Hassi R’Mel: Des chômeurs en grève de la faim devant la direction de Sonatrach

hassinrmel.jpgPour exiger des postes d’emploi, des jeunes universitaires de Hassi R’mel dans la wilaya de Laghouat sont en grève de la faim depuis 03 jours devant le siège de la direction de Sonatrach. Les grèvistes sont déterminés à poursuivre leur mouvement malgré les menaces proférées contre eux par un vice-président de l’APC et le chef de sûreté de daira. El Mouhtarem

Commentaires

  1. Konté dit :

    Konté pour vous distraire!

    L’Islam, absent dans le cœur des Libyens
    Par: Y.Mérabet
    Le conseil de sécurité de l’ONU avait au mois de mars dernier au moment même où il votait la résolution 1973, donné l’assurance qu’il ne serait en aucun cas question au cours de l’intervention occidentale en Libye d’attenter à la vie
    du guide Libyen. C’est pourtant ce qui s’est produit le jeudi 20 Septembre 2011, l’enfant prodigue d’Afrique est assassiné crapuleusement par son peuple en folie. Les images ont fait le tour du monde ; tant sur la toile qu’à travers les écrans de télévision. Des images d’un Mouammar Kadhafi inerte gisant dans le sang, comme un gibier, de nombreux « libyens » sont allés à son chevet, afin de s’assurer effectivement de la mort de l’homme qui jusqu’à tout récemment était l’un des plus puissants du monde, il restera pour longtemps dans la mémoire des ‘hommes’. Dans les rues de certaines villes Libyennes en ruine, la joie était à son comble, avec des tirs des insurgés en l’air, pour sans aucun doute saluer la mort d’un être humain ! Aussitôt, les responsables des insurgés ont dit qu’ils proclameront ce vendredi 21 octobre la liberté du peuple libyen. Quelle liberté auront-ils ces criminels? Comme pour dire que la mort de Kadhafi est synonyme de la fin de la révolution.
    Cependant, il est important que chacun, qu’il soit de l’orient ou de l’occident, se mette en tête que Mouammar Kadhafi qui vient de faire le sacrifice suprême pour son pays, loin d’être un démon comme le prétend ses fossoyeurs aurait été l’un des meilleurs dirigeants Africains, en dépit de sa relative haine vis- à – vis de la démocratie telle que conçue par les occidentaux. D’ailleurs, sur le continent, surtout dans la partie subsaharienne, cet assassinat du roi des rois d’Afrique apparaît pour de nombreuses personnes comme une agression de l’occident sur un fervent patriote jaloux de la souveraineté du peuple africain.
    Il est vrai que le peuple libyen qui n’a jamais gouté à la démocratie entend désormais lui aussi savourer ce plat occidental. Mais, il serait important pour eux de savoir que la démocratie n’est pas une panacée. Car jusqu’ici, la population libyenne était l’une des plus « dorlotée » sur le continent Africain. Car, Kadhafi avait fait du bien être de son peuple sa priorité numéro 1. Espérons que Abdeljalil et sa bande n’emprunterons pas la voie qui est celle des meilleurs élèves de la France sur le continent qui à chaque élection présidentielle envoient des mallettes d’argent aux candidats, pour mériter de leur confiance, au cas où ils sont élus.
    Journaliste indépendant
    Asfir/CAN

  2. Konté dit :

    Le gaz algérien, une matière trop précieuse entre les mains des opportunistes

    Par: Y.Mérabet

    La politique énergétique, une des clés de l’avenir économique de notre pays, est trop sérieuse pour la laisser aux mains des opportunistes, de média et de politiciens uniquement avides de sensationnel.
    L’Algérie est un gruyère de gaz, le Sahara abrite les plus grands gisements de gaz naturel et d’hydrocarbures dans les grès du Trias, qui se situent entre 2132 et 2145 mètres de profondeur à Hassi R’Mel. Ces réserves de gaz naturel contiennent plus de 10 000 milliards de mètres cubes de gaz. L’Algérie s’avèrerait détenir les premières réserves mondiales de gaz en quantité et en qualité, si les chiffres communiqués par l’Iran, la Russie et le Qatar seront jugés faux, certains spécialistes jugent que les chiffres réels sont souvent multipliés par trois.

    Les chiffres concernant l’ampleur réelle des ressources pétro-gazières mondiales sont faux, qu’ils émanent des pays producteurs ou des compagnies pétrolières. Une véritable conspiration du silence et du mensonge. Les producteurs exagèrent le niveau de leurs réserves, accroissant ainsi leur influence et leur poids financiers ; les compagnies pétrolières, en faisant de même, envoient un message rassurant à leurs investisseurs quant à leur rentabilité. Le prix du pétrole payé par les consommateurs constitue un véritable transfert de richesse pour les Etats, à travers les taxes.

    Les gouvernements des Etats consommateurs, en fermant les yeux, évitent l’impopularité.

    Les réserves algériennes découvertes s’élèvent aujourd’hui seulement à 4500 milliards de mètres cubes, le plus gros reste à mettre en valeur, l’ex. Ministre le Docteur Chakib Khalil en faisait de cette idée son cheval de Troie, son programme économique qui répondait parfaitement aux recommandations de la charte nationale n’a pas était décapité par la « Nomenklatura Politico-économique algérienne ».

    Il voulait forer plus pour améliorer et augmenter nos réserves pétrolière-gazières, pour répondre au besoin urgent du développement économique et sociale. Cela n’était possible que par l’amélioration des textes de l’avant-projet des hydrocarbures et la dépolitisation du secteur énergétique afin d’inciter les compagnies étrangères à investir dans notre pays, pour augmenter nos réserves, cela n’arrange pas les intérêts de nos ennemis exogènes et endogènes, qui veulent toujours garder leur mainmise sur nos richesses minières.

    Les propos de Youcef Youcefi pour le choix des schistes bitumeux comme énergie nationale de l’après-pétrole, et l’annonce de fin du pétrole pour demain sont indignes pour quelqu’un sensé être le maestro de l’énergie dans un grand pays pétrolier comme l’Algérie.

    Youcef Youcefi rapatrié par la nomenklatura de affaires de chez notre principal et virulent et concourant commercial en Gnl, le Qatar, formé dans ce pays qui perturbe le monde pétrole, un allié de l’impérialisme américain, celui-ci a pour mission de porter atteinte à notre politique énergétique portée à son age d’or par le Docteur Chakib Khalil et consignée dans le programme de la charte nationale et de celui du Président de la République.

    Ayant de lancer notre pays dans dans un revirement d’une nouvelle politique énergétique douteux, nous invitons monsieur le ministre à acquérir plus d’informations sur les schistes bitumeux et de calculer les conséquences dramatiques qu’encoure notre pays pour son option.

    Ne cherche t-il pas, à réduire notre pays à une deuxième Somalie?

    Entrée du ‘gaz sale’ dans le marché du GNL

    Contributtion au GNL 4, Oran le 16 avril 2010

    Les schistes, l’énergie la plus sale et le plus cher de la planète. On estime aujourd’hui que la production de pétrole ou de gaz à partir de schistes bitumineux devient économiquement viables si le prix de baril se situe autour de 100 dollars c’est du moins qu’attendent les américains pour commercialiser à grande échelle leur ‘pétrole sale’ produit à partir des carrières de schistes bitumineux. Néanmoins, la maîtrise des impacts sur l’environnement et la réduction des coûts représentent des défis majeurs à relever et corrompre le monde vert pour accepter cette calamité écologique. L’industrie des schistes bitumineux est en train de se structurer en catimini entre les États fortement industrialisés en panne d’énergie. On assiste aujourd’hui à l’émergence de nouveaux projets, notamment aux États-Unis, en Chine, en France, au Brésil, en Jordanie, au Maroc, avec des acteurs industriels qui cherchent activement des partenaires. Le nombre croissant d’acteurs se positionnant sur des projets d’exploitation laisse augurer un développement important des schistes bitumineux, source de pétrole de l’après-pétrole disent les un, permises d’un malheur écologique de notre planète disent les autres. L’affaire de manque d’énergie aux États-Unis a atteint son paroxysme, le pentagone planifie des actions militaires au Moyen-Orient pour assurer ses approvisionnements en énergie, des chiffres astronomiques sont bazardés par l’administration américaine pour l’information sur l’énergie (United States Energy Information Administration) qui estime les réserves mondiales de schiste bitumineux (énergie fossile non-conventionnelle) à 2800 à 3100 milliards de barils de pétrole (450 à 520×109 m3) potentiellement exploitables, dont 1000 à 1200 milliards de barils aux États-Unis , ces chiffres semblent exagérément gonflés, vraisemblablement de l’intox. Cependant, il ne faudrait pas cacher que des tentatives pour exploiter ces réserves ont cours depuis plus d’un siècle, bien avant l’invasion pacifique de l’Arabie Saoudite et du Koweït par les américains, l’occupation militaire de l’Irak et la tentative d’occupation de l’Iran , ont pour l’instant connu des résultats limités (temporaires). Le kérogène présent dans les schistes bitumineux peut être converti en pétrole à travers le processus chimique de la pyrolyse, ce que faisait le führer Adolphe Hitler, pendant la deuxième guerre mondiale pour palier au blocus des approvisionnements en carburant, que lui imposaient les américains et leurs alliés. Les schistes bitumineux peuvent aussi être brûlés directement comme un combustible de basse qualité pour la création d’énergie et le chauffage, et peuvent être utilisés comme matériau de base dans les industries chimiques et des matériaux de construction, c’est exactement comme cette bouse de vache que nos grandes mères utilisaient pour chauffer leur four traditionnel, et nos ancêtres l’utilisèrent comme mortier de construction, il y’a de ça deux siècles. Le gaz et le pétrole non-conventionnels sont des hydrocarbures sales et polluants, leur rendement est mauvais : cinq fois plus chers que le pétrole traditionnel avec bilan énergétique est très faible, voire négatif, dans le sens où l’énergie utilisée pour obtenir le pétrole est souvent supérieure à celle obtenue en brûlant le combustible. De plus, d’énormes quantités de vapeur d’eau sont consommées : il faut un à quatre barils d’eau chaude pour un baril de pétrole. Les schistes peuvent-être comparés à une mauvaise houille, plus mauvaise que celle qu’utilisent les chinois pour produire leur énergie et polluer notre planète.
    L’utilisation des schistes comme combustible est une erreur écologique très grave, son impact sur l’environnement reste très mauvais, d’autant plus que certaines questions comme le stockage des cendres nocives restent en suspens. Au niveau international, l’expérience la plus connue est celle de la République d’Estonie où 90% de la production d’électricité provient de centrales thermiques fonctionnant aux schistes bitumineux ; d’ailleurs, ce changement de mode d’énergie s’est traduit par le retour de maladies chroniques : comme les crises respiratoires, des cancers et plus grave encore le retour du bacille de Koch (tuberculose). Le budget de la santé de l’Estonie a été augmenté de 6,4% pour palier aux maladies dues à l’exploitation des carrières de schistes. Pour ce qui de l’extraction des schistes que renferment les sables (sable bitumineux), ces sables nécessitent des quantités considérables d’eau douce et d’énergie (souvent de gaz naturel) et pourrait tripler les émissions annuelles de gaz à effet de serre. Au Canada, plus de 4 000 km2 de forêts ont déjà été détruits au détriment de la lutte contre le réchauffement planétaire pour produire ce pétrole non-conventionnel créant un déficit de 1,3 milliards d’absorption de tonnes de C02. Des rivières sont détournées et polluées pour fournir les énormes quantités d’eau nécessaire à l’extraction et à l’exploitation du non-conventionnel. Vu par satellite, de gigantesques trous béants défigurent la carte géographique canadienne, donnant l’air d’une planète galeuse ou les petits déserts commencent à naitre. Ce n’est pas seulement l’environnement qui est détruit, c’est aussi la santé humaine qui est menacée. La présence de substances chimiques toxiques ou de métaux lourds comme le mercure dans les lacs et les rivières autour des sites d’exploitation compromet la qualité de l’eau potable, de même que la santé des animaux qui boivent cette eau et des poissons qui y vivent. Quand les humains consomment ces animaux ou ces poissons, ils ingèrent en même temps les substances chimiques que ceux-ci ont consommées. L’exploitation des carrières schisteuses a crée des mines à ciel ouvert ou gitent ces immenses déchets miniers toxiques. Des quantités colossales de gaz et de carburant sont nécessaires pour la survie de l’Amérique en quête d’énergie de ‘bonne occasion’ et elle n’a pas trouvé mieux que d’utiliser la bouse de vache pour sauver son économie dégringolant. Au final, les émissions de gaz à effet de serre sont énormes et inquiétant. La production d’un baril de pétrole issu des sables bitumineux est trois à cinq fois plus émettrice de gaz à effet de serre qu’un baril de pétrole conventionnel, mais les Etats-Unis d’Amérique préfèrent faire des économies au détriment de la santé de leur population et du bien-être des habitants de la planète. Un égoïsme démesuré si les américains pensent que l’environnement a des limites frontalières géographiquement déterminées et que chaque pays fasse ce qu’il veut sur son territoire. Le réchauffement planétaire provoqué par les pays fortement industrialisée en occurrence les Etats-Unis et l’Europe et aussi ressenti par les lointains pays pauvres de la planète, ces dernier désindustrialisés dépouillés de leur richesses minières, émettent zéro (0) carbone dans l’atmosphère. Les riches et les pauvres se désolidarisent sur de l’équilibre de la balance de l’émission du C02, les Etats-Unis, l’Europe et la Chine de moindre importance ‘crachent’ dans l’atmosphère plus de 90% du volume mondial de rejet de CO2. Ils sont maitres à bord des calamités naturelles et du réchauffement planétaire. Greenpeace dénonce ce crime environnemental et demande aux pouvoirs politiques de bannir les pétroles non- conventionnels comme les sables bitumineux et de réduire nos émissions de gaz à effet de serre!

