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Archive pour novembre, 2011

Égypte : « L’armée n’a rien compris à la révolution »

egypte.jpgPropos recueillis par  www.lepoint.fr

Installée au Caire, la politologue Sarah Ben Nefissa, chercheuse à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), apporte au Point.fr un éclairage essentiel à une semaine de la tenue des premières élections post-Moubarak.

Le Point.fr : Le peuple égyptien vit-il sa seconde révolution ?

Sarah Ben Nafissa : C’est la continuité de celle du 25 janvier. À la démission de Hosni Moubarak, en février dernier, le pouvoir a été remis à la direction de l’armée. Depuis, toutes les avancées politiques ont été acquises sous la pression permanente des révolutionnaires de la place Tahrir, qui ont à chaque fois réussi à faire reculer le régime. Ainsi, les manifestants sont parvenus à ce que les anciens membres du Parti national démocratique de Moubarak ne puissent se représenter aux législatives, neuf mois après l’avoir réclamé. Au final, la direction de l’armée n’a rien compris à la révolution du 25 janvier. Elle a simplement cru à une poussée de fièvre, et à un rejet de Moubarak et de son fils. Si bien qu’à l’issue de la révolution la tête du régime a sauté, mais la structure générale du système politico-administratif n’a pas bougé.

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Heureux de ne pas faire votre connaissance, monsieur MAB !

khalednezzar1.jpgL’indigné pour « Algérie Politique » 

La maîtrise de la plume par le journaliste ou plus exactement “le journaleux” Mohand Arezki BOUMENDIL dont il est question ici, contribue malheureusement à propager la désinformation, en s’efforçant de chercher à tromper les lecteurs non initiés à cette subtile méthode de la triste guerre psychologique digne de la police politique.
Par ailleurs, selon la définition de BRUANT: « Le journaliste de peu de talent, le journaleux, dit quelquefois ce qu’il pense, mais il pense rarement ce qu’il dit », monsieur MAB s’y conforme bien. Car son instabilité en passant d’un parti politique à d’autres, démontre une certaine légèreté de conviction politique. Tandis que le goût de « l’attrait de la mangeoire », hérité de la mission non comprise de l’ex-député (FFS), au sein d’un Parlement d’un système corrompu et corrupteur, trahit monsieur MAB dans son aptitude à la compromission facile et à la violation de l’éthique.
Heureux de ne pas faire votre connaissance, monsieur MAB !

Mohand Arezki Boumendil continue de manger comme un boeuf dans la mangeoire du régime

mangeoire.jpgLe Bouche pour « Algérie Politique »

Ce qu’il faut savoir, c’est que Mohand Arezki Boumendil et Said Madjour, étaient élus au nom du FFS, l’un en 1991 l’autre en 1997, pour pratiquer la politique du FLN. Je les mets tous les deux au défi de se représenter un jour aux élections, dans la circonscription de Tigzirt sous une autre couleur politique! Ils sont la honte de la région, mais la faute revient aussi au parti qui les a choisi pour briguer un mandat national, auquel ils ne se sont jamais préparés.

Une fois élus, ils ont oublié le petit peuple de Makouda et de Tigzirt mais surtout de Attouche qui leur a donné les 1200 voix nécessaires à leur élection. Ils sont entrain de manger comme des boeufs dans la mangeoire du régime. Ainsi ils ont oublié que des milliers de personnes se sont sacrifié nuit et jour pendant la campagne électorale pour qu’ils aient un mandat national au nom du Front des Forces Socialistes !

Je ne vous demande pas de ne pas continuer à manger comme des moutons, n’oubliez jamais que la seule autorité morale dont vous disposiez était celle que le FFS vous a offert à travers le suffrage universel! Le rêve de tout homme politique honnête est d’être élu au suffrage universel justement ! Vous avez brisé le rêve de la majorité de la population de la région pour vous joindre aux voix du régime et ses supplétifs ! Vous ne souhaitez pas que le code de l’indigénat non écrit dans la constitution soit aboli !

Article de La Nation de juillet 1992 auquel fait référence Khaled Nezzar

lanation.jpg

Le général Nezzar ne parlait pas de toi pauvre Mohand Arezki Boumendil !

boumendil.jpgMohand Arezki Boumendil (MAB), retraité de l’APN, m’a fait rire hier à la lecture de sa lettre qu’il a adressée au Général‑major Khaled Nezzar http://bit.ly/rq7ULE dans laquelle il fait l’éloge de l’Armée algérienne et de son ancien patron. MAB a également expliqué, sans qu’on le lui demande, les raisons qui l’ont poussées à quitter le Front des Forces Socialistes en 1995.  

