La déclaration de cessation de paiement d’ArcelorMittal Annaba remise au tribunal d’El Hadjar
La situation de cessation de paiement vécue depuis le 3 janvier dernier par le complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba, a été officiellement portée, dimanche, à la connaissance du président du tribunal d’El Hadjar, chargé de la section commerciale.Le DG d’ArcelorMittal Annaba, M. Vincent Le Gouic, le staff technique et l’avocat de l’entreprise, ont procédé, dans ce cadre, au dépôt de la déclaration de cessation de paiement auprès de ce tribunal territorialement compétent.
Cette procédure obéit aux dispositions du code de commerce, prévues dans ce cas de figure, a expliqué un magistrat de la section commerciale du tribunal d’El Hadjar à l’APS.
La direction générale du complexe d’ArcelorMittal avait demandé à la Banque extérieure d’Algérie (BEA), un prêt de 200 millions de dollars « pour effectuer les travaux de rénovation des installations prévues dans le cadre du programme d’investissement » et « pour procéder au remboursement d’un crédit de 120 millions de dollars contracté auprès de la même banque », ont révélé le partenaire social et la direction de ce complexe.
La mise en place d’un plan de financement du complexe sidérurgique ArcelorMittal Annaba, proposé par la BEA et attendu avant le 31 décembre2011, a été « bloqué par une demande de garantie formulée parla BEA », ont ajouté les mêmes sources.
Si un prêt rembourse un autre, il y a for à parier que ça n’ira pas loin. C’est l’activité et la productivité qui permet de dégager des gains pour rembourser pour faire aux charges et aux investissements et non l’endettement. BEA a raison. Un outil industriel viable a été cédé , dans des conditions particulières et obscures, ce n’est donc pas suffisant pour ce geant de la siderurgie, il fait un chantage a peine déguisé pour continuer à faire fonctionner l’usine. On devrait s’interesser à ses résultats des années antérieures , et surtout pour savoir si c’est des transferts purs et simples à la maison mère , à la façon jezzy, ou bien il y a eu des sommes réinvesties dans la modernisation du moyen de production qui faisait la fiereté des cadres algériens du secteur.
L’outil de production ayant coute des millions de dollars ne suffit il donc plus pour les gestionnaires ils veulent hypothèquer des terrains incessibles, or ça ce n’est pas possible légalement. A moins d’un passé outre de celui qui leur donné l’usine dans un plateau.
Il a fait la même chose en France, mais on lui a dit qu’il ne devait pas agir si malicieusement. Le dg le sait, puisqu’il est Français.
Mohand1