    Les américains veulent concurrencer le GNL avec de la bouse de vache
    L’exploitation des gaz non conventionnels est une contravention infligée au protocole de Kyoto, écologiquement parlant ; mais économiquement il n’affectera pas le marché conventionnel du GNL. Longtemps, le marché du gaz est resté structuré et localisé, limité par le développement des réseaux de gazoducs entre les zones de production et celles de consommation. De grands efforts ont été consentis par les pays producteurs de gaz sur l’investissement des énergies propres plus particulièrement le gaz naturel qui égaille par sa ‘flamme bleue’ des millions de foyers à travers le monde. Cette même énergie tient promesse et participe efficacement au développement de l’industrie de pointes des pays fortement industrialisés et les pays émergeants. Le GNL, transporté par méthanier, a ouvert un marché au niveau mondial. Les usines de liquéfaction se sont multipliées en Algérie et au Moyen-Orient, notamment pour répondre aux marchés américains et japonais et leur servir un produit hautement raffiné de bonne qualité.
    Le développement brutal, aux États-Unis, des gaz non-conventionnels pourrait remettre en cause les lourds investissements consentis pour le développement de l’industrie gazière mondiale, si la lutte contre le réchauffement planétaire s’affaiblie. Les gaz non-conventionnels pourraient en effet permettre aux États-Unis de se défaire des importations de gaz et attiser son échec sur la convoitise du pétrole du Golf Persique et devenir le premier pays exportateur de ce gaz sale et couteux, une chance peut-être des pays exportateurs de gaz de qualité de voir les prix grimper au dessus des 100 dollars la Tep, seul de rentabilité du gaz non-conventionnel. D’autant que le gaz naturel est envisagé comme l’une des énergies de demain, notamment pour produire de l’électricité (centrales associées à des techniques de captage, stockage de CO2, que recommande le protocole de Kyoto et la conférence de Copenhague) Le marché du gaz qui de se redessine aujourd’hui avec l’entrée ‘des hydrocarbures sales’ serait brouillant pour les perspectives à court, moyen et long terme. Brutalement la carte gazière s’est complètement transformée. Dans un premier temps, le développement du gaz naturel liquéfié (GNL) a ouvert un marché mondial en parallèle des marchés traditionnels régionaux (le transport par gazoduc limitait les échanges jusqu’alors) et des marchés spots aux côtés des contrats de long terme, rendant déjà imprévisible un marché qui jusque là était assez serein. Aujourd’hui, c’est le développement des gaz non-conventionnels aux États-Unis qui perturbe le marché en créant une ‘bulle gazière’. L’exploitation de ces gaz aurait presque doublé en deux ans, modifiant la demande extérieure américaine. Cette évolution endogène ajoutée à une baisse de la demande mondiale en raison de la crise (-5 % en 2009), a en effet laissé de larges stocks de gaz, faisant chuter les prix. Aux États-Unis déjà, le charbon est désormais abandonné au profit du gaz, devenu compétitif et moins émetteur de CO2. Le retour à l’utilisation du gaz non-conventionnel comparable au retour de la houille sur le marché, n’aura aucune chance de concurrencer le GNL, c’est une question d’appréciation de confort et de qualité. L’abondance des gisements et le coût peu élevé de cette ressource fait craindre à certains une exploitation massive du gaz au détriment des énergies  »propres » et un abandon des mesures d’économies d’énergie.
    Conclusion : Pour le moment, les pétroles non-conventionnels ne couvrent que 5% de la consommation et les coûts sont prohibitifs. Mais certains experts optimistes estiment qu’avec la raréfaction du pétrole, la hausse des prix permettra aux pétroles non-conventionnels de combler la différence. La pollution générée va certainement restreindre leur utilisation jusqu’à ce que le déclin du pétrole soit vraiment avancé dans deux décennies peut-être. Cette alternative au pétrole conventionnel pourrait au moins être utilisée comme matière première et fournir les produits que les autres sources d’énergie ne peuvent pas (plastiques, engrais, etc.), bien qu’elle ne soit pas idéale en raison de l’intense consommation d’énergie nécessaire à la production, une fois le pétrole conventionnel épuisé, il s’agirait d’une des rares options pour l’après-pétrole américain. Le temps et l’argent nécessaires pour augmenter la production des schistes seraient énormes pour passer de 5% à 100%, mais suffisant pour alimenter leurs industries pétrochimiques en matière première, laissant l’énergie électrique aux sources renouvelables notamment: le solaire, l’éolien, et l’hydrogène etc. et au nucléaire, une fois la validation faite.

    Expert en énergie
    Algérian Society For International Relations

    La précipitation ne donne jamais de bons résultats.

  3. Konté dit :

    La mort du géant africain the death of an African giant

    Par: Y. Mérabet
    En outre, contrairement à ce que pensent aujourd’hui de nombreux libyens, la chute de Kadhafi profite à tout le monde sauf à eux. Car, dans une Afrique où les pays de la zone subsaharienne riche en ressources minérales tournaient complètement le dos à la France pour aller vers la Chine, il fallait bien que monsieur Sarkozy trouve un autre terrain fertile pour son pays. La France n’arrive plus à vendre ses produits manufacturés ou de décrocher un marché en Afrique, elle risque de devenir un PSD C’est pour cela que l’on a vu une France prête à tout pour renverser ou assassiner Kadhafi ; surtout quand l’on sait que la Libye est l’une des premières réserves en Hydrocarbures d’Afrique et de Sebha est la capitale mondiale du trafic Franco-libyen de concentré d’uranium Nigérien. Egalement, l’on sait que jusqu’ici, les populations libyennes n’avaient rien à envier aux Français, ils vivaient richement mieux sans se suer. Puisque Kadhafi faisait tout son possible pour les mettre à l’abri du besoin. Il est donc temps pour les libyens de choisir pleinement futur partenaire occidental. Car si en cinquante ans de coopération la France n’a pu rien apporter à l’Afrique subsaharienne. Vat-elle apporter maintenant aux libyens un bonheur supérieur à celui que leur donnait leur Guide. Rien à offrir à ces ignorants de libyens, sauf des repas communs dans les poubelles de la ville Paris, en France c’est déjà la famine? . Lui, qui durant plusieurs décennies était l’un des faiseurs d’hommes les plus efficaces sur le continent Africain. De son existence, Kadhafi était le leader le plus généreux d’Afrique. Pas un seul pays africain ne peut nier aujourd’hui n’avoir jamais gouté un seul pétro –Dinar du guide Libyen. Aveuglement, et motivé par son projet des Etats-Unis d’Afrique, Kadhafi de son existence a partagé l’argent du pétrole libyen avec de nombreux pays africains, qu’ils soient Francophones, Anglophones ou Lusophones. Au sein même de l’union Africaine, le roi des rois d’Afrique s’était presque érigé en un bailleur de fond très généreux. Jusqu’à l’heure actuelle, il existe sur le continent de nombreux présidents qui ont été portés au pouvoir par Kadhafi. Mais, curieusement, même pas un seul de ces élèves de Kadhafi n’a jusqu’ici eu le courage de lui rendre le moindre hommage.Au lendemain du vote de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, certains pays membres de l’union africaine sous l’impulsion de Jacob Zuma ont tenté d’apporter un léger soutien au guide libyen. Un soutien qui finalement s’est éteint totalement sans que l’on ne sache pourquoi. Même l’union africaine qui au départ conditionnait avec amertume la prise du pouvoir libyen par un groupe de terroristes et la reconnaissance du CNT libyen constitués de traitres, s’est finalement rétracté de façon inexplicable. Et curieusement, jusqu’aujourd’hui, aucun gouvernement consensuel n’a été formé en Libye. Depuis l’annonce de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, cette union africaine dont Mouammar Kadhafi était pourtant l’un des principaux défenseurs et ayant assuré le dernier mandat, n’a encore délivré aucun message officiel de condoléance à ses proches ou de regret. Egalement, même ceux qui hier tentaient de le soutenir n’ont pas eu le moindre courage de lever leur petit doigt pour rendre hommage à leur mentor. Jusqu’à l’heure actuel, seul l’ancien archevêque sud-africain et prix Nobel de paix Desmond TUTU a regretté cet acte ignoble. Même le président Abdoulaye Wade que l’on sait pourtant proche des révoltés libyens n’a pas encore salué la mort de l’homme qu’il souhaitait tant. Le lendemain de sa mort, un vendredi pas un musulman n’a prié pour lui ?.. A ce jour, sur le continent Africain, seul l’homme de la rue et les medias ont le courage de parler de cette assassina crapuleux du guide libyen. Mais, cette attitude des dirigeants africains ne surprend personne, dans la mesure où l’on sait que chaque président a peur de se faire remarquer par un Nicolas Sarkozy qui est capable de tout si la tête d’un président africain ou d’un arabe l’énerve.
    Conclusion La Libye et l’Afrique toute entière viennent de tourner une page d’or avec la perte de Mouammar Kadhafi. . Traitre et maudit que je sois, si j’étais un libyen?
    Journaliste indépendant Asfir/CAN

