Mort de Kadhafi: Daho Djerbal scandalisé par la couverture d’El Watan Week-end
Je me permets de vous écrire aujourd’hui car profondément choqué par la couverture que vous avez consacrée dans El Watan Week-end à la mort téléguidée, volontairement programmée et exécutée de sang froid sous la forme d’un lynchage qui, quoi que l’on pense du personnage et toutes proportions gardées, ressemble fort à celui perpétré sur Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Saddam Hussein, Ceausescu etc.
J’ai entendu toute la nuit les radios du monde occidental pour me faire une idée. Certaines d’entre elles ont osé poser la question des conditions de la liquidation physique du chef de l’Etat libyen, quelques intervenants improvisés ont soulevé le problème des exécutions sommaires d’anciens leaders, y compris de ceux considérés comme dictateurs, et d’autres ont soulevé la question du mandat de l’ONU et de son bras armé, l’OTAN.
Qu’avez-vous fait vous-mêmes qui prétendez lever l’étendard de la démocratie et des droits humains fondamentaux ?
Rien dans votre édition du week-end ne permet de vous démarquer des dépêches des agences occidentales en-deçà desquelles vous vous situez. Votre titre est scandaleux. Vous savez pertinemment que la mort d’un chef d’État, même despotique ne résout pas le problème des fondements de la dictature. Libye libre titrez-vous, mais libérée par qui, par quoi ? Par l’OTAN et ses unités spéciales au sol ? Par un tir d’un Rafale français ou d’un drone états-unien?
En procédant de la sorte vous ne faites que préfigurer le sort que vous réserverez aux opposants et autres adversaires idéologiques ou politiques et avec quels alliés vous le ferez.
Je ne vous enverrai pas en fichier attaché le commentaire de Thierry Meyssan que vous auriez pu reprendre en contre-point pour au moins donner l’impression d’une relative objectivité ou neutralité dans le jugement que vous devez à vos lecteurs.
Votre parti est déjà pris.
Permettez-moi pour finir de me désinscrire de la lecture en ligne de votre journal à qui je ne donnerai plus d’entretien ou d’opinion.
Bonne route reporters sans frontières. On se retrouvera quand la menace d’une intervention étrangère frappera plus fort à nos portes.
Je partage le même sentiment
Bonjour,
Il est clair depuis le début de cette affaire qu’on appelle le printemps arabe, le journal El Watan ne cesse de se positionner de manière à être au service de ceux qui vont traillir les premiers et nous ramener l’OTAN ou je ne sais qui.
On est tout à fait d’accord avec Daho sur la couverture médiatique mondiale ou presque, de la mort de Kaddafi. Horrifiés par la joie des Libyens devant un cadavre. Cela rappelle l’image de Hassan II regardant ses soldats pisser sur les cadavres des contestataires.
Mais pourquoi seulement El Watan ? Pas d’accord pour le boycott de ce quotidien encore que …Il faut raison garder.
Entiérement d’accod avec toi! Le CNT: d’anciens sbires e kadafi aussi coupables que lui et a été un instrument pour la coalition pour piller les richesse de la libye. On a voulu le faire taire car abdeldjalili & co et sarkozy (inancement de sa campagne) ont des morts dans leur placard. quoi qu’il en soit ce qui s’est passé est incompatible avec des gens civilisés. cela me appelle les dalton que l’on exposait aux regars des curieux. le systéme onu-otan et « protection des populations civiles » est maintenant bien rodé ,attendons nous au pire! que dira el watan à ce moment là ?
Bravo Mr Djerbal. Vous confirmez tout le bien et la grande consideration qu’ont les militants sinceres à votre égard.
Moi je suis scandalisé par ces pseudos intellectuels qui pleurent la disparition d’un tyran sanguinaire !!! Je n’arrive pas à comprendre et à admettre qu’un homme normalement constitué prenne la défense d’un bourreau, d’un criminel !!!! Au lieu de prendre la défense des victimes de la barbarie des tyrans, ces pseudos intellos se rangent du côté de ces derniers. D’ailleurs si les dictateurs sont si sanguinaires, c’est grâce au soutien des élites délitées : « journalistes », « écrivains », « historiens », « philosophes », « sociologues », « experts et analystes en manip et mensonges », « artistes », etc. Si les tyrans sont guidés par la passion et l’odeur du sang, un intellectuel digne de ce nom doit être guidé par la raison, or c’est le silence, la complicité et la compromission des élites qui encourage le tyran dans sa sale besogne. Ce tyran de Kadhafi a connu une mort heureuse !!! J’aurai aimé qu’il subisse une mort atroce après de longues humiliations et de longues souffrances pendant des années. Et je souhaite un sort semblable à tous les tyrans dans le monde. Et ceux qui les soutiennent sont complices et portent une grande responsabilité, car un régime tyrannique ne peut subsister sans une complicité intérieure et extérieure.
El Watan après avoir enfermé les esprits où l’on devait choisir entre islamisme et dictature, nous fais désormais le package de la démocratie avec l’Otan.. Bezef, comme dirait certains « acteurs » de la « démocratie » du journal El Watan… La démocratie sous soumission occidentale, c’est le pied pour ces gens là! La réplique de Djerbal est salutaire
Fhel, M. Daho.
bien sur que le sieur daho fait le scandalisé!!!!!!bien sur qu’il est choqué par ce corps sanguinolent !!!bien sur…..car lui ne fait pas partie du petit peuple qui subit en silence le pillage et les outrages de ses amis!!!!!lui est de l’autre coté de la barrierre ..lui et ses acolytes squatteurs du gouvernement,apn et senat algeriens sont en train de bouffer a la mangeoire avec tous lesprivileges devolus a leurs rangs!!!!!!!!!!c’est la peur qui fait patler ce triste sire!!!!!!les coleres des peuples martyrs sont pires que les tsunamis et la roue tourne ya si daho!!!!!vive les peuples en revoltes!!!!!!et que celui qui a semé le malheur et la souffrance paye de la meme facon!!!!!
ya saadek ya faael el khir….bravo aux peuples freres de lybie…syrie…tunisie..egypte…et bravo a el watan aussi!!!!vous etes dans le vrai!!!
Ah mon cher Daho… On se calme… On ne peut pas mettre sur le même plan le sort cruel qu’a subi Lumumba, l’injustice subi par Sankara et le lynchage de Kaddhafi… Il n’y a aucune proportion qui puisse être gardée dans ces cas là. Lumumba n’a pas été capturé, il s’est livré afin qu’on épargne sa femme et ses enfants.
