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Archive pour octobre, 2011

Tunisie: Résultats préliminaires et officiels des élections de la Constituante

voter.jpgLe mouvement Ennahda a gagné 90 sièges sur 217, soit 41,47 % des élus. Il est suivi par le parti du Congrès pour
la République (CPR) de Moncef Marzouki (30 sièges) et l’Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar (21 sièges), l
‘inattendue Pétition populaire du riche homme d’affaires Hechmi Hamdi 19 sièges, malgré l’invalidation de ses scores dans six circonscriptions, dont l’emblématique Sidi Bouzid, berceau de la révolution, le Parti Démocratique Progressiste (PDP) 17 sièges, une liste de coalition (5 sièges) et 8 listes indépendantes (9 sièges).

La présence féminine au sein de la Constituante sera de l’ordre de 24%, l’équivalent de 49 femmes, toujours selon M. Jendoubi.

Selon les chiffres présentés par M. Jendoubi, 4.123.602 Tunisiens et Tunisiennes ont voté lors des élections, comme électeurs volontairement, l’équivalent de 75%. Pour ce qui est des électeurs inscrits automatiquement, le nombre s’est élevé à 498.482, soit 14,42%. Agences

Le prix Sakharov décerné à cinq militants du Printemps arabe

AFP/ Le Parlement européen a décerné, jeudi 27 octobre, son prestigieux prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à cinq militants du Printemps arabe, Les lauréats sont le protestataire tunisien Mohamed Bouazizi — honoré à titre posthume –, la militante égyptienne Asmaa Mahfouz, le dissident libyen Ahmed Al-Zubair Ahmed Al-Sanusi, l’avocate syrienne Razan Zeitouneh et le caricaturiste syrien Ali Farzat.

Mohamed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid, est mort deux semaines plus tard. Son geste désespéré a déclenché un large mouvement populaire qui a mené à la chute du régime de Ben Ali.

Asmaa Mahfouz est l’une des fondatrices du « Mouvement des jeunes du 6 avril », qui avait lancé l’appel à se rassembler sur la place Tahrir au Caire, mouvement qui a conduit à la chute du raïs égyptien Hosni Moubarak.

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Les élections tunisiennes vues par des journalistes algériens

mekla.jpgSaïd Mekla, journaliste (Le Temps d’Algérie)
 
« Un exemple de démocratie »

Tant attendues par la communauté internationale, les pays de la région en particulier, les élections en Tunisie constituent à mon humble avis, l’exemple à suivre pour les pays en voie de démocratisation dans la mesure où elles ont consacré le choix réel du peuple tunisien aux convictions multiples.
Des islamistes aux radicaux de gauche en passant par les «centristes», toutes les tendances ont eu «leurs voix», à la mesure de leur représentativité réelle sur le terrain. Même si, des voix s’élèvent déjà pour mettre en gade contre la menace islamiste, il est clair que c’est la démocratie avant tout qui l’a emporté. Pour preuve, les concurrents «divisés» de Ghanouchi qui s’attendaient tout de même à des scores plus importants ont tous reconnu la victoire des islamistes et se sont inclinés devant le choix du peuple.

Maintenant que cette expérience, première du genre dans un pays arabe, s’est déroulée dans de très excellentes conditions, l’on crie aux conséquences désastreuses d’une…démocratie pourtant réclamée, soutenue, «imposée» jusqu’au…dépouillement dont les résultats que personne ne peut contester par ailleurs, ne cadrent pas avec les visions de certains cercles en Occident comme dans le monde arabe qui brandissent dans la foulée de leur déception, le péril islamiste qui est «à nos portes».

Le choix est fait et c’est le choix des Tunisiens. Personne ne pourra leur dire ce qu’ils doivent assumer ou pas. Certes, beaucoup de choses restent à faire et c’est encore le peuple, à travers ses désormais représentants légaux qui définira l’avenir immédiat de la deuxième république de Tunisie. Abstraction faite des jeux de coulisses et autres alliances à venir, l’étape suivante est la plus cruciale.

azoug.jpgSamir Azzoug, journaliste (La Tribune)

« Un acte de liberté, de conscience, d’attachement aux valeurs démocratiques » 

C’est un évènement historique pour tout le continent africain et une leçon pour nombre de démocraties où le pouvoir des lobbys joue un rôle prépondérant. C’est un acte de liberté, de conscience, d’attachement aux valeurs démocratiques. 

