20 septembre, 2011
Interview de Tahar Belabbes: Une police qui traque les mouvements sociaux.
Pas une semaine ne passe en Algérie sans que des militants associatifs ou syndicaux ne soient interpellés par les services de sécurité. À Ouargla où la colère des chômeurs gronde depuis des années le militant Tahar Belabbes qui vient de nouveau d’être interrogé par la police, raconte une situation intenable.
Peux-tu nous expliquer les raisons de ton interpellation, le 18 septembre dernier, par la police à Ouargla ?
J’étais dans le bureau du directeur de l’emploi de la wilaya de Ouargla – fermé par les chômeurs ce jour-là – quand je reçois un appel téléphonique de ma famille m’informant que la police me cherchait. Arrivé chez moi, les éléments de la police judiciaire m’ont embarqué dans leur véhicule.
Au niveau du commissariat de police, après un interrogatoire sur le rôle du comité national des chômeurs et le rassemblement qu’il compte organiser le 25 septembre prochain à Ouargla, un officier m’a remis une convocation pour me rendre, en urgence, à la sûreté de wilaya de Batna. J’ignore toujours l’objet de la convocation, et j’attends l’avis de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) que préside Me Mostefa Bouchachi.
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