8 octobre, 2011
Amara Benyounes s’en prend aux partisans de l’assemblée constituante
Le secrétaire général de l’UDR (parti non agrée), Amara Benyounès a animé une conférence de presse ce matin au siège de l’UGTA à Alger, jusque-là interdit même aux syndicalistes. Lors de son point de presse, Amara Benyounes, ancien ministre de la Santé, ancien député, ancien vice-président du RCD, ancien chef de cabinet de Said Sadi, a tenu des propos orduriers contre les partisans d’une assemblée constituante en Algérie. En effet, le patron de la Dépêche de Kabylie, a affirmé que ceux qui appellent à l’élection d’une assemblée consituante sont les anciens alliés du Groupe Islamique Armé (GIA) à Saint Egidio, allusion aux signataires du contrat national en janvier 1995.
L’orateur semble oublier qu’une «ancienne alliée du GIA », en l’occurrence Louisa Hanoune, a réussi à «obtenir» un quota de 10 sièges à Alger lors des élections législatives de 2007, alors que lui, malgré son soutien du DRS, il n’a pas réussi à arracher son siège ! Pourtant, il conduisait une liste d’une alliance de trois partis, l’Alliance nationale républicaine (ANR), le Mouvement démocratique et social (MDS) et son parti l’UDR, dont le dossier d’agrément étouffe dans les tiroirs du ministère de l’Intérieur depuis plusieurs années.
Par ailleurs, le conférencier a fait l’éloge de l’Armée algérienne pour « avoir sauvé la République » en condamnant la classe politique qui n’a pas, selon lui, dénoncé le documentaire de Canal+ sur le crime de Tiberhine. « Aucun responsable politique algérien n’a dénoncé ce documentaire. La classe politique a observé « un silence dangereux », a déclaré l’orateur.
Annonçant la participation de son «parti» aux élections législatives et locales de 2012, Benyounes s’est dit « convaincu » que « le président Bouteflika offrira aux Algériens une Constitution démocratique et républicaine ». El Mouhtarem