Les réactions des partis tunisiens après l’annonce même partielle des résultats démontrent la maturité des intervenants de la scène politique tunisienne. Les Tunisiens nous ont donné une leçon, un pays où une civilisation naît, ne craint jamais pour son avenir. Après des passages à vide, Carthage reprend son rayonnement. Voila ce que je pense dess élections et du peuple digne de Tunisie.

mehdi.jpgMehdi Bsikri, journaliste (El Watan)

« Elles sont précurseurs de la démocratisation de la région du Maghreb « 

Les élections en Tunisie et leur bon déroulement, d’après le témoignage de confrères et collègues présents sur les lieux, sont peut être précurseurs de la démocratisation de la région du Maghreb. Il ne faut surtout pas oublier que pour arriver à ce stade, d’énormes sacrifices ont été consentis, notamment les centaines de tunisiens assassinés par les sbires benalistes.

Je pense aussi que la menace d’Ennahda est insignifiante. Islamistes ou pas, les Tunisiens ont beaucoup appris des leçons de leur voisin algérien. Si Ennahda gagne les législatives de 2012, il ne faut s’adresser à Ghanouchi, car sans une masse il n’est rien. On peut croire que le vote pour Ennahda s’apparente plus à un vote sanction contre les pseudo laïcs. Il faut laisser le temps au temps. Les Tunisiens ont le destin entre leurs mains ? Nous sommes qui pour leur donner des leçons ? L’essentiel: le sang ne doit pas couler, donc pas de forcing armé.

karim.jpgKarim Aimeur, journaliste (L’Expression)

« Une expérience à méditer »  

Le 23 octobre 2011, la Tunisie plurielle a vécu l’un de ses meilleurs moments de ce début du 21e siècle. L’élection d’une Assemblée constituante, après l’une des révolutions populaires les plus pacifiques dans le monde, me laisse méditatif. C’est une expérience à méditer. J’étais très heureux les voyant voter dans la transparence.

Les Tunisiens ont réussi en peu de temps mille et une réalisations à la fois dont les plus apparentes: une révolution qui a chassé un dictateur et une élection plurielle et transparente. Je pense que les Tunisiens ont produit un miracle.

Moderniste, le Tunisien s’est exprimé le plus librement du monde. Reste à espérer que le discours doré de démocratie et de valeurs universelles des dirigeants du parti islamiste Ennahda ne soit pas un slogan sans fond.

Les Tunisiens méritent de vivre pleinement la démocratie et j’estime que la Constitution qu’établira l’Assemblée répondra aux exigences de cette démocratie. Quand aux Algériens, ils doivent encore patienter. Je souhaite que le printemps Tunisien s’étendra à d’autres contrées de cette planète.

chafadjamel.jpgDjamel Chafa, journaliste (Le Temps d’Algérie)

« Dans la transparence »  
Le plus important à mon avis, c’est que les élections se sont déroulées dans la transparence. Aucune formation en compétition n’a parlé de fraude telle que nous la connaissons ici en Algérie.

En ce qui concerne l’exploit du parti Ennahda, quoi qu’on dise sur sa filiation islamiste, il s’agit d’abord du choix de la majorité des Tunisiens. Le temps finira par dire s’ils ont raison ou non.

khetar.jpgMadjid Khetar, journaliste (Djazair News)

 « الانتخابات التونسية تتسم بنوع من الشرعية

أعتقد أن الانتخابات التونسية تتسم بنوع من الشرعية بعد النتائج التي حققها حزب النهضة. وفي فيما يخص مستقبل تونس بعد الانتخابات أرى أن هذا البلد سيمر بنوع من الصعاب والمشاكل وهذا في تحديد نوع النظام، فهذا لن يكون سهلا، خصوصا أن الحزب له قاعدة إسلاموية. وباعتقادي تونس ينتظرها مصيرين، الأول بإمكانها أن تكون أول بلد سيجسد نوع من الديمقراطية بالمغري العربي، وهذا في حالة وفاء حزب النهضة بوعوده في العمل على تكريس الديمقراطية واحترام الحريات، وهذا لن يتحقق إلا إذا طبق نظام سياسي مثل النموذج التركي.