La pendaison de Saddam Hussein (que je ne pleure pas) est comparable aux images de la pendaison des dignitaires nazis après la seconde guerre mondiale et si on doit comparer le sort qui a été réservé à kaddhafi, il n’est comparable qu’à celui qui a été subi par Mussolini. Qui donc s’est ému de la sauvagerie des communistes ou des resistants italiens ? Qui donc s’est ému de la froideur et de l’absence d’état d’âme des marines américains qui a visage découvert procédent de manière expéditive à la pendaison des dignitaires nazis ? Qui donc n’est pas désolé de savoir que Pinochet est mort tranquillement dans son lit à un âge très avancé ?
L’OTAN et l’occident, encore une fois, ont bon dos. On n’est jamais jugé, condamné, exécuté, lynché que par une partie de soi même. Kaddhafi n’a pas été lynché par les occidentaux mais par un peuple qu’il a lui même crée, par une partie de soi.
Il y a quelque chose qui m’a choqué dans les images de kaddhafi encore vivant et de son »lynchage ». On voit quelques uns lui donner des coups, quelques coups sur la tête, une ou deux giffles… mais on sent que les coups sont timides, retenus, contenus… Un peu comme si, même dans cette situation pathetique, le tyran inspirait encore de la terreur. C’est cette retenue dans le lynchage qui m’a choqué moi parcequ’elle confirme ce que nous algériens savons : la fin d’un Tyran arrogant ne signifie pas la fin de la tyrannie. Jamais ! La terreur, la corruption, l’arrogance, la haine, la peur de la liberté coulent dans notre sang… certains d’entre nous essayent depuis longtemps de se sevrer, je ne pense pas qu’El Watan soit l’équipe qui en fait le moins en la matière.
Daho, mon cher Daho, tu as été mon prof à la fac… J’ai appris avec toi à lire, à penser à nuancer… Je suis heureux de constater que tu restes combatif et militant.
prends soin de toi… et on se calme !
Pour ma part, désolé, mais du sang de cet homme, je m’en lave les mains.
Blek le Roc
je propose a el mouhtarem de publier cette lettre grandiose d’une dame algerienne a bouteflika and co…..ca pourra rafraichir la memoire de ces « vierges effarouchees choquées » par leur leader lybien!!!!ces vierges qui se cachent le visage devant les atrocités commises par ces infra humains aux renes despays exangues!!!ces vierges qui n’netendent pas les cris de douleurs des enfants torturés et la douleur des meres qui ne peuvent rien contre la bestialite et la cruauté de ces monstres arabo-islamistes!!!!qui n’entendent pas les rales des egorgés tout sanguinolents du petit peuple…leur peuple mais sont si sensibles a l’image d’un tyran fou qui ne recoit que sa juste recompense des actes qu’il a commis tout le long de son long regne de neron!!!!!!
on continue a tuer en syrie messieurs les « choquées »!!!!ou es votre reaction !!!tant d’hypocrisie …tant de masochisme encourage la dictature car il n’ya pas de dictateurs mais uniquement des esclaves plus que soumis!!!!!vous messieurs!!!
Ne mélangez pas les genres, personne ne défend Kadafou, mais ne nous demandez de prendre ces fumiers de l’Otan, les amis de nos dictatures, comme des anges de la vertu. Il y a une ligne dans la presse algérienne qui après entravé la démocratie au nom de l’islamisme veut nous vendre la démocratie sous tutelle de l’Otan… On ne marche pas. Kadafi c’était de la merde mais une merde amie de Sarkozy, de Berlusconi, de Blair etc… Alors ne nous la jouez pas sur la chanson on a oublié ce qu’il a fait au peuple. Non, on n’oublie rien. On ne défendra pas les dictateurs, mais on ne veut pas d’une démocratie de supplétifs de Sarko, qu’on se le dise!
Avec tout le respect dû à M.Djerbal, je trouve déplacée la comparaison avec Lumumba et Sankara. Je ne suis pas pour le lynchage d’un homme quel qu’il soit mais je comprends parfaitement les Libyens. Avoir subi pendant 40 ans les excès d’un homme et de sa progéniture ne doit pas être une partie de plaisir, leur colère est légitime, leurs excès sont à la mesure des humiliations et des brimades exercées par un homme sorti tout droit de l’enfer.
Vive le peuple Libyen, vive la démocratie, et arrêtons de pleurer un homme dont l’ambition est de mettre son pays à feu et à sang, ce sont là ses paroles avant de fuir « par tactique » Tripoli.
En d’autres circonstances je n’aurais pas reagi a cette sortie incongrue de MrDjerbal. Mais là je ne peux pas laisser passer ce trop plein de suffisance et de morgue d’un sociologue qui n’arien compris à la nature humaine.
Voici donc un bouffon sanguinaire melange de Calligulla ,Amin Dada , El halladj polpot et tous les despotes de la création dont la mort sommme toute banale comparée aux atrocités qu’il a commises.
Car en plus d’etre un despote sanginaire il fut d’abord un lache et un perfide.
Que repondrez vous Mr Djerbal aux méres de ces etudiants berberes lybiens pendus à l’université ppour avoir seulement parlé en berbere?
Comme Saddam il a eu la mort qu’il merite celle d’un rat d’egout.
Ci dessous une partie d’un article de RENE NABA decrivant ses turpitudes.
…C’est ainsi qu’il mettra à profit un déplacement à l’étranger du vieux Roi Idriss Ier pour s’emparer du pouvoir, par un coup d’état, le 1er septembre 1969. Il mettra en pratique cette même méthode à l’encontre de ses opposants et épinglera sur son tableau de chasse de prestigieuses personnalités arabes, opérant en toute quiétude et en toute impunité tout au long de ses 38 ans de pouvoir.
Son palmarès en la matière, sans doute l’un des plus impressionnants au monde, soutient la comparaison avec les tyrans les plus redoutables de la planète. Menant une traque tous azimuts, il pourchassera aussi bien les figures de proue du chiisme, du communisme que du libéralisme, portant une responsabilité particulière, mais non exclusive, dans l’absence du pluralisme dans le Monde arabe.
Voici, à titre de rappel, certaines des plus illustres victimes de ses turpitudes :
En tête de liste figure notamment, le chef spirituel de la communauté chiite libanaise, l’Imam Moussa Sadr, mystérieusement disparu le 30 Août 1978, il y a 29 ans, alors qu’il effectuait une visite officielle en Libye, précisément à l’invitation du Colonel Kadhafi.
La disparition du chef charismatique de la communauté chiite libanaise, une communauté longtemps négligée par les pouvoirs publics libanais, qui se trouvait alors en pleine phase de renaissance trois ans après le début de la guerre civile libanaise, de surcroît en pleine montée en puissance de la Révolution islamique iranienne, a conduit à une radicalisation des Chiites Libanais et, au terme de nombreuses scissions, à la création du mouvement Hezbollah.
