Laskri: Aucun pays n’est à l’abri du changement
Conférence de presse du premier secrétaire
Alger, le 3 mars 2012
DECLARATION LIMINAIRE
Comme vous le savez, le conseil national du FFS, réuni en session extraordinaire le 2 mars 2012, après communication du président du parti, Hocine Aït-Ahmed, et après délibération plénière, a pris la décision d’une participation aux prochaines élections législatives.
Dans son intervention, le président du parti a longuement insisté sur la crise multidimensionnelle qui secoue le pays depuis plusieurs décennies. Il a surtout souligné les divergences majeures qui nous séparent des groupes dirigeants au pouvoir ; divergences qui, de notre point de vue, empêchent une sortie de crise politique et démocratique.
Pour le FFS, cette participation est une participation tactique, un moyen parmi d’autres dans une stratégie globale d’action politique qui vise à :
- Remettre le peuple en mouvement et remettre du mouvement dans un statuquo politique et institutionnel destructeur de l’Etat et de la société algérienne ; seule cette remise en mouvement peut permettre de dépasser les impasses du pays, de la Kabylie et du pouvoir.
- Poursuivre la lutte politique, pacifique et populaire pour les droits politiques, économiques, sociaux et cultuels.
Permettez-moi de revenir sur quelques moments forts qui ont mené à cette décision dont le sens a été dévoyé par une certaine presse.
La convention nationale du FFS, prévue de longue date par nos statuts, a constitué pour nous un moment éthique et politique très fort. Le débat militant qui a associé la société civile est pour nous d’une importance fondamentale. Ces moments ont permis une véritable communion avec toutes celles et tous ceux qui ont discuté avec nous pour nous conforter dans nos analyses ou pour nous critiquer. Libre alors à certains de parler de «faux suspense», de «supercherie» et autres divagations. Plus fondamentalement ce qui nous désole chez certains praticiens de la presse c’est le refus pathologique du débat public dans un espace public fondateur de la démocratie.
Comme nous laissons à une certaine élite politique ou universitaire le soin de prouver leurs assertions malveillantes et haineuses sur des prétendus «quotas» ou contacts avec le DRS. Nous leur conseillons même d’aller chercher du côté de Wikileaks; nous invitons certains anciens «harkis» du système à la retenue sinon à rendre des comptes sur certains événements très graves survenus alors qu’ils occupaient des postes importants dans la hiérarchie du pouvoir de l’époque. Ils portent une grande responsabilité dans les désastres que le pays a connus.
Permettez-moi maintenant de revenir à des choses plus sérieuses pour vous exposer une première synthèse de la situation politique dans le pays et qui a conduit à la prise de décision de la participation tactique aux élections de mai 2012.
Mesdames, messieurs,
L’Algérie connaît des évolutions internes profondes dont nous mesurons encore mal toute l’ampleur et la portée.
Le peuple algérien aspire au changement démocratique.
La position du pouvoir s’incarne dans le maintien délibéré, injustifié voire provocateur d’un statuquo politique intenable. Ce statuquo est le verrou qui empêche le décollage économique du pays et obère tout espoir de développement.
Le contexte international et régional est incertain.
Des stratégies de puissances sont à l’œuvre pour un nouvel ordre mondial. Nous ne savons pas encore de façon précise l’impact qu’il aura sur la région et sur le pays. Les dernières décennies ont fragilisé le pays et font apparaître de nouveaux besoins de sécurité nationale. La démocratisation du pays est le fondement principal de cette sécurité. Le pays a besoin d’un contrat politique et économique librement discuté et négocié entre les forces politiques, économiques et sociales représentatives.
C’est une hérésie dans la situation actuelle de prétendre que rien n’a changé. Aucun pays n’est à l’abri du changement.
Mesdames, messieurs,
Nous sommes conscients du désintérêt de la population algérienne pour toute échéance électorale en ce moment. Et nous le comprenons.
Nous savons que les élections ne sont pas la préoccupation cruciale des femmes et des hommes de ce pays en ce moment de détresses multiples. Les Algériennes et les Algériens souffrent de la mal vie; ils sont en quête de tranquillité et d’espoir ; ils veulent être rassurés sur l’avenir de leurs enfants.