والنظرة الثانية بإمكان تونس أن تشهد أزمة صعبة جدا، والتي لا نتمنى أبدا أن تحدث، وهذا في حالة خيانة حزب النهضة لوعوده وتجسيده لنظام إسلامي، ما سيشكل دون شك خطرا على مستقبل تونس، من جهة، سيمس بالاقتصاد المحلي وسيؤثر تأثيرا بليغا على السياحة التونسية، بالنظر إلى إيديولوجيات الأحزاب الإسلامية، فتطبيق النظام الإسلامي في تونس سيحرم قطاع السياحة من الانتعاش والتحرر، خصوصا أن السياح يقصدون تونس ومناطق السياحية لاسيما الشواطئ نظرا للحرية العالية التي يتمتع بها السائح.

ومن جهة أخرى، سيعرض تونس لأخطار المخططات السياسية الغربية المعادية للإسلام. ولكن عموما أعتقد أن حزب النهضة بقيادة الغنوشي لن يحاول أبدا تكريس سياسة الظلم والتطرف، لأنه تأكد أن الشعب التونسي تحرر من الخوف بعد إسقاطه للنظام الديكتاتوري الذي كرسه بن علي، وبإمكان الشعب أن يعيد نفس الثورة ضد حزب النهضة، وارى أن النهضة مجبرة على فعل المستحيل لإرضاء الشعب التونسي سياسيا خصوصا من الناحية الديمقراطية والحريات وحقوق الإنسان. لكن هذا لن يمنع وقوع تنافس وصراع بين العلمانيين والإسلاميين خصوصا في تقسيم الحقائب الوزارية.

brahimi.jpgNassim Brahimi, journaliste (Wakt El Djazair)  

 

« Les Tunisiens doivent être fiers de ce qu’ils ont réalisé »

Les Tunisiens doivent être fiers de ce qu’ils ont réalisé jusqu’à présent et ignorer les critiques et soupçons stériles des intellectuels faussaires de la place parisienne. Si cette élite se souciait vraiment de leur condition politique, elle aurait du le signifier du temps où Ben Ali violait tous les droits élémentaires du peuple tunisien.

Les Tunisiens savent très bien que la victoire écrasante du courant islamique –le terme «islamiste» étant péjoratif- ne constitue aucun danger pour la suite du processus entamé pour établir une démocratie, peut-être la première en Afrique du Nord. Ce que beaucoup d’analystes ne savent pas est que le modèle turc, présenté comme démocratique est en partie inspiré par les écrits de Rachid Ghannouchi dans les années 80. De plus, la Tunisie possède ses propres traditions républicaines garantes du respect de la démocratie.

Il faut juste pour les Tunisiens qu’ils apprennent à revisiter l’expérience algérienne pour ne pas sombrer dans la violence politique et s’atteler à construire leur avenir sans prendre en considération les angoisses injustifiées des apprentis démocrates. Les Tunisiens ont vaincu la dictature seuls, et c’est seuls qu’ils devront bâtir leur avenir.

Nadir Iddir, journaliste (El Watan)

« Tout se règle par les urnes, rien par la violence et la coercition »

Les résultats partiels des élections en Tunisie ont confirmé ce qu’appréhendait une partie de l’opinion internationale: les islamistes d’Ennahda arrivent en tête. Le peuple tunisien a fait son choix dans la sérénité; il importe pour nous de saluer cet acte. L’expérience démocratique algérienne avortée a, semble-t-il, bien été pris en compte par nos voisins de l’Est: tout se règle par les urnes, rien par la violence et la coercition.

