Après le meeting du 12juillet, la fronde ferait-elle pschitt ?
Deux mois, jour pour jour, après la tenue des élections législatives, les frondeurs du FFS ne désarment pas. Au contraire, ils ne cessent de déblatérer en toute impétuosité. Mais, quand le moment de vérité arrive, ils cherchent des alibis. Ainsi, dans leur dernier communiqué, ils anticipent l’échec de leur meeting, prévu le 12 juillet 2012, en endossant la responsabilité à Farid Bouaziz, le fédéral de Tizi Ouzou.
D’une façon générale, le but des initiateurs du meeting, du moins en apparence, est d’œuvrer [hélas, en dehors des structures du parti] à la préservation de la ligne originelle du parti. Une manière –et c’est le moins que l’on puisse dire –un peu bizarre de faire de la politique. Cependant, pour paraitre fidèles au FFS, ils prônent le rassemblement, et ce bien qu’ils soient en dehors du parti. Or un tel travail suppose l’effort d’intégrer, au préalable, les rangs du parti. En outre, il faut noter que hormis Samir Bouakouir, qui a assumé récemment des responsabilités au sein du FFS, les autres ont quitté le navire depuis des lustres.Cela dit, bien que se soit politiquement incorrect de les condamner pour leur liberté de ton, il n’en reste pas moins que leur retour sur la scène suscite des interrogations. Pourquoi n’ont-ils pas intégré les rangs du parti afin qu’ils puissent postuler à des postes de responsabilités ? Car, en ce moment, leur statut actuel ne leur confère pas le droit de parler au nom du FFS. Et pourtant, c’est en son nom qu’ils organisent le meeting.
Quoi qu’il en soit, le parti d’Ait Ahmed étant ouvert, ils peuvent s’exprimer librement. En tout cas, au moment où ils étaient dans le parti, ils savaient que cette liberté était imprescriptible au FFS. Néanmoins, dans leurs diatribes, le militant attendra d’eux qu’ils donnent des arguments palpables. En d’autres termes, qu’ils ne nous avancent pas des jugements fondés sur des supputations. Ainsi, demain au théâtre Kateb Yacine de Tizi Ouzou, les contestataires auront la possibilité d’étayer leur thèse. Vont-ils apporter des preuves ? Dans le cas contraire, ce sera une rencontre stérile.
Tout compte fait, les présents entendront le même rabâchage qu’on a écouté depuis deux mois voire plus. Ils vont dire que « le FFS est leur maison principale et leur foyer une résidence secondaire ». Ils vont également dire que « cette protestation ne vise que les intérêts du FFS ». Enfin, Ait Ahmed est le plus grand homme politique que l’Algérie ait enfanté, mais, hélas, sa formation politique est pourrie. Ils vont enfin dire qu’à l’insu d’Ait Ahmed, certains membres de la direction ont passé un accord avec le pouvoir. Et les plus téméraires feront allusion à un ou à deux noms.
Toutefois, à aucun moment, ils n’auront le courage politique de dire que leurs allégations s’appuient sur des doutes. D’ailleurs, dans une interview de la semaine dernière, Samir Bouakouir pousse le bouchon plus loin sans qu’il puisse être d’un ton péremptoire : « Pour être transparent vis-à-vis de l’opinion, je dois avouer que j’ignorais tout du rapprochement entrepris sous l’instigation du chef de cabinet du président, et des deux conseillers de ce dernier, l’ancien ministre Cherifi Mohand Amokrane et Salima Ghezali. »
De toute évidence, une telle affirmation, pour ceux qui ont suivi les réactions du FFS après les élections, ne correspond nullement aux engagements récents du FFS. Pour corroborer cet argument, trois éléments justifient, à mon sens, l’attachement du FFS aux principes qui l’ont guidé jusque-là :
1- Il n’entre pas au gouvernement,
2- Il ne préside pas les commissions parlementaires,
3- Il ne brigue pas la vice-présidence du parlement.
Enfin, étant donné que le pouvoir ne montre aucun signe d’ouverture envers la société, le FFS s’opposera, de façon pacifique bien entendu, à la politique du régime, et ce conformément aux orientations du président Ait Ahmed dans ses trois derniers messages.
Il va de soi, in fine, que la manœuvre des contestataires ne vise pas à rehausser l’image du parti. Bien qu’ils puissent affirmer le contraire, la réalité est que cette crise le dessert entièrement. Finalement, que vont-ils faire après le 12 juillet ? Vont-ils quitter le parti, bien qu’ils soient déjà à l’extérieur ? Attendent-ils d’Ait Ahmed qu’il désavoue la direction qu’il a, lui-même, nommée ? En tout cas, on saura davantage après le 13 juillet. En tout état de cause, quelle que soit l’issue de cette crise, les militants tireront les vraies leçons. Et à choisir entre les frondeurs et Ait Ahmed, le choix ne s’impose même pas.
Le Havre, 11 juillet 2012.
Les contestataires ont le droit de s’organiser et de dire ce qu’ils ont envie de dire avec ou sans arguments. Le peuple jugera et saura distiller le vrai du faux.
Néanmoins, certaines choses m’intriguent comme le cas de Zenati qui, semble-t-il, n’a jamais été titulaire d’une carte de militant FFS.
Samir Bouakouir qui critique le système et ses serviteurs alors que ses fréquentations sont les enfants de hauts cadres du sytème
Madjid Abid qui n’a jamais aligné 2 phrases correctes ni en arabe ni en une autre langue et qui a contribué, selon les informations que j’ai, à toutes les purges. C’est celui qui attend la fin du match pour aller applaudir le vainqueur…
Pour ce qui est du FFS, de mon point de vue, il fonctionne presque comme une secte de laquelle on en sort jamais indemne plutot qu’un parti politique digne de cette appellation.
Cessons pour l’amour du pays de faire du théâtre de très mauvaise qualité.
tous les mêmes, ils sont tous gagnants, les uns vivent une retraite dorée, les autres viennent d’etre recompensés par le poste de député et demain ils auront une retraite dorée, pauvres militants de 63
mais alors quelle difference y a t il entre ceux ci et ceux là?????????????? une simple intonation dans des discours lesquels somme toute visent les mêmes objectifs députation, affaires et retraite dorée. Algériens pour algérien, c’est à dire misérabilisme pour « misérabilisation » autant choisir ceux qui ont au moins de la tenue! De toutes les façons aucun n’a de retenue!!!!!!!!