Oui les Algériens veulent changer. Oui les Algériens veulent un changement pacifique parce qu’ils connaissent le prix exorbitant humain et politique d’un changement violent.
Quant à nous, nous partageons cette conception ; seul le changement pacifique peut donner une réalité et un avenir à un projet démocratique en Algérie. Nous en acceptons toutes les implications.
C’est pourquoi nous avons refusé la logique des coûts et des avantages dans le processus qui a mené à la décision de participation aux élections législatives. Notre choix c’est un choix politique cohérent : ces élections nous permettront de remobiliser le parti et nous l’espérons, la population.
Dans le même esprit, nous ne surestimons pas l’impact de cette participation dans notre démarche globale de sortie de crise. Comme nous sommes décidés à maintenir une pression constante sur les pouvoirs publics sur la question des droits politiques et des droits de la personne humaine.
Nous insistons sur le fait que seule la qualité du dispositif de surveillance peut rendre un minimum de crédit à ce scrutin.
Mesdames, messieurs,
Nous espérons que cette participation aux élections sera un commencement, un nouveau départ pour la construction du parti et la remobilisation politique de la société.
Notre participation n’est ni un reniement ni une reddition ni une capitulation. C’est notre choix souverain.
Merci
Au FFS les choix ont ete toujours justes. Les Boycotts passé etaient exiges par une situation du pays qui flairait la fuite en avant pour donner une image de democratisation du pays, à l’opinion internationale, ce qui n’etait pas le cas. Le FFS a donc pris sa decision, a chaque fois d’une maniere juste.
Aujourd’hui, nous jugeons que le statuquo ne doit pas persister, et si le pouvoir ne veut pas de changement, auquel aspire le peuple depuis plus de dix ans, eh bien l’opposition a le role de provoquer ce changement, et pacifiquement, et qui de mieux que le FFS pour imposer au pouvoir ses idees.
J’approuve donc notre ami Ali Laskri, et je ne peux que saluer la sagesse de notre DA L’HOCINE.
Quant aux brebis galeuses, elle peuvent toujours verser dans le bla bla, car leur historique parlent à leur place.
N’est ce pas eux meme qui ont dit en 1992 que les elections n’etaient ni propres ni justes, meme si leur mission d’etat etait celle la meme. Aujourd’hui ils clament que ces elections etaient propres et nettes. Alors pour les autres donneurs de lecons, nous leur rappelons juste leur ralliement au president des trois mandats apres « leur boycott de la derniere fraude du siecle »
Aami Ali, vous avez tout a fait raison, le FFS n’a de lecon a recevoir d’aucune partie.
Merci, monsieur LASKRI Ali, pour cette instructive, claire et vigilante mise au point, contre la désinformation malveillante et injuste de la part d’élites et de lettrés nationaux notamment, et contre la manipulation de la police politique des pouvoirs informels ambiants. Le FFS a fait le moins mauvais choix possible, éminemment politique, moderne, pacifique et salutaire, en faveur du meilleur changement démocratique de la gouvernance de l’Algérie, par le retour tactique aux urnes que nous savons obligatoirement pipées, pour le moment, et que nous sommes appelés à changer, ultérieurement.
Le FFS nous invite donc à réutiliser notre droit politique légitime auquel nous avions tactiquement et provisoirement renoncé, du fait de la déprimante gouvernance du Système au pouvoir de l’État. Le FFS remet, aujourd’hui, le train populaire de l’Algérie sur les solides rails du politique qui conduira le peuple vers la gare du « droit d’avoir des droits », sûrement, pacifiquement, malgré vents et marrées, et, surtout, sans ingérence musclée des puissances prédatrices étrangères.
« Aucun pays n’est à l’abri du changement », dites-vous très pertinemment, ce 4 mars 2012, sachant également que le changement est le propre de l’homme et de son environnent.
Merci, monsieur LASKRI Ali, pour cette instructive, claire et vigilante mise au point, contre la désinformation malveillante et injuste de la part d’élites et de lettrés nationaux notamment, et contre la manipulation de la police politique des pouvoirs informels ambiants. Le FFS a fait le moins mauvais choix possible, éminemment politique, moderne, pacifique et salutaire, en faveur du meilleur changement démocratique de la gouvernance de l’Algérie, par le retour tactique aux urnes que nous savons obligatoirement pipées, pour le moment, et que nous sommes appelés à changer, ultérieurement.