La société tunisienne, même laïcisée par un régime créé par Bouguiba au lendemain de l’indépendance, est travaillée en profondeur par des mouvements conservateurs présents dans les associations caritatives et autres. Au lieu de dénoncer une quelconque préférence des sociétés arabes pour « la peste verte », il faut connaitre les raisons qui ont favorisé cette poussée prévisible des islamistes: les religieux d’Ennahda en Tunise, comme partout ailleurs, tirent leur force de la faiblesse d’un camp démocratique qui s’est séparé du peuple. Il est temps pour ces partis de renouer avec les vraies pratiques démocratiques en prenant à bras le corps les revendications sociales et politiques des masses. La démocratie, ce n’est pas des discours pompeux, mais c’est surtout des solutions à la misère des gens: l’électeur voit manger à sa faim et voir ses enfants grandir.

Aller dans le sens désiré par les électeurs est la seule garantie d’une adhésion populaire future. L’expérience algérienne, qui a vu l’entrée en force de l’armée dans le jeu politique, a tout compte fait « inspiré » les Tunisiens: le verdict des urnes ne doit pas être dévoyé. Les mouvements qui se réclament de la démocratie doivent éviter de jouer les rabat-joies: l’électeur arabe de Tataouine ou de Béja ou de Khenchla n’est pas plus superstitieux qu’un électeur de l’Arkansas. L’expérience tunisienne, qui n’est qu’à ses débuts, ne l’oublions pas, est déjà riche en renseignements: la démocratie, c’est surtout la respect de l’Autre.

 

igoudjil.jpgAbdenour Igoudjil, journaliste (Le Temps d’Algérie)  

« Une première étape pour l’édification d’un Etat démocratique »

Le pas de géant dont peut se féliciter le peuple tunisien après tant de décennies de dictature ne doit en aucun cas servir la cause obscurantiste. Même si c’est un parti de la mouvance islamiste qui a remporté ces premières élections libres en Tunisie, le respect de la volonté du peuple est très important pour l’avenir et la stabilité de ce beau pays. Il faudrait peut-être aujourd’hui que les Tunisiens fassent une rétrospective et comprendre le pourquoi de cette percée des islamistes qui ont travaillé dans l’ombre même sous le régime de en Ali.
 
Avant de jubiler (ce qui ne doit pas arriver) pour ce courant qui ne peut se détourner de l’obscurantisme qui constitue sa matrice, faut encore saluer ce premier jet d’un pays de l’Afrique du nord de vouloir instituer une assemblée constituante. La démocratie ne doit cependant pas laisser les libres champs à l’extrémisme et à l’obscurantisme sous toutes ses manifestations.
 
Les joutes du 23 octobre dernier ne sont, en fait, qu’une première étape pour l’édification d’un état démocratique. Un idéal qu’ils peuvent atteindre s’ils tiennent compte des erreurs commises ailleurs, notamment en Algérie. Nos décideurs sont certainement dans l’embarras. Une Tunisie libre et démocratique les gêne à plus d’un titre. L’exemple Tunisien doit être médité par les autres pays Arabes, avec bien sûr, plus d’attention. Il est en effet difficile de « basculer » d’un régime totalitaire vers un régime démocratique en un laps de temps aussi court. 

Propos recueillis par El Mouhtarem

Nacer Mhal annule une émission de Canal Algérie sur la nouvelle loi sur l’information

mhal.jpgLe ministre de la Communication, Nacer Mhal a annulé l’émission «Questions d’actu» de Ahmed Lahri de Canal Algérie. Programmée pour le 19 septembre dernier, l’émission qui devait traiter de la nouvelle loi sur l’information et l’ouverture de l’audiovisuel en Algérie a été annulée sur ordre du ministre de la communication. Ce dernier, selon notre source, a appelé le DG de l’ENTV, Abdelkader Eulmi pour lui intimer l’ordre d’annuler la diffusion de l’émission.