Le parquet militaire libanais a lancé le 5 Août 2007 un mandat d’arrêt, par défaut, pour un procès par contumace, à l’encontre de quinze personnalités libyennes qui pourraient être impliquées dans cette disparition.
Parmi les personnes recherchées figurent le Commandant Abdel Salam Jalloud, à l’époque N°2 du régime Libyen, Ali Abdel Salam Triki, à l’époque ministre des Affaires étrangères, le Commandant Wakil Al Roubeihy, Commandant de la police de Tripoli, M. Ahmad Chehata, chef du bureau de liaison des relations internationales au ministère des Affaires étrangères ainsi que M. Mahmoud Ould Dada, ambassadeur de Mauritanie en Libye.
Mansour Kikhiya, ancien ministre des Affaires étrangères de Libye et militant éminent des Droits Humains, a, quant à lui, « disparu », il y a dix sept ans, en décembre 1993, au Caire, où il a été vu pour la dernière fois. Tout comme Jaballah Matar et Izzat Youssef al Maqrif, deux personnalités de l’opposition libyenne qui ont « disparu », également au Caire, en mars 1990.
La Libye n’a jamais fourni la moindre information concernant ces quatre disparitions.
Autre victime des turpitudes du Colonel Kadhafi, le Colonel Hachem el Atta, jeune officier soudanais compagnon de route de Abdel Khaleq Mahjoub, le prestigieux secrétaire général du parti communiste soudanais. Le Colonel Kadhafi n’hésitera pas à ordonner un acte de piraterie aérienne pour dérouter l‘avion de l’opposant soudanais en provenance de Londres en vue de le livrer à son ami d’alors, le Général Gaafar al Nimeiry, Président du Soudan, qui fusillera l’officier sur le champ.
Autre supplicié célèbre, Daif al Ghazal, journaliste au quotidien gouvernemental « Al-Zahf al Akhdar » (La marche verte), puis au journal en ligne « Libye al-Yom » (la Libye aujourd’hui) a été assassiné pour avoir dénoncé la « corruption et le népotisme » du Colonel Kadhafi. Son cadavre, mutilé, particulièrement les doigts de sa main qui soutenaient sa plume, a été retrouvé le 1er juin 2005 dans la région de Benghazi (Nord-est de la Libye).
Sa mort a coïncidé avec l’assassinat de Samir Kassir, mais alors que l’assassinat du journaliste franco-libanais du quotidien beyrouthin « Al-Nahar » faisait l’objet d’une légitime condamnation unanime et de non moins légitimes commémorations régulières, le supplice du libyen était frappé du sceau de l’anonymat le plus complet.
En 1984, Une tentative de coup de force a déclenché une véritable chasse aux opposants de tous bords.
Luxe de raffinement, pour réprimer la tentative de coup de force qui était dirigée contre sa résidence, la caserne militaire de Bab Al-Azizyah, le 8 mai 1984, le Colonel Kadhafi s’est fait délivrer un permis de meurtre légal par les « Congrès populaires de base », l’instance suprême du pouvoir dans ce pays régi par le « gouvernement des masses » (Jamahiryah), littéralement une « populocratie ».
Ces comités révolutionnaires ont en effet voté (ou ont été conduits à voter) une motion autorisant la constitution d’« unités suicides » pour « liquider les ennemis de la révolution à l’étranger » et « exécuter les terroristes nuisibles au peuple libyen ainsi que les survivants des anciens partis politiques ».
Dans la foulée du vote de cette motion, le 13 mai 1984, deux ressortissants libyens -Oussama Challouf et Ibrahim al Galalia- présentés par Radio Tripoli comme des membres de l’organisation intégriste des « Frères Musulmans » et « Agents de la CIA », les services de renseignements américains, ont été exécutés le 17 mai.
En 1979, une motion identique avait été votée contre les dissidents libyens résidant à l’étranger et neuf d’entre eux avaient été assassinés entre Février 1980 et Octobre 1981, à Athènes, Beyrouth, Londres et Rome notamment.
Trois attentats particulièrement meurtriers ont en outre été imputés à la Libye, le premier contre une boite de nuit de Berlin « La Belle » et deux autres contre des avions de ligne occidentales. Deux de ces attentats, l’attentat contre le jumbo de la Panam au dessus de Lokerbie (Ecosse), le 21 décembre 1988, et celui contre l’avion de la compagnie française UTA, en Afrique, l’année suivante, le 19 septembre 1989, ont fait, à eux deux, 440 morts. 270 pour Lockerbie et 170 pour celui de l’UTA.
Ce bilan ne tient pas compte de la répression interne, ni des déplacements de population, près de 200.000 égyptiens refoulés après le voyage du Président Anoir el Sadate en Israël, en 1978, et près d’un million d’africains renvoyés dans leur foyer en raison du manque d’adhésion des pays africains à sa politique « révolutionnaire ». L’homme qui ne s’embarrasse guère de considérations humanitaires pourrait se voir confier, pour le compte de l’Europe, le rôle de « garde chiourme » de l’immigration clandestine africaine.
L’Italie, du temps du Silvio Berlusconi, a déjà doté la Libye d’équipements de surveillance côtière et l’Union européenne s’apprête à lui emboîter le pas afin de freiner l’immigration à destination de l’île italienne de Lampudesa, un des points d’accès à l’Europe, avec Gibraltar et les îles Canaries (Espagne).
Au regard de ce bilan, les démarches de la communauté internationale pour traduire devant la Justice internationale les auteurs de l’attentat contre l’ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri, le 15 février 2005, paraissent sinon dérisoires du moins anachroniques, en tout cas frappées du sceau sinon de la partialité du moins de la duplicité.
L’épisode des six infirmières bulgares et du médecin d’origine palestinienne, —incarcérés « en guise de monnaie d’échange » pendant huit ans en Libye et torturés pour leur prétendue responsabilité dans l’inoculation du virus du Sida à des jeunes Libyens—, demeure en mémoire pour qu’il soit besoin de le rappeler.
Dans la foulée de leur libération « Human Rights Watch » a invité, toutefois, la Libye à abandonner les poursuites contre 12 membres de l’opposition qui pourraient encourir la peine de mort pour avoir organisé une manifestation pacifique contre le régime de Mouammar Kadhafi.
Selon l’organisation américaine de défense des Droits de l’homme, deux des quatorze opposants ont disparu après leur arrestation et les survivants risquent la peine de mort.