Le FFS nous invite donc à réutiliser notre droit politique légitime auquel nous avions tactiquement et provisoirement renoncé, du fait de la déprimante gouvernance du Système au pouvoir de l’État. Le FFS remet, aujourd’hui, le train populaire de l’Algérie sur les solides rails du politique qui conduira le peuple vers la gare du « droit d’avoir des droits », sûrement, pacifiquement, malgré vents et marrées, et, surtout, sans ingérence musclée des puissances prédatrices étrangères.
« Aucun pays n’est à l’abri du changement », dites-vous très pertinemment, ce 4 mars 2012, sachant également que le changement est le propre de l’homme et de son environnement.
Vous avez quand même enlevé la fatcha du Dhina de la première , heureusement, on pourra vous lire maintenant
Pour éviter le changement l’ENTV met le paquet. Une réunion au sommet a réuni les « cadres » et le nouveau DG qui soit dit en passant et du même bled que le suzerain du bled. Dans cette réunion top secret, il a été demander aux journalistes de formuler des idées pour inciter les gens à aller voter. Les plus inspirés ont suggérer de faire de faire passer des chants patriotiques à longueur de journée , d’autres ont suggéré de diffuser des émissions pour les jeunes mais surtout pas le mercredi , jour de foot européen, comme quoi les dociles plumitifs de l’unique ont parfois la suite dans les idées. Sans oublier de signaler qu’une partie de ces mêmes journalistes (femmes et hommes) sont en train de se démener comme des beaux diables pour se présenter comme député.Une consécration suprême après avoir été au service du système. Mais il semblerait que les places sont chères et leurs parrains demanderaient beaucoup en retour… Bref, c’est à l’image d’une Algérie corrompue et aux ordres que l’entv continue sont petit bonhomme de chemin !
je veux savoir, quelles sont les nouvelles de Kader Zerrou?
si quelqu’un veut bien nous en renseigner.
Quoi que peuvent penser certains,le FFS est un parti qui a toujours mis les interets supremes de la nation,bien au dessus des interets partisans de ses membres!Je profite de cette occasion pour saluer Monsieur Hocine Ait Ahmed!
le pouvoir est dans sa nouvelle tentative d’asphyxier le FFS à travers ces nouveaux pseudo partis,
y arrivera t il? même avec nous ?
Le FFS et son Président n’avaient plus le choix, le boycott ne peut pas être répété, il aboutirait à l’extinction. Il est temps que les militants du FFS soient confrontés à la tradition historique de la fraude électorale algérienne. Il y a 4 ans il avait refusé de participer à un séminaire organisé par la LADDH sur la fraude électorale. Maintenant il va falloir commencer le vrai boulot pour les démocrates, le travail de terrain. Espérons seulement qu’il n’est pas trop tard pour ce parti qui a pour ambition d’être le leader du courant démocratique.
Bravo Mr Laskri un des objectifs est aussi un nouveau départ pour la construction du parti.
mettons de coté nos divergences tous réunis main dans la main pour relever le défi et repartir dans la lutte plus mobilisé que jamais.lancez l’appel instruisez les sections pour prendre contacte pour un véritable rassemblement de toutes les énergies du parti comme la demandé le Président du parti.La
participation du parti a ces élections et une démonstration que le FFS place les intérêts du pays au dessus de tout autres considérations en ses périodes de tractations sur l’avenir de la région, j’espère que le slogan de compagne sera » ni état policier ni état intégriste «
Peut-on construire la démocratie sans les démocrates ?L’Algérie est plus ré-islamisée (intégrisée) que la Tunisie.Pourtant les islamistes tunisiens ont rafflé la mise.Si des élections similaires ouvertes ont lieu en Algérie,les islamistes peuvent avoir 70% des suffrage au premier tour,s uqlav n tcacit.Les carottes sont cuites pour les démocrates qui sont,hélas,essentiellemnt kabyles:c’est la dure réalité que personne ne peut gommer.L’illusion d’une Algérie démocratique est pour moi définitivement écartée:dans un siècle peut-étre après la régression… »féconde »?.
