Mohand Arezki Boumendil (MAB), retraité de l’APN, m’a fait rire hier à la lecture de sa lettre qu’il a adressée au Général‑major Khaled Nezzar http://bit.ly/rq7ULE dans laquelle il fait l’éloge de l’Armée algérienne et de son ancien patron. MAB a également expliqué, sans qu’on le lui demande, les raisons qui l’ont poussées à quitter le Front des Forces Socialistes en 1995.
«Il a fallu que des amis m’appellent pour m’apprendre que vous m’avez cité dans une interview http://bit.ly/sNB4aq que vous avez accordée au quotidien Le Soir d’Algérie , publiée dans son édition du 16 novembre 2011. Pour ne rien vous cacher, j’ai été très surpris, ne sachant pas de quoi il s’agissait. Surtout que je n’ai jamais eu l’honneur de vous connaître personnellement, ni même de vous avoir rencontré à quelque occasion que ce fût.
Après lecture de ladite interview, je me suis rendu compte que vous ne faisiez que citer un passage d’un article que j’ai écrit le 4 juillet 1992 dans le quotidien La Nation et dans lequel je saluais une initiative de l’Armée et votre initiative propre, en tant que son premier responsable», a écrit MAB. Dans son interview, le général Nezzar parlait de Hocine Aït-Ahmed qui aurait salué initiative de l’Armée et non pas de l’inconnu MAB. «En feuilletant récemment de vieilles archives, je suis tombé incidemment sur un article de La Nation du 4 juillet I992, signé par M. A. Boumendil qui dit en substance, à propos du dialogue initié par les autorités de l’époque, que M. Aït-Ahmed «aurait rendu hommage au réalisme de l’ANP qui s’est exprimé par la recherche d’une solution au problème de la violence… l’initiative du général-major Khaled Nezzar est pour le moins louable».
Alors que Nezzar ne parlait pas de lui, Boumendil continue dans son délire: «J’assume totalement mes propos du 4 juillet 1992 que vous avez eu la gentillesse de rappeler à la mémoire publique – hélas ! – quelque peu amnésique. De quoi s’agissait‑il donc ? Pour ma part, je me posais une question simple, qui résumait, à mon sens, tout l’enjeu : l’Algérie avait‑elle vocation à devenir une théocratie moyenâgeuse ? Assurément, non ! »…
Pour ceux qui ne le connaissent pas, MAB est élu député de Tigzirt sur la liste du FFS en 1991. En 1997, élu député sur la liste du RCD qu’il quitte au bout de deux ans. Il rejoint le CCDR de Abdelhak Brerhi. En 2004, il rejoint l’UDR de Amara Benyounes. En 2007, il se présente aux élections législatives sur la liste de l’ANR…Il n’est pas élu ! El Mouhtarem