  4. Abrahms dit :

    Le Matin DZ – Les idées et le débat

    LA UNE
    Actualité

    [RSS - Analyse]
    Polémique autour du gaz de schiste et calculs diaboliques de Sonatrach

    Mots clés : algerie, Sonatrach, gaz de schiste, lobby, Ecologie, Fracturation
    Par Le Matin DZ | 27/08/2012 15:11:00 | 2537 lecture(s) | Réactions (1)

    Sonatrach affirme que nos besoins en gaz seront couverts pendant 1200 ans. O n’est plus à un mensonge près. Le pays vogue à la dérive au gré de ses nouveaux prophètes et charlatans de la politique qui ont trouvé le champ libre pour propager leurs mensonges et leur médiocrité
    [Le forage du gaz de schiste a un coût financier et écologique élevé.] Le forage du gaz de schiste a un coût financier et écologique élevé.

    Une histoire de dingues, inventée de toutes pièces

    C’est de Kuala Lumpur que l’annonce a été faite concernant le forage du premier puits algérien des gaz de schiste, lors de la signature d’un protocole d’accord par le directeur central associations de Sonatrach et Afdal Bahaudin, directeur de la planification de l’investissement de Pertamina (Malaisie).

    Sonatrach vient de découvrir un mégagisement de gaz non-conventionnel qui recèle pas moins de 108 000 milliards de m3, de quoi couvrir nos besoins en énergie pendant 1200 ans. Par prudence, le Président-directeur Général du groupe Sonatrach, et afin de ne pas susciter l’appétit et la convoitise de l’oncle Sam, n’a déclaré que le 1/50ème (2000 milliards de m3) de sa découverte, et cela par précaution pour que notre pays ne soit pas envahi par les prédateurs, comme se fut le cas de l’Irak et de la Libye. Désormais, avec cette découverte l’Algérie devient la première puissance gazière du monde, son sous-sol recèle le tiers des réserves de gaz prouvés dans le monde.

    Discrètement et agissant en hors la loi, le PDG de Sonatrach négocie la mise en valeur de tête à tête avec le lobby des entreprises de l’International Oil Compagnie (ION), 12 milliards de dollars débloqués par le Trésor algérien vont être injectés dans cette affaire non encore justifiée. A propos, de cette découverte, M. Saïd Sahnoun, vice-président Sonatrach/Aval, avait déclaré lors d’une interview : « Un potentiel énorme existe mais cela implique une situation où il faut se battre pour faire des profits ». Les capacités des gaz de schiste relevées « varient entre 2400 et 3000 milliards de m3 mais son exploitation est compliquée car ce n’est plus de l’industrie de rente. Cela servira à peine à créer des emplois ! ». Notre interlocuteur confirme l’intérêt de l’entreprise pour ce genre de gaz fossile non conventionnel mais « demande de la prudence ». Un projet pilote existe et consiste en la stimulation de la roche. Les deux pays à avoir recouru à cette ressource sont les USA et le Canada et ont réussi à plomber le marché du gaz conventionnel. L’exploitation de ce gaz n’est pas une priorité pour notre pays mais le sera à long terme. « Le gaz de schiste est susceptible d’être une alternative intéressante dans un contexte où les réserves actuelles de gaz naturel finiront par décliner, en plus de la hausse de la demande interne ».

    De son côté le Président-directeur général de Sonatrach avait fait la déclaration suivant : « Selon les résultats préliminaires de l’évaluation du potentiel de gaz non conventionnels commandés par le gouvernement, les réserves de gaz non conventionnel algériennes sont aussi importantes que celles des États-Unis. La loi sur les hydrocarbures devrait être modifiée afin d’introduire la réglementation nécessaire pour exploiter le gaz non conventionnel, devenu une nécessité pour permettre au pays de satisfaire la demande locale et d’assurer son indépendance énergétique à l’horizon 2050. » Les réserves américaines des gaz de schiste sont de l’ordre de 17 248 milliards de m3, M. Saïd Sahnoun parle de 2400 à 3000 milliards de m3, alors que les chiffres annoncés par M. Abdelhamid Zerguine dépassent ceux américains qui sont de l’ordre de 17 248 milliards de m3, il a été calculé sur les bases de données fournies par Sonatrach (superficie de la formation 180 000km2, 600 millions de m3 de gaz récupérable par km2) que ce gisement, par un calcul mental, recèle plus de 108 000 milliards de m3. On se demande si les responsables de Sonatrach ne se sont-ils pas fait arnaquer par le lobby américain, ou bien s’adonnent-ils à la politique de gonflage de réserves pour un intérêt politique bien précis, celui des bilans falsifiés ? Réf (Si demain le pétrole abiotique devenait abondant… voir Le matindz.net du 13 août 2012)

    L’Algérie abandonnée par ses enfants prodigues, courtisée par les intrus, elle est devenue l’Eldorado du paradis fiscal. Le lobby américain profite de l’absence de passéisme, de méfiance à l’égard de cette aventure aujourd’hui injustifiable. Les dirigeants de Sonatrach relaient cette option énergétique inutile pour notre pays.

    Sur la base de données fournies par le forage d’un puits de prospection « Ahnet I » au Sud de In-Salah, par suite d’une étude commandée par le gouvernement algérien, à un bureau d’études américain pour évaluer notre potentiel gazier non-conventionnel, on a pu calculer par extrapolation la contenance en gaz de schiste d’une formation géologique d’une superficie de 180 000 km2). Chaque km2 de cette couche pourrait produire au moins 600 millions de m3 à un taux de récupération de 20%. Cette chimérique découverte, qui fait rêver le Président-directeur général de Sonatrach, s’empresse de prend ses illusions pour la réalité et médiatise son mirage.

    La loi sur les hydrocarbures garante de notre souveraineté économique

    La loi pétrolière est une affaire trop sérieuse pour être laissée entre les mains d’un Président-directeur général, qui essaye de forcer la main à l’APN pour porter des modifications à ses convenances et à la faveur du lobby de l’International Oil par le gré à gré et des facilités fiscales. Surtout, lorsqu’on veut encore nous engager dans des labyrinthes inexplicables comme le gaz de schiste, un investissement à haut risque qui n’apportera absolument rien pour le pays. Le sous-sol algérien recèle encore des potentialités en pétrole et gaz naturel, une ressource encore disponible que nous maîtrisons sa technologie et le savoir faire.

    Misons encore sur le gaz naturel, qui nous a donné tout : de l’électricité à moindre coût, du gaz domestique qui égaille tous les foyers algériens, une grande industrie pétrochimique, de l’eau potable à partir d’usine de dessalement d’eau de mer fonctionnant au gaz naturel, des engrais, des habits , des meubles, des médicaments etc. Soit plus de 6000 produits que nous utilisons. L’utilisation du gaz a amélioré considérablement notre confort et facilité le quotidien de notre vie.

    Il est conseillé aux responsables de notre secteur de l’énergie de patienter avant de faire sortir de nouveaux textes pétroliers, car la stratégie pétrolière d’un Etat doit s’exprimer aussi par la structure du contrat de partage de la production

    Les résultats et les conclusions tirées ces dernières années des scandales financiers de Sonatrach montrent que pour ne plus répéter les graves erreurs humaines du passé récent, il convient de revenir aux processus de la décision universelle. Donc, le cadre du renouveau d’une stratégie et d’une politique énergétique nationale, il est essentiel d’élaborer une nouvelle loi des hydrocarbures qui puisse valoriser au mieux que possible un potentiel attendu.

    En référence aux lois 86-14 de 1986 et 05-07 du 28 avril 2005, amendée par l’ordonnance du 29 juillet 2006, on demande aux services du ministère de l’Énergie et des Mines d’élaborer une ébauche d’une nouvelle loi des hydrocarbures dans un cadre officiel et la soumettre aux « critiques », avant sa validation auprès de l’APN. Dans cette ébauche on doit maximiser la fiscalité pétrolière (la rente revenant à l’État), améliorer bien sûr l’attractivité des entreprises étrangères, augmenter les réserves pétrolières, ne pas dépasser le « Péack-oil » c’est-à-dire de maintenir constant le taux de reconstitution des réserves après production, et enfin assurer une exploitation optimale des gisements, dans l’intérêt d’une pérennité de la richesse pétrolière, qui est notre seule source de revenu.

    Notre économie entre les mains des opportunistes

    La logique mathématique et technologique de la science des hydrocarbures s’achemine par des étapes successives d’analyses qui mettront des années pour évaluer les capacités de productivité d’un gisement avant sa mise en exploitation (de 10 à 15 ans). Aussi, l’investissement à risque doit être limité au minimum, d’autant plus que l’exploitation des schistes s’avère très couteuse et risquée, pour vous dire quelle vient d’être interdite dans beaucoup de pays qui se sont engagés dans cette malheureuse aventure. Le forage d’un seul puits de prospection sur une superficie de 180 000 de km2 non encore explorée, ne donne aucun résultat quant à l’exploitabilité et à la rentabilité du gisement.