Afin de faire face efficacement à ce changement notre pays doit adapter ses différentes institutions en procédant à des états des lieux objectifs.
Je soumets ci-après à nos amis internautes une modeste contribution à une réflexion sur un redéploiement de notre Diplomatie.
Cette contribution à une réflexion urgente sur l’état actuel de la Diplomatie algérienne m’a été inspirée par les différentes interventions, qui ont eu lieu lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 21 Décembre 2011 par le Syndicat Autonome des Personnels des Affaires Etrangères, les différents compte rendus établis par le Bureau de ce dernier à la suite des rencontres qu’il a eues respectivement avec M. le Ministre des Affaires Etrangères, le Secrétaire Général et le Directeur Général des Ressources du MAE, ainsi que par l’appel émouvant que plusieurs collègues femmes cadres au MAE ont lancé aujourd’hui dans le quotidien national « El Watan », pour une parité avec leurs collègues hommes concernant la répartition des postes de responsabilité, à la Centrale et à l’Extérieur.
Je soutiens sans réserve cette revendication légitime même si de nombreux collègues hommes l’ont jugée trop « sexiste ».
Mais avant cela, je suis sûr que de nombreux internautes, qu’ils soient collègues ou non du MAE, vont se joindre à moi pour féliciter et encourager ensemble notre Syndicat pour l’excellent travail qu’il a accompli en quelques mois malgré les difficultés et contraintes, que son Secrétaire Général, M.Kamel Yousfi, a souvent évoquées.
Pour cela, ils méritent notre entière confiance et nous leur disons : » YAATIKOUM ESSAHA, continuez dans cette voie, nous sommes à vos côtés » !
La démarche qu’ils ont choisie est bonne car seul le dialogue et la négociation clairs, la fermeté dans la négociation et la loyauté vis à vis des fonctionnaires, qui les ont mandatés, pourront leur permettre d’aboutir à des résultats tangibles.
J’ai personnellement identifié deux axes principaux pour bien mener cette négociation:
1° L’évolution de la carrière des collègues du Corps Commun et les voies et moyens de l’améliorer conformément à leurs souhaits.
2° Les problèmes inhérents à la mise en oeuvre du statut régissant la Carrière des Diplomates à la Centrale et à l’Extérieur.
Concernant le 1er point, M. le Secrétaire Général du Syndicat a énuméré les nombreuses démarches qui ont été entreprises auprès de l’Administration ( DGR, SG et Ministre ) et nous a exposé les résultats obtenus sous forme de promesses ou d’engagements de l’Administration, qui n’ont pas encore été tenus.
Globalement, le Syndicat a pris en charge toutes questions soulevées par nos collègues du Corps commun, dont nous comprenons l’impatience et l’inquiétude légitimes.
A mon avis, l’objectif majeur reste l’adoption d’un nouveau Décret, c’est l’idéal, sinon la promulgation, dans les meilleurs délais possibles, de plusieurs arrêtés d’application pour faire bénéficier nos collègues du Corps Commun de certaines dispositions du décret 91/335, en vigueur.
S’agissant des Diplomates, M. le Secrétaire Général du Syndicat a souligné que l’Administration ( DGR, SG et Ministre ) a été saisie au sujet des multiples lacunes relevées dans la gestion de leur Carrière.
Ces lacunes sont essentiellement dues à une interprétation erronée ou tendancieuse des dispositions du Statut du Corps Diplomatique et à des abus inhérents à la nature bureaucratique des relations, pour ne pas dire le dialogue de sourds, que l’Administration entretient avec les Fonctionnaires.
Ceci est aussi valable pour les personnels du Corps Commun.
Même nos jeunes collègues, à qui nous souhaitons la bienvenue au Ministère des Affaires Etrangères et le plein succès dans leur Carrière, savent qu’un climat de travail sain et une gestion juste et intelligente des ressources humaines et structurelles du Ministère contribueront à améliorer considérablement les conditions matérielles et psychologiques de travail ainsi que le rendement des fonctionnaires et amélioreront la qualité de notre Diplomatie en réduisant au maximum les risques d’erreur et les incohérences qui pourraient en découler.