Ces 14 membres de l’opposition ont été arrêtés en Février après avoir annoncé leur intention d’organiser une manifestation pacifique à Tripoli pour dénoncer l’usage excessif de la force par le régime de Kadhafi, un an après les violents affrontements entre manifestants et policiers qui avaient fait au moins 11 morts à Benghazi, la deuxième ville du pays.
L’organisation basée aux Etats-Unis demande à la Communauté Internationale de ne pas réintégrer la Libye dans le cercle des nations tant que les Droits de l’Homme y seront bafoués. « Malgré toutes ses promesses d’améliorer son comportement et ses liens avec le monde, la Libye emprisonne toujours ceux qui expriment des opinions politiques différentes », a dénoncé Sarah Leah Whitson, directrice de la branche Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch.
QUE CREVE TOUTES LES VERMINES
Mon cher Daho,
j’ai besoin de te préciser ma pensée.
1/ Bien sûr que cela ne se fait pas de buter un type froidement et de le tabasser légérement avant. N’empêche… Je trouve que cette fin est ce qui peut arriver de mieux aux arabes. Il faut tuer le pére, il faut désacraliser ces figures sombres qui ont dirigé le monde arabe depuis 50 ans. Au delà de l’horreur, c’est un acte necessaire. Certes c’est pas très glorieux comme acte fondateur mais c’est un acte qui je l’espére rendra impossible pour longtemps l’émergence d’un fou furieux ou d’un salaud avec la prétention de conducator ou de maréchal infaillible et immortel dans nos pays. Tu compares cela à la mort de Lumumba et moi je compare cela au jour où les révolutionnaires français ont osé coupé la tête d’un Roi de droit divin. Oui, il s’en est suivi ce qui a suivi mais les têtes ont suivi aussi… Rien de ce qui est au pouvoir n’est censé être sacré ou intouchable.
- Tu veux tout savoir ? Tu appeles ça un lynchage et moi j’appelle ça tout juste une arrestation musclée. J’ai vu des ratonnades dans ma vie avec bate de base ball infiniment plus violente. Soyons honnêtes : les coups que Kaddhafi reçoit sont timides et retenus (son corps et son visage en attestent) et si on l’a abbatu d’une balle, c’est très discret. Visiblement, on n’a pas vidé un chargeur.
- Les comparaisons. Lumumba a été gratuitement torturé de longues journées avant d’être exécuté alors qu’il n’avait jamais pris les armes. Lui vivant, un fou furieux comme Kaddhafi n’aurait sans doute pas duré. Sankara a été trahi et lâchement et gratuitement assassiné et il n’avait jamais fait de mal à son peuple. On ne peut pas mélanger les références comme ça, aussi légérement. Sinon, on peut comparer l’emprisonnement de Petain avec celui de Mandela…
- l’Otan, l’occident. Ils avaient mis Kaddhafi à genoux depuis longtemps, il leur mangeait dans la main. D’autant qu’il en avait besoin pour assurer et protéger la reléve qu’il préparait pour ses enfants.
- La reléve. C’était ça le problème pour les lybiens. 42 ans avec Kaddhafi et ils savaient qu’après sa mort, c’est un de ses jeunes fils qui prendrait la reléve. Autrement dit 42 ans de plus ! De toi à moi, je préfére cette exécution sommaire à l’idée que la Libye, c’est à dire le maghreb, le monde arabe, en reprenne pour 42 ans.
- Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit. Je suis férocement opposé à la peine de mort, férocement opposé à l’arbitraire, la torture, l’injustice ou à la justice expéditive. Viscéralement attaché à la liberté, au droit, à la démocratie, à la justice. Mais quand il faut tuer le pére ou couper la tête d’un Roi, je refuse d’être ému.
- Il en va de la Libye comme il en va de la Syrie. Quand c’est fini, c’est fini. Il ne faut pas oublier la repression ni retenue ni contenue que Kaddhafi fait abattre sur son peuple au début de la révolte. Ne pas oublier qu’il en est actuellement de même en Syrie et que cela finira comme cela a finit en Libye. D’ici là, tous ceux qui mourront vont mourir pour rien.
Tout ça pour dire qu’il faut desesperer Djerbal
Blek
Une bonne chose de faites!
Merci Daho pour votre intervention juste et objective, sans demi-mesures. Certes, tout ce qui se passe dans le monde est revoltant. Neanmoins, les dirigeants arabes sont responsables et le peuple arabe est aussi responsable. Touts les peuples du monde aspirent avoir une democratie moderne dans leur pays. Le peuple arabe en a droit aussi, mais le plus obstacle de ces pays, ce sont leurs propres gouvenants. Et que dire de ces Occidentaux hypocrites ! Durant 50 ans, ils ont soutenu corps et ame toutes ces dictatures arabes pour des objectifs geopolitiques. Et maintenant,ils deviennent d’un seul revers, champion des democraties. Le peuple arabe s’est souleve contre les tyrans, les oppresseurs, et ces Occidents ont saisi l’occasion et l’opportunite pour encore affaiblir les arabes, et creer un Etat palestien bidon. Et c’est comme l’avait dit Tarik Aziz, minstre irakien: »Les USA have decided to reshape the region ». Et il a raison. La problematique n’est pas a ce niveau meso, elle est au niveau du peuple arabe bete, et ignorant, capote par des gouvernants despotes, qui ne veulent pas construire leur pays. Quand on entend BBC, CNNN, et lit les journaux, la Lybie est un pays riche, et les lybiens vont faire une demcratie, cela me fait marrer. Aucun pays dans cette region ne va se developper. D’ailleurs, aucun regime ne pourra resoudre les defis, democrate ou dictature: le developpement d’un pays requiert une autre dimension et une autre envergure d’approche du modele de societe. Je defie tous les dirigeants arabes, et Occidents et les experts internationaux en developpement economique de soumette leur approche pour faire de ces pays: des pays modernes et economiques. Certes, on peut faire des democraties, mais avoir une economie productive et florissante, c’est une autre paire de manches. Les pays producteurs emploient 2% de la population, mais les autres qui arrivent sur le marche. Qui peut apporter des solutions pour leur trouver des jobs et leur place dans la societe? Aucun regime ne peut resoudre cette problematique. Ouvrir les marches, c’est une bonne chose, mais qui serait employe? les nationaux, non? ils ne sont pas prets pour la competivite.
Donc, question est comment creer une democratie moderne, et surtout une economie florissante, de la richesse ou chaque citoyen(ne) ait un job, sa place dans l’activite economique. Le systeme educatif a ses limites.
