22 février, 2013
Communiqué du Collectif Vérité et Justice Pour l’Algérie
Paris – Constantine Le 21 février 2013
Il n’y a pas de mot assez fort pour qualifier l’état de déliquescence dans lequel nos gouvernants ont plongé notre pays, l’Algérie. Il n’y a pas de mot assez fort pour continuer à dénoncer cet état répressif, méprisant des libertés fondamentales qu’il a pourtant ratifiées sous formes de conventions internationales, notamment les conventions 87 et 98 de l‘OIT. Mépris des libertés traduisant une réelle incapacité à voir l’intérêt de l’émergence d’une société civile capable de s’assumer par elle même.
Mercredi 20 février 2013 à 9h du matin, 11 chômeurs, de nationalité tunisienne, marocaine et mauritanienne, venus assister au premier forum des chômeurs et des travailleurs précaires, initié par le SNAPAP (Syndicat National Autonome de l’Administration Publique), se sont vu arrêtés à leur hôtel à Alger et reconduits à la frontière comme de vulgaires délinquants après avoir passer la journée au commissariat de Bab Ezzouar. Le siège du SNAPAP à Alger a été également encerclé pour empêcher toute participation à la rencontre. Deux des organisateurs algériens ont été arrêtés et ont passés la journée au commissariat avant d’être relâchés en fin d’après midi. (Lire la suite)