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Archive pour le 22 mai, 2011

Ghozali lance un appel au pouvoir apparent et le pouvoir caché pour aller vers des réformes véritables

ghozali.jpgL’ancien chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, a indiqué dimanche à Alger que les consultations nationales sur les réformes politiques, entamées samedi, engageaient “l’avenir du pays” qu’il faut appréhender en tenant compte, selon lui, d’une analyse “objective” de la situation actuelle du pays et de la région (…) Selon Ghozali, faire face à ces défis ne passe pas uniquement par un changement des lois, notamment la Loi fondamentale (Constitution), d’autant plus, a-t-il dit, que “ces lois ne sont pas respectées, dans leur contenu, depuis des décennies”.

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Priorité à l’amendement de la Constitution (Soltani)

aboujarasoltani.jpg« Au MSP, on a revu, dans la forme, l’ordre des priorités des réformes politiques en proposant, en premier, l’amendement de la Constitution du fait de son caractère de Loi fondamentale du pays, avant tout autre texte de loi », a déclaré Soltani, à l’issue de sa rencontre avec les membres de l’Instance de consultations sur les réformes politiques.

« Le MSP milite pour l’institution d’un système parlementaire où les délibérations, la gouvernance et la gestion des finances publiques devraient relever des élus du peuple, lesquels seront issus d’un vote transparent, propre et intègre », rapporte l’APS.


Hocine Aït Ahmed

haa3.jpgPar Hamid Grine « Liberté »

En ce mois de mars 1999, ce n’est pas sans émotion que j’allais interviewer Hocine AÏt Ahmed. Dame ! c’est l’un des chefs historiques du FLN, le chef du commando qui a attaqué la poste d’Oran, l’homme qui a défié Ben Bella, l’homme qui a participé à la libération de l’Algérie en demeurant à l’indépendance ce qu’il a toujours été : un démocrate rebelle qui se cabre devant toute injustice et toute forme d’oppression des libertés civiques et politiques. 

Le septuagénaire que j’avais vu pour les besoins d’un hebdomadaire étranger avait toujours bon pied, bon œil avec ce sourire franc qui lui a valu bien des amitiés et dont l’absence lui a valu bien d’inimitiés, car voilà Aït Ahmed ne sait pas faire semblant. Durant près de deux heures, il répondit à nos questions. Avec une hauteur de vue et une franchise exceptionnelle. Il voulait bien croire à ses chances sans trop d’illusions, il faut le préciser, mais ce qui l’intéressait vraiment ce n’était pas son élection, mais le sort de l’Algérie, mais la paix en Algérie, mais les conditions de vie de ces Algériens pour lesquels il a défié le colonialisme dès l’âge de 16 ans, subi sa  prison. Il subira aussi celle de l’Algérie indépendante. Indépendante pour une caste dont le peuple restait dépendant. Et Aït Ahmed s’insurgeait contre cette caste qui voulait instaurer une dictature fermant le champ politique à tous les démocrates qui militaient pour une Algérie ouverte au pluralisme politique. J’ai très vite compris que son problème est de même nature que celui de Abane Ramdane et Ferhat Abbas : il avait trop de culture et moins de flexibilité que les autres. Tel est le drame des intellectuels dont l’intelligence est souvent un handicap face à la ruse de ceux qui n’ont pas leur bagage. Les uns regardent haut. Les autres frappent bas. Je veux dire les frappent bas. Là où il y a du mou. Là où ça fait mal.

Une semaine après la rencontre, j’appelais Aït Ahmed pour l’informer de la parution de son entretien. Alors que j’étais en train de converser avec lui, un compatriote, admirateur fou de celui qu’il appelle Da L’hocine me demanda la permission de lui dire un mot. J’en informais mon interlocuteur qui accepta avec plaisir. Mon collègue se précipita sur le téléphone avec la même énergie qu’un malade au stade final sur un médicament miracle. Voyant cette dévotion, je me suis éloigné de quelques pas. Au bout de quelques minutes, comme mon compatriote avait raccroché, je revins vers lui. Il n’était plus le même. L’enthousiasme avait cédé la place à une déception qui lui a plombé les traits. On dirait une figure de cire. Mais quoi, qu’est-il arrivé à mon ami ? Je m’attendais à ce qu’il danse de bonheur, le voilà mutique et le visage blême.
Aït Ahmed lui a-t-il envoyé un missile par téléphone ?

Avec mille précautions, je lui demandais ce qui lui est arrivé. Il bougonna quelques mots que j’ai pu interpréter. Au cours de la discussion, il avait glissé spontanément à Aït Ahmed qu’il était natif de Aïn El-Hammam, du même bled que lui. Aït Ahmed lui avait répondu d’un ton sec : “Ce n’est pas une référence pour moi. Je n’ai qu’un bled, c’est l’Algérie.” Il salua et raccrocha. D’où le désarroi de mon ami que je n’ai jamais soupçonné de régionalisme, il était, comme son interlocuteur d’ailleurs, au-dessus de ça. Après avoir été échaudé, sans doute mon ami aima-t-il moins Aït Ahmed, mais le respecta plus. Comme on respecte un homme qui ne craint pas, au nom de ses principes, de vous contredire au risque de vous déplaire

Il me reste une certitude. Aït Ahmed est un potentiel qu’on nous a fait rater.
Que de ratés d’ailleurs : lui, Ferhat Abbes et tant d’autres démocrates. “Ah ! si Aït Ahmed avait été…” Avec des “si” on dessinera une Algérie à la mesure de nos rêves. Une Algérie rêvée qui n’aura rien à voir avec celle où l’on vit. Le rêve, le péché mignon des démocrates…