A mon avis, la vraie question fondamentale a se poser est quelle modele de societe, nous voulons adopter dans ces pays? Les Occidentaux hurlent la democratie, mais ils n’ont pas de solution pour le developpement economique. La seule chose qui les interesse est de pomper le petrole et de faire fonctionner leurs industries d’armement. En terme de developpement, il y a deux pays qui s’en sortent bien, car ils ont le petrole et le gaz: la Hollande et la Norvege. Que nos dirigeants envoient leur creme et voir comment ont-ils fait? Mais le meilleur de developpement est Singapour, ils n’ont rien, il y a 20 ans, c’est un pays pauvre comme le Srilanka. En 20 pays, c’est un pays economiquement tres riche. Ils ont un modele qui fonctionne. Si j’etais un gouvernant: j’enverrai une equipe de gens competents (la creme) pour etudier leur modele et revenir pour l’appliquer dans mon pays.
S’il n’y a pas une vision politique dans ces pays, qu’il y ait democratie ou dictature, aucun regime (meme avec le petrole) ne pourra resoudre les defis. Ce sont des pays jeunes. Chaque annee, des milliers arrivent sur le marche du travail. Qui va leur donner le trvail? L’Etat ne peut rien faire. Il a ses limites. Le secteur prive n’est pas developpe. Donc, au bout de 30 ans encore, ce sera le meme phenomene: frustration, greves, etc…comme en Grece, actuellement, car les gouvernants n’ont pas bien gerer les affaires du bien.
Faire une nation a plusieurs dimension: la dimension politique, et surtout la dimension economique. Tous ces Occidentuax arrogants et hypocrites le savent parfaitement, car meme chez eux, ils ont le meme probleme, mais ils veulent transferer leurs problemes economiques ailleurs, en manipulant, et en faisant la guerre.
Je defie n’importe quel expert en developpement (IMF, Banque mondiale, etc..). Tout cela est de la demagogie. Que les responsables arabes utilisent une fois leurs cellules grises pour sortir leur pays du sous-developpement politique et economique, et que leur jeunesse soit competitive et productive sur le plan international: Vendre la matiere grise, toute la question de la richesse humaine est la ! Tout simplemen, copier et faire comme les Singapouriens. A ce moment, aucun Occidental ne pourra nous faire la competition, ni piller nos richesses humaines et naturelles.
Honte !..
Inéxorablement et pour le moins, je trouve honteux de (mal)traiter ainsi « la vie..la mort » d’un homme quel qu’il soit : L’éthique de la vie et de ce que pourrait en être l’humanisme de l’être aura été bafoué..certes dans un contexte donné (fait de rancune, de passion, de « situation de guerre »..mais)..cela n’excuse ni n’exclue qu’il faut, en tout, savoir raison garder!
Ce que ne semblent avoir eu les dirigeants du CNT Libyen ni leurs révolutionnaires..ni même ce quotidien, « El Watan » qui se voulait ou voudrait être un modèle d’objectivité, de distanciation et de discernement au plan de l’information : Face à ce qui « ressemble à une exécution », « El Watan » a lamentablement raté (pour cette fois-ci en tout cas ..seulement?) »l’éclairageé qui aurait du être celui d’une Presse..objective..dommage..car l’on en ressentira, d’une façon ou d’une autre, les conséquences de tels et de bien de ces manquements!
Que d’aléas n’est ce pas..mais à éviter encore sur le périlleux chemin d’une expression objective, non inféodée aux passions, aux vindictes, pressions et autres mainmises de l’argent et des puissances influentes qui régenteraient bien des domaines dont « le monde des médias ».
L’information, à fortiori, n’y échappe à de tels pièges « d’égarement »..inattendus ou paradoxaux mais autant stupides que préjudiciables en leurs portées psychologique, « intellectuelle » et éthique.
Vraiment, en ce (début de) troisième millénaire, « nous » méritons mieux..et ces morts, même « exécutés » comme le fut, Kadhafi, désormais « ex » Dirigeant Libyen..et Arabo-africain », méritent quoi qu’on en pense, cette sacralité due à la vie et à la mort, sans laquelle nous ne serions (plus)humains..même en dehors ou loin de tout cadre ou référent religieux :
Culturellement, plus que cultuellement, je dirai « Allah yarham el djami3″ !
Je ne discute les faits et causes qui auront amené à ce que la Libye, entres autres pays, aura subi tel souffle et de telles souffrances de libération ou de révolution..l’Histoire saura éclairer la postérité de telles situations.
« El Watan » ? peut mieux faire..nul n’étant parfait par définition.
Nous assistons à un nouveau mode d’action du système colonial qui ne connait plus de limite!
certaines ames sensibles choquées par « le sang du tyran » ne l’ont jamais ete pour celui de ses nombreusses vicy*times innocentes !!!car il ya eu massacres et tortures sans viedeos!!!bien sur ce sont les gens de la ^plbe!!!je deduis ici au travers de certains commentaires qu’il ya desgens qui sont esclaves parnature et il leur faut un mak pour les subjuguer…ed denia maaeel waguef…vivant ou mort!!!!!je fais mien ce commentaire posté sur un autre site…heureusement qu’il ya encore des rebelles!!!!etdes gens sensés!!!
Il est tout à fait légitime d’être scandalisé par la Une d’El Watan Week end du vendredi 21 octobre 2010. Il est tout aussi légitime de chercher dans les trop nombreuses illustrations de l’Histoire des parallèles et des comparaisons. Patrice Lumumba n’a rien de commun ni avec Saddam, ni avec Ceausescu et encore moins avec Kadhafi. Thomas Sankara encore moins.
L’Histoire a ceci de magnifique: elle résume les grands personnages à leurs actes et je ne vois pas en quoi Kadhafi peut prétendre à une place parmi les Lumumba ou les Sankara.
Être un libérateur et un combattant de la lignée de Che Guevara ne peut être croiser avec le financement du terrorisme international contre des cibles uniquement civiles, le massacre d’Abou Salim et d’autres, les snipers qui tirent sur la foule, les opérations de déstabilisations des États voisins et, pour couronner cette beau palmarès, le règne par l’ignorance, pour l’ignorance avec le ridicule en prime!
Kadhafi aurait du être jugé par la Justice international, n’en déplaise à ceux qui la prennent pour de l’ingérence. Et oui, le patriotisme n’est pas de défendre becs et ongles la souveraineté d’un pays quand cette même souveraineté et piétinée, violée et privatiser par ceux qui sont chargés de la sauvegarder. On ne peut pas à chaque fois résumer l’Histoire en des raccourcis aussi faux et indécents. Kadhafi et Saddam sont des dictateurs qui ont massacré leurs peuples respectifs et fait des victimes bien au-delà. L’exécution des deux est légitimement condamnables mais il reste aussi, que sans l’intervention de États Unis en Irak et sans celle de l’OTAN en Libye, jamais ces deux fous n’auraient été inquiétés par quoique ce soit.