Nul n’a le droit de compromettre l’avenir de notre Diplomatie par une gestion irrationnelle de ses ressources.
Je suis personnellement convaincu qu’avec la bonne volonté et une mise en œuvre objective des textes réglementaires , relatifs au MAE, existants actuellement, tous les fonctionnaires pourront bénéficier des possibilités de promotion offertes par notre Statut et par l’Organigramme du MAE, à la Centrale et à l’Extérieur.
Malheureusement, ce sont souvent les interprétations abusives qu’en font certains , qui sont pourtant chargés de par leurs fonctions, de veiller à la bonne et juste application de ces textes, qui engendrent des inquiétudes, des doutes ou des réserves fondées chez les fonctionnaires et contribuent à tendre, voire même à détériorer le climat de travail au MAE, avec toutes les conséquences néfastes de cette situation sur notre Diplomatie.
Parmi ces aberrations et à cause de l’absence d’un programme prévisionnel pluri-annuel de gestion des ressources humaines, certains fonctionnaires doivent attendre longtemps avant que des postes de responsabilité soient libérés, pour être proposés à ces postes et les occuper.
Pour d’autres collègues, par contre, ce sont les postes qui attendent qu’ils soient libres pour les occuper.
Je comprends la frustration et la tristesse, voire même le démobilisation que ce genre de déceptions et d’injustices provoquent chez les fonctionnaires qui les ressentent ou en sont victimes.
En réalité, ces situations ne sont pas le produit du hasard car elles ont été créées par des « responsables », qui n’ont pas, par incompétence ou par omission, le résultat est le même, rempli convenablement leurs obligations professionnelles, pour lesquelles ils sont pourtant bien payés.
Quand un responsable n’a pas le sens du ridicule, il agit comme bon lui semble et abuse forcément de sa responsabilité.
C’est naturellement le rôle du Syndicat et des commissions paritaires de dénoncer et de condamner ces abus de pouvoir, ces dénis de justice et ces dérives bureaucratiques qui transforment des droits en faveurs, accordées à tort et à travers sur des critères subjectifs.
Je crois que ces structures légales constituent d’excellents garde-fous pour parer aux lacunes des « responsables » défaillants, qui se sont contentés de servir leur entourage et de partir en poste, comme la plupart de ceux qui les ont précédés à ces fonctions, en laissant derrière eux un bilan souvent désastreux à cause de leur arbitraire.
Etre responsable, c’est aussi et surtout être comptable des décisions prises, dans l’exercice de ses fonctions, bonnes ou mauvaises et quelles que soient ces fonctions.
Selon les derniers compte rendus du Syndicat, ces décisions sont plutôt mauvaises que bonnes.
Comme ces responsables avaient dit au Syndicat que les promesses de leurs prédécesseurs ne les engageaient pas, ceux qui vont les remplacer diront la même chose de leurs promesses non tenues.
Ce comportement n’est pas du tout professionnel car il viole le principe de la permanence de l’Etat et son corollaire relatif à la continuité de l’Administration ou du Service Public.
Mais, après eux le déluge ! La facture de leurs dégâts considérables, ce sont le pays et les fonctionnaires du MAE qui la payeront.
Justement, nous refusons de la payer.
Pour paraphraser nos amis les écolos, nous dirons que les magouilleurs, qui ont contrarié, entravé ou saboté la carrière de nombreux Diplomates, doivent être les payeurs !
Je comprends parfaitement la tristesse et la colère de la majorité des Diplomates qui constatent impuissants que malgré les ressources importantes, dont ses dirigeants disposent aujourd’hui, notre Diplomatie reste encore timorée et se porte pâle dans les principaux fora régionaux et internationaux.
C’est vraiment dommage car des occasions comme celle du printemps arabe par exemple, se présentent une fois dans le siècle. Quel gâchis de ne pas avoir pu en tirer profit, comme l’ont fait certains pays, qui en ont profité pour mettre à jour et refonder leur Diplomatie !
Je crois qu’il est temps d’insuffler une bonne dose de vigueur et de rigueur à notre appareil diplomatique frappé de rachitisme et de désordres structurels et de donner de la couleur et de la hauteur d’esprit à notre Diplomatie, qui est prise dans le tourbillon des évènements nationaux, régionaux et internationaux, auxquels elle se contente hélas de réagir passivement ou timidement à cause d’une imagination stérile ou bridée par des calculs étroits, qui obèrent considérablement ses capacités opérationnelles et son potentiel d’initiative et d’anticipation.
