Il y a 10 ans les inondations de Bab El Oued
Il y a 10 ans, le 10 novembre 2001, des pluies diluviennes se sont abattues sur Bab El Oued, un quartier populaire de la capitale. Le bilan de la catastrophe est effarant et il l’est d’autant plus que les causes de la tragédie ayant fait, selon le dernier bilan rendu public, 757 morts à l’échelle nationale dont 706 pour la seule capitale, sont loin d’être d’origine pluviométrique mais bien plus, aggravées par un cumul de déficits et de laisser-faire dans les pratiques anarchiques de la gestion de l’espace urbain.
La maffia du foncier, l’attribution anarchique de terrains à bâtir, la destruction des zones boisées, la détresse des populations ayant fui le terrorisme et élu domicile sur les berges des oueds quand ce n’est pas sur leur lit, l’absence de toute réglementation en matière de planification de l’espace urbain sont autant de facteurs ayant été propices à l’hécatombe de Bab El Oued. La responsabilité de l’Etat est entière…
L’Algérie : entre catastrophes naturelles et calamités humaines
Un malheur n’arrive jamais seul. C’est toujours la série.
En effet, les calamités politiques, économiques, industrielles, sociales et culturelles et les drames qu’elles ont engendrés, dues à une mauvaise gouvernance du pays par des dirigeants autoproclamés et dont l’écrasane majorité du peuple algérien souffre aujourd’hui, ont été accompagnées ces dernières années par des catastrophes naturelles qui ont provoqué des pertes humaines et des dégâts matériels énormes.
Il pleut, ce sont les inondations dramatiques .
Il ne pleut pas c’est la sécheresse tragique.
La terre tremble à 2° sur l’échelle de Richter, c’est le drame pour de nombreuses familles qui perdent leurs maisons vieilles ou mal construites.
Un incendie se déclare quelque part, ce sont des vies humaines, des dizaines d’habitations et des milliers d’hectares de forêt qui partent en fumée.
Qu’arrive-t-il donc à notre cher pays, déjà détruit par ses propres enfants, qui s’entretuent pour le koursi depuis 1962 ?
A-t-il été abandonné par ses Saints Patrons, pour devenir si vulnérable et maudit que ça ?
Très peu de peuples ont subi ce que le peuple algérien a enduré en moins de deux siècles.
Jugez en vous mêmes : occupation française-génocide-enfumades-résistance et guerre de libération nationale dramatiques-indépendance confisquée-guerre civile-guerre contre le Maroc-coups d’Etat et enfin guerre contre le terrorisme islamiste qui a fait entre 100 000 et 200 000 morts et des centaines de milliers de blessés et détruit des infrastructures industrielles, économiques, éducatives, sociales et hospitalières évaluées à plus de 100 milliards de dollars américains.
Que t’arrive-t-il O mon pays bien-aimé ?
Dieu t’a doté de richesses fabuleuses mais les prédateurs t’ont appauvri et ont pauperisé ton peuple martyrisé.
« Pays riche, peuple pauvre et malheureux » disent de toi les uns et les autres.
En effet, en plus des 176 milliards de dollars US de réserves en devises, dont une bonne partie a été placée aux USA, l’Algérie est, selon le rapport 2011 de l’Organisation Mondiale de l’Or ( OMO ), classée le 10ème pays au monde et le 1er pays dans le monde arabe pour ses réserves d’or.
C’est essentiellement grâce à Kaïd Ahmed, rahimahou Allah, Ministre des finances de 1965 à 1969, que le stock d’or de notre pays a été constitué.
En effet, pour « punir » les Etats-Unis d’Amérique pour leur soutien à l’agression israélienne contre les pays arabes, en Juin 1967, ce Ministre intègre et courageux avait ordonné, en 1968, au Gouverneur de la Banque Centrale d’Algérie de convertir en or tous les dollars US que l’Algérie avait en sa possession, sur la base du principe de l’étalon-change or ( 35 dollars américains l’once d’or ) ,qui prévalait en vertu des accords de Bretton Woods.
Ces réserves auraient été plus importantes si le fonds de solidarité-Sandouk Ettadamoun*, constitué au lendemain de l’indépendance de l’Algérie par les dons de bijoux divers émanant des Algériennes et Algériens, n’avait pas été détourné par qui nous savons tous.
Ainsi, grâce au bon sens paysan du Commandant Slimane ( nom de guerre de Kaid Ahmed ), l’Algérie se retrouve aujourd’hui parmi les 10 premiers pays au monde et le 1er dans le monde arabe, pour leurs réserves d’or.
En 1971, c’est à dire moins de trois années après cette décision heureuse, le président Richard Nixon avait aboli la convertibilité du dollar américain en or car elle coûtait très cher à son pays.
L’once d’or ( 28,35g ) vaut aujourd’hui plus de 3000 dollars américains.
Ce n’est pas par hasard si l’un des voeux, adressés régulièrement à Dieu par les femmes enceintes algériennes au sujet de l’enfant qui va naître est le suivant : « Je voudrais avoir un enfant chanceux même s’il ne fera pas de longues études ».
« Aatihoula mzahar oualaou ma yakrach bezef ».
A cause des vampires porte-malheurs, lugubres, cupides et obstinés, autoproclamés dirigeants de notre pays, l’Algérie a vécu, ces trois dernières décennies des tragédies qui ont failli l’emporter.
Elle a besoin d’urgence de nouveaux visages aussi rassurants et respectables que ceux de Si Slimane et de ses semblables afin de transcender ces temps de régression et de corruption généralisées.
Sinon, après avoir pillé les ressources naturelles non renouvelables de notre pays, dilapidé ses réserves en devises pour acheter une paix sociale improbable, ces prédateurs vont brader les bijoux de la famille, avant de rentrer chez eux
L’Etat algérien a donc les moyens pour reconstruire toutes les infrastructures et habitations collectives , que les inondations ont de détruites.
Mais en a-t-il la volonté ?
That is the question !
God save Algeria !.
merci pour votre genereuse contibition mais l once d or vaut au tour de 1700 $ us merci
vive l’agerie