Ali Laskri à El Watan: «Le secrétariat national ne se laissera pas détourner de l’essentiel»
Dans cet entretien, le premier secrétaire du FFS évoque le retour de son parti à l’Assemblée, ses objectifs et priorités. Il aborde également la question des mécontentements exprimés par certains militants.
- Le FFS revient à l’APN après deux législatures boudées. Qu’est-ce que cela représente pour votre parti ?
Tout d’abord, appelons les choses par leur nom. Nous n’avons pas «boudé» mais boycotté les deux législatures précédentes. Aujourd’hui, nous entamons une nouvelle étape avec les défis qu’elle pose. Sans vouloir refaire tout le débat, je rappelle que nous avons expliqué que nous participions parce que tout allait mal et non parce que tout allait bien. Je rappelle aussi que la participation «tactique» du FFS est liée au «contexte» national et international et qu’elle a toujours comme but fondamental la remobilisation politique du parti et de la société.
En ce qui nous concerne, la problématique politique dépasse la problématique électorale. Il s’agit de construire un consensus politique le plus large possible pour préserver la souveraineté du pays, restaurer son autonomie de décision et aussi promouvoir la citoyenneté et la démocratie. Ce consensus politique devra être assez fort pour permettre la refondation démocratique et la stabilisation des institutions nationales. En fait, il s’agit de redonner un sens à la parole et à l’action politiques et de faire reculer toutes les violences, quelles qu’en soient les formes et de chercher ensemble une vraie issue à la crise. Nous pouvons nous en sortir, si nous nous en donnons les moyens. Notre retour à l’Assemblée est avant tout un moyen de rendre plus visible et, pourquoi pas, plus efficace le travail que nous menons inlassablement dans la société.
- Pourquoi le choix «tactique» de la participation du FFS aux législatives suscite-t-il autant de débats ?
Permettez-moi un mot sur l’importance que nous accordons au débat dans le parti.
Nous avons toujours pris nos décisions après en avoir débattu avec nos militants, qui sont d’une extrême exigence si ce n’est d’une extrême vigilance. Nous l’acceptons parce que c’est la preuve de la vitalité de notre appareil et de nos instances. Nous estimons que c’est ce qui fait la force du FFS. Cette fois-ci, nous avons tenu à faire un saut qualitatif en associant nos partenaires dans la société lors d’un processus préparatoire qui a duré plus d’un mois avant la tenue de notre convention. Ce processus a permis au conseil national du parti de trancher.
Effectivement, la difficulté de l’exercice réside dans le fait qu’il n’est pas évident de faire admettre un choix «tactique» qui ne modifierait pas, à lui seul, de façon significative les donnes politiques dans le pays, d’autant qu’il était illusoire de penser que l’élection allait être ouverte.
- Le FFS peut-il intégrer le gouvernement ?
La formation, voire la participation à un gouvernement est à mettre en corrélation avec une volonté et des mesures politiques. Pour le moment, et je vais encore insister, notre priorité est la remobilisation politique du parti et de la société.
La réhabilitation du politique ne rime pas forcément avec radicalité politique, semble dire aujourd’hui le FFS à l’opinion…
Je crois qu’il faut voir les choses autrement. La vraie radicalité politique, la réhabilitation du politique, c’est répondre à la nécessité de construire un vrai rapport de forces en faveur de l’ouverture et de la démocratisation. L’attitude déclamatoire a fait son temps, les Algériennes et les Algériens n’y sont plus sensibles.
- On parle de crise au sein du FFS. Qu’en est-il ?
Essayons de voir clair. Est-ce notre participation aux élections législatives qui pose problème ? A l’évidence non, le conseil national du parti a voté la participation à une écrasante majorité. Est-ce la constitution de la commission nationale de choix des candidatures et de la commission de recours qui a été décriée ? Non, cela s’est fait dans le strict respect des statuts du parti et elles ont été avalisées par le Conseil national. Est-ce le choix des listes électorales et surtout les classements des candidates et des candidats qui ont été contestés ? Certainement, et c’est parfaitement compréhensible.
Ce qui l’est moins et qui est parfaitement condamnable, c’est de s’autoriser de mener un travail fractionnel et une campagne contre le parti et sa direction politique. Pour tout dire, la campagne électorale a permis aux militants de s’investir totalement dans ce qu’ils veulent faire, à savoir le combat politique.
Elle leur a permis de reprendre confiance en eux-mêmes, en leur parti et en leurs capacités d’intervention sur le terrain. Ils ont su renouer des liens politiques solides avec la population. Ils ont pu mesurer combien l’audience et la crédibilité du FFS dans la société étaient fortes. Pour beaucoup d’adversaires du parti, c’est cela qu’il faut détruire, c’est cet élan qu’il faut briser. Et ils s’y sont employés par tous les moyens. Sans succès. Aujourd’hui, dans le parti, certains mécontents se transforment de manière irresponsable en alliés objectifs de ces adversaires. On ne peut pas l’accepter, même pas le tolérer.
