C’est dans une salle pleine que le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou a animé aujourd’hui samedi une conférence à Draa Ben Khedda dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Après une prise de parole d’un ancien militant de 1963, du premier secrétaire fédéral de Tizi-Ouzou, Farid Bouaziz, le docteur Hakim BELAHCEL, secrétaire national chargé de l’administration, a rappelé que le FFS milite pour un changement radical du système politique en Algérie. A cet effet, il a souligné que la mobilisation de la jeunesse est nécessaire pour construire une société où seront consacrées les valeurs de respect, d’égalité, de justice et de démocratie.
Le premier secrétaire du FFS a tenu à saluer les militants qui continuent de lutter contre un système que le FFS, tout comme le peuple, refuse. Un système qui continue de produire de faux acteurs politiques, de faux partis politiques, une fausse société civile et de fausses élections. Tabbou a fustigé ceux là même qui adoptent un discours en direction du peuple tout en cautionnant toutes les décisions et les dérives du pouvoir.
Un système qui selon, Tabbou, qui fait semblant d’éradiquer les problèmes en créant des commissions souvent sans résultats probants et donc stériles.
L’alternative est selon lui, de créer les conditions à même de faire sentir au peuple les prémices du changement. Or, on ne peut rien espérer d’un pouvoir incapable d’ouvrir le champ médiatique.
L’orateur a qualifié les consultations politiques menées par le pouvoir de simulacre. Il a affirmé que le système veut faire croire que tout bouge afin que tout reste en place. Il ira plus loin en annonçant qu’il ne suffit pas de lever l’état d’urgence, mais plutôt d’aider les Algériens à bannir les comportements d’urgence.
Néanmoins, le FFS ne se suffit pas de s’opposer, il pose l’alternative qui consiste à restaurer les droits de manifester, de s’exprimer et de créer. La reconstruction d’une véritable société passe selon l’orateur par le recouvrement de la confiance entre le peuple et ses élites.
Le rôle des partis politiques sera alors de transformer la demande populaire en revendication et en projet politiques.
Compte-rendu de Jugurtha Abbou