A cause de cette inertie, l’Algérie, dont 70% de la population est âgée de moins de 30 ans, est aujourd’hui perçue comme la Veuve Bettencourt, l’héritière de l’empire de produits de beauté l’OREAL, que nos collègues femmes connaissent bien.
Ses voisins en crise, qui convoitent ses bijoux, lui font la cour et font la queue pour venir lui rendre visite et la flatter dans l’espoir de profiter d’une partie de sa fortune , qu’elle entasse dans des coffres-forts à l’étranger et qui suscitent des querelles au sein de sa propre famille.
C’est en quelque sorte la version moderne de la fable de Lafontaine « Le corbeau et le renard ».
Par notre action complaisante ou par notre silence intéressé sur les abus et lacunes des uns et des autres, nous sommes tous, plus ou moins responsables de l’impasse dans laquelle se trouve notre Diplomatie.
Par ailleurs, sur le plan interne, de négligences en concessions unilatérales, le Ministère des Affaires Etrangères a perdu des pans entiers de ses prérogatives de souveraineté au profit de certains départements ministériels techniques.
Pour illustrer cette régression, je citerai un exemple parmi tant d’autres, celui de la formation à l’étranger, qui concerne tous les Diplomates jeunes et moins jeunes et qui a pratiquement été abandonnée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
C’est, je crois le défunt M’hamed Yazid, ancien Ministre de l’information du GPRA ( Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, pour ceux qui l’aurait oublié ), brillant Diplomate et grand Communicateur, qui a dit, au début des années 1970, au sujet des pays arabes, qu’ils avaient « une Diplomatie des garagouz, qui brille par son silence et son inertie. Quand elle parle, elle bégaie et quand elle bouge, elle titube ».
Depuis cette date, la plupart des monarchies arabes ont adapté leur Diplomatie aux nouvelles réalités et nécessités de la scène internationale, tandis que les républiques monarchiques arabes continuent à balloter entre principes désuets et intérêts personnels de leurs dirigeants cupides et obstinés.
Pour terminer, je voudrais rappeler, comme le Syndicat l’a déjà fait, que l’option de la grève générale reste ouverte et que la plaisanterie du Secrétaire Général partant du MAE de « faire remplacer les grévistes du MAE par des ouvriers Chinois » était incongrue.
Car, pour rester dans l’humour jaune, nous savons tous que c’est plutôt au niveau de la conception, c’est à dire du sommet et non pas à celui de l’exécution, la base, que notre Diplomatie a le plus besoin de la sagesse et de la compétence chinoises pour prendre les bonnes décisions au bon moment et ne pas se contenter de réagir souvent tardivement aux évènements .
Vouloir, c’est pouvoir dit un vieux proverbe.
Et, je suis sûr que nous voulons tous que notre Diplomatie sorte de l’impasse où elle végète actuellement et que, si elle n’était pas assainie d’urgence, l’ambiance lourde qui règne au MAE, pourrait l’aggraver davantage.
RabahTOUBAL
P. S : Cet article se trouve également dans le blog de M. Rabah TOUBAL :
·http://diplomatiealgerienne.centerblog.net
L’accès à ce blog peut se faire directement en tapant sur Google : http://www.algerie.info.com , puis Blogs algériens.
Sinon, taper sur Google : http://www.3proxy.de/ et entrer le nom du blog à consulter, par exemple
diplomatiealgerienne.centerblog.net
et cliquer sur browse.
changement de ton trou du cul elvoyou2007@gmail.com tu as honteusement filtré les discussions sur hasseni et tu vires ta cuti à tout vava maintenant !
Je viens de lire ce long commentaire dans lequel il est fait allusion aux problèmes socio professionnels des diplomates. Je synthètise.Ils ne sont pas contents et leur rendement se fait sentir parcequ’il y aurait du favoritisme dans les affectations.
