Egypte: accord du pouvoir militaire pour un gouvernement de salut national
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak en février, a accepté mardi la formation d’un gouvernement de salut national, rapportent les médias nationaux. Cet accord, qui prévoit la mise en place d’un gouvernement de salut national et la tenue d’une élection présidentielle au premier semestre 2012, a été conclu lors d’une réunion entre le chef d’Etat-major et vice-président du CSFA, Sami Annan, et les représentants des forces et partis politiques influents du pays.
Inféodé complètement à Washington et Israël, Le Pouvoir militaire Égyptien mis sous pression par la « protesta » est dans la position « le dos au mur ». Quel lendemain pour l’Egypte? Le « mouvement révolutionnaire » est-il parvenu au « point de non-retour »? Le Commandement militaire est-il homogène ou clanique? Serait-il tenté de jouer le pourrissement et la répression pour confisquer la révolution populaire? L’Occident et son «Gendarme au Proche-Orient» laisseront-ils le peuple égyptien choisir son destin? Ce sont ces questions qui se posent au lendemain du rassemblement de la très symbolique Place Tahrir.
Si le Le Commandement militaire constitue une «Junte dirigée par un Chef» celui-ci pourra probablement «négocier la transition» comme c’était le cas en Amérique latine, avec les Vidéla, Stroessner, Pinochet et la clique. Dans le cas où le Pouvoir militaire forme une «structure clanique», comme en Algérie, ce serait plus difficile et plus long, car les luttes intestines vont entraver la marche vers sortie de crise par la voix pacifique. Le phénomène clanique engendrera encore des tensions, des violences et des difficultés innombrables.
Quand aux puissances occidentales et leur «pion», il serait naïf de croire qu’elles voudraient laisser libre cours au processus révolutionnaire dans le monde musulman, car d’une part ce mouvement attente aux privilèges des pouvoirs et classes compradores qui «épaulent l’impérialisme» ; d’autre part, l’exigence de solutionner «la question palestinienne» s’imposerait inévitablement car c’est la « clé de voute », symbolisant l’humiliation et la domination sur le monde musulman…
Le fait aussi est qu’il n’y a pas une «interdépendance» entre tous ces mouvements en cours dans le monde musulman, du moins il n’y’a pas une sorte de Tricontinentale» pensée par Ben Barka pour unir et coordonner toutes ces insurrection, de manière plus structurée, mieux organisée et minutée…
Tantaoui se trompe s’il compte s’inspirer de l’expérience algérienne pour faire capoter la transition démocratique du pays du nile.Le contexte dans les deux pays n’est pas le meme et les frères musulmans ne sont pas le FIS pour etre infiltrés et encore moins manipulés par le pouvoir.
La jeunesse Egyptienne ,qui n’a pas hésité à réinvestir la place ETAHRIR avec autant de détermination que lorsqu’elle s’est insurgée pour renverser MOUBARAK afin d’adresser un message fort au maréchal au cas ou ce dernier serait tenté de contourner la révolution du 25 janvier,l’a fait clairement savoir.
Tergiverser ne sert à rien et il y va de son intéret de mettre la clé sous le paillasson s’il ne veut pas rejoindre son ancien maitre.
Dans les pays arabes, une revolution, c’est bien, pour aspirer a une democratie, mais le chemin est perilleux. Ces pays sont ancres dans l’archaisme, les luttes de clans, et tribales. Les seules composantes communes sont la junte militaire et la religion. Le grand vide de ces pays est le leaderschip avec une vision. La democratie ne serait-elle pas une utopie? Meme s’il y a un semblant de democratie, consruire une nation, faire fonctionner un Etat ne resident pas dans un vote transparent: il faut un vrai leaderschip et une politique constructive, avec des projets concrets de reformes. Quand on regarde de pres, tous ces partis politiques, surtout en Algerie, il n’y a rien dans leur programme, ils font de la politique politicienne. Et le peuple est comme un troupeau de gnous: Aujourd’hui, il vote pour un tel, et demain pour un autre. Mais faire avancer un pays, ce n’est pas une brouette: Il faut des politiques adequates et d’application. Tous ces partis politiques ne font que critiquer, mais la realite d’un pays est sociale, economique, etc…Qui va apporter des solutions a un pays ou la demographie est galopante? L’economie ne peut pas repondre a la demande demographique. Qui a un plan reel de reformes, de redressement dans ces pays? Personne. Le peuple peut dormir et protester a longue de journee. A la fin de la journee, le pere de famille doit nourrir sa famille.
Peu de leaders arabes ont une vision pour construire leur pays. Les gens en place travaillent pour leur famille, et non pour leur pays. Et leurs enfants sont en Angleterre et aus USA. Tout le monde preche la belle parole. En Algerie, commencons d’abord a organiser nos APC, nos tribunaux. Ils ne fonctionnent pas. Tous ces Maires, issus des partis politiques ne savent que signer, mais ils leur manquent une education en gestion, administration, et gestion d’une cite: Aucun plan.