Hydrocarbures : la révision de la loi ne remet pas en cause la règle des 51/49%

sonatrach.jpgLa révision de la loi sur les hydrocarbures ne va pas concerner son fondement qui est la règle de 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie dans le secteur des hydrocarbures, a indiqué mercredi à Doha le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.

« La réflexion sur les incitations à l’investissement étranger qui seront apportées à la loi sur les hydrocarbures ne concernent aucunement la règle de 51/49%, qui demeure quant elle un fondement de notre loi », a répondu  Yousfi lors d’un point de presse animé en marge du 20ème Congrès mondial du pétrole, rapporte l’APS.

 

« Ces incitations seront apportées notamment pour booster l’exploration dans l’offshore et les hydrocarbures non-conventionnels », a précisé le ministre à la presse internationale qui lui demandait des détails sur la révision de la loi 05/07, relative aux hydrocarbures. Le ministre a affirmé que l’Algérie « gardait sa souveraineté sur ses réserves ».

 

M. Yousfi a précisé à l’APS mardi que les amendements vont concerner certaines mesures fiscales et dispositions contractuelles entre Sonatrach et ses partenaires.

 

Commentaires

  1. L'indigné dit :

    A l’évocation de la règle des 51/49%, il convient de se rappeler ici, qu’elle a été, temporairement, bafouée par l’ordonnance présidentielle de 2005 qui amenda l’ordonnance présidentielle de 1971; certes,juste le temps de favoriser les intêrets des Etats-Unis, essentiellement, autour des richesses naturelles du Sahara algérien, mais, au détriment-même de la souveraineté nationale sur ces richesses, biens légitimes des générations d’Algériennes et Algériens.
    Cet amendement antipatriotique, pour le moins qu’on puisse dire, avait été dénoncé vigoureusement par le FFS, le PT, entre autres.
    Mais il a fait gagner le soutien et l’omerta des Américains et consorts, en faveur de la longévité du système de pouvoir dictatorial de la RADP.
    D’où le constat actuel, en Algérie, de la non-ingérance « humanitaire pour la démocratie », de ces Etats de l’OTAN qui s’étaient pourtant investis bruyamment et mobilisés lourdement en Tunisie, au Maroc, en Libye, en Syrie et ailleurs.
    Ce qui révèle l’ampleur de la lutte populaire et nationale du peuple algérien, organisé librement et centralisant ses énergies autour de cette lutte de souveraineté et de dignité, avec le soutien actif des peuples libres du monde entier.

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