Un an après le début des soulèvements démocratiques dans le monde arabe, Reporters sans frontières dresse le bilan de la censure et des violations de la liberté d’informer observées pendant cette période. Les journalistes, et plus particulièrement les photographes, ont payé un lourd tribut. Onze professionnels des médias ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions, parmi lesquels des figures de renom du photo-journalisme international. Les principales victimes demeurent les journalistes locaux.
Dans son rapport « Révoltes arabes : les médias, témoins clés et enjeux du pouvoir », Reporters sans frontières se propose de décrire les méthodes utilisées par les autorités pour empêcher la circulation de l’information au cours de six soulèvements populaires (Tunisie, Egypte, Libye, Bahreïn, Syrie et Yémen) du 17 décembre 2010 à la mi-novembre 2011.
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