كمال داود القيادي السابق في الأفافاس وشاهد على حوار 1994 : « لا شيء يؤكد جدية السلطة في الحوار لأن القرارات اتّخذت سلفا

كمال زايت « وقت الجزائر » 

قال كمال داود، العضو السابق في قيادة جبهة القوى الاشتراكية والذي كان ضمن وفد الأفافاس الذي شارك في جولات الحوار الوطني عام 1994، إن هناك أوجه شبه كثيرة بين الاستشارة الحزبية التي جرت آنذاك وبين المشاورات السياسية التي أطلقت ابتداء من أمس السبت، في إطار الإصلاحات التي أعلن عنها رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة، مشيرا إلى أنه لا يوجد ما يؤشّر على أن السلطة جادّة في هذا المسعى. 

وأضاف داود في تصريحات لـ « وقت الجزائر « ، أن جولات الحوار الوطني التي جرت عام 1994 قادها يوسف الخطيب المعروف باسم العقيد حسان، وأنها نظمت بإقامة جنان الميثاق بأعالي العاصمة، مؤكدا على أن المشاورات جرت في جو حميمي وودّي، ولم يكن هناك أيّ تهجّم من طرف على طرف آخر، موضحا أنه تكلم معه منذ البداية لوضع النقاط على الحروف قبل البداية، مؤكدا على أن الأفافاس قدّم اقتراحات بخصوص الانفتاح السياسي وتحرير وسائل الإعلام، اشترط منذ البداية أن يكون هناك فتح لجلسات المشاورات أمام وسائل الإعلام، وفي مقدمتها الإذاعة والتلفزيون، لأننا نرفض الحوار داخل الغرف المغلقة، وأكدنا أيضا أننا نرفض المشاركة في حوار تفرض فيه السلطة علينا قراراتها الجاهزة سلفا.

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El Islah plaide pour le retrait du code communal

benabdeslam.jpgDjamel Benabdessalam, secrétaire général d’El Islah, a affirmé, à l’issue de sa rencontre avec l’Instance des réformes nationales, avoir remis un document contenant des propositions afin d’édifier un Etat démocratique. El-Islah a réclamé le retrait du code communal, adopté il y a quelques jours par les députés. Par ailleurs, le mouvement El Islah a réitéré l’opposition de son parti à l’idée d’une Assemblée constituante comme point de départ pour les réformes politiques.

Mohamed Said: « Il faut une réelle volonté politique »

mohamed.jpgL’ancien candidat à la présidentielle de 2009, Mohamed Saïd, estime que la réussite des réformes politiques exige une réelle volonté politique pour répondre à la revendication du changement exprimé par le peuple. S’exprimant à la fin d’audience qu’il a eue hier avec le président de la commission consultative, Mohamed Saïd a affirmé qu’il avait insisté sur ce point.

«S’il m’est difficile de connaître l’intention du pouvoir, il m’est plutôt facile de savoir ce que veut le peuple», a-t-il affirmé en résumant les revendications des citoyens en quatre points. Pour lui, le peuple aspire à la liberté, à la justice, à la paix et à une vie décente. «Toute réforme ou régime politique doit prendre en considération ces quatre points», a-t-il souligné. Et d’ajouter: «Notre pays recèle des richesses, nous avons besoin d’un plan politique.»

Consulations politiques: Moussa Touati conditionne sa participation par la présence de la presse

touati.jpgLe président du FNA, Moussa Touati conditionne sa participation aux consultations politiques conduites par Bensalah par la présence de la presse pour «prendre le peuple à témoin». L’ex-gendarme de Médéa a menacé de quitter la réunion «si cette demande n’est pas satisfaite». L’ex-candidat à la présidentielle de 2009, qui a reçu l’invitation de Bensalah, pose une autre condition à sa participation: «Accompagner l’invitation par l’ordre du jour de la séance», rapporte la presse aujourd’hui. Enfin, l’ancien gendarme, Moussa Touati prendra-t-il le risque de ne pas rencontrer l’ancien général, Mohamed Touati ? El Mouhtarem

N.B: Moussa Touati a « nommé » hier son frère Messaoud Touati à la tête du bureau du FNA d’Alger.

Pour dénoncer les kidnappings: Grève générale aujourd’hui à Tizi-Ouzou

kidnaping.jpgUne grève générale sera observée aujourd’hui dans la ville de Tizi Ouzou pour dénoncer les enlèvements dans la région. L’appel à la grève d’aujourd’hui a été lancé en direction de la population locale après de multiples actions au niveau de la daïra de Beni Douala et de Mechtras. Une marche et une grève ont été organisées au niveau local sans pour autant faire réagir les ravisseurs. Pour rappel, Bilek Mourad, âgé de 18 ans, a été la première victime tombée entre les mains des ravisseurs à Tala Bounane près de Beni Douala. Ce fut ensuite Hammour Ali qui sera kidnappé, alors qu’il rentrait chez lui à Mechtras. Deux citoyens qui restent en captivité malgré la mobilisation des populations locales.

Plus de 60 personnes ont été kidnappées depuis 2006. Ce sont, en général, des entrepreneurs et des opérateurs industriels qui sont visés si bien que la wilaya connaît une véritable saignée en matière d’investissements économiques. Synthèse d’El Mouhtarem/ L’Expression

Photo souvenir…

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Hocine Aït-Ahmed en mai 1992, Copyright : Nacerdine ZEBAR/GAMMA

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