Archive pour juin, 2011

Hugh Roberts: « L’armée algérienne ne doit pas fournir des prétextes aux puissances étrangères d’intervenir »

hugh.jpg«Il est impératif pour l’Algérie, en tant qu’Etat, de faire le choix de la légitimité démocratique aux lieu et place de courir le risque de chercher une légitimité internationale qui figure, de plus en plus, dans les discours des puissances occidentales», prévient le politologue en évoquant l’exemple égyptien d’avant la révolution où le fils du raïs, Gamal Moubarak, est allé chercher l’approbation chez les autres forces extérieures pour être intronisé président.

Il fait savoir que «les élites politiques se tournent vers des forces extérieures de légitimation et c’est valable aussi pour l’Algérie, d’où la nécessité de renégocier les rapports militaires-politiques». Pour lui, l’armée algérienne fait face à un choix stratégique. Elle doit faciliter l’avènement des forces politiques démocratiques réellement représentatives et laisser faire la volonté populaire à travers des élections sérieuses.

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Tizi Ouzou: Sit-in de la Fondation Matoub devant la cour de justice

madjnoune.jpgA l’appel de
la Fondation Matoub Lounès, des dizaines de personnes se sont rassemblées, aujourd’hui dimanche, devant la cour de justice de Tizi Ouzou. Outre la mère et la sœur du défunt chanteur, l’on a remarqué la présence des responsables locaux du Front des forces socialistes (FFS),  d’ex délégués  du Mouvement citoyen des archs de Kabylie (Cadc)  et de simples citoyens venus apporter leur soutien aux organisateurs de ce sit-in.   

Par cette action,
la Fondation Matoub compte interpeller les instances judiciaires au sujet de «l’incarcération injuste», depuis 13 ans, de Malek Medjnoun (photo), accusé présumé dans cette affaire, rapporte El Watan.com 

 

La mère de Lounes Matoub n’a jamais rencontré Hassan Hattab

matoublounes1.jpgDans un dossier réalisé hier par El Watan, la journaliste Salima Tlemçani a affirmé que l’assassinat de Lounes Matoub était l’oeuvre de Hassan Hattab. « Hattab a revendiqué l’attentat, mais la réaction de la population lui a fait peur au point d’être allé voir la mère de Matoub, pour lui dire que le GSPC n’avait rien à voir avec le crime », a écrit encore Salima Tlemçani.

Contacté ce matin, Malika Matoub, la soeur du défunt Lounes, a démenti l’information d’El Watan. « Ma mère n’a jamais rencontré Hassan Hattab », a tenu à préciser la présidente de la Fondation Matoub Lounes. El Mouhtarem

Tizi-Ouzou: Les militants du FFS rendent hommage à Matoub Lounes

matoub.jpgUne importante délégation du Front des Forces Socialistes (FFS) de la fédération de Tizi-Ouzou composée d’étudiants de l’université Mouloud MAMMERI, de militants de diverses sections et d’élus locaux s’est rendue aujourd’hui samedi à Taourirt Moussa dans la commune d’Ait Mahmoud, daïra de Béni-Douala pour y déposer une gerbe de fleurs à la mémoire de celui qui fut un chanteur engagé et un chantre de la revendication culturelle, linguistique et identitaire amazighe.

Cette délégation conduite par Farid BOUAZIZ, 1er secrétaire fédéral et Kamel MAMMAR, 1er secrétaire de la section de Tizi-Ouzou, et qui comprenait également pas moins de cinq autres secrétaires fédéraux, a eu à rencontrer Malika MATOUB, sœur du défunt Lounes pour un entretien portant sur la situation politique actuelle et les suites réservées à l’affaire de l’assassinat de Lounes MATOUB. 

CRD de Jugurtha Abbou

Compte-rendu de la conférence du FFS à Draa Ben Khedda

dbk.jpgC’est dans une salle pleine que le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou a animé aujourd’hui samedi une conférence à Draa Ben Khedda dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Après une prise de parole d’un ancien militant de 1963, du premier secrétaire fédéral de Tizi-Ouzou, Farid Bouaziz, le  docteur Hakim BELAHCEL, secrétaire national chargé de l’administration, a rappelé que le FFS milite pour un changement radical du système politique en Algérie. A cet effet, il a souligné que la mobilisation de la jeunesse est nécessaire pour construire une société où seront consacrées les valeurs de respect, d’égalité, de justice et de démocratie. 

Le premier secrétaire du FFS a tenu à saluer les militants qui continuent de lutter contre un système que le FFS, tout comme le peuple, refuse. Un système qui continue de produire de faux acteurs politiques, de faux partis politiques, une fausse société civile et de fausses élections. Tabbou a fustigé ceux là même qui adoptent un discours en direction du peuple tout en cautionnant toutes les décisions et les dérives du pouvoir.

Un système qui selon, Tabbou, qui fait semblant d’éradiquer les problèmes en créant des commissions souvent sans résultats probants et donc stériles.

L’alternative est selon lui, de créer les conditions à même de faire sentir au peuple les prémices du changement. Or, on ne peut rien espérer d’un pouvoir incapable d’ouvrir le champ médiatique.

L’orateur a qualifié les consultations politiques menées par le pouvoir de simulacre. Il a affirmé que le système veut faire croire que tout bouge afin que tout reste en place. Il ira plus loin en annonçant qu’il ne suffit pas de lever l’état d’urgence, mais plutôt d’aider les Algériens à bannir les comportements d’urgence.

