Kamel Bourenane pour « Algérie Politique »
Des séminaires, des colloques et des journées d’études par centaines sont organisés en Algérie sur «la communauté algérienne établie à l’étranger» ces dix dernières années, avec comme objectif ultime, le retour de ces compétences dans leur pays d’origine. Cependant, il est légitime de croire que c’est un thème qui perd de sens du moment où le phénomène de la « harga » prend de l’ampleur inquiétante. En d’autres termes, quelles ont été les mesures prises pour faciliter le retour de ces compétences ou, simplement, arrêter la fuite pour ne pas dire le naufrage?
La réponse est sans équivoque: aucune mesure et ce n’est pas quelques colloques ou séminaires qui pourront changer la donne. En effet, étant moi-même un spécialiste en évaluation des risques professionnels et ayant accumulé une expérience dans des institutions de renommée mondiale, comme l’institut de recherche en santé et sécurité au travail: l’IRSST (Québec), l’université de Montréal et Envitox, j’ai été approché par l’ancien ambassadeur d’Algérie au Canada, Monsieur Youcef Yousfi, pour me demander de mettre mes compétences au service du pays. Ma réponse ne pouvait être qu’affirmative. C’est ce que tous les Algériens établis à l’étranger veulent et souhaitent faire avec beaucoup de volonté et d’énergie pour être utiles à l’Algérie et participer activement, directement ou indirectement, à son essor. Si on n’arrive pas à le faire encore, ce n’est pas par choix, mais c’est parce que l’environnement n’est pas propice.
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