Par Youcef Aouchiche, secrétaire national au Mouvement associatif
Dans le cadre de ses sorties de proximité, prévues dans toutes les fédérations du parti, le premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), Ali Laskri a entamé hier samedi son programme par une rencontre au siège de la fédération d’Alger, avec les militants venus en nombre important.
Invité à prendre la parole, Ali Laskri, après avoir rendu un hommage appuyé aux martyrs de la démocratie, a retracé les grands axes de son programme et exposé la feuille de route de son secrétariat national. «Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des sorties prévues par le secrétariat national afin d’expliquer notre programme et mettre la base sur le même point d’information avec les instances dirigeantes du parti», a-t-il indiqué.
Abordantla Conventionnationale prévue fin janvier de l’année 2012, l’orateur a rassuré les militants quant à leur implication effective à la réussite de ce rendez-vous. «La convention nationale sera tenue avec la base militante», a affirmé le premier secrétaire. Selon lui, la convention nationale «est appelée à établir un état des lieux du pays et du parti et d’évaluer la stratégie électorale du parti (ses participations et ses boycott) afin d’aider à la prise d’une décision consensuelle lors des prochaines échéances électorales».
Sur ce, Ali Laskri a mis en garde les militants contre la campagne sournoise de certains journaux visant à entraîner le FFS dans des choix dictés par le régime en place et semer le doute dans l’esprits de la base militante. « Il faut faire preuve de vigilance à l’égard de ce que la presse rapporte sur notre parti. Le FFS est un parti autonome», a-t-il affirmé. Pour faire face à ces manoeuvres, l’orateur s’est engagé à partager l’information avec les militants à tous les niveaux du parti, seule option pouvant avorter les plans diaboliques du régime et de ses relais.
Abordant les grands axes de son programme, M. Laskri a annoncé la tenue d’une conférence nationale économique et sociale au début de l’année 2012, l’organisation de l’université du printemps fin mars qui regroupera les jeunes et les étudiants du parti, l’organisation de la rencontre des femmes durant la premier quinzaine de mars, la tenue d’un Forum sur les libertés syndicales le 1er mai 2012 ainsi que d’autres projets que la direction actuelle s’est engagée à réaliser. Un programme chargé, qui nécessite, selon Ali Laskri «l’implication de tous les militants à tous les niveaux du parti » (direction, Conseil national, conseillers, fédérations, sections, militants, sympathisants et amis du FFS).
Ainsi, le premier secrétaire a exhorté les militants à dépasser les querelles individuelles et faire preuve de discipline et d’engagement afin de redonner au FFS sa place dans la société.
Puisant des orientations du président du parti, Hocine Aït-Ahmed, l’orateur a réitéré sa volonté et sa détermination d’œuvrer, en concertation avec la base, au rassemblement de toutes les énergies du parti, afin de faire face aux différents défis qui s’imposent au FFS durant les mois et années à venir. «Ceux qui veulent militer au FFS les portes sont ouvertes», a-t-il clamé, avant d’ajouter: «ouvrons le parti et prenons des décisions collégiales !».
Accompagné du Dr Rachid Hallet, membre du comité d’éthique, et de Nora Mahiout, secrétaire nationale à la promotion de la femme, l’orateur a également mis l’accent sur la nécessité de la restructuration et l’organisation du parti, qui est «l’un des principaux chantier qui nous attend », a-t-il jugé.
S’agissant de la fédération d’Alger, Ali Laskri a estimé que beaucoup reste à faire dans cette structure afin qu’elle puisse retrouver son rayonnement d’antan. «C’est une fédération très importante, vu la place stratégique qu’elle occupe dans le pays. Il s’agit de la capitale du pays. Et nous allons lui accorder toute notre attention», a-t- assuré.
A la fin de cette rencontre, le Premier secrétaire a tenu une réunion avec les membres du secrétariat fédéral, où il a mis le point sur la nécessité d’engager un plan de restructuration englobant les 57 communes que compte la capitale.
Notons enfin, que les débats se sont déroulés dans un climat de convivialité. Les militants quant à eux ont salué cette louable initiative affirmant leur engagement derrière le Président du parti et sa direction afin d’instaurer un changement pacifique dans le pays et mettre en place une deuxième République et une Assemblée constituante, seule voie habilitée à faire sortir le pays du marasme auquel il est confronté depuis la confiscation du pouvoir en 1962.