Le PPA attend son agrément depuis 1989
Depuis maintenant 22 ans, «les anciens compagnons» de Messali Hadj (photo) tentent de relancer le Parti du peuple algérien (PPA), mais sans succès. Agouni Ali, se présentant comme «responsable du PPA et ancien compagnon de Messali», vient d’adresser une correspondance au ministre de l’Intérieur à ce sujet. «Pour le bien de l’Algérie, nous souhaitons que le PPA ait son agrément comme tous les autres partis pour pouvoir participer sur des bases démocratiques à la construction du pays et œuvrer pour l’unité nationale», écrit-il.
Dans sa requête, M. Agouni rappelle qu’en 1989, le PPA, à sa tête Memchaoui Mohamed, a déposé un dossier d’agrément, et après 60 jours, il a reçu une notification de refus. En 1999, les anciens compagnons de Messali avaient saisi par écrit le nouveau chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika sur cette «injustice que vient de subir le PPA» (refus d’agrément).
Comme en 1989, le président a refusé de donner suite à leur demande. «Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, nous a répondu, mais négativement, ce qui nous a touchés, car c’est le premier président qui a eu l’audace, le courage et le sentiment nationaliste de répondre au PPA», précise le rédacteur du courrier.
Les intéressés ignorent toutefois les motivations du rejet de leur doléance par le président. M. Agouni demande enfin à Dahou Ould Kablia si les promoteurs du projet doivent déposer un autre dossier d’agrément au nom du PPA, ou si la demande déposée en 1989 «est toujours d’actualité». Le Temps
Réhabiliter le PPA et pourquoi pas le FIS comme le demandaient les casseurs islamistes de Bab El Oued, hier?
Jusqu’à quand l’Armée et les services de sécurité vont-ils continuer à payer pour les erreurs des hommes politiques, qu’ils ont installés eux mêmes ?
Chaque fois, c’est le même scénario.
Bouteflika, l’allié des islamistes, leur fait des concessions énormes et ils profitent de ses faiblesses : népotisme, régionalisme et corruption généralisés, pour demander toujours plus.
Les amnistiés de Bab El Oued, sont comme la majorité des des repentis des récidivistes dangereux qui se livrent à la drogue et occupent les rues et trottoirs de ce quartier d’Alger, autrefois fief de Ali Benhadj.
Ces baltaguia ont mis à feu et à sang ce quartier ou ils font la loi et continueront à défier les forces de l’ordre tant qu’ils se sentiront protégés par le clan presidentiel qui les utilise contre les démocrates et les Kabyles et comme un moyen de pression sur les forces de sécurité et l’Armée, qu’il rêve de controler pour avoir main basse sur tout le pays.
En quelque sorte, à cause de sa politique d’improvisation et de son bricolage, dans tous les domaines, le clan présidentiel pousse les Algériens et les Algériennes à occuper et à couper les routes et envoie l’Armée et les forces de sécurité à leur faire face.
Cette situation, fort préjudiciable aux forces de sécurité car l’Armée et les forces de sécurité doivent aujourd’hui avoir pour priorités la protection et la défense du pays sérieusement menacé à ses frontières par des voisins instables, devenus les foyers de toutes les manipulations et les ingérences sous régionales.
En outre, la fuite en avant suicidaire du clan présidentiel pousse le pays à la division et à l’explosion, au grand bonheur de nos ennemis, qui profitent ouvertement de la faiblesse extrême du gouvernement algérien, dont la majorité des membres ont leurs têtes à leurs affaires personnelles et qui s’accroche à son pouvoir illegitime, pour lui arracher concession sur concession dans de nombreux domaines qu’offrent notre vaste territoire et son riche sous-sol.
Comme les différents rapports, commandités par Bouteflika à différentes commissions, depuis 1999, celui de Bensalah et les réformettes politiques qu’il contient et qui ont été promises aux capitales occidentales, dans le cadre du printemps arabe, ne seront, à mon avis, jamais achevées ou seront mises en oeuvres de manière bancale car Bouteflika est convaincu que le peuple algérien, qui rejette cet avorton de la politique algérienne, ne comprend que le language du « kazzoul » et que la démocratie et ses valeurs lui sont étrangères.
Ali Belhadj et Belkhadem n’ont pas dit pire.
C’est pour cela que Bouteflika demande à Hamel et sa police de disperser et de réprimer violemment toutes tentatives de sit in, d’attroupement ou d’occupation de places à Alger ou dans d’autres villes et villages d’Algérie pour éviter la reproduction de la place Tahrir du Caire et des autres places de Tunis , Sanaa ou Bahrein.
N’ayant d’autre choix que de répondre à la violence par la violence, les manifestants pacifiques algériens vont se radicalsier pour en finir avec ce régime déliquescent qui ne finit pas de mourir.
C’est pour cela que le Ramadhan et la rentrée sociale de 2011 seront tres chauds.
A bas les mercenaires !
God bless Algeria ! .
de quelle armée par tu monsieur Omar si ta peur des urnes ,alors ne parle plus de démocratie ou extrémisme,au moins si tu es du clan des massacreurs en gros ,bien-sur avec la complicité de leurs supplétifs les miliciens et l’histoire ne pardonnera jamais le malheur subit aux algériens.
Le PPA et le FLN sont la propriété du peuple algérien. Ils doivent être protégés pour ne pas servir de fonds de commerce.
Pour le bien de l’Algérie on doit interdire à toute organisation de bâtir sur un patrimoine. A l’exemple de la langue ou de l’ethnie (Arabe/Tamazight)et de la religion (Islam/Christianisme).
Oui pour un ÉTAT LAÏC.
messali hadj c’est du pipeau.
Ce sont les kabyles de France qui à bras le corps ont crée Le PPA. Ils ont mis un arabe à sa tête pour ne pas vexer les arabes.
C’est la même chose qu’abane Ramdane père de la révolution algérienne.
Sujet :
Il s’agit d’une demande d’agrément d’un parti national, dans un cadre démocratique.
Le parti existait bien sûr avant. (1926)
il s’agit aussi d’un refus de l’état de l’octoi de cet agrément, depuis 22ans.
Quel rapport avec l’armée, le FIS, le président, les Kabyles, ..?
l’Algérie n’appartien pas aux Kabyles mais à tous les Algériens sans exeption.
construisant l’Algérie de demain et essayons de réfléchir de façon commune pas régionale, c’est très important.
Messali est un algérien qui a consacré sa vie à l’indépendance de l’Algérie. Il parlait kabyle, un dialecte que beaucoup de kabyles ne parlent pas, je suis même kabyle. Refuser l’agrément au PPA, c’est l’inscription dans la continuité d’une confiscation de la légitimité populaire en occultant des vérités historiques, l’araignée a tissé sa toile dans l’ombre pour semer la graine haineuse,celle qui divise pour régner!
Un seul héros le peuple, et cette devise est au fondement du programme du PPA.