J’aimerai qu’il dise
quels sont les salaires de ces diplomates et agents des services communs? Ainsi on verra peut être, cette autre grande injustice, les énormes difficultés qu’ils ont à pouvoir se consacrer à leur travail et non pas aux affaires.
Pourtant tout le monde le sait notre diplomatie n’existe pas à l’étranger depuis longtemps, les personnes qui sont envoyées pour servir le pays et les émigrés ne font rien que de vivre le temps de l’éclaircie qui leur est offerte , beaucoup pour services rendus. Ils ne se préoccupent ni du devenir, ni de l’image du pays ni des difficultés des citoyens qu’ils représentent théoriquement. Il y a cependant une circonstance atténuante c’est le fait que personne ne peut prendre des initiatives ni des décisions sans le feu vert du centre et alors d’une anomalie de fonctionnement on en fait une règle…
Les Algériens à l’étranger sont ignorés par ceux la même qui sont payés généreusemennt , pour les servir.Je ne crois pas qu’il existent des raisons qui justifieraient de ne pas remplir sa mission et d’honorer ses devoirs? Mais qui donc veille, contrôle, rectifie, conforte et améliore les procédures et les situations? personne! Tous s’empressent de renseigner, de servir en illuminés avec des chapeaux distinctifs qu’ils choisissent en fonction des situations et de l’interlocuteur…
Mohand 1
Au lendemain de l’annonce de la liste FFS de la W de Bejaia, Nous prenons note que la quatrième Place est revenue à Mr Khaled Tazaghart.
Au nom de tous les citoyens de Tazmalt, un collectif s’est formé pour dénoncer et demander l’annulation pure et simple de cette liste, en l’occurrence déchoir Mr Tazaghart de sa place, faute de quoi nous boycottons les prochaines élections au sein de notre Ville.
Nous vous alertons sur les conséquences qu’engendrera, la représentation de tous les citoyens, citoyennes et la mémoire du défunt Docteur AISSAT par Khaled Tazaghart.
La population de Tazmalt fût l’une des seules populations dans toute la wilaya de Bejaia à être discriminée, malmenée et traumatisée par les menaces du Seigneur de la guerre MIRA.
Une fois de plus cette population qui a porté haut et fort le combat du FFS par ses hommes respectueux vient d’être humiliée par la nomination de Khaled Tazaghart en tant que représentant de la ville de Tazmalt.
Participer c’est mourir un peu… boycotter serait mourir… un peu plus.
Que faire?
Si les prérequis ne sont effectivement pas réunis pour notre participation à cet énième « vote décisif », notre boycott n’a jusque là que permis de moins mobiliser les masses. Et donc donner les moyens au pouvoir de perdurer.
A-t-on les moyens de notre politique? (nos exigences d’ouverture sont telles, que si le régime les accepte, il lui suffirait alors de signer son arrêt de mort. Et quelle dictature accepterait de signer son arrêt de mort? Aucune.
Alors el hal, c’est d’utiliser les armes des fossoyeurs de la démocratie : Boutef, Ouyahia et leur parrain le Général Toufik!
N’écoutons pas les alliés tacites du système. Si le RCD boycotte ces élection, c’est parce qu’il est tout simplement sûr de sa déroute. Il ne réussit plus à mobiliser même en Kabylie… Lui qui a été parmis les premiers et plus fidèles soutiens de Boutef à son intronisation par le Général Toufik et son DRS en 1999… Après la dernière fraude du siècle. Mieux encore, le RCD de Said Sadi a soutenu la concorde civile (négociée par le DRS avec les terroristes de l’AIS et GSPC…), il a siégé dans le gouvernement aux côtés des islamistes (ex. scieurs de poteaux), le FLN de Belkhadem, fossoyeur de la révolution et putchiste contre si Abdelhamid Mehri et le RND d’Ouyahia, super-fraudeur et ponctionneur des pensions de retraite. Je vous rappelle que le RCD de Said Sadi n’a quitté le gouvernement qu’après les émeutes de Kabylie. Les autres émeutes qui ont secoué le pays au début des années 2000 ont été sans impact sur Said Sadi et son soutien à Boutef qui a qualifié l’heure passée avec lui de « la plus belle heure de sa vie » (pour rappel cette heure passée ensemble était juste avant la dernière fraude du siècle (présidentielles de 1999).