Ni l’opposition dans leur pays, ni leur détracteurs au sein du régime n’auraient pu faire en si peu de temps ce que les victimes de tortures, d’exécutions sommaires, de disparitions forcées, de liquidations, d’assassinats, de condamnations arbitraires, d’emprisonnement sans procès, de persécutions, de massacres par différentes armes non conventionnelles, attendaient : Qu’ils payent.
Parler de Kadhafi, de Saddam et de Bachar El Wahch (car c’est son véritable nom avant que son sinistre père ne le modifiât) comme des victimes du Satan occidental est un cliché qui ne mange plus. C’est fini. Nous comprenons une seule chose : Les puissants sont puissants et font ce que bon leur semble parce que nos dirigeants à nous sont faibles, vieux, obsolètes et déphasés. Lumumba aurait été très heureux de voir le peuple libyen se libérer ou être libéré de son despote, idem pour la Syrie, la Tunisie et Égypte et bien d’autres encore.
La sensibilité que nous avons par rapport à notre souveraineté nationale ne peut pas justifier qu’on puisse ainsi toujours justifier les actes immoraux, indécents et populistes de dirigeants binationaux pour la plupart et qui servent tout, sauf l’intérêt de nos pays.
Je ne suis ni pro Otan, ni pro Occident, même si je ne sais même pas ce que ceci signifie. Ce sont la des termes qui accrochent et qui vous rappelle la nostalgie des années où vous aviez des idéaux.
Il n’est point de notre faute, jeunes d’aujourd’hui, si vos idéaux tiers-mondistes ont été dévorés par les régimes corrompus et autoritaires que vous avez laissé s’installer et dans la main desquels l’Intelligentsia bouffe avec tant de hargne ! Pour nous, la mort de ces tyrans n’est que justice à leurs pauvres victimes.
Hillel MEDDI
Interprète Traducteur
navré pour les fautes d’ortographe ! j’ai ecrit « ont » au lieu de « en »
1. Bonsoir tout le monde. Etre militant, ce n’est pas chasser le diable pour le remplacer par son père. Etre militant, ce n’est pas être un tube digestif ou agent inconscient de la propagande des maîtres de la finance internationale et de la grosse industrie militaire ; être militant, c’est innover et proposer des solutions au peuple pour qu’il puisse trouver le chemin de la paix et de la liberté, le chemin de la solidarité et du savoir. Etre militant, ce n’est pas faire de la tchatche ou s’adonner à un activisme ubuesque et dégradant du genre : « regardez moi, j’insulte le pouvoir »
A qui profite réellement la chute- l’exécution par l’Otan- de Khadafi sachant que ¾ de la population libyenne sont exclues de ce qui se passe aujourd’hui dans leur pays ? D’ailleurs, cela sert à quoi de poser toutes ces questions du moment ou l’Otan, les islamistes, l’ANP qui détient la totalité du pouvoir ainsi qu’un nombre considérable de charlatans et autres barboteurs professionnels se rejoignent en tout et sur tout.
2. En ce moment même un large mouvement d’alter mondialistes composés essentiellement de jeunes, occupe le haut du pavé dans les capitales occidentales pour dénoncer la voracité des maîtres de la haute finance internationale et la complicité des instances internationales lorsqu’il s’agit de brader au nom de la démocratie les richesses d’autres pays. Quel est l’avis de nos illustres hommes politiques à ce sujet ? Que pense la presse algérienne de ce mouvement ?
3. Kadhafi est-il un dictateur parce qu’il refuse la liberté à son peuple ou bien est-il un dictateur parce qu’il refuse de coucher comme une salope dans le lit des multinationales en gérant comme le fait le régime algérien la dette des USA, de la France et du Royaume Uni ? La restauration d’une république islamique est-il le vœu du peuple libyen ?
Azul, salam, bonjour schalom
Quelque soit la naturé de kadafi, son tyranisme, sa follie, sa dictature féroce, rien, rien et rien ne peut justifier son lynchage puis son exécution. Tout être humain à droit à un procès sinbon c’est la jungle, la loi du plus fort, finalement tout ce qui a caractérisé le règne de ce tyran fou. Par contre là où monsieur daho est hors jeu c’est quand il ose comparé kadafi à deux grands hommes qu’ a enfanté notre cher continent à savoir lumumba et sankaré. Cette comparaison à mon sens salie la mémoire de nos deux héros, qui sont malheureusement si rares sur notre continent. Ne mélangeons pas tout, Scandalisé par cette exécution sommaire oui et tout être démocrate et assoiffé de justice doit l’être à mon sens, mais kadafi n’était qu’un tyran
Mediapart publie une liste d’officiers Algériens accusés de crimes contre l’humanité et impliqués dans une guerre de clan !
Le journal en ligne français Mediapart publie une liste d’officiers algériens accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans les années 1990. « Certains d’entre eux ont été discrètement écartés par leurs pairs des sphères officielles de décision, souvent au de prix de juteux fromages, même s’ils conservent dans l’ombre un pouvoir certain », estime Mediapart qui croit savoir aussi que certains de ses officiers sont toujours en poste aujourd’hui et sont les véritables « décideurs » dans l’Algérie de 2011.
Pour lire l’intégralité de l’article de Mediapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/francois-geze/251011/algerie-le-general-khaled-nezzar-rattrape-en-suisse-par-une-plainte-p
Salaam Aalaikoume,
J’ai suivi les nouvelles de nos voisins. J’ai lu que certains algériens ne sont pas content de la mort du dictateur Moamar Ghadaffi, et de la revolution lybienne. Au moins, nos freres tunisiens, egyptiens etc…essaient de se soulever et se sont souleves contre ces salopards qui ont ecrase nos peuples. Mais vous, les algeriens, au lieu de critiquer tout le monde avec vos grandes gueules, vous n’avez qu’à faire autant. Vous n’etes que de grandes gueules. Votre gouvernement ne nous a pas soutenus. A ce qu’il parait, vous aviez meme envoye des mercenaires pour proteger la horde du dicateur Ghadaffi. Vous ne parlez meme pas l’arabe. Essayez de nettoyer d’abord votre ecurie, votre pays est toujours dans la guerre civile. Et vous ne savez que critiquer les autres. Nous, au moins, on a chasse la pourriture, et le peuple lybien fera de son avenir ce qu’il pourra faire : C’est fini cette repression policiere, la disparition de milliers lybiens. C’était un regime policier a la Soviet comme chez vous. Taisez-vous, et occupez-vous de votre cuisine. Nous remercions nos amis Occidentaux et arabes qui nous ont aides dans cette revolution juste. Il y a du sang et beaucoup de lybiens ont perdu la vie a cause de ce salopard de Ghadaffi. Si ce salopard était un vrai lybien, il aurait tout de suite demissionne quand la revolution a eclate a Benghazi. Mais non, c’est a cause de lui et ses sbirs, que la guerre a eu lieu et a detruit le pays. NTC n’avait aucun choix. C’était la force ou le statu-quo. Nous lybiens, nous l’avons fait. On a reussi a nettoyer la pourriture. Vous autres, algeriens gueulards, en etes-vous capables ? Je vous laisse le benefice du doute. Laissez le peuple lybien face a sa destinee, et arretez vos grandes gueules de donner des lecons aux autres.