Pour rappel, Nacer Mhal a annulé, en avril dernier, une émission qui n’était pas du goût du ministre de l’enseignement supérieur, Rachid Hraoubia. Un journaliste de l’ENTV qui interviewait le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique, Rachid Heraoubia, dans son bureau, a été interrompu violemment par le chef de cabinet du ministre, Guerfi. Ce dernier, selon notre source, n’a pas apprécié la question du journaliste qui demandait au ministre de commenter la revendication des étudiants relative à son départ de son poste. «Cette question ne doit pas être posée par un journaliste de la télévision. C’est une question que peut poser un militant du RCD», a déclaré le chef de cabinet du ministre. 

A quelques heures du passage de l’émission prévu pour vendredi 1er avril après le JT de 20h, Rachid Heraoubia a appelé le ministre de la Communication, Nacer Mehal pour lui demander d’intervenir auprès de la direction de l’ENTV afin d’annuler la diffusion de l’entretien. El Mouhtarem   

Seïf Al-Islam Kadhafi aurait proposé de se rendre à la Cour pénale internationale

Seif Al-Islam Kadhafi et l’ancien chef des services de renseignements du régime déchu, Abdallah el-Senoussi, proposent de se rendre à
la Cour pénale internationale (CPI) de
La Haye, a annoncé mercredi un haut responsable militaire du Conseil national de transition (CNT).  

Le fils du guide défunt est visé par un mandat d’arrestation international, tout comme Abdoullah al Senoussi.  « Ils offrent la possibilité de se rendre à
La Haye », a déclaré Abdel Majid Mlegta à propos des deux fugitifs.  

Il a précisé que son information émanait de sources proches des services de renseignements qui lui ont dit que les deux fugitifs cherchaient à passer un accord pour se rendre à
la CPI par le truchement d’un pays voisin non précisé. 

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ATT en visite à Alger : De quoi a peur Abdelaziz Bouteflika?

www.maliweb.net 

Jusqu’à ces dernières semaines, Alger traitait comme un ennemi son voisin du sud, accusé de pactiser avec le terrorisme.  Changement de style depuis l’arrivée des ex-combattants kadhafistes dans la zone de Ten Zawatten.

La visite qu’effectue, depuis lundi dernier, le président Amadou Toumani  Touré en Algérie, à l’invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, est à mettre au compte de ce qu’on pourrait appeler « l’effet Soumeylou Boubèye Maïga ». Jusqu’à la nomination de celui-ci, en mars 2011, au poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, les relations entre les deux pays étaient au plus bas. En juillet précédant, elles avaient même frôlé la rupture lorsque Alger et Nouakchott, dans une parfaite synchronisation, ont rappelé leurs ambassadeurs à Bamako pour montrer leur indignation devant l’élargissement par le Mali de quatre activistes d’AQMI qu’il avait fait prisonniers (dont deux Algériens et un Mauritanien réclamés par leurs gouvernements) pour sauver la vie et faire remettre en liberté le Français Pierre Camatte aux mains de l’organisation terroriste.

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Licenciements massifs en réponse à la formation d’un syndicat au Sheraton

hotelsheratonalger.jpgL’unique complexe hôtelier 5 étoiles en Algérie, le luxueux Sheraton Club des Pins à Alger, la capitale, invite les clients à «se ressourcer dans nos piscines et hammam avant de dîner dans nos restaurants avec vue sur la baie». Les employés/es du complexe ont récemment appris que «totalement sécurisé» peut vouloir dire sécurisé contre les syndicats. Des centaines d’employés/es qui, récemment, tentaient de former un syndicat selon la procédure légale, se trouvent aujourd’hui sans emploi, victimes de licenciements massifs qui ont vidé l’établissement de son personnel qualifié.

Le 26 juin, 300 employés/es environ, lassés/es des conditions de travail abusives, ont signé une pétition déclarant leur intention de déposer une demande d’enregistrement d’un syndicat et d’élire un comité syndical, composé de 5 employés/es, chargé de les représenter.