    La fracturation hydraulique des roches qui permet l’extraction des gaz de schiste est très loin d’être respectueuse de l’environnement. Pour récupérer ces microspoches, on fore des puits à 2 ou 3000 mètres de profondeur. Pour faire remonter le gaz à la surface, on envoie à très haute pression un mélange d’eau (7 à 15 millions de litres à chaque « frack »), de sable et de produits chimiques. L’opération « frack » est très coûteuse, chaque puits peut être fracturé jusqu’à 14 fois puis on déménage 200 à 500 mètres plus loin. Pour notre calcul, nous supposons qu’il faut cadrer le gisement par des puits producteurs-injecteurs espacés l’un de l’autre de 500 m, nous aurons besoin de 4 puits par km2 pour assurer une production dans les normes, pour 180 000 km2 il faudrait forer plus 720 000 puits à raison de 7 millions de dollars/chacun, soit 5040 milliards de dollars sans compter les frais des opérations répétées de « frack ». Néanmoins, même si la technique de fracturation hydraulique doit rester interdite en l’état, il est souhaitable de poursuivre les recherches scientifiques pour essayer de développer des techniques d’exploitation des gaz de schiste moins coûteuses, sûres et plus ou moins neutres pour l’environnement.

    Conclusion. Les prophètes et les charlatans, par leurs mensonges et leur médiocrité, veulent-ils nous attirer des ennuis avec l’oncle Sam ?

    Y. Mérabet

    Journaliste indépendant et expert en énergie

  5. Abrahms dit :

    candale de Sonatrach : le fiasco de Rhourd El Baguel

    Par Le Matin DZ | 08/08/2012

    Après la première décision rendue par ladite cour en 2008, le semblant d’initiation des études d’engineering pour la réalisation du projet de l’usine à gaz a été décidé le 15 juillet /2009 par le conseil de gestion de Sonarco. Les fonds nécessaires pour les frais d’études ont été débloqués par les deux co-DG du groupement le 14 octobre 2009 soit deux millions de dollars.
    [Rhourd El Baguel est un fiasco retentissant pour Sonatrach.] Rhourd El Baguel est un fiasco retentissant pour Sonatrach.

    Réunions en série sans lendemain

    Les managers de BP, connus pour leur flegme froid dans l’art de la négociation, ne cherchaient plus qu’à gagner du temps par des réunions sans fin, pour se retirer de l’association aux moindres frais. Une réunion ou étaient présents les représentants mandatés par les deux parties (Sonatrach & BP) a eu lieu à Alger les 29 & 30 juin 2009, attestée par un PV, où le représentant de BP a présenté une vue d’ensemble faite par sa direction le 9 juin 2009 sur le projet de GPL à réaliser à Rhourd El Baguel, équipé de deux trains comme stipulé par la décision de la Cour permanente d’arbitrage en 2008. Le représentant de BP s’est engagé à collecter le maximum d’informations et d’éléments de base qui permettront d’établir l’étendue des travaux pour le plan de préparation desdites études, à confier au bureau d’études anglais Petrofac (un fidèle contractuel en gré à gré avec Sonarco dans des prestation de services d’engineering depuis 2005), reconnaissant qu’il a été transmis à ce dernier un dossier d’une étude complète faite en 1995 par l’italien Snam Progetti sur le projet de réalisation d’une usine de GPL Rhourd El-Baguel (coût de l’étude initiale : 300.000,00 dollars US, et le coût de réalisation de ladite usine en EPC s’élevé à 400 millions de dollars US à l’époque.

    Au 31 décembre 2010, Les coûts engagés pour les études d’ingénierie Petrofac pour la réalisation de l’usine de GPL sont revenus à 1,8 millions de dollars US environ (126.000.000,00 de DA), la situation n’était plus qu’en attente de lancement de l’appel d’offres par Sonarco pour la réalisation de l’usine de production de GPL.

    Un imprévu gagnant prémédité par BP

    Au cours d’une des stériles réunions entre les parties, un irrationnel désaccord prémédité par BP a vu le jour dans un but inavoué, celui de se désengager de l’association à moindres frais. BP dit accepter de construire l’usine en lançant les études sur la base d’un système de production à un seul train sur la configuration technique des futures installations de l’unité GPL en révisant au préalable le profil de production pour le reste de la période contractuelle s’étalant entre 2009 et 2021 par voie d’arbitrage ; alors que Sonatrach veut que soit appliquée la décision de la Cour permanente d’arbitrage de septembre 2008 et de celle datée du 30 août 2009, et que soit lancé les études pour la construction de l’usine de GPL sur la base d’un système à deux trains. Devant ce stratégique litige artificiel de blocage créé par BP durant le premier trimestre 2011, pour faire durer les négociations dans la stérilité au détriment de l’entreprise nationale, Sonatrach a été contrainte de soumettre ledit litige à la Cour d’arbitrage encore une fois.

    Vu la nature de la complexe tâche assignée à l’expert indépendant, regroupant de multiples activités, l’expert chef de projet a eu recours à la composition d’une équipe pluridisciplinaire composée de dix docteurs PHD dans différentes spécialités pétrolières et de droit, pour traiter les aspects liés à la révision du profil de production contractuel contesté par BP quand on lui a demandé de réaliser l’usine de gaz.

    Recommandation finale selon le rapport d’expertise du 30 août 2009

    La décision finale a été en faveur de Sonatrach. La proposition a été faite par l’équipe d’expertise en référence à la période de production du champ s’étalant du 1er juillet 2009 au 30 juin 2021, incluant la production du pétrole brut, des condensats et du GPL :

    - Le souhait de BP transmis à l’expert : 57,5 millions de barils en 12 ans

    - Le souhait de Sonatrach transmis à l’expert : 58,9 millions de barils en 12 ans

    - La décision de l’expert est : 57,8 millions de barils en 12 ans

    Décision arrêtée pour le démarrage de l’usine de gaz de production de GPL et de condensat

    - le souhait de BP transmis à l’expert est le 1er juillet 2014

    - le souhait de Sonatrach transmis à l’expert est le 1er janvier 2013

    - La décision de l’expert pour démarrage GPL est pour le 1er juillet 2014

    Suite à cela, la partie BP demande à Sonatrach l’organisation d’une réunion de travail préalable pour approuver ensemble le profil de production révisé par l’équipe d’experts, en suggérant que Sonarco organise la réunion le plus tôt en Algérie. Sonatrach accepte …! Une atroce situation de laxisme du management de l’entreprise Sonatrach vient s’ajouter à celles s’étalant déjà de 1996 à 2011, confirmant par là que l’entrée en lice de la production de l’usine du GPL prévue au départ pour 2007, reportée à 2011, et encore reportée à 2014 par décision de justice, ne verra pas le jour.

    L’astuce du flegme management participatif de BP

    En fin de parcours, BP étonna Sonatrach en lui présentant l’étude finale faite par Petrofac avec un seul train ! Alors qu’il était convenu à maintes reprises entre les parties avant et après expertise, que l’usine de GPL sera réalisée avec deux trains de traitement comme l’a si bien confirmé l’expert indépendant, et non pas un seul train de traitement comme l’insinue BP pour faire durer le flegmatique feuilleton. Sonatrach se sentant blousée, déposa encore une fois une plainte auprès de la Cour permanente d’arbitrage à l’encontre de BP pour non application de la dite décision d’arbitrage rendue en sa faveur dans le conflit qui l’oppose à son partenaire.

    Se voyant perdante sur toute la ligne, BP engagea des tractations formelles et informelles en hauts lieux, pour la résolution de son litigieux cas, tout en s’évitant de perdre cette bataille comme elle a laissé des plumes en Louisiane, condamnée à l’indemnisation de 25 milliards de $ US pour pollution marine en 2010.

    Secret du blocage

    Une première séance d’audience entre les parties a été programmée au début d’avril 2011. Les représentants de Sonatrach devant assister à ladite séance d’arbitrage à Paris pour cet incroyable cas de filouterie managériale, ont été informés à la dernière minute, au siège de la direction générale de Sonatrach, que leur déplacement à Paris a été annulé, et la décision est venue de haut lieu qu’eux-mêmes ne savent rien sur le sujet, et ne font que transmettre un ordre verbal venu d’ailleurs ..!

    En finalité, BP a quitté le champ de Rhourd El Baguel en douceur après l’avoir endommagé, en payant une indemnisation de pacotille à Sonatrach, un montant dérisoire s’élevant à 100.000 dollars US (700 millions de centimes) et ce, pour ne pas construire l’usine de production de GPL à Rhourd El Baguel dont le coût total actuel en réalisation EPC s’élève à un milliard de dollars US, une grande lâcheté méritant de lourdes sanctions aux irresponsables algériens de Sonatrach et d’autres secteurs et organes qui ont permit la concrétisation de ce désastre commis au détriment des intérêts du pays..

    Si l’usine de GPL et condensats avait été réalisée, l’Algérie aurait gagné 2,5 millions de dollars US par jour, et ladite usine serait amortie en une année de production selon la récente étude de Petrofac datée du 31 août 2010 estimant son coût global à plus de 700 millions de dollars US.

    Alerte lancée auprès de qui de droit, pour rétablir l’Algérie dans ses droits

    Durant début octobre 2011, une troisième requête d’extension dudit contrat par avenant pour une période de deux mois, s’étalant du 1er novembre 2011 au 31 décembre 2011, a été introduit par la Direction générale de l’ex-Sonarco auprès du dit conseil de gestion, ce dernier sentant le feu en la demeure, a refusé d’accepter de continuer dans la dérive !

    Le codirecteur général de Sonarco, administrateur délégué pour la partie Sonatrach, s’est vu pressé par son co-DG pour la partie BP pour avoir son accord de principe, afin de faire valider ce troisième avenant illégalement au nom de la direction l’ex-Sonarco, entité qui n’a commencé à fonctionner officiellement par appel de fonds auprès du partenaire BP qu’en février 2011 !? Une nouvelle procédure instaurée selon les dispositions contractuelles du 15 février 1996, venue très tardivement (15 ans après), suite aux odeurs de fumées découlant des récents scandales révélés sur Sonatrach.

    Durant ce flottement, l’Administrateur délégué pour la partie BP, a même menacé de quitter le champ si la partie Sonatrach refuse la reconduction automatique du contrat par un autre super illégal avenant de 2 millions de dollars US ! Après des tractations en haut lieu durant une semaine entre la direction de Sonarco et le directeur de la division associations de Sonatrach, un délictueux accord a été donné par la direction générale de Sonatrach pour un 3e avenant !

