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Archive pour le 18 octobre, 2011
Le conflit se durcit à l’Aurassi: Une grande offensive syndicale !
L’union locale d’Alger-Centre de l’Ugta (ULAC/Ugta) a pris ce matin le relais du conseil syndical de l’hôtel El-Aurassi qui revendique la réintégration des syndicalistes et des 105 travailleurs licenciés tout en étant en grève depuis 43 jours. Ils étaient plus d’un millier de cadres syndicaux, d’hommes politiques et de représentants de la société civile à se rassembler à l’intérieur de l’établissement hôtelier pour revendiquer la reconnaissance du partenaire social, qu’est le conseil syndical démocratiquement élu le 05 mai dernier, l’ouverture de négociations en vue d’une prise en charge des problèmes socioprofessionnels des travailleurs et bien sûr, la réintégration «sans conditions» des travailleurs licenciés.
L’ancien officier du DRS, Bachir Belharchaoui victime d’un « guet-apens », selon ses avocats
Un ancien officier de l’armée algérienne, Bachir Belharchaoui, Franco-algérien résidant à Lyon, a été incarcéré à Blida après son arrestation à la faveur d’un « guet-apens », s’inquiètent ce mardi 18 octobre ses deux avocats parisiens. Me William Bourdon et Léa Forestier, les avocats français « entendent faire part de leur extrême préoccupation s’agissant du sort de leur client », écrivent-ils dans un communiqué.
M. Belharchaoui a été interpellé le 18 août 2011 par des officiers du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) « à l’occasion semble-t-il d’un véritable guet-apens », lors d’une visite en Algérie, écrivent les avocats. Il a ensuite été incarcéré dans un centre spécial du DRS dans une banlieue d’Alger où, selon ses avocats « il aurait subi des tortures » avant d’être transféré à la prison militaire de Blida « où il continuerait de subir des mauvais traitements ».
Ancien sous-officier du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), M. Belharchaoui, 44 ans, a quitté l’armée en 1993. Devenu chauffeur routier, il vit à Lyon avec sa femme et ses trois enfants. Ses avocats estiment que « règne une totale insécurité judiciaire sur le sort de M. Belharchaoui qui ignore encore à ce jour la nature exacte des charges qui pèseraient contre lui ». En outre « M. Belharchaoui reçoit des pressions pour ne pas désigner l’avocat de son choix » pour le défendre en Algérie, a déclaré Mme Forestier à l’AFP. Aucun avocat n’a eu à ce jour accès au dossier.
Ses avocats français, qui sont intervenus auprès du Quai d’Orsay, demandent que « tout soit entrepris par les autorités françaises pour qu’il soit mis un terme à une détention qui semble bien résulter d’un véritable coup monté judiciaire ». AFP
Sansal a été primé pour canoniser sa version déjà biaisée de l’histoire d’Algérie contemporaine
Par Bastos El Bombardi
Les livres de Sansal sont bons à lire. Il faut bien lire et écouter Sansal pour mesurer l’étendue du traumatisme en Algérie.
Le week-end par exemple, lors d’un voyage, le soir, pour se détendre, pour se distraire ou pour passer le temps.
Sa littérature ruisselle de témoignages et faits romancés imbibés de manipulations, intrigues, intox et sang des éditos de la presse algérienne de la décennie de guerre.
Il y a pour les amateurs un monde délicieux, schizophrénique et autiste, où l’on sait les choses mais on les ignore et les méprise. On s’enfonce dans l’erreur par orgueil, ou peut-être est-il trop tard pour rebrousser l’errance. C’est comme un alcoolique qui cache lui-même sa bouteille de whisky pour ne pas la trouver à portée de main. C’est comme un lâche qui se cache à lui-même la vérité pour rendre sa vie plus supportable, et espérer peut-être, par la force du désespoir, que, miraculeusement, les choses auraient à son insu pris une autre tournure.