Le FFS a déjà fait face à des crises de la même nature ; il a toujours fait face à l’adversité, il continuera la route qu’il s’est tracée depuis sa fondation.
- Le président du FFS a demandé des sanctions fermes contre des responsables du parti. De qui s’agit-il ? Que leur reproche-t-on et quelles sanctions seront appliquées à leur encontre ?
Vous comprendrez que je ne peux pas répondre à vos questions de manière précise pour le moment. Les différentes instances du parti font leur travail dans la sérénité, selon leurs champs de compétences. La base militante est impatiente de voir les responsables qui ont failli et qui ont fait campagne contre le parti sanctionnés de manière exemplaire, mais nous sommes confiants qu’elle comprendra que le temps politique a ses exigences. Les décisions seront annoncées au moment voulu.
En ce qui concerne le secrétariat national, il ne se laissera pas détourner de l’essentiel, à savoir la mise en place du dispositif du parti pour la prochaine étape politique à travers tout le territoire national. Nous en avons la volonté et les moyens, nous devons maintenant apprendre à maîtriser notre temps et à rationaliser notre travail et nos efforts.
- Ces nouveaux contestataires accusent, pour certains, la direction du parti de compromission avec le pouvoir. On parle de «tentative de normalisation» du parti. Quel est votre commentaire ?
Personne dans le parti n’assume publiquement une telle accusation. Pour ce qui est des tentatives de normalisation, toutes les directions du parti ont eu à subir ces accusations, qu’en reste-t-il ? Au final, seuls les actes et les positions politiques permettent les décantations et les évaluations.
- Pensez-vous que le malaise qui traverse actuellement le parti aura des incidences sur sa vie et sur sa participation aux prochaines élections locales ?
Ce malaise est passager. Les polémiques s’apparentent à des combats d’arrière-garde. Je pense au contraire que les élections locales seront l’occasion de capitaliser et de démultiplier les avancées réalisées lors des élections législatives.
C’est la mission à laquelle mon secrétariat ainsi que toutes les structures du parti vont s’atteler. Notre espoir est de voir que le FFS exploitera les élections locales pour renforcer son audience et son implantation à travers le pays.
bien (re)venu el mohtarem
Ou est le bilan moral et politique de la participation?
A propos des sanctions vous êtes en retard de 07ans,sinon comment expliquer que des élus transgressaient la position du parti concernant les élections
sénatoriales du 2005 et restent dans les postes de responsabilités au sein du FFS!?
Ne sont ils pas eux qui avaient organisé une réunion soit disant fédéral la semaine passé?
Eh oui!!! parmi eux il y’a même ceux qui ont déposé les dossiers de candidatures à la députation!
C’est le monde à l’envers Mr Ali Laskri!
C’est exactement le cas Da Ali, et vous faites bien de le preciser.
L’agitation de certaines personnes lors de la compagne electorale et apres, me fait penser aux agissements de certains appareils politiques « artificiels », qui consistaient a brouiller le champ d’Echos de notre parti. Ces appareils avaient comme mission de nuire et detruire l’aura democratique de ce parti et de son president, qui reste toujours comme un os dans la gorge du systeme. Eh oui c’etait cela la manipulation du systeme a l’encontre du FFS. Mais voila que 20 ans de sappe n’ont fait que renforcer le parti dans sa demarche democratique, et dans la confiance des militants dans leur appareil politique si cher. Donc il faudra pour le systeme dictatorial, un autre moyen, hors que celui de partis politiques eradicateurs, islamistes, « nationalistes » specialises dans le confinement du FFS dans le regionalisme, et c’est quoi cet autre moyen, eh bien fallait y penser depuis longtemps, ce moyen c’est la manipulation de cadres issus meme du parti. Et oui, comment croire en la sincerite d’un BOUAKOUIR qui pour repondre a une question sur TSA, concernant ce qui serait en train de se tramer entre la direction du parti et le systeme au pouvoir, notre cadre si bien aime dis ne pas savoir ce qu’il y a, puis il dit que les militant doivent etre tenus au courants de tractations secretes de la direction. Donc il sait qu’il y a des tractations secretes, et ces derniere vu leur cachet confidentiel ne peuvent etre publiees. Mr BOUAKOUIR, les militants du FFS ne sont pas dupes, ils savent que leur direction a toujours ouevre de la mame maniere et n’a jamais devie de la ligne politique du parti, donc ce que vous denoncez, s’il s’avere vrai, aurait du etre denonce depuis 20 ans, car les appareils artificiels ne faisait que denoncer ce que publiez aujourd’hui, mais eux ils ont echoue, le systeme espere t il que vous, reussirait la ou les autres ont echoue.