    Vingt un énième avenant (portant le total à 47% de la valeur initiale du contrat) !!! A l’issue du conflit judiciaire par le biais de l’arbitrage, opposant BP à Sonatrach sur l’application incorrecte de certaines dispositions contractuelles, notamment la révision du profil de production du champ jusqu’à 2021, et le désengagement de BP à construire une usine à gaz de production de GPL et de condensats à Rhourd el Baguel d’une valeur approximative d’un milliard de dollars (en EPC), BP visant son suprême intérêt, a décidé de partir définitivement du champ le 31 décembre 2011, optant à l’indemnisation de son associé, Sonatrach, entraînant la dissolution du groupement Sonarco. Et c’est durant le mois de décembre 2011 qu’un 4e avenant prohibé pour les prestations de services avec Sarl Cieptal pour deux mois et 2 autres millions de dollars US, a été validé pour la direction de l’ex-Sonarco et ce, en violation des directives de l’ex-PDG du Groupe Sonatrach, si Nordine Cherouati.

    Où en est-on au champ de Rhourd El Baguel ?

    Suite au départ volontaire de BP le 31 décembre 2011, ledit champ a été rattaché à la direction de la division production de Sonatrach activité amont, en charge maintenant de la conduite de la finalité du rocambolesque dossier du camp catring de l’ex-Sonarco. Le prestataire Sarl Cieptal est toujours opérationnel au dit champ, il quitte réellement les lieux le 29 février 2012. Une telle gravité, n’arrive qu’au sein de Sonatrach Spa, groupe pétrolier international disons nous ! Que la justice agisse si justice il y a dans ce pays, volé à ciel ouvert par des sans foi ni loi.

    A l’issue de ce bradage en règle, la perte sèche de l’Algérie s’élève à de centaines d’emplois et à 2,5 millions de dollars US par jour.

    Les centres de production de Rhourd El Baguel

    Durant la guerre civile algérienne des années quatre-vingt-dix, soldée par plus de 200.000 morts, des milliers de disparus et de mutilés, des populations entières désertant leurs villages dans un exode rural jamais connu par le pays depuis la fin de l’horrible guerre d’Algérie, Sonatrach et la compagnie ARCO (Atlantic Richfield Company) ont signé le 15 février 1996 le premier contrat d’association (51%-49%) pour l’exploitation du gisement du pétrole de Rhourd El Baguel (situé à 100 km au sud-est de Hassi Messaoud), d’une valeur de 1,3 milliard de dollars US, pour une durée de 25 ans, visant l’amélioration du taux de récupération des réserves de pétrole du champ de 20% à 35%, et l’incitation des investissements directs étrangers parce que le pays était au bord de l’abîme, politiquement, économiquement et socialement. Cet accord mis application le 1er juillet 1996, donna naissance a une nouvelle entité : Sonarco, chargée de la conduite des opérations pétrolières du projet de récupération assistée du pétrole, avec comme premier objectif, d’atteindre une production de 120.000 barils/jour à la 11e année, qui au départ était de 26.000 barils/jour. Il prévoyait cinq phases principales de développement. Ensuite, de grandes modifications des installations existantes et la mise en exploitation d’une nouvelle unité pour la réinjection de gaz dans le gisement, ont vu le jour durant les quatre premières phases de développement.

    L’usine à gaz non réalisée : pourquoi ?

    La susmentionnée phase du projet, consistant en la construction d’une usine de traitement de gaz pour la récupération de GPL (gaz de pétrole liquéfié), prévue dans le susdit contrat, a été sciemment abandonnée par Sonarco fin 2001 (BP ayant acquis les actifs d’ARCO en 2000, agissait avec la lâche complicité individuelle et collective du management de certains cadres de Sonatrach et sa tutelle.

    Cette dite phase prévoyait l’installation d’une usine de traitement de gaz d’une capacité de 20 millions m3/Jour, pour la récupération du GPL et de condensats. Mais suite à un défaut de stratégie dans l’injection massive et rapide du gaz à très haute pression (450 Bars) dans la zone supérieure du gisement entre 1999 et 2001, qui s’est traduite par une rapide chute de production dans la majorité des puits producteurs de pétrole du champ, il a été décidé par la direction de Sonarco que l’usine de gaz en question ne sera pas rentable donc, à abandonner.

    Déclenchement d’un lourd conflit en avril 2004, Sonatrach voyant que son partenaire BP n’arrivait pas à la réalisation de son objectif défini selon des engagements contractuels (31.000 barils/jour de production au lieu de 82.000 barils/jour), décida d’arrêter le droit d’enlèvement de la part de production de BP évaluée à 30% (selon la valeur des actions de BP dans le contrat Sonarco), BP engagea vite une action d’arbitrage à l’encontre de Sonatrach. Concernant ce lourd différent, il est utile d’étalé la reproduction de la réponse en 2007 de l’ex-patron du secteur hydrocarbures si Chakib Khelil à la revue Pétrole Gaz Arab – PGA. En septembre 2008, une décision en deux points de la Cour permanente d’arbitrage de Paris entre les parties a été prononcée, donnant ce qui suit :

    1- BP Exploration Algérie Limited n’est pas en infraction vis-à-vis de la stratégique technique utilisée dans l’application du programme de développement du champ à travers son programme d’injection de gaz miscible pour l’augmentation de production du gisement de Rhourd El Baguel donc, l’enlèvement de sa part de production doit reprendre son cours.

    2- BP Exploration Algérie Limited doit réaliser obligatoirement le projet de l’usine à gaz de production de GPL et condensats à Rhourd El Baguel (Décision de la Cour non soumise à recours) dont le coût s’élève à présent à prés d’un milliard de dollars US.

    De même, la Cour permanente d’arbitrage de Paris somme BP et Sonatrach à collaborer et négocier de nouveau, pour la réalisation de leur objectif contractuel. Suite à cela, BP Exploration El Djazair Limited domiciliée aux Iles Bahamas, et BP Exploration Operating Limited domiciliée à United King dom (deux filiales de la société mère BP qui gèrent ensemble le contrat de Sonarco), agissant vite en janvier 2009 à l’encontre de Sonatrach, ont recouru à l’arbitrage une seconde fois auprès d’un expert indépendant désigné par ladite Cour, afin qu’il fasse une recommandation pour les parties au sujet de la révision du profil de production remis en cause par BP en référence aux dispositions de l’article 42 dudit contrat. L’affaire a été enregistrée à sous le n° AA224.

    Il devient impératif que soient présenter les preuves matériels sur ce qui a été avancé concernant les violations de loi et d’énormes manœuvres dilatoires dans la passation de marchés dans les Groupements et les OOC de Sonatrach (Organes Operating Conjoints, Type d’entité commerciale inexistant dans le code de commerce).

    De nombreux cas de dépassements intolérables existent, marchés passés sous forme de contrat en gré à gré, et ou suite à consultation sélective que l’on nomme restreinte dans les groupements de Sonatrach, des excès plus graves que ceux ayant fait objet de révélations successives dans les colonnes à la Une de certains titres de presse nationale écrite durant 2010, entraînant la décapitation du staff de la DG de Sonatrach, emprisonnements et poursuites judicaires à l’encontre de certains cadres dirigeants.

    Détails sur un des pires cas de marché. Dans les bases pétrolières au sud, le sujet favori dont parlent souvent les gens est bien celui de la bouffetance, selon les documents du scandaleux dossier transmis au Matin DZ, le cas du Camp Catring d’un groupement est unique en son genre.

    Il s’agit du contrat pour la prestation de services de restauration et d’hôtellerie à l’ex-groupement Sonarco-Rhourd El Baguel (champ situé à 100 km au sud-est de Hassi Messaoud), passé entre BP et la Sarl Cieptal au nom de Sonarco, pour une période de deux ans à partir du 1er mars 2009, alors qu’il devait être signé entre la Sarl Cieptal et les deux parties constituant le groupement Sonarco, à savoir, Sonatrach et BP, comme le stipule l’annexe G du contrat d’association pour le partage de production daté 15 février 1996.

    Énigmatique !

    L’ex-Groupement Sonarco depuis sa constitution en septembre 1996, n’a jamais fonctionné financièrement par appel de fonds comme le stipulent le susdit contrat et son annexe G relative aux marchés de services, de travaux et d’approvisionnement, mais a fonctionné avec l’engagement d’une seule partie, celle d’ARCO puis BP durant quinze années. Une erreur managériale fatale au Trésor public dont aucun dirigeant, ni responsable du management de Sonatrach ne s’est soucié de l’illégalité de la chose, à février 2010, après l’éclatement du scandale de Sonatrach !

    Au contraire, les administrateurs délégués pour la partie Sonatrach en charge des associations, se sont livrés pieds et mains liés à la décision du management des partenaires étrangers dans la gestion des Groupements et des OOC (une vingtaine), visant le développement des champs pétroliers de Sonatrach en association.

    Les expatriés forts de leur influence financière, économique et politique, se sont trouvé seuls maîtres à bord dans la conduite des opérations financières desdits champs et ce, devant la démission collective du management de la partie Sonatrach, à défendre les intérêts du pays comme indiqué dans les contrats type partage de production.

    Pour concrétiser facilement leurs bénéfices, les managers des partenaires étrangers ont mis dans les postes clés des finances, des moyens généraux, et des approvisionnements & transports des lieux en association, des responsables expatriés et algériens sous-traités, affectés selon leur convenance dans des postes organiques de Sonatrach dans les groupements et OOC, dépourvus à dessein d’organigrammes valides malgré les dispositions contractuelles, ce qui arrangea au mieux l’intérêt des managers étrangers et celui de leurs multinationales opérant en Algérie.

    Juridiquement prouvé, les milliers de contrats exécutés depuis des années dans les associations par une seule partie au nom des deux parties (Sonatrach spectatrice), ont été formalisés avec une anormale facilitée à travers de pires violations de loi. Pour l’amer cas du groupement cité en exemple, BP imposait une clause générale, insérée au début de l’élaboration de tout type de contrat la reproduction suivante :

    « Le présent contrat est passé par BP Exploration (El Djazair) Limited (ci-après « la compagnie »), une filiale de BP p.l.c. au nom de Sonarco (une association entre BP Exploration (El Djazair) Limited et la société nationale des hydrocarbures, Sonatrach) et agissant pour BP et Sonatrach), suivi du nom de l’entrepreneur, etc.

