13 décembre, 2011
Les Algériens ont peur de dénoncer la corruption (étude)
Près de 90% des Algériens disent craindre des menaces ou des représailles dans le cas d’un témoignage contre la corruption, selon une étude de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) rendue publique mardi à Alger. « Il faut travailler sur le renforcement des dispositifs législatifs en matière de protection des dénonciateurs de corruption », a indiqué Moumene Khelil, secrétaire général de la LADDH lors d’une conférence de presse tenue au siège de la Ligue pour présenter cette étude. « Ceux qui ont le courage de dénoncer et de faire un acte citoyen se retrouvent abandonnés » a-t-il ajouté, alors que l’étude affirme que 88% des personnes interrogées disent avoir peur de dénoncer le fléau.