Pétition pour exiger la vérité sur l’assassinat de Mohamed Boudiaf

Pétition pour exiger la vérité sur l'assassinat de Mohamed Boudiaf dans Algérie Politique boudiaf1Algériennes, Algériens ;

Vous qui voulez la vérité sur l’assassinat de feu le Président Boudiaf, et les circonstances qui ont conduit à son lâche assassinat avec des dizaines de balles dans le dos à un âge ayant dépassé les soixante dix ans, j’ai décidé aujourd’hui la publication de cette pétition et la soumettre à la signature de celui ou celle qui aspire à mettre fin à l’injustice, à la dictature et à l’écoulement du sang des innocents.

J’ai décidé de ne pas fixer un plafond au nombre des signatures ; je vous l’ai laissé pour exprimer le désir des Algériennes et des Algériens de rejeter l’injustice et la « hogra ».

Cette  pétition sera publiée dans la presse et un site internet lui sera réservé ; deux mois après sa publication, je la présenterai, en votre nom, à Monsieur le Président de la République et Monsieur le Chef du Département du Renseignement et Sécurité, pour leur demander la réouverture du dossier de l’assassinat du Président du Haut Comité d’Etat, devant des magistrats intègres.

Si ces deux hauts responsables ne répondent pas, je me retrouverai ainsi obligé de m’orienter, au nom du nombre des signataires, vers la justice internationale. Que Dieu nous vienne  en aide.

Nacer Boudiaf

Lien vers la pétition http://bit.ly/zhCJ80  

                                                                          

Commentaires

  1. Kameld dit :

    on ne peut pas se connecter au site de la pétition. Que faire ?

  2. Rachidoo dit :

    Présenter la pétition et la lettre à ceux là même qui l’ont tué? Bravo Mr NACER pour la clairvoyance!

  3. BOUKHATEMI Abed dit :

    Impossible de se connecter au site indiqué.Que faire pour signer ?

  4. aitkaci abdelkrim dit :

    je n’est pas de mot pour exprimer cet assassinat que dieux est son âme et que cette mafia politico économique sera un jour dévoilé

