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Archive pour le 10 novembre, 2011

L’Algérie et sa bureaucratie administrative répressive

passe.jpgSlimane pour « Algérie Politique »

Au moins, vous l’Ambassadeur japonais, vous avez un passeport. Dans beaucoup de pays, et chez vous, un citoyen normal fait la demande, il a son passeport en une semaine (deux photos, et la somme). C’est tout. En revanche, chez nous, vous aviez raison, c’est la bureaucratie administrative répressive: Pour avoir un passeport (en général qui ne sert a rien, car pour chaque pétard, il faut un visa), c’est le parcours du combat.

Il faut l’acte de naissance de votre arrière grand-père…et beaucoup d’Algériens ne peuvent pas se le procurer, car durant la guerre d’Algérie, nos arrière-grand-parents n’ont jamais été recensés à la mairie où chez l’imam du village….donc allez chercher l’acte de naissance de vos aïeux.

Au lieu que le Ministre de l’intérieur simplifie la procédure, il faut une valise de papiers, et des témoins quand vous étiez dans la matrice de votre mère. C’est une aberration. Un Algérien (ne), majeur (e), a besoin de tout ce bla-bla. Dans tous pays du monde, les citoyens sont enregistrés à la Mairie, il y va, et la Mairie lui délivre la carte d’identité, le passeport, en une semaine. Chez nous, il faut un prix Nobel en paperasse. C’est ce que l’on appelle, la compétence de la répression et de la bêtise bureaucratique. C’est un grand frein pour les droits élémentaires du citoyen, et du développement économique. C’est malheureux, non. Uniquement, les hauts fonctionnaires, et leurs enfants ont rapidement les passe-ports, car ils peuvent avoir des visas par relation. Le reste est la cage du canari !

Je t’aime Ali, plus que tout au monde…

bab.jpgPar Blek la mousse…

Qu’est-ce tu veux que je dise de plus que ça, plus que les mots des pauvres gens: je t’aime Ali, plus que tout au monde…

Je savais que tout le monde allait rivaliser de talent et de sincérité pour parler de tes engagements syndicaux, journalistiques et politiques dont je me fous royalement. Et quand bien même cela m’aurait intéressé, tu sais très bien que je n’y ai jamais rien compris, que le peu de fois où je me suis résigné à faire un choix, je l’ai fait à pile ou face…. espérant pile tomber sur Dieu, face tomber sur l’amour…

Oh Ali… mon frére… J’ai prié… Mon Dieu, laissez le nous… Encore un peu… Laissez le vivre, encore un peu… J’aurais aimé que tu restes encore avec nous un peu, j’aurais aimé t’avoir perdu il y a longtemps quand le Canada t’avait accordé son visa, j’aurais aimé que tu partes t’installer à Paris où beaucoup d’amis t’attendaient, j’aurais aimé que tu vives un peu pour toi, que tu prennes enfin les choses à la légère, j’aurais aimé construire une annexe à ma cabane où tu te serais installé avec ton épouse et où tu aurais appris à respirer à nouveau, à prendre du recul, de la hauteur, du bonheur…

Oh Ali, j’ai toujours cru que tu appreciais grandement les moments où tu venais me retrouver. Peut-être que je me trompe. En revanche, sache le, j’adorais tes visites, tes silences, ta compagnie et ta conversation…

Blek la mousse… (et oui, là, depuis ce matin, je suis aussi pathétique qu’une biscotte qui s’effrite entre les mains d’un enfant… Je ne vais donc pas signer Blek le roc !) Je t’aime grand frère… C’est tout.

Ali Boudoukha rapatrié vendredi après midi à Alger

Ali bey Boudoukha décédé à Paris bab.jpgsera rapatrié à Alger le vendredi après midi sur un vol Air Algérie, et probablement inhumé le samedi 12 novembre au cimetière de Zeralda. Ali Bey Boudoukha s’est éteint mercredi matin à la clinique du Plateau, à Meudon en couronne parisienne, après avoir lutté durant plus de 04 mois contre une rechute de cancer des poumons. Il était âgé de 60 ans, et père de 3 enfants. La presse et la radio algérienne lui ont rendu un hommage unanime. www.maghrebemergent.info

 

 

 

 

Il y a 10 ans les inondations de Bab El Oued

ino.jpgIl y a 10 ans, le 10 novembre 2001, des pluies diluviennes se sont abattues sur Bab El Oued, un quartier populaire de la capitale. Le bilan de la catastrophe est effarant et il l’est d’autant plus que les causes de la tragédie ayant fait, selon le dernier bilan rendu public, 757 morts à l’échelle nationale dont 706 pour la seule capitale, sont loin d’être d’origine pluviométrique mais bien plus, aggravées par un cumul de déficits et de laisser-faire dans les pratiques anarchiques de la gestion de l’espace urbain.

La maffia du foncier, l’attribution anarchique de terrains à bâtir, la destruction des zones boisées, la détresse des populations ayant fui le terrorisme et élu domicile sur les berges des oueds quand ce n’est pas sur leur lit, l’absence de toute réglementation en matière de planification de l’espace urbain sont autant de facteurs ayant été propices à l’hécatombe de Bab El Oued. La responsabilité de l’Etat est entière…

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