Jalil de Tripoli
Bien que je me réjouis de sa disparition, Khadafi avait droit à un procès comme tout un chacun. On peut ici rappeler comme certains l’ont si judicieusement fait tout le mal qu’il a fait, d’abord à son peuple, ensuite à d’autres. On se rappelle ces syndicalistes livrés à Numeyry, et d’autres, c’est un homme plein de sang de ses victimes. C’est en chien battu qu’il s’est calmé quand Reagan a osé le frapper. En dépit de tout cela, ce qui s’est passé est loin d’etre catholique. Je passe le tapis rouge, le courtoisement dans un passé récent, c’est de constater que ceux qui ont largement participer à ses crimes se sont comme par enchantement présenté dans un habit de « révolutinnaires ». On a observé que les soit-disant rebelles avaient des allures d’anciens afghans, peut etre recyclés pour la cause, l’image a joué pour le scenario concocté. Qui n’applaudirait pas à la fin d’un régime aussi tyranique que celui d’El Gaddafi. Sa mort ne m’a pas ému outre mesure je le l’avoue. Par contre je doute fort que l’Otan aurait bougé le petit doigt si la fin de ce régime avait une petite chance d’boutir à un régime démocratique. C’est une réalité qui est confirmée par la déclation sur l’application désormais de la charia dans cette lybie d’apres Gueddafi. Cela signifie pour le peuple : C’est la peste ou le cholera. On a subi 42 ans de cholera, à savoir ce que durera la peste.
je me demande comment quelqu’un plaide pour la democratie, a la fin de compte on le decouvre qu’il n’est pas democrate.
alors comment tuer par souvagerie un prisonnier de guerre sans le juger.je me demande aussi comment ceux qui critiquent le journal EL WATAN pour avoir defendu le droit d’un etre humain ne critiquent pas un journal comme EL NAHAR qui reseve quotidiennement sa troisieme page au teroristes on les fournissons toutes les informations sur tout l teritoire national qu’international. a ce n’est pas un soutien au terorisme
Comparer Kaddhafi à Lumumba… je croyais que Daho Djerbal aurait au moins fait une mise au point pour reconnaître que sa comparaison était maladroite et malheureuse… Ben non… Il n’y a que les postures qui comptent… Pas les principes !
Je suis tout à fait d’accord avec l’article de Tina ,enplus de l’article de
René Naba,bien documenté,et bien ecrit par René NABA lui meme,concernant le meurtre et l’assassinat prémedité et très
révoltant de l’Imam Moussa SADRE.Je peux
l’ecrire et le redire parceque je ne suis
pas chiite,ni partisan du Hizbollah,mais
musulman sunnite.Il manquait cependant
toutes les turpitudes que kadhafi a fait
subir au Maroc,par l’entrainement en Lybie de terroistes sahelo-algériens dits
« polisariens » et l’envoi d’armes et de munitions,aini que des millions de dollars à tindouf en connexion avec les
services algériens concernés pour faire
durer la subversion au Maroc.Les subversifs du monde entier venaient de lybie(l’ETA,les Irlandais,Abounidal,les
voyous et mercenaires africains et touaregs et route la vermine qui grouille
en europe parmi les clandestins.Kadhafi
qui traitait son peuple de rats est mort
lui meme comme un rat ,et qu’il pourrisse
en enfer comme il ‘l avait choisi.
Maintenant que le film d’horreur est terminé en Libye, il faut penser à réserver sa place dans un autre cinéma. Vous savez que lorsqu’on devient dépendant à quelque chose, ça devient comme une drogue. Tenez, depuis SADAM, pendu un jour de « Aïd El Kebch » les arabes n’ont pas eu droit à un film réel d’horreur ! Je pensais qu’on allait passer une bonne fête, mais finalement ses salauds de rats nous on privé du spectacle en précipitant la mort du gros « poisson ». KADHAFI EST MORT EN MARTYR, IL FAUT LUI RECONAITRE CE STATUT PARCE QU’IL A TENU PAROLE EN RESISTANT A L’OTAN JUSUQU’AU SACRIFICE SUPREME.
Ayant connu Daho comme professeur depuis les années 80, il habite le même F3, il n’a bridé aucun mandat politique. Il est juste historien et directeur de la seule revue des sciences sociales « NAQD ».
Il a encouragé l’émergence et l’approfondissement du processus démocratique lors du mouvement berbère des années 80(voir sa présence au séminaire de yakouren), il était toujours présent quand il fallait répondre par la grande absence des militants. Il a refusé des postes d’enseignants dans les plus grandes universtés. Il n’a rien à voir avec les opportunistes et les arrivistes.
Je confirme que Daho est un homme exemplaire et irréprochable. Il fut mon prof à la fac, un grand courage durant le printemps 80 pendant que les profs et les étudiants affiliés au PAGS tentaient de casser la protestation. Je me suis retrouvé secouriste aussi avec lui à El Asnam dés les premières heures, 24 heures avant l’arrivée de l’armée, 3 jours avant l’arrivée des secours internationaux. Il avait réussi à obtenir dés les premières heures un train et à regrouper une équipe composée de médecins, d’infirmiéres et de petites mains comme moi.
Je lui ai toujours gardé et mon estime et mon affection. Mais bon, il n’empêche qu’on ne peut pas mélanger ainsi les références et que les forces démocratiques dans ce pays sont suffisamment éparpillées pour ne pas en rajouter.
Amicalement
Blek
Pourquoi je suis devenu chretien moi ? C’est tellement plus simple d’être maoiste ou pire pagsiste ou padisiste… Je m’en veux… Je voulais juste montrer à Daho qu’il n’avait pas été en vain prof à la fac centrale et maintenant je me sens coupable….