Puis apres BOUAKOUIR, nous avons 144 cadres, elus etc.., en fait ceux sont 144 militants parmi des milliers de militants, qui dans une lettre appellent le President militant Ait Ahmed a faire attention par rapport a une direction en qui il fait confiance, et ils le mettent en garde, vue le fonctionnement de la commission de designation des candidats, donc on tire l’alarme, parcequ’il y a eu des mecontents apres les choix retenus par cette commission, c’est tout!! Alors donc si on n’est pas candidat on milite pas.
LE FFS EST UN JOYAU QU’IL NE FAUT EN AUCUN CAS ESSAYER DE LE DEPERDIRE. Notre adversaire est le systeme au pouvoir engageons nous dans le combat contre ce systeme qui a fait perdre au pays sa souverainte, faisons le tous militants, cadres ou pas.
Chers amis du FFS , cher ex-el Mouhtarem,
Reconnaissez-le : Vous avez manqué de vigilance pour vous préserver de l’infiltration dans vos rangs de parasites d’un des segments des services qui-que vous le vouliez ou non- sont payés par les contribuables Algériens !
Vous n’avez pas-Hélas !-relu vos classiques de LENINE -Allah Y dhekrou Bi el Kheir !- qui avait consacré toute une de ses oeuvres à la tactique pour déjouer la diabolique police politique du Tsar !
Li Qra , Qra Bekri !
au sujet de l’interview de TABBOU sur TSA je lui rappelle quelques détails. Mr KARIM TABBOU en 2007 tu m’avais posé une question, tous deux, nous étions sur l’esplanade de la maison de la culture de Bejaia après l’AG des militants de la wilaya tenue dans cette meme maison de culture qui était la suivante: » Quel est ton problème avec Nacer TOUTOU » et je t’avais répondu que je n’ai pas de problème personnel avec TOUTOU mais il y a un problème d’histoire entre nous. Et aujourd’hui je confirme qu’il y a aussi un problème d’histoire entre toi et le FFS sachant que le FFS est le prolongement naturel des idéaux du mouvement national et de la révolution algérienne de 1954 à 1962.. ETARIKH YACHHED.
Mr tabou qu’on présente dans le soir d’Algérie comme un dure contre le régime, qu’il présente juste son bilan des 5 années d’exercice en tant que 1er secrétaire,en plus je veux juste savoir comment il accepte d’être sur la liste du FFS a tizi et faire compagne contre le parti,comment peut on l’accepter sur la liste des candidats ,c’est aussi de la responsabilité de la commission des choix des candidatures .c’est du cinéma a ciel ouvert, est dire qu’il a présider au destinées du parti pendant ce temps la,c’est une aberration.
Mes cher camarades, le FFS malgre toutes les tentatives du systeme en place, n’a pu depuis 1963, et surtout depuis 1992, rien faire pour descendre notre parti et le descrediter, cela via bon nombre de partis satellites et personnages strapotains emerges d’ici ou de la. Et sachez que le parti resistera donc au nouveaux moyens que se proccurent le systeme actuellement. Et si TABBOU fait partie des ces nouveaux moyens et ben honte a lui, je le connais et je lui dit, comme il l’a lui meme repete souvent, les militants du FFS ne sont pas dupes. alors donc il est temps pour lui de se resaisir et reconnaitre son erreur avant qu’il y ait des dommagements nefastes, car c’est grave ce qu’il vient de faire. Et franchement je ne pense pas que cela est spontane, c’etait prepare, quand on sait qu’il confisque des documents du parti, cela veut dire que c’est premedite. Derniere chose on dit meme qu’il a l’intention de creer son propre parti!!! Drole pour quelqu’un qui faiait la chasse aux frondeurs du PARTI
Salam Aleykoum,
Il parait que Ait Ahmed est trés malade d’aprés l’expression de ce matin.
A si le députe(s) du FFS vous avez devant vous mille chose a faire pour la société et vous vous chamailler pour rien faite votre travail allez voir les greffiers qui sont a leurs 36ème jour de grève de la faim
Ce n’est pas suffisant quelque communiquer et un déplacement sur place mais sans suite interpeller le président les autorités
C’est de la non assistance a personne en danger ce qui ce passe au ministère de la justice et le pire abus de pouvoir jamais vu en Algérie
Ce qui ce passe dans ce ministère et la meilleur preuve qu’il n’y aura jamais de changement en Algérie
Un minable fonctionnaire qui gère les juges et tous les fonctionnaires de la justice pire qu’un générale dans sa caserne
C’est du ministère de la justice que viendra le changement sinon rien il faut libérer les juges et les fonctionnaires de la justice de leurs soumissions
Vous accuser l’armée algérienne de non assistance au massacrés des années 90 et vous vous taisez alors qu’un massacre ce produit juste à cote de chez vous.
L’injustice quand tu nous tiens