«Il a fallu que des amis m’appellent pour m’apprendre que vous m’avez cité dans une interview  http://bit.ly/sNB4aq  que vous avez accordée au quotidien Le Soir d’Algérie , publiée dans son édition du 16 novembre 2011. Pour ne rien vous cacher, j’ai été très surpris, ne sachant pas de quoi il s’agissait. Surtout que je n’ai jamais eu l’honneur de vous connaître personnellement, ni même de vous avoir rencontré à quelque occasion que ce fût.

Après lecture de ladite interview, je me suis rendu compte que vous ne faisiez que citer un passage d’un article que j’ai écrit le 4 juillet 1992 dans le quotidien La Nation et dans lequel je saluais une initiative de l’Armée et votre initiative propre, en tant que son premier responsable», a écrit MAB. Dans son interview, le général Nezzar parlait de Hocine Aït-Ahmed qui aurait salué initiative de l’Armée et non pas de l’inconnu MAB. «En feuilletant récemment de vieilles archives, je suis tombé incidemment sur un article de La Nation du 4 juillet I992, signé par M. A. Boumendil qui dit en substance, à propos du dialogue initié par les autorités de l’époque, que M. Aït-Ahmed «aurait rendu hommage au réalisme de l’ANP qui s’est exprimé par la recherche d’une solution au problème de la violence… l’initiative du général-major Khaled Nezzar est pour le moins louable».

Alors que Nezzar ne parlait pas de lui, Boumendil continue dans son délire: «J’assume totalement mes propos du 4 juillet 1992 que vous avez eu la gentillesse de rappeler à la mémoire publique – hélas ! – quelque peu amnésique. De quoi s’agissait‑il donc ? Pour ma part, je me posais une question simple, qui résumait, à mon sens, tout l’enjeu : l’Algérie avait‑elle vocation à devenir une théocratie moyenâgeuse ? Assurément, non ! »…

Pour ceux qui ne le connaissent pas, MAB est élu député de Tigzirt sur la liste du FFS en 1991. En 1997, élu député sur la liste du RCD qu’il quitte au bout de deux ans. Il rejoint le CCDR de Abdelhak Brerhi. En 2004, il rejoint l’UDR de Amara Benyounes. En 2007, il se présente aux élections législatives sur la liste de l’ANR…Il n’est pas élu ! El Mouhtarem

Message de Hocine Aït-Ahmed au Conseil national du FFS, réuni le 18 novembre à Alger

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Déclaration du jour

brutalit.jpg« Je suis un démocrate, un homme de paix et je n’aime pas l’injustice. Je n’accepte pas que les Algériens soient traités avec brutalité. J’accepte qu’un policier reçoive des coups, mais pas un citoyen ». Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales in Ennahar.

Kamel Amarni doit succéder à Ould Kablia !

kamelamarni.gifLe secrétaire général par intérim (depuis plusieurs années) du Syndicat national des journalistes (SNJ), Kamel Amarni, a écrit aujourd’hui dans Le Soir d’Algérie que le FFS «est le seul parti légal au monde à être géré par un président résidant à l’étranger ! Et ce, en parfaite violation de la loi sur les partis politiques».

Au lieu de dénoncer les services du ministère des Affaires étrangères qui ont empêché les journalistes de couvrir le retour de nos marins, Kamel Amarni, à la tête d’un pseudo syndicat, préfère s’attaquer à une personnalité propre comme Hocine Aït-Ahmed. Ni l’ancien ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, ni l’actuel, Dahou Ould Kablia, n’ont déclaré un jour que l’absence de Hocine Aït-Ahmed du territoire algérien est en violation de la loi sur les partis politiques. El Mouhtarem 

Des lauréats du concours d’entrée à l’IAP dénoncent la manipulation des résultats

iap.jpgNous Lauréats du concours d’entrée à l’IAP (Institut Algérien du Pétrole) pour une formation d’ingénieurs spécialisés, tenons, par le biais de cette déclaration, à dénoncer la manipulation et l’irrégularité des résultats. En effet, suite à une annonce à candidature pour un concours d’accès à une formation de 18 mois au sein de cette institution au profit de SONATRACH, nous avons postulé à cette formation en suivant toutes les conditions d’accès et le mode de sélection à ce concours.