    Le contrat de Camp catring de l’ex-Groupement Sonarco

    Le contrat de Camp Catring référencé CA 208027 pour deux années avec la Sarl Cieptal, validé par le Conseil de Gestion dudit groupement suite à une consultation sélective (restreinte selon le Groupement) auprès de cinq prestataires invités à soumettre leurs offres commerciales et techniques, auxquelles a été ajouté par Sonarco un nouveau volet HSE (Hygiène – Sécurité – Environnement) dont elle détient le pouvoir absolu de notation pour qualifier le soumissionnaire convenant (moyenne de la note sur l’offre technique + Note HSE, dont aucun code de marchés ne parle), sans aucune publicité sur le Baosem si cher à si Chakib, pour une valeur estimative à plus de 19 millions de dollars US, a débuté le 1er mars 2009 et devait expirer le 28 février 2011, pour la prestation de services hôtellerie et restauration (aux bases de vie de Sonatrach et des expatriés, pour environ 1000 personnes à prendre en charge soumis au système de relève 4X4, donc, une moitié du personnel en congé et l’autre moitié en activité, soit généralement une prestation de 1200 repas/jour + prestations hôtelières à fournir par le prestataire, sachant que la valeur des prestations assurées pour la base de vie des expatriés, est supérieure de trois fois celles assurées pour la base de vie de Sonatrach, cela rappelle l’existence du 1er et 2e collège du temps colonial.

    Après l’expiration du contrat le 28 février 2011, un 1er avenant pour une prolongation de contrat pour trois mois, d’une valeur de 2 millions de dollars US a été validé obscurément par BP au nom des deux parties en association (Sonatrach et BP) !

    Le 11 mai 2011, une seconde requête d’extension dudit contrat par un 2e avenant est introduite par un supposé responsable de la division intendance de l’ex-Sonarco (agent contractuel d’un sous-traitant), sans que les responsables de Sonatrach ne réagissent à ce nuisible fait illégal, demandant une autre prolongation pour une période de cinq mois s’étalant du 1er juin 2011 au 31 octobre 2011 pour un montant estimé à 3.000.000 de dollars US. Là encore, le conseil de gestion et la direction de l’ex-Sonarco disent oui à l’illégalité !

    Y. Mérabet

    Journaliste indépendant/expert en énergie

  6. Abrahms dit :

    Le Matin DZ – Les idées et le débat
    Le Matin DZ | 04/08/2012 0

    Enfouir du C02 dans le sous-sol saharien, est un mépris contre la nature et la population saharienne.
    [Unité de Sonatrach] Unité de Sonatrach

    Un double crime, économique et écologique

    L’enfouissement d’une tonne de C02 coûte 15 dollars à Sonatrach, chaque année, un million de tonnes de dioxyde de carbone sont enfouies dans le sous-sol saharien, sous le prétexte de lutter contre le réchauffement planétaire et de hisser l’Algérie au premier de championne du monde dans la préservation de l’environnement. Une somme colossale est dépensée inconsciemment par la Sonatrach pour enfouir le dioxyde de carbone (CO2) récupéré des installations de traitement du gaz naturel du gisement gazier d’In-Salah. Pas plus de 69 milliards de dollars seront nécessaires pour séquestrer et enfouir la totalité du dioxyde de carbone (CO2) rejeté par l’industrie pétro-gazière algérienne, dont 270 millions de dollars doivent être dépensés annuellement pour suivre cette opération, c’est le programme qu’a retenu le nouveau ministre de l’Énergie et des Mines et ses compagnons pour lutter contre le réchauffement climatique.

    La mission de Sonatrach est claire en ce sens, c’est de s’occuper de la recherche, de la production, du transport et de la commercialisation des hydrocarbures pas plus. La lutte contre le réchauffement climatique et les projets lui afférant relèvent du ministère de l’Environnement et de l’aménagement du territoire, pas moins.

    Un laboratoire d’observation pour l’enfouissement du CO2 a été créé à Kréchba (In-Salah) par la Sonatrach, assisté par le lobby pétrolier mondial et l’Agence Internationale de l’Energie, pour en faire de ce centre algérien un modèle à suivre, qui attirera les pays de l’OPEP, à investir leur surplus pétrolier dans des futilités. Cet enjeu et cette stratégie satanique est un moyen utilisé par le lobby mondial du pétrole dans le but de détruire les économies pétrolières des pays du Sud, en leur faisant dépenser le surplus pétrolier dans des projets « bidon », comme celui de Kréchba . Cette stratégie a pour finalité de réduire la croissance économique des pays exportateurs de pétrole et d’alléger leur poids qui pèse sur l’économie mondiale.

    Quelle horreur, crient les scientifiques algériens, « Sonatrach nous empoisonne, elle met en péril notre précieuse eau du Sahara et investit dans les catastrophes naturelles, si ce n’est pas un mépris contre l’homme et la nature ». Qu’elle banque aura-t-elle l’audace de financer des « projets aveugles » qui se sont dans l’impossibilité de rembourser leurs créances, alors là, on doute si ce n’est pas une complaisance qui convoite le blanchissement de la rente pétrolière par Sonatrach.

    D’autres solutions existent

    Enfouir du C02 dans le sous-sol saharien, est un mépris contre la nature et la population saharienne. Le gaz extrait à Krechba (Sud de l’Algérie), ainsi que celui de Rhoude Nouss ont une teneur en CO2 trop élevée (6% en moyenne) dépassant les normes de commercialisation (seuil maximum de 0,3%), une opération d’extraction du C02 devient nécessaire, elle se fait au niveau des modules de séparation. En générale après cette opération, le gaz naturel purifié est mis en vente, tandis que le C02 est séquestré pour être utilisé comme fluide moteur dans les gisements ‘hydrocarbures ou tout simplement stocké dans des nappes sous-terraines aquifères.

    Cette dernière n’est qu’une solution hypocrite, elle ne fait que disparaître provisoirement et dangereusement dans le sol ce gaz nuisible à effet de serre, sous le risque majeur de provoquer des catastrophes sous-terraines. Stocker du CO2 dans des nappes aquifères est intolérable pour un pays déficitaire, pour un pays qui souffre de manque d’eau. Une solution définitive et moins agressive, qui permettait de domestiquer ce gaz à effet de serre (CO2) et de l’utiliser à des fins industrielles pour produire du méthane (CH4) des anciennes mines désaffectées avait été proposée au ministère de l’Énergie et des Mines en 2003, aucune suite n’a été réservée à cette proposition. Cette solution consistait à collecter par pipeline le CO2, provenant des différents sites et champs pétro-gaziers du Sud, et l’acheminer jusqu’à la mine de charbon désaffectée de Kénadza (wilaya de Colomb-Béchar) où il est injecté à l’intérieur pour être stocker et produire en même temps du méthane (CH4). Voilà! Un projet ambitieux plein de richesses, qui allait créer une importante activité économique dans la Saoura et croître la croissance économique de la région, et enfin résoudre définitivement cet épineux problème d’émission du CO2.

    A Kréchba, une fois « purifié », le gaz est acheminé par un pipeline vers Hassi R’mel, distant à 450 km au Nord, d’où il sera commercialisé. Le CO2, quant à lui, après avoir été comprimé à 180 bars, est envoyé dans une réserve d’eau souterraine à 2 kilomètres de profondeur, située à la périphérie de la zone d’extraction du gaz du gisement d’In-Salah. Le dioxyde de carbone (CO2) est mélangé à des produits chimiques nocifs contaminant l’eau de la nappe, d’où le risque d’empoisonnement de la population.

    Le site de Kréchba est exposé aux risques majeurs suivants

    Le risque d’échappement brutal dans l’atmosphère. Cela peut arriver, par exemple, s’il y a une grosse brèche dans une canalisation de transport. À très haute dose, le CO2 est toxique, comme lors de l’accident du lac Nyos au Cameroun qui a entraîné la mort subite de 3000 personnes.

    Le risque de pollution des nappes d’eau potable

    Dans notre cas le CO2 est mélangé à des additifs le rendant plus nocifs encore. D’autre part le CO2 n’est pas un polluant en soi, mais il a des effets chimiques sur le milieu, notamment l’acidification, qui peut provoquer la dissolution de métaux présents dans le sous-sol et leur transfert dans l’eau. Ces modifications chimiques au niveau des aquifères profonds peuvent influencer la qualité des nappes d’eau moins profondes dont certaines sont potables. Les autres risques d’origine géologiques: Une fissuration des aquifères liée à l’augmentation de pression en injectant le CO2, ou à un accident naturel de la croute terrestre l’étanchéité du confinement en laissant échapper le gaz ; ou encore le risque sismique. Alors pourquoi payons ces risques au prix fort?

    Kréchba est un laboratoire de marketing, au service du lobby pétrolier mondial

    Le centre d’enfouissement pilote de Kréchba (In-Salah) a été créé en partenariat entre la société britannique BP, l’algérienne Sonatrach et le Norvégien StatoilHydro sous l’initiative de l’Agence internationale de l’Energie (AIE) est un centre d’observation scientifique travaillant pour le compte des grand laboratoires géophysiques étrangers. Dans ce contexte, In Salah fait partie des deux ou trois projets dans le monde qui utilisent l’enfouissement de CO2 dans le sous-sol, pour des raisons différentes que ceux de Kréchba. « Le monde industriel est en train de regarder ce qui se passe dans le sous-sol de ce site pour pouvoir généraliser cette technique dans les cas où elle peut être appliquée », a indiqué le président de « In Salah Gaz », lors d’un interview.

    L’Algérie est-elle devenue un laboratoire à ciel ouvert des innovations douteuses ? Douteuses mais aussi dangereuses. le Dr. Vasco du Lawrence Berkeley National Laboratory a fait des recherches sur les déformations de la surface du sol suite à l’injection de C02 à In Salah dans le Sahara algérien, ou un million de tonnes de gaz sont injectées par an à environ 2 km de profondeur. L’interférométrie radar a permis d’observer une élévation de la surface du sol de 5 mm par an sur des kilomètres…’

    Le centre d’enfouissement de Kréchba est classé à l’échelle mondiale comme un établissement à risques d’accidents majeurs. Cette catégorie d’installation devrait être soumise à autorisation avec servitudes préalables d’utilité publique pour la maîtrise de l’urbanisation, elle inclut les installations dites « seuil haut ». Le stockage du dioxyde de carbone (CO2), prôné par nombre d’experts pour lutter contre le réchauffement climatique, est jugé hasardeux par des géophysiciens en raison du risque élevé de déclencher des séismes, ou l’échappement instantané du CO2 séquestré, s’acheminant par les fissures accidentelles, jusqu’à la surface de la terre.

    L’accélération du déploiement de cette technologie incertaine chez son concepteur est bel et bien dans les cartons, chez nous, encore on continue l’applaudir.

    Les scientifiques estiment, « qu’il y a une forte probabilité que des tremblements de terre soient déclenchés par l’injection de vastes volumes de CO2 dans les roches fragiles » le plus souvent trouvées dans la croûte terrestre. « Dans la mesure où même des séismes de petite ou moyenne puissance peuvent compromettre l’étanchéité des poches géologiques contenant le CO2 séquestré, nous pensons que, dans ce contexte, stocker de très grands volumes de ce gaz constitue une stratégie risquée, cette stratégie pour réduire de façon importante les émissions de gaz à effet de serre serait probablement un échec », insistent les scientifiques de l’académie américaine des sciences (PNAS).

