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Archive pour le 29 juin, 2011

Photos de l’une des villas saccagée par les militaires à Azazga le 23 juin 2011

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Photos de l’une des villas saccagée par les militaires à Azazga le 23 juin 2011

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Rappel de ce qui s’est passé à Azazga

azazga1.jpgEl Mouhtarem d’après les comptes rendus de la presse nationale 

Jeudi 23 juin 2011

Un attentat terroriste avait ciblé un convoi militaire vers 13h30 au lieu dit « Tazaghart » près de l’hôpital «Maghnem-Lounès» de la ville. Six militaires avaient été blessés lors de l’attaque à l’explosif, selon un bilan non officiel. Immédiatement après l’attentat, les militaires se sont déployés dans le voisinage et se sont introduits à l’intérieur de deux villas pour se livrer à des actes de saccage et de pillage. Des coups de feu ont été tirés à l’intérieur des deux maisons, et les façades extérieures portent les traces de projectiles d’arme lourde.

Les éléments de l’ANP ont tué par balles et à bout portant un ouvrier. La victime, Bial Mustapha, 41 ans, père de quatre enfants, originaire du village Oumadhene, dans la commune de Souamaa, était un ouvrier chez un ancien maquisard. Dial Mustapha a été blessé, quand il a essayé de fuir les coups de feu, il a été suivi jusqu’à la route pour être achevé. Les soldats ont également blessé par balles, une personne âgée de 62 ans, jardinier de son état.

Par la suite, les militaires, armés de kalachnikovs ont fouillé tous les services de l’hôpital. Même le service de la maternité n’a pas échappé à cette descente. Des femmes enceintes et des employées en fin de carrière ont été insultées et maltraitées. Les logements de fonction  situés dans l’enceinte de l’hôpital ont été passés au peigne fin par les soldats.

Vendredi 24 juin

Le ministère de la Défense évoque une «méprise»

Le ministère de la Défense nationale reconnaît la mort d’un citoyen mais relativise la portée du drame. «Durant la riposte du détachement (militaire) et la poursuite du groupe terroriste auteur de l’attentat, un citoyen a été atteint par méprise», note le ministère dans un communiqué. Le commandement de l’armée décide également d’ouvrir une enquête.

Le wali de Tizi-Ouzou dénonce un massacre

Une délégation des autorités civiles et militaires s’est rendue sur les lieux du drame avant de rencontrer la population au siège de l’APC. Le député du RCD, Nordine Aït Hamouda et Hadj Saïd, président de l’APW par intérim, se sont déplacés à Azazga.
Dans son intervention, le wali de Tizi-Ouzou a confirmé qu’il y a eu vol, pillage, dégradation de biens d’autrui. «C’est un véritable massacre qui ne dit pas son nom. Au niveau de l’hôpital, les gens ont  été soumis à un passage à tabac. Personne ne peut admettre cette situation. C’est indescriptible, inqualifiable et sauvage ce qui vient de se passer. Rien n’excuse pareil comportement, y compris par le prétexte du mouvement de panique. Personne ne peut admettre ces agissements et les plus hautes autorités militaires s’engagent à traduire devant les juridictions compétentes les éléments impliqués dans ces dépassements ainsi que leurs responsables.»

Dans la soirée, une délégation composée du wali, le chef du secteur militaire,  le commandant  du groupement de la gendarmerie nationale et le chef de sûreté de wilaya,  s’est déplacée à la maison du défunt.

Samedi 25 juin

Une grève générale a été observée dans la ville d’Azzazga, en signe de protestation contre les dépassements enregistrés.
A Oumadhène, petit village distant de 11 km du chef-lieu de la commune de Souamaa, une foule nombreuse a accompagné le défunt à sa dernière demeure. Ils étaient des milliers à venir assister aux funérailles.  Lors de l’enterrement,  on a remarqué la présence du chef de cabinet du wali de Tizi Ouzou et le président de l’APW.

Dimanche 25 juin

Des milliers de citoyens ont marché dans la ville d’Azazga à l’appel de la coordination des villages de Azazga pour dénoncer l’assassinat d’un citoyen par des militaires le 23 juin. En première de la marche, Dda Moh, dit capitaine Rouget, héros de la guerre d’indépendance, le président de l’APW de Tizi Ouzou, le président de l’APC de Souama et les membres de la familles de la victime.
Les manifestants qui ont scandé des slogans hostiles à l’institution militaire ont exigé la vérité dans cette affaire. Une déclaration, signée par plusieurs comités de village de la commune d’Azazga, a été rendue publique pour dénoncer le comportement des militaires après l’attentat de jeudi 23 juin.

Mustapha Dial «victime de la tragédie nationale» 

Le wali de Tizi Ouzou a signé, dimanche, la décision d’attribution du statut de «victime de la tragédie nationale» pour Mustapha Dial, assassiné par des éléments de l’ANP, jeudi 23 juin , à Azazga, rapporte El Watan. 

Notons que le décret présidentiel n°06-93 du 29 moharrem 1427 correspondant au 28 février 2006, relatif à l’indemnisation des victimes de la tragédie nationale, stipule  que «les personnes physiques, victimes de dommages corporels ou matériels subis par suite d’actes de terrorisme ou d’accident survenus dans le cadre de la lutte antiterroriste, ainsi que de leurs ayants droit bénéficieront d’une indemnisation». 

Lundi 27 juin.

Grève et sit-in à l’hôpital d’Azazga
Le personnel de l’hôpital Maghnem-Lounès d’Azazga a observé une grève de quatre heures ponctuée par un sit-in d’une durée d’une heure, pour dénoncer les brutalités commises sur des médecins et infirmiers en plein exercice de leurs fonctions.

Quel rôle pour l’armée en Algérie ?

arme1.jpgPar Ait Benali Boubekeur

Le sujet qui revient avec acuité, ces derniers temps en Algérie, est celui de l’armée. Colonne vertébrale du régime, elle a été et est toujours aux commandes. Et ce fait est un secret de polichinelle. Toutefois, il faut distinguer ses responsabilités actuelles ou du moins depuis l’indépendance de celles assumées, avec brio, lors de la guerre de libération. 

En effet, bien qu’elle ait joué un rôle primordial entre 1954 et 1962, la façon dont a été pris le pouvoir en 1962  fut illégale et  répréhensible. Car, dans les démocraties qui se respectent, l’armée doit être sous l’autorité du gouvernement, dirigé par les civils. Les chefs militaires sont nommés par le pouvoir civil. Et ils ne doivent s’occuper que des missions préalablement fixées par le gouvernement légitime. Ce dernier tirant évidemment sa légitimité du peuple. Or, en Algérie, un homme a mis en place une machine de guerre dès 1961 en vue de prendre le pouvoir une fois l’indépendance acquise. Ainsi, sans l’appétit vorace de Boumediene pour le pouvoir, l’Algérie aurait pu avoir un destin à part. Au jour d’aujourd’hui, on ne parlerait peut être pas de son rôle dans la société. Hélas, comme le souligne Abdelkader Yafsah, « l’armée algérienne est intiment liée au pouvoir.» (1) Cette immixtion de l’armée dans les affaires politiques impliqua un exercice du pouvoir par la force.

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