Concernant la sélection, tel que stipulé par l’article 07 du  règlement, il est dit que: «L’IAP procédera à l’affichage sur son site web des résultats du concours écrit par ordre de mérite pour chaque spécialité. Les vingt-cinq (25) candidats disposant de meilleures notes globales du concours écrit de chaque spécialité  seront convoqués pour un test psychotechnique à Sonatrach. A l’issue du test psychotechnique vingt (20) meilleurs candidats seront déclarés admis au concours pour chacune des 10 spécialités ».

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A propos de la déclaration de Abdelaziz Belkhadem, SG du FLN : Bernard-Henry Lévy était l’initiateur du «Qui tue qui ?»

belkhadem.jpgPar Boussaad BOUAICH

Invité à un débat sur «l’islam politique et les transformations politiques arabes», organisé par le Centre de Recherches Stratégiques et Sécuritaires à Alger le 15 novembre, le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem n’a pas manqué l’occasion de sortir certaines aberrations et contrevérités historiques. Après avoir disserté sur un hypothétique «plan» préparé par les Occidentaux depuis plus de «15 ans» et qui a donné naissance aux «Printemps Arabe», il met en garde les Algériens et les prévient que notre pays est tout aussi visé tout comme la Tunisie, l’Egypte, et la Libye.

Ce qui a attiré le plus mon attention, c’est quand il est revenu sur la situation algérienne des années 90 et qu’il a attribué à Bernard-Henry Lévy la paternité du «Qui tu qui ?». Il dit en substance ceci:

«En 1995, la période où le terrorisme barbare en Algérie a planifié des massacres, des attentats terroristes quotidiens, des assassinats, une période où également un certain Bernard henry Levy se trouvait en Algérie. Il est le commanditaire de «Qui tue qui ?» à l’époque. C’est ce sioniste qui est derrière cette grande propagande qui avait tenté de pousser l’Algérie vers une impasse avec le reste du monde». (Source : Le Jour d’Algérie du 16.11.2011)

On peut se demander si Belkhadem est amnésique ou bien est-il un fin stratège ? Pour ma part, je dirai plutôt les deux. Amnésique, parce que, question de détail, BHL s’est rendu en Algérie en 1997 après les massacres de Raïs, Bentelha et Beni Messous et non pas en 1995. Mais stratège, car Belkhadem ne doit pas ignorer que BHL est tout le contraire de ce qu’il décrit et que, au contraire, ce personnage a tout fait pour contrecarrer les tenants de la thèse «qui-tu-quiste». Belkhadem sait parfaitement que BHL a porté secours aux militaires algériens au moment où la communauté internationale avait émis de sérieux doutes sur l’identité réelle des égorgeurs de Bentelha et de Raïs, et que l’ONU était presque sur le point d’envoyer une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur ces massacres. Mais en fin stratège, encore une fois, Belkhadem veut surfer sur la vague d’indignation et même de haine que suscite chez les Algériens l’évocation même du nom de BHL, à cause du «rôle» que ce dernier a joué dans le conflit libyen.

Un petit rappel pour rafraîchir la mémoire de Belkhadem

En 1997 ont eu lieu les massacres les plus abjectes de populations civiles en Algérie. Les massacres de Raïs le 29 août 1997 (200 à 300 morts), Beni Messous le 6 septembre (200 morts) et Bentalha le 22 septembre (417 morts). Ces massacres qui ont ciblé pour la première fois et à une grande échelle des populations civiles n’épargnant ni femmes, ni vieux ni enfants et nourrissons, ont suscité une vague d’indignation à travers le monde, et ont fait réagir la communauté internationale qui semblait oublier que le conflit durait déjà depuis 1991.

En effet, plusieurs témoignages des survivants de ses massacres avaient mis en cause l’armée algérienne, du moins pointé du doigt sa non intervention alors que des familles sont allées taper aux portes de ses casernes qui se trouvaient à quelques kilomètres des lieux du drame, notamment à Bentalha, laissant ainsi agir toute la nuit les groupes armés. Mais aussi des témoignages, faits à la presse par d’anciens militaires, révèle l’existence de “300 escadrons de la mort” agissant sous la responsabilité des services de sécurité et qui étaient responsables d’un certain nombre de massacres de civils. Le «Qui tu qui ?» n’était donc qu’une brève formule qui résumait à elle seule l’état d’esprit du petit peuple algérien, lui qui vivait l’horreur au quotidien et n’avait pas besoin d’illuminés pour lui dire qui venait lui rendre visite la nuit tombée, l’arme blanche à la main.