    Les signataires du protocole de Kyoto accordent la priorité à la croissance économique des pays, sauf l’Algérie.

    Les émissions de CO2 dans la nature par l’industrie et les installations pétro-gazière algériennes ne représentent que 1,1 % de la totalité des rejets de C02 en atmosphère dans le monde; une part très insignifiante, pour que les responsables de Sonatrach puissent hypothéquer l’économie algérienne. L’Algérie ayant signé et ratifié le protocole de Kyoto de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, elle est devenue membre à part entière depuis le 16 février 2005. Le traité fixe un objectif de réduction des émissions de 5,2% en moyenne entre 2008 et 2012 par rapport aux niveaux de 1990 concernant 6 gaz à effet de serre, dont le CO2.

    Le traité prévoit différents mécanismes de flexibilité dont les permis d’émission qui permettent de vendre ou d’acheter des droits à émettre entre pays industrialisés. L’Algérie n’est pas concernée par ces droits, et ne perçoit pas la « taxe carbone » pour ses efforts déployés pour réduire l’effet de serre, notamment pour son le centre d’enfouissement du CO2 à Kréchba. Pour la majorité des pays en développement et en particulier pour des pays comme la Chine ou l’Inde, le changement climatique n’est pas une priorité comparé aux autres enjeux du développement. Ils pensent que les pays développés doivent agir en priorité car ceux-ci ont une responsabilité historique sur l’augmentation actuelle des concentrations de gaz à effet de serre.

    De plus, ils considèrent l’augmentation de leurs émissions par tête comme une conséquence inéluctable de leur développement. L’exemple des États-Unis, les plus grands pollueurs de la planète refusent de ratifier le protocole en l’état. Ils souhaitent associer les pays dits émergents comme l’Inde, le Brésil, l’Indonésie, la Chine, le Mexique ou la Corée du Sud, mais ces derniers craignent que tout effort n’entrave leur croissance économique. Les pays de l’OPEP, surtout l’Arabie saoudite et le Koweït, exigent des aides financières pour la diversification économique, au titre des compensations prévues par le protocole. Alors voilà un dilemme entre Etats, avec son trop-plein d’exigences qui partage le monde sur l’application cohérente du protocole de Kyoto. Chaque Etat a ses raisons d’intérêt économique, veut faire passer en priorité sa croissance économique avant le bien être de la planète que pourrait apporter le protocole de Kyoto. C’est la règle du jeu que nous aussi nous devons l’accepter.

    Conlusion

    Dans d’autres pays, les décisions récentes conduisent à l’abandon des projets du captage et stockage du CO2, les uns après les autres se suivent. Cette chimère technologique, potentiellement dangereuse, est inutile pour l’environnement mais rentable pour le lobby pétrolier.

    Y. Mérabet

    Journaliste indépendant/Expert en énergie

  7. Abrahms dit :

    Le Matin DZ – Les idées et le débat
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    [RSS - Maghreb]
    Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie

    Mots clés : algerie, Sonatrach, Tunisie, trafic, gazoduc, Italie, sabotage, Pillages
    Par Le Matin DZ | 21/07/2012 08:31:00 | 12477 lecture(s) | Réactions (6)

    Le ministère tunisien des Affaires étrangères a demandé à son homologue algérien des explications sur l’exportation de gaz algérien vers la Tunisie au profit de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz, sans contrôle douanier.
    [Des responsables algériens complices du pillage du gaz en Tunisie]

    Des sources bien informées ont indiqué que la demande tunisienne est motivée par le fait que cette Société tunisienne d’électricité et de gaz est quasi-détenue par des proches de l’ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, notamment des proche de Leïla Trabelsi, son épouse. Ces derniers géraient la société et bénéficiaient de ses rentes. Pour traiter les retombées de la révolte populaire, les autorités tunisiennes actuelles n’ont pas trouvé mieux de déterrer une vieille corruption bien algérienne sur le gaz algérien vendu à l’Italie transitant par le territoire tunisien. En fait, le Transméditerranéen (Transmed) appelé aussi gazoduc « Enrico Mattei » est composé par deux gazoduc parallèles de diamètre 48’’ chacun qui relient l’Algérie à l’Italie via la Tunisie en passant par la Sicile. Une extension de ce gazoduc livre du gaz algérien à la Slovénie. Leur capacité de transport actuellement est de 30,2 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, il est prévu d’étendre leur capacité à 33,5 milliards de m3 de gaz naturel par an d’ici fin 2012.

    La partie algérienne du tronçon du gazoduc est exploitée par Sonatrach TRC, la deuxième partie du tronçon transitant sur le territoire tunisien est la propriété de la Société tunisienne du gazoduc transtunisien (Sotugat) et elle est exploitée par Sergaz. Comme droits de passage, la Tunisie perçoit des redevances imputées sur la quantité de gaz transportée annuellement situées entre 5,25 à 6,75% de la valeur du gaz transporté. Grace au droit de passage, la facture tunisienne en énergie s’est sensiblement allégée.

    La construction du premier gazoduc nu de diamètre 48’’ en écoulement libre, c’est-à-dire sans stations de compression a démarré en 1978 et s’est terminée en 1983 et le rajout d’une deuxième ligne de même diamètre entre 1991-1994. Pour des raisons techniques d’exploitation, cet ouvrage dispose de plusieurs lignes de moindre diamètre en offshore. Grâce à cet important investissement que supporte seule l’Algérie et qui pèse lourdement sur le remboursement de la dette algérienne, l’Italie assure paisiblement son indépendance énergétique. L’Italie est devenue le premier client de l’Algérie en gaz naturel, elle importe près de 40% de ses besoins en gaz naturel à partir de l’Algérie.

    Du gaz exporté sans contrôle douanier

    Le nouveau régime islamiste en Tunisie voudrait mettre un terme au phénomène de la corruption dans lequel ont été impliqués des proches de l’ancien régime tunisien et la Sonatrach visant indirectement les douanes algériennes. Les autorités tunisiennes n’excluent pas certaines complicités en Algérie qui auraient pu faciliter l’exportation du gaz algérien vers la Tunisie sans contrôle douanier. Un rapport tunisien établi récemment par des enquêteurs au Centre de pompage d’El Borma a révélé que d’importantes quantités de gaz naturel sont exportées quotidiennement vers la Tunisie sans le contrôle des services douaniers algériens comme le stipule les articles 165 et 172 du Code des douanes. Ces articles exigent un contrôle douanier permanent pour contrôler les exportations des divers produits miniers vers l’étranger. Selon le même rapport, la Direction régionale des douanes de Hassi Messaoud n’a pas respecté les mesures de contrôle stipulées par ces deux articles de loi lors des opérations d’exportation du gaz naturel vers la Tunisie, et ce depuis le mois de novembre dernier. Selon le même document, entre 21 000 et 26 000 m3 de gaz naturel sont exportés quotidiennement vers la Tunisie sans contrôle douanier depuis le mois de novembre dernier 2011.

    Cette affaire de trafic de gaz ne date pas d’aujourd’hui, elle est connue et classée par les autorités algériennes, par risque de mettre en cause certains gros bonnets de la nomenklatura polico-économique qui gère l’économie de notre pays. Cette affaire de pillage de gaz algérien a démarré en 1978, après la mise en service du gazoduc Enrico Mattei. Des milliards de dollars peut-être ont été détournés avec la complicité des responsables de Sonatrach Transport par Canalisation l’Engineering d’une manière très intelligente. Une mafia d’hommes d’affaires algériens, tunisiens et italiens règne sur tout le parcours de cet ouvrage juteux qui traverse trois pays les plus corrompus du bassin méditerranéen. Pour étouffer les échecs économiques, l’autorité islamiste tunisienne cherche à renvoyer la balle sur le voisin algérien, impliquant directement les Douanes algériennes qui n’ont absolument rien à avoir dans cette affaire algéro-algérienne prise en charge par les autorités algériennes depuis 1978.

    Mettant notre horloge à l’heure : la tâche de contrôle des Douanes algériennes se limite dans notre cas qu’à la lecture, au relevé du volume du gaz en aval des rampes de comptage et à sa communication au financier chargé d’établir la facturation du volume du gaz vendu aux clients de Sonatrach. Quant à l’entretien, la gestion et la maintenance des équipements, ceux-là relèvent de la compétence des services de Sonatrach TRC, et s’il y a un vis de forme, comme notre cas, ils en sont responsables.

    Youcefi et Zerguine au courant

    Il s’avère maintenant que l’affaire du trafic de gaz au terminal arrivée d’Oued Saf Saf, ne date pas d’aujourd’hui, des quantités beaucoup plus importantes que celle que rapportent les Tunisiens dans leur rapport ont été livrés frauduleusement et d’une manière intelligente de tripotage. Ce trafic nous a été signalé dès les débuts de mise en service de cet ouvrage, et les hauts responsables de Sonatrach de l’époque ont vite réagit en désignant une commission d’enquête et à sa tète l’actuel ministre de l’Energie Youcef Youcefi. Je faisais moi-même partie de cette commission d’enquête dénommée comme par hasard « comité 48’’ » chargée de résoudre un problème technique de comptage sans rentrer dans les détails de la mise en cause des personnes derrière ce délit ainsi que son mobile. L’astuce de détournement du gaz en grande quantité que nous avions découvert était très simple : les rampes de comptage qui ne répondaient plus aux normes API, n’étant pas calorifugées, elles demeuraient sous l’influence de la variation de la température extérieure. Les grands écarts de température influent directement sur la variation de la pression interne du gaz qui modifiera à son tour le débit du gaz transitant par le disque standard de calcul, incéré à l’intérieur des rampes, au nombre de deux ou plus. C’est de cette manière qu’on est arrivé à détourner de grande quantité de gaz, sans que l’on sache qui est responsable de cette arnaque. Les services techniques de Sonatrach auraient peut-être pu s’apercevoir que la batterie de rampes réception n’était pas calorifugée conformément aux normes API et auraient dû signaler cette anomalie dans les réserves du procès verbal de réception provisoire.

    Les résultats de l’enquête du comité 48‘’ ne sont pas encore connus, tout ce qu’on sait sur cette affaire de « vol du gaz algérien », c’est qu’un ami ex-haut responsable de Sonatrach chargé de la construction des ouvrages de transport par canalisation, a été trouvé mort dans son bureau après avoir pris une tasse de café ! Seuls l’actuel ministre de l’Energie et des Mines Youcef Youcefi et son co-équipier Abdelhamid Zerguine, Président Directeur Général en exercice de Sonatrach ex-vice-président du Transport par Canalisation, détiennent l’historique de l’affaire et seront en mesure de fournir des informations complémentaires à la cour des comptes.