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Séquestration de Belmouhoub: Une pratique révoltante, selon la LADDH

bel.jpgNoureddine Belmouhoub, enlevé le dimanche 23 octobre 2011 à 11 heures du matin près de la maison de la presse à Alger, vient d’être relâché par ses ravisseurs, le mercredi 26 octobre 2011 vers 03 heures du matin. Mr Belmouhoub a été abandonné en pleine rue près du cimetière d’El-Alia (Banlieue est d’Alger).

D’après son premier témoignage, Belmouhoub a été détenu dans un lieu secret par ceux qu’il qualifie «d’éléments de la police politique». Au cours du trajet vers ce lieu, on lui fait changer de véhicule en le déplaçant de la voiture du type Caddy Volkswagen blanche vers un fourgon de marque Peugeot.

Durant son interrogatoire, Mr Belmouhoub  aurait subi les insultes et la pression de ces «geôliers». Ces derniers lui reprochaient d’avoir déposé une plainte contre le général Khaled Nezzar en 2001, et voulaient avoir la renonciation de la victime à cette plainte en tentant de lui faire signer par la contrainte une déclaration sur l’honneur.

Pour rappel, le 20 et 21 octobre 201l, le Général Nezzar, Ministre de la défense nationale entre 1991 et 1993, est auditionné par la procureure fédérale suisse, Laurence Boillat, suite à une plainte déposée contre lui par deux citoyens algérien en exil pour «suspicion de crimes de guerre». La procédure est toujours en cours. Concernant la plainte pour torture déposée en 2001 auprès du  tribunal Abane Ramdane à Alger, aucune suite n’aurait été donnée par la justice algérienne.

LADDH dénonce avec la plus grande énergie l’arrestation et la séquestration de plus de trois jours de Mr Belmouhoub par des éléments qui ne peuvent dépondre que des services de la République Algérienne. Nous sommes face à une dérive grave qui nous rappelle les pires moments des années 90, en Algérie.

La LADDH demande au Procureur général de la République, territorialement compétent, l’ouverture  d’une enquête judiciaire sur cette affaire et de recueillir dans les plus brefs délais le témoignage de la victime. Par ailleurs, la LADDH demande à la justice de se prononcer sur la plainte de Mr Belmouhoub déposée en 2001. 

La LADDH considère que de telles pratiques, qui sont la négation de l’Etat de droit, ne peuvent que renforcer les victimes algériennes dans leur conviction que seule la justice universelle peut leur rendre justice.

Alger le 26 octobre 2011

Le Président, Bouchachi Mostefa

Tunisie : Jacques Chirac adresse ses félicitations à Ben Ali

jacqueschirac.jpgLa retraite n’y a rien changé : l’ancien président de la République Jacques Chirac est toujours attentif aux affaires du monde et entretient son réseau. C’est ainsi qu’à l’annonce du succès du scrutin tunisien il a félicité M. Ben Ali pour une victoire « qui fait honneur à la Tunisie ».

Au secrétariat de Jacques Chirac, on attribue le télégramme inopportun à un dysfonctionnement technique : « la batterie du Président s’est brutalement déchargée et le message à M. Ben Ali est parti mystérieusement ». M. Chirac lui-même n’était pas joignable, très retenu par la préparation de son déjeuner avec Jacques Chaban-Delmas.

Ennahda « n’est pas le diable » (CPR)

Les islamistes d’Ennahda « ne sont pas le diable » et « il ne faut pas les prendre pour les talibans de la Tunisie », a déclaré mercredi Moncef Marzouki, leader du parti de gauche nationaliste CPR, arrivé derrière Ennahda selon des résultats partiels du scrutin du 23 octobre.
« Non, non, non ce n’est pas le diable et ensuite on ne pactise pas avec le diable. Il ne faut pas les prendre pour les talibans de la Tunisie, c’est quand même une fraction modérée de l’islamisme », a déclaré M. Marzouki en marge d’une conférence de presse à Tunis. « Les lignes rouges c’est encore une fois les libertés publiques, les droits de l’homme, les droits de la femme, de l’enfant et ça on ne pactisera jamais, jamais », a-t-il ajouté. AFP

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