En France, des articles ont paru, notamment dans le Monde Diplomatique, et avaient clairement posé la question de la responsabilité des militaires dans les massacres de cette année-là. Et c’est donc à ce moment précis que les généraux algériens et leurs soutiens vont faire appel aux services de leur ami BHL. Ce dernier vient séjourner pendant quelques jours en Algérie, se rend dans les lieux des massacres, escorté par les forces du régime, et rentre en France avec un carnet de voyage qu’il publiera dans le journal Le Monde. Il faut dire que BHL n’en était pas à son premier coup. Il en a déjà fait des voyages dans beaucoup d’autres pays en crise, par le passé, et publié ses «comptes rendus» souvent critiqués.

C’est ainsi que, une fois rentré d’Algérie, il publie dans Le Monde un pseudo reportage paru en 2 parties les 8 et 9 janvier 1998 sous les titres «Le jasmin et le sang» et «La loi des massacres». BHL tente alors de remettre en cause la thèse très répondue selon laquelle les derniers massacres commis en Algérie étaient commis par des groupes armés appartenant aux services de sécurité. Donc contrairement à ce qu’affirme aujourd’hui Belkhadem, BHL avait combattu jusqu’au bout la thèse des « qui tu quistes » et a tout fait pour dédouaner les généraux algériens.

Il résume son reportage en ces mots :

« Et si je devais, au bout du compte, résumer mon propre sentiment, je dirais comme, d’ailleurs, la plupart des intellectuels ou des démocrates algériens que j’ai pu rencontrer, comme Saïd Sadi, le patron du RCD, comme Fatimah Karaja, la directrice du Centre de réparation psychologique des enfants handicapés, comme Abla Cherif, Khalida Messaoudi, Yasmine et Myriam Benhamza, ces héroïnes de la cause des femmes en Algérie : incompétence des militaires, sûrement ; indifférence, peut-être ; l’arrière-pensée, dans la tête de certains, que la vie d’un bon soldat ne vaut pas celle d’un paysan qui, hier encore, jouait le FIS, pourquoi pas ; mais un « état-major », ou un « clan », ou même un « service spécial », fomentant les massacres, ou armant les massacreurs, ou déguisant cela s’est dit ! leurs hommes en islamistes, voilà une hypothèse à laquelle je ne parviens pas à croire ». (Lire l’intégralité ici : http://2doc.net/1hsxb)

Et quelques jours plus tard, lors du meeting sur l’Algérie, qui a eu lieu à la salle de la Mutualité, à Paris, le mercredi 21 janvier de la même année, il déclare même qu’il trouvait la question « Qui tu qui ? » obscène !

Ce « reportage » et toute cette agitation avaient d’ailleurs fait réagir le sociologue Pierre Bourdieu d’une manière très violente. Dans un article intitulé « L’intellectuel négatif », il descend en flammes, sans les nommer, BHL et son ami André Glucksmann. Il écrit :

« Deux articles écrits au terme d’un voyage sous escorte, programmé, balisé, surveillé par les autorités ou l’armée algériennes, qui seront publiés dans le plus grand quotidien français, quoique bourrés de platitudes et d’erreurs et tout entiers orientés vers une conclusion simpliste, bien faite pour donner satisfaction à l’apitoiement superficiel et à la haine raciste, maquillée en indignation humaniste. Un meeting unanimiste regroupant tout le gratin de l’intelligentsia médiatique et des hommes politiques allant du libéral intégriste à l’écologiste opportuniste en passant par la passionaria des « éradicateurs ». Une émission de télévision parfaitement unilatérale sous des apparences de neutralité. Et le tour est joué. Le compteur est remis à zéro. L’intellectuel négatif a rempli sa mission : qui voudra se dire solidaire des égorgeurs, des violeurs et des assassins, — surtout quand il s’agit de gens que l’on désigne, sans autre attendu historique, comme des « fous de l’islam », enveloppés sous le nom honni d’islamisme, condensé de tous les fanatismes orientaux, bien fait pour donner au mépris raciste l’alibi indiscutable de la légitimité éthique et laïque ? ».  (Lire l’intégralité ici : http://2doc.net/pp5lj) 

Pourquoi donc Belkhadem essaye aujourd’hui de pervertir la vérité et faire passer BHL pour le chantre du « Qui tu qui ? » si ce n’est, au risque de me répéter, pour surfer sur la vague de haine que suscite ce personnage ? Mais les Algériens ne sont pas dupes. Ils savent que l’heure est venue pour que le système qui est au pouvoir depuis l’indépendance du pays, ce système qui les humilie chaque jour un peu plus, en les réduisant à la mendicité, et en faisant d’eux la risée du monde entier, tombe enfin pour laisser place à la volonté du peuple. 

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