Alors, mobilisons-nous, et mobilisons pour envoyer les véritables opposants en masse à l’Assemblée. Quand bien même cette assemblée est impuissante devant le césarisme de Boutef, elle reste et sera notre meilleure tribune pour rendre notre voix plus audible et notre voie plus visible.
Vive l’Algérie
Vive la démocratie
Vive le FFS
Vive Hocine Ait-Ahmed
Et khamsa fi 3in el hassadine!!!
Lotfikim
mobilisons nous ? a na3ya , avec une liste pareil pour representer la wilaya de bejaia ,c honteux comme même pour un grand partis comme le FFS,
normalement ce n’est pas la direction du partis qui vas choisir les candidats pour la confection des listes,la preuve est là,elle connais pas si tel candidat est connus ou pas ,
c a la base de choisir leur candidat.
chaque daira vas choisir sont candidat ,car c les militant qui connaisse les mieux placé .pour la direction; elle a un droit de regard c tous.
la grande honte c que aucun elus de lAPW est dans la liste même pas le P/APW aucune considération c’est une honte pour le ffs de bejaia et l’APW de bejaia
la meilleure APW au niveau national je le dis et je le répète qu’on veuille au pas.
Le double génocide commis par la France : le génocide humain et le génocide culturel
Jusqu’à aujourd’hui, la France est toujours championne de reconnaître le génocide commis par les autres Etats, et en dernier lieu , le génocide arménien commis par les Turcs. En tant que pays responsable, la France doit reconnaître une fois, dans son histoire, avec toute honnetêté, son crime d’ Etat. Voilà une analyse argumentée et articulée, basée sur des faits historiques, par Maitre Jacques Verges.
Extrait de : « Jacques Verges, à propos des massacres de Guelma, Sétif et Kherrata ».
qu’est le génocide culturel, identitaire ?
Souvent je dis à des amis français, qui ne comprennent pas cela, quand les Allemands occupaient la France, qu’est-ce que vous auriez dit s’ils apprenaient l’allemand à vos enfants, si les Allemands changeaient les noms de vos villes ; si à l’école on apprenait à vos enfants l’histoire de l’Allemagne et plus l’histoire de la France, ce serait un cauchemar ! Eh bien, c’est ce que vous avez fait en Algérie et ailleurs. Alors si cela ne s’appelle pas un génocide culturel, je ne vois pas du tout ce que c’est qu’un génocide culturel. Ce qu’il y a de plus grave, c’est que ce génocide est aussi grave que celui qui consiste à massacrer, parce que quand vous avez massacré, vous avez massacré, mais le génocide culturel, lui, a la durée, c’est pour cela que Soljenitsyne, le dissident russe, dit qu’on s’en sort plus vite du communisme et du nazisme que de la colonisation, et c’est compréhensible, parce que Staline n’a pas nié l’identité russe, il l’a exaltée, Hitler aussi pour celle allemande, tandis que la colonisation nie la culture locale. Pour recouvrer la culture nationale, il faut plus de temps et en plus la colonisation a instillé chez le colonisé un complexe d’infériorité, comme le disaient Frantz Fanon et Albert Memmi. Je vais plus loin. Un crime que les Allemands ont commis en France, cela s’appelle Ouradour. Ouradour a fait vingt fois moins de morts que Guelma et Sétif, mais en plus, ce qu’il y a de plus grave à Guelma et à Sétif, si Ouradour a été fait par des SS, les massacres de Guelma et Sétif ont été en grande partie accomplis par des civils, par des colons, c’est-à-dire la population y a participé.,Mais qui a donné les armes à la population ? C’est l’Etat, c’est un crime d’Etat.
Voir la video:
http://www.youtube.com/watch?v=juw9FSIniCY&feature=related
TOUT DEPEND DE CE QU ON RECHERCHE QUAND VOUS VOUS DITES MEILLEUR APW MAIS SACHEZ QUE LA W DE BEJAIA EST LA DERNIERE SUR TOUT LES PLANS DE TOUTE L ALGERIE ON VOUS INVITE A VERIFIER PAR CONTRE ON RECONNE QUE BEJAIA POSSEDE LE MEILLEUR CLOUN A LA TETE DE L APW