Avril 80… Fac centrale d’Alger… Je me souviens tous ces profs et étudiants communistes cassant la contestation des pyromanes dont j’étais… 24 étudiants devant la cour de sureté de l’Etat et l’un des seuls profs qui garde une dignité et qui va jusqu’au bout de ses convictions… Daho !
El Asnam… Octobre 1981… Je me souviens… Moins de 24 heures après la première secousse, Djerbal se battait pour et obtenait de la SNTF un train pour acheminer secours et secouristes… Ca va être plus dur de trouver de quoi remplir le train… On est un peu plus que 24 mais on ne depasse pas les 35… De toute ma vie, je n’avais jamais voyagé aussi confortablement dans un train… Il y a Daho, il y a zero pagsiste, zero islamiste, zero arabiste, 2 des 24 détenus (Rabah et Omar), 2 des activistes (dont je suis, donc on va taire leur nom mais Mehdi, j’espére que tu vas bien ) et puis des médecins et des infirmiéres de l’hopital mustapha… Admirables, exemplaires, irréprochables… Des beaux mecs, des jolies filles… mais ils sont là, gentils, indulgents, bienveillants avec moi et sous la responsabilité de ce grand esprit qu’est Djerbal… Trois jours terribles, sans boire ni manger… et ce truc unique dans l’histoire de l’Algérie : sans pleurer ni se plaindre… 3 jours avant l’arrivée des secours internatioaux et une dizaines de semaines avant que Chadli Bendjedid arrive…
l’honneteté de ce pauvre Djerbal :
- Blek, tu es trop jeune pour monter dans le train
- Oui mais t’as pas le choix
- Monte si tu veux mais sache qu’on va vers une zone sinistrée…
- qu’est ce que ça veut dire sinistrée ?
- ça veut dire que le train peut dérailler avant même El Asnam !
Tous ceux qui vont monter dans le train ce jour là ont été averti par Djerbal…
Cela a été des jours terribles mais dans ce train, à El Asnam et durant ces heures, j’ai vu sur 34visages toute la beauté, toute la dignité, tout l’amour, tout le courage, toute l’abnegation dont pouvaient être capables des algériens et des algériennes… Sans pub, sans photographes, sans journaux, sans tv, sans organisation officielle ou officieuse… Rien… Inoubliable
On rentre sur Alger, on laisse la place à l’armée et aux secours internationaux… Le train arrive sur Hussein Dey, je fume une cigarette sur le marche pied comme dab quand je viens de tizi, de rouiba ou de blida… et des fenêtres des apparts d’où on ne voit d’habitude même pas le linge sale des familles qui y habitent, je vois soudainement des jeunes filles et des femmes pleurer à chaudes larmes en regardant passer les premiers blessés… Pleurer à chaude larme… Le train arrive à Hussein Dey c’est à dire l’endroit où pour des raisons que j’ignore aujourd’hui encore, il ralentit méchamment… les femmes pleurent, je Me mets aussi à pleurer… Il y a quelques femmes qui crient :
- ne pleure pas petit, sois fier de toi…
Je n’ai que 18 ans. Je me tourne paniqué vers les 34 visages autour de moi à la recherche d’une aide, d’un soutien : je les trouve et je me mets à pleurer encore plus fort… 34 visages, toute l’innocence, toute la vertu, toute l’abnégation, tout le courage dont sont capables l’Algérie, les algériens et les algériennes… Et le train qui va toujorus au ralenti… Les secondes paraissent des heures… Et je pleure… En montant dans le train, j’ai la tête pleine des insanités que les algérois racontent et se racontent à ce moement sur les habitants d’El Asnam… Au retour sur Hussein Dey, devant ces femmes qui pleurent à chaude larmes et sincerement je découvre que l’Algérie existe et que c’est autre chose que l’Algérie des connards et des petis machos de Bab El Oued !
On arrive à la gare de l’Agha. Pas de ministre, pas de caméras, pas de journalistes bien sûr… Les premiers blessés sont acheminés vers Mustapha… Et bien sûr, on a quand même les opportunistes du pags qui nous attendent et qui sont prêts à tout pour réupérer le courage des 34 visages avec lesquels j’ai eu l’honneur de voyager… ce jour là, je comprends que militer dans un parti dirigé par des dirigeants qui ne se sentent obligés ni de parler ni de pleurer, c’est perdre son temps…
la naiveté ou l’honneteté outranciére de Djerbal :
- On va vers une zone sinistrée… il y a peut être déjà le choléra… Il ne faudra ni boire ni manger…
3 jours… sans boire ni manger donc… un truc normal quand on est étudiant à la Fac centrale à ce moment là…
j’ai cru comprendre que Djerbal habitait toujours le 3 piéces de l’époque… Tu m’étonnes… Il doit encore croire que le Cholera pourrait s’abattre sur lui si soudainement, il se voyait octroyer un 5 piéces !
Tout ça pour dire que Djerbal est bien sûr un garçon exemplaire… Il fut mon prof et un exemple… Mais bon l’éleve parfois se rebiffe : Djerbal est un grand esprit algérien, une grande honnêteté algérienne… Je ne lui demande pas de rester à la fenêtre de son trois piéces, pas plus que je ne demande à Ghania Mouffok de rester une femme à sa fenêtre ou à Salima Ghezali de rester une mort vivante… Rien ne changera vraiment si on ne se décide pas à unir au lieu de dénigrer…
Comprenne qui veut comme dit Jesus….
Moi, depuis toutes ces années, j’ai acheté une petite cabane dans l’une des dernières forêts de Kabylie… je ne manque de rien… J’assome l’ambassade du canada avec mes lettres leur demandant une subvention pour repeupler la Kabylie avec les Castors de mpon enfance :
- Monsieur, nous apprécions votre passion pour l’histoire du Canada mais il n’y a jamais eu de Castors en Kabylie. Nous ne pouvons donc vous accorder une subvention
- Si, si, si, Monsieur, il y a eu des castors… Mais les français les ont tous massacré
- non, non, non… Les français ont massacré beaucoup de choses mais pas des castors
- Ah ?
- Si vous voulez, on peut vous donner une subvention pour recueillir tous les chats qui trainent autour de votre cabane.
- Ouais… Mieux que rien… ok, je veux bien nourir les chats du voisin mais après vous me repeuplé la kabylie avec des castors !
- Mais pourquoi voulez voir des Castor en Kabylie ?
- j’en sais rien… Toute ma vie j’ai vu les algériens faire des efforts inouis pour devenir plus blaireau que le voisin… Peut être que les castors pourraient influer inconsciemment sur le comportement des algériens…
Blek le roc