    Menace sur l’approvisionnement de l’Italie en gaz naturel algérien

    L’Algérie exporte la moitié de son gaz de vente vers l’Italie, soit environ 30,2 milliards de m3 /an qui transitent par la Tunisie. Le chaos et l’insécurité qui règnent dans ce pays islamiste après la chute du président Zine El Abidine Bénali risque de porter des coups sévères à la continuité des approvisionnements italiens en gaz algérien et un coup fatal pour l’économie nationale par l’imputation de 50% de notre production gazière. Voilà ce que rapporte la presse d’information tunisienne (TAP). Une tentative de sabotage en territoire tunisien du gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie a échoué, selon des informations en provenance de Tunisie. L’information a été répercutée cette semaine par l’agence officielle tunisienne, Tunis Afrique presse (TAP). Selon des sources concordantes, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie n’ont subi aucun changement après cette tentative de sabotage. « On achemine normalement le gaz à notre niveau et selon nos informations, même les stations en Tunisie fonctionnement normalement », nous a déclaré une source du secteur de l’énergie après la publication d’informations relatives à un acte de sabotage en territoire tunisien sur le gazoduc qui relie l’Algérie à l’Italie via la Tunisie.

    Selon l’agence officielle TAP, « deux déflagrations, causées par des engins explosifs au niveau du gazoduc transtunisien reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, ont été enregistrées par Sergaz, société de service du gazoduc, dans la nuit de lundi (18 juillet 2011) vers 19h ». Selon toujours la même agence qui cite une source du ministère tunisien de l’Industrie et de la Technologie, « les premiers éléments dont dispose Sergaz, qui a dépêché une équipe technique sur les lieux de l’incident, cet acte de sabotage, commis aux environs de la localité de Bent Jedid (entre Bouficha et Zaghouan), n’a engendré ni perte humaine ni dégât matériel significatif ».

    De son côté, le ministère tunisien de l’Intérieur a précisé dans un communiqué, qu’une explosion s’est produite sur un gazoduc dans la région de Zaghouan au nord-est de la Tunisie en dénonçant un « acte criminel ». Dans ce communiqué, le ministère a précisé que cette « explosion est due à un acte criminel », ajoutant que l’incident n’a pas fait de dégâts ni de perte humaine. Du côté algérien, on affirme que « les exportations de gaz vers l’Italie se poursuivent normalement et n’ont pas été affectées ». (Source d’information TAP)

    Y. Mérabet

    Ingénieur en Engineering pétrolier et dans le transport des hydrocarbures par canalisation, expert en Energie, journaliste Indépendant, ex-chef Divisionnaire des Infrastructures gaz de Hassi-R’mel Algérian Sociéty For Internationale Relations.

  8. Ait Allah dit :

    L’arnaque du siècle en Algérie : la taxe sur les superprofits
    Mots clés : algerie, pétrole, Sonatrach, anadarko, Arnaque, TPE
    Par Le Matin DZ | Il y a 9 heures 18 minutes | 457 lecture(s) | Réactions (0)
    La toute puissante Sonatrach avait oublié de rajouter dans le contrat signé en 2004 avec l’américaine Anadarko la taxe sur les superprofits. Ce « oubli » coûtera très cher aux Algériens, soit plus de 5,9 milliards de dollars remboursables en pétrole, à un moment où celui-ci commence à nous manquer.
    Sonatrach, le siège.
    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach est obligée de fournir l’équivalent de 4,4 milliards de dollars de pétrole au cours des 12 prochains mois à la firme américaine Anadarko. L’accord à l’amiable entre Sonatrach et Anadarko prévoit en plus des 4,4 milliards de dollars de pétrole remboursable, ils obtiennent également, selon cet accord, un volume plus élevé de pétrole estimé à 2,6 milliards de dollars environ, pour la durée du contrat. L’accord prévoit aussi de prolonger à 25 ans la durée d’exploitation de chaque gisement.
    La toute puissante Sonatrach avait oublié de rajouter dans le contrat signé en 2004 avec l’américain Anadarko la taxe sur les profits. Le litige entre Sonatrach et Anadarko remonte à 2006, l´année où le gouvernement algérien qui, voyant la hausse continue du prix du baril, avait décidé d´introduire une Taxe sur les profits exceptionnels (TPE) réalisés par les compagnies étrangères opérant en Algérie. Les dirigeants de Sonatrach crient au triomphe en exprimant leur soulagement et leur satisfaction et déclarent avec fierté que la loi sur les TPE restera en vigueur et que cette loi instaurée en 2006 leur a permis de gagner 10 milliards de dollars.
    La compagnie pétrolière américaine Anadarko s’est opposée à cette taxe et a même menacé la Sonatrach de recours à l’arbitrage d’un tribunal international, c’est son droit le plus absolu. Dans un accord d’arbitrage, la Sonatrach devrait payer une compensation de l’ordre de l’ordre de 4,4 milliards de dollars Dans une déclaration faite à l´agence de presse Reuters, l´attaché de presse de Anadarko a commenté cet accord en disant que les concessions ont été faites de part et d´autre et dans un style de langage du marketing, il a présenté les gisements pétroliers algériens comme un futur eldorado. Mais voilà, sachant que dans notre pays toutes les magouilles économiques se discutent dans un carré d’une poignée de gens qui dirigent le pays sous le dogme de la politique des coulisses et de l’opacité. D’après un expert boursier algérien, qui exerce dans les rouages flous de l’Etat et dont nous retenons son anonymat, il considère que le montant de compensation de 4,4 milliards de dollars que la Sonatrach souhaite verser à Anadarko est une arnaque à grande échelle. Et même si la Sonatrach accepte l´arbitrage international et qu´elle perd la partie, elle ne sera jamais contrainte de payer des dommages et intérêts dépassant les 1,5 milliard de dollars. Il s’explique par les chiffres par les chiffres et donne son point de vue sur la compagnie Anadarko.
    Voyons ensemble de plus près et avec des chiffres à l’appui cette arnaque. Premièrement qui est Anadarko ? Cette compagnie que les dirigeants de Sonatrach ainsi que certains médias algériens décrivent comme un colosse pétrolier, n´est en réalité, qu´un petit acteur sur la sphère pétrolière internationale. Anadarko est une compagnie pétrolière américaine spécialisée dans l´exploration ainsi que l´exploitation des gisements pétroliers et gaziers. Aux USA, son activité se localise sur des gisements de l’Alaska et du golfe du Mexique et à l´étranger elle est implantée dans plusieurs pays dont les principaux sont : l’Algérie, le Brésil, la Chine, le Ghana, le Mozambique et le Trinidad. Faisons maintenant connaissance avec son identité financière. APC est le symbole boursier d´Anadarko. En 2010 cette entreprise a réalisé un chiffre d´affaires de 10,65 milliards de dollars. Durant la même année, Sonatrach a fait un chiffre d´affaires de 75 milliards de dollars et la compagnie pétrolière française Total en a fait 140 milliards de dollars.
    La valeur d´Anadarko sur le marché boursier est de 42,2 milliards de dollars et celle de Total est de 99,6 milliards de dollars. Les actifs d’Anadarko en 2010 étaient évalués á 51,55 milliards de dollars (ceux de Total étaient de 142 milliards de dollars). Le bénéfice net d’Anadarko en 2010 était de 761 millions de dollars (celui de Sonatrach était de 10 milliards de dollars).
    Son passif qui est toujours égal à son actif, pour l’année 2010 était 51,55 milliards de dollars, dont 30,23 milliards de dettes et 20 milliards de capitaux propres (cela montre clairement que Anadarko ne vit pas dans une aisance financière). Son cash flow net pour l´activité opérationnelle de 2010 était de 5,24 milliards de dollars. Tous ces chiffres cités servent d´observation pour les mettre en proportion avec le montant de 4,4 milliards de dollars que la Sonatrach compte rembourser á Anadarko. Ces chiffres sont également une preuve que cette entreprise est loin d’être un géant comme on le présente et surtout la différence qu’il y a entre Anadarko et la Sonatrach. Que représentent ces 4,4 milliards de dollars pour les éléments de la fiche financière d’Anadarko ? Ils représentent plus de 5 ans de bénéfices (en se référant au bénéfice net de 2010 et qui est de 761 millions de dollars). Ils représentent 42% du chiffre d´affaires d´Anadarko pour 2010 et presque la totalité du cash flow net de son activité opérationnelle de la même année. Passons maintenant à une autre vérité qui va jeter des doutes sur la crédibilité des déclarations de la partie algérienne.
    Dans le rapport financier de Anadarko pour l´année 2010 (un rapport destiné aux investisseurs boursiers et contrôlé par la SEC qui est le gendarme de la Bourse américaine) portant le titre « Current Foreign income tax » on lit ceci: en 2010 Anadarko a payé 638 millions de dollars d´impôts pour ses activités à l´étranger, en 2009 l’impôt payé était de 409 millions de dollars et 1,031 milliard de dollars pour l´année 2008.
    Cela veut dire quoi ?
    Cela signifie qu’Anadarko a payé 638 millions de dollars d´impôts, pour tous les pays où elle a eu des activités. Mais la question qui nous intéresse est de savoir combien cette société a-t-elle payé à la Sonatrach en 2010 ? Probablement, le montant ne dépasserait pas les 300 millions de dollars. Dans le même ordre d’idées, quel serait le TPE versé par Anadarko à Sonatrach en 2010, sachant que le TPE n´est qu´une portion de l´impôt global ? Quelles sont les pertes ou le manque des gains à gagner en Algérie subies par Anadarko à cause de la loi sur TPE, et ce de 2006 à nos jours ?
    En tant qu’expert, je suis étonné par la déclaration du patron d´Anadarko en Algérie lorsqu´il a affirmé que sa société a subi une remarquable dépréciation de ses actifs en Algérie passant de 10 à 2 milliards de dollars! Voici la valeur des actifs qui figure dans le rapport financier d´Anadarko de 2010. La valeur des actifs d´Anadarko pour l´année 2008 était de 49,92 milliards de dollars, pour 2009, elle était de 50,12 et pour 2010 de 51,55 milliards de dollars. Même les bénéfices d´Anadarko n´ont pas connu de yo-yo durant la période allant de 2007-2010.
    Conclusion : alors où est la dépréciation des actifs ?
    Y. Mérabet
    N.B.: Tous les chiffres contenus dans cet article sont déclarés par Anadarko dans ses rapports financiers

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