  5. Said dit :

    Nous sommes une generation d’algeriens, nes juste apres l’independance. On a grandi dans ce pays. On a ecoute. On a entendu. Au fond, on s’est fait manipules, laves le cerveau par nos politiciens. Avec le temps, on a decouvert que tout est faux, que nous vivons avec une histoire fausse et falsifiee. A chaque goutte de pluie politique, on nous remplit les medias de harkis, de moudjahides, de la famille revolutionnaire. Comme ci, l’Algerie independante depuis 50 ans, était toujours au maquis. Enough is enough : Qui est harki et qui est Moudjahid vraiment dans ce pays malade ? La boutade d’Ahmed Ghozali a une résonance ironique et veridique, quand il a dit : « Nous sommes les harkis du système ». Il a raison de le dire car il faisait partie du club des harkis. En Algérie, il y a deux sortes de vrais Harkis :
    a) Les officiers de l’armée francaise qui ont rejoint le vrai FLN , juste à la veille de l’indépendance, par opportuniste. Et ce sont eux qui sont pris le pouvoir, et devenus de hauts fonctionnaire, generaux, ambassadeurs, etc…Preuve : voir la video, ils etaient tous habilles en caki : http://www.youtube.com/watch?v=R4XRolJoNRE
    b) Et la deuxième catégorie de harkis étaient au sein du FLN même, dans le maquis, comme par exemple.
    Temoignage d’un vieux Moudjahid :
    Extrait de http://www.france24.com/fr/20081102-le-scandale-faux-anciens-combattants-algerie
    « Je suis vieux maintenant. Je suis né à Tirmitine, pas loin de Draa-Ben-Khedda. J’ai connu Krim Belkacem, Si Moh Nachid, et d’autres. Nous étions jeunes, à l’époque, dans le maquis. Mais ce que je vais vous raconteur, c’est la vraie histoire et je veux la partager avec tous les algériens et algeriennes, car il ne me reste pas beaucoup de temps à vivre, et je dois partager cela et avoir la conscience tranquille. Enfin, si j’ai decide de vous ecrire, car mon petit-fils m’a montre un article, paru dans votre forum sur les ‘faux harkis’ et les ‘faux moudjahiddins’, alors ma conscience m’a oblige, a la fin de ma vie, de dire tout ce qu’il y a dans mon cœur. Je suis analphabète et j’ai servi dans les rangs de l’ALN depuis 1950 avec le Capitaine, Si Moh N’Achid, Coordinateur de la Wilaya III. J’ai raconte tout notre parcours et j’ai dit a mon petit-fils de la traduire en francais et de la publier dans votre forum : Cette histoire concerne surtout les actions du vaillant Capitaine Si Moh’Nachid. Ces dernieres annees, il a habite à Draa-Ben-Khedda. Sans doute, il vit encore ou il est décédé, je n’en sais rien. Depuis l’indépendance d’Algérie, moi, je me suis installé à Alger et je n’ai jamais voulu revoir sa gueule de bandit. En effet, à l’ époque, nous étions jeunes. Il y a eu parmi nous beaucoup qui ont eu des démêlés (crimes, vols…) avec les Français et on était recherchés. Pour échapper, on a trouvé une aubaine dans le maquis et on s’est vite faits une raison. La plupart ne savait pas ce qu’est la résistance nationale : Nous étions des paysans et des analphabètes. On était vite enrôlés dans cette machine, dite résistance nationale. Durant tout mon séjour dans le maquis, j’étais un élément très proche du Capitaine Si Moh’Nachid. Nous avons sillonné toute la Kabylie de Bouira, Chabet, Gare Omar,..Ifflissène, Mirabeau, Dellys, etc…).
    Ce que je vais vous raconter, c’est le côté salopard du Capitaine si Moh’Nachid :
    Tout de suite, il avait commencé à pendre tous les ennemis de sa famille (problèmes ancestraux, conflits de terrains, ..). On convoquait le pauvre bonhomme ou on allait le soir chez lui dans sa petite famille… et on l’amènait dans la forêt. D’abord, Si Moh N’Achid, pour se venger, il les sodomisait tous en disant :’ Maintenant, je vais niquer toute ta famille, fils de chien. Je vais tous vous exterminer…et notre famille ne va plus avoir de problèmes’ Ensuite, pour la cotisation des algeriens, il avait commencé à raquetter les gens. S’ils ne peuvent pas payer, la solution est expéditive : la pendaison à un olivier.
    Dieu sait, on a pendus des milliers de personnes innocentes. Pas pour la resistance, mais pour ses propres rendements de compte. Certains villageois (Ifflissene….) nous reçoivent et nous offrent le meilleur des meilleurs, le peu qu’ils ont. Certains ont leurs enfants en France, alors notre cher vaillant Capitaine Si Moh’Nachid interpellait la belle-fille et il lui disait :’Vois me voir toute à l’heure toute seule !!’. Il la prenait et la violait. Il faisait à chaque fois que l’occasion s’y apprêtait. Moi, j’étais un lâche, car je n’osais pas l’affronter. Certains de mes camarades qui lui ont fait des remarques ont été exécutés sur place. Il prenait son pistolet et il leu tirair une balle dans la tempe. A moi, il me disait :’Toi, tu es mon frère. Nous sommes du même village. On doit se souder contre ces voyous’. D’ailleurs, pour tout cet argent récolté, on ne va pas donner tout cela à la résistance. Il n’ y a pas de résistance. Ce sont des brigands que l’armée française recherche. Ce qu’il faisait était de donner une partie et l’autre partie de l’argent, on la cachait dans un pneu, attaché à un gros caillou et le tout est enfoui dans un puits. Il m’avait dit : ‘A l’indépendance, on va se le partager ou on va faire du commerce ensemble’. A l’indépendance, il m’avait roulé et il m’avait menacé de mort si je le dénonçais. Certainement, avec tout cet argent, toute sa famille s’est bien enrichi a Draa-Ben-Khedda.
    Bien sûr, nous avons utilisé beaucoup de gens. On leur disait de rejoindre la France et vous travaillez en même temps avec nous. A l’indépendance, on les a systématiquement, liquidés, sans plate-forme de jugement, car ils étaient trop compremettant pour nous. Mes enfants, c’était cela aussi l’autre face de la révolution algérienne. Nous sommes tous des coupables et nous avons tous des mains pleines de sang. Espérons que Dieu nous pardonnera, sinon ce sera la Djihenama pour tous les moudjhiddins »
    Moh’Said Merktoub

  6. ghezli dit :

    une grande perte pour l’algerie

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