Néanmoins, le FFS ne se suffit pas de s’opposer, il pose l’alternative qui consiste à restaurer les droits de manifester, de s’exprimer et de créer. La reconstruction d’une véritable société passe selon l’orateur par le recouvrement de la confiance entre le peuple et ses élites.

Le rôle des partis politiques sera alors de transformer la demande populaire en revendication et en projet politiques.

Compte-rendu de Jugurtha Abbou

Un nouveau DG pour « Algérie Poste »

logopr.gifLe conseil d’administration d’Algérie Poste a procédé aujourd’hui à la désignation de Mohamed Laid Mahloul, directeur du courrier et des colis, à la tête d’Algérie Poste, en remplacement de Omar Zerarga, qui assurait l’intérim depuis décembre 2010. 

Pour ceux qui le connaissent, Mahloul est un homme très dur dans ses relations avec les employés. El Mouhtarem

 

Azazga: Des éléments de l’ANP tuent, pillent et saccagent des maisons !

arme.jpgDes éléments de l’ANP ont tué par balles et à bout portant un citoyen dans la ville de Azazga (Tizi-Ouzou). La victime, Bial Mustapha, 41 ans, père de quatre enfants, était un employé chez un ancien maquisard. Les criminels de l’ANP ont également blessé par balles un vieux qui voulait défendre son foyer. Ils lui volé, selon une source locale, 100 millions de centimes et l’or de sa femme.  Jeudi vers 12heures, après un attentat contre un convoi militaire, des éléments de l’ANP ont pillé et saccagé plusieurs domiciles familiaux et commerces et racketté des commerçants et des employés de l’hôpital.

Le wali de Tizi-Ouzou : «C’est un véritable massacre»

«Il y a eu mort d’homme, les mots ne suffisent pas pour dire mon indignation et comprendre celle de la population d’Azazga et de la famille de la victime. Il y a eu vol, pillage, dégradation de biens d’autrui. C’est un véritable massacre qui ne dit pas son nom. Au niveau de l’hôpital, les gens ont  été soumis à un passage à tabac. Personne ne peut admettre cette situation. C’est indescriptible, inqualifiable et sauvage ce qui vient de se passer. Je partage cette douleur avec la population», a affirmé le wali. Synthèse d’El Mouhtarem

Le FFS dénonce les assises de la « société civile » organisées par le CNES

ffs.pngAlger, le 25 juin 2011

Après les politiques c’est au tour de la société civile d’être auditionnée par le pouvoir. Pour tenter  de diluer l’exigence de changement démocratique et de justice qui s’exprime partout dans le pays, le régime ne lésine ni sur l’argent du contribuable ni sur l’instrumentalisation d’institutions jadis respectables et respectées.

C’est un CNES, désormais sans aucune espèce de crédibilité qui a été missionné pour réunir des centaines de personnes censées représenter la société civile. Nombre de ces personnes qui prétendent s’exprimer au nom d’associations ne représentent qu’elles-mêmes.

Par des faux semblants et des manœuvres de diversions, le régime croit encore pouvoir se donner une apparence d’ouverture et d’écoute.

Heureusement et pour l’honneur et la dignité du pays, des femmes et des hommes libres, des organisations autonomes ont refusé de passer le week-end à Club des pins.

Souvent ces femmes et ces hommes sont connus pour les combats qu’ils ont menés ces dernières années en faveur des droits civiques et socio-économiques. Ils ont démontré qu’il n’est nul besoin d’être un appendice du pouvoir ou d’entrer dans les compromissions pour se faire entendre. Leur attitude leur a attiré le respect de nombreux Algériens.

Le FFS salue leur engagement à contribuer aux avancées politiques et sociales.

Pour le FFS, l’émergence d’une société civile libre et active est une nécessité pour la construction de la démocratie. Cela n’est pas possible dans le climat actuel, de contraintes, de parrainages politico-policiers et de fermeture.

Le FFS réaffirme sa détermination à accompagner et soutenir les mouvements sociaux.

P/ Le secrétariat national

Le chargé de la coordination avec les mouvements sociaux

Hakim Addad

Mouvement de grève des journalistes au quotidien El Ahdath

 

ahdath.jpgUn mouvement de grève de la rédaction du quotidien arabophone El Ahdath a été lancé aujourd’hui samedi à l’appel d’un groupe de journalistes et d’employés pour des revendications socioprofessionnelles.

A son lancement il y a 10 ans, le quotidien El Ahdath, dirigé à l’époque par Habet Hannachi, avait bénéficié pendant plusieurs années de 9 pages de publicité de l’ANEP quotidiennement. Ce journal, selon une source informée, a été crée, entres autres, par l’ancien DG de l’ENTV Hamraoui Habib Chawki et Hafid Derradji et Mohamed Sidi Moussa, conseiller de Khalida Toumi.

Le directeur du journal El Ahdath a décidé de faire paraître le journal avec deux agents de montage et les dépêches de l’APS. El Mouhtarem   

Bahreïn: Le blogueur Ali Abdulemam condamné à 15 ans de prison avec d’autres militants

freeali.jpgNeuf mois après l’arrestation du blogueur et activiste Ali Abdulemam, ainsi que celle d’autres militants politiques et des droits de l’homme au Bahreïn, une cour militaire l’a condamné à 15 ans de prison. Le reste des activistes ont écopé de peines allant de deux ans d’emprisonnement à la prison à perpétuité, et ce sur un fond de répression visant à écraser la dissidence qui secoue le pays depuis septembre. Ces verdicts ont été immédiatement dénoncés par les associations des droits de l’homme telles que Reporters Sans Frontière et Amnesty International.

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