Bouteflika refuse de passer sous silence les scandales de la gestion de Sonatrach
Le président Bouteflika, a affirmé samedi qu’il ne pouvait « passer sous silence » les scandales qui touchent la gestion de l’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach, tout en réitérant sa confiance en la justice pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables.
« Je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach », a dit le président dans un message adressé au SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures.
Le chef de l’Etat a indiqué que ces informations « soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation ». APS
FAKKOU CEST LA CAMPAGNE QUI COMMENCE..TOUS LE MOYENS SONT BONS(MENSONGES ,TROMPERIE,BLUFF…)
POUR Y RESTER ENCORE.
CEESSEZ DE PERORER
Lettre de M. Malti.
Extrait. Les pistes qu’il avait évoquées en 2010 -
1°/ – Intéressez-vous d’abord aux ventes de pétrole par la Sonatrach. Vous constaterez que la compagnie nationale fait peu de ventes spot et que l’essentiel de ses ventes se fait à destination de quatre ou cinq clients seulement.
Si vous allez fouiller un peu plus profondément, vous vous rendrez compte que derrière chacun de ces clients se trouve un membre du sérail, que ces « barons » ont leurs hommes de paille à Alger, mais aussi des « correspondants » auprès des bureaux de Londres ou de Houston de la Sonatrach.
Quand on sait que les ventes de pétrole de la Sonatrach génèrent 60 à 70 milliards de dollars US par an, on ne peut qu’être frappé par le montant que représentent les commissions perçues par certains.
2°/ – Allez jeter un coup d’œil sur ce que l’on appelle le projet de gaz intégré de Gassi Touil, sur lequel la Sonatrach était associée aux Espagnols de Repsol et de Gas Natural, un projet qui était estimé à 3,6 milliards de dollars US et qui devait être réalisé en deux à trois ans au maximum. Puis, voilà qu’il y a de cela quelques trois années, la Sonatrach rompait ce contrat pour des raisons pas très nettes et décidait de réaliser le projet toute seule. Aujourd’hui celui-ci a été saucissonné en deux parties :
a/ – une première partie portant sur la construction à Arzew d’un complexe de GNL, d’un coût estimé à 4,7 milliards de dollars US qui a été attribué à l’entreprise italienne Saipem. La presse algérienne de ces derniers temps a relevé que le nom de cette société revenait un peu trop souvent dans les projets de la Sonatrach . Elle a de même traité, à deux ou trois reprises, de faits se rapportant à des contrats attribués à cette société qui devraient attirer votre curiosité. A signaler que Saipem a aussi décroché dans le courant de 2009, un nouveau contrat de 1,1 milliards d’euros et 30,45 milliards de dinars, portant sur la construction d’installations de production à Menzel Ledjmet Est.
b/ – une deuxième partie, concernant les installations de production sur le champ de Gassi Touil lui-même, a fait l’objet d’un contrat attribué à Japan Gasoline (JGC). D’un montant de 1,5 milliards de dollars US, les travaux objets du contrat étaient censés débuter à la fin de 2009 et devraient durer 42 mois.
Voici donc un projet qui devait coûter à l’origine 3,6 milliards de dollars US qui reviendra finalement à 6,2 milliards, soit 72% plus cher que prévu, qui devait se terminer dans le courant de cette année ou en 2011 au plus tard, mais qui, dans le meilleur des cas, ne sera achevé qu’en 2013. Cela ne vaudrait-il pas le coup de regarder de plus près ce qui se passe dans cette affaire ?
3°/ – Un autre dossier devrait également attirer votre attention. Il s’agit du projet dit d’El Merk, monté en association entre la Sonatrach et Anadarko qui porte sur la construction d’un gros hub de production par lequel devrait transiter le pétrole brut en provenance d’une myriade de champs situés tout autour du point central d’El Merk. Dans une première phase, ce projet avait été attribué de gré à gré à BRC, avant qu’il ne soit mis fin au contrat après la dissolution de cette entreprise. Ce projet a été, lui aussi, saucissonné en deux parties, dont la plus importante a été confiée à SNC Lavalin, dans le cadre d’un contrat en trois phases. La première tranche coûtera à elle seule 1,1 milliards de dollars US, tandis que le projet global reviendra probablement à plus de 3,0 milliards de dollars US. Quel « Monsieur J’sais tout » que cette entreprise qui, par ailleurs, se trouve toujours bien placée dans les appels d’offres de projets algériens et de plus en plus dans ceux de la Sonatrach ! Après s’être faite connaître en Algérie par la construction de Houbel et de Riadh El Feth, elle s’était lancée en 2005 dans la construction d’une station de traitement et d’une station de pompage dans le cadre du projet de transfert d’eau de Taksebt pour un montant de 750 millions de dollars canadiens. Voilà qu’aujourd’hui SNC Lavalin s’engage dans la réalisation d’installations de production de pétrole assez complexes, mais aussi dans des projets d’urbanisme. Le montant du contrat qui lui a été attribué pour les études, le suivi, le contrôle et la coordination des travaux de construction de la ville de Hassi Messaoud, s’élève à un peu plus de 500 millions de dollars US.
4°/ – Autre piste que je vous signale, celle portant sur la construction à Arzew d’une usine de production d’ammoniac et d’urée, une affaire d’un montant de 1,6 milliards de dollars US attribuée à Orascom, via la création d’une joint venture constituée pour l’occasion avec la Sonatrach.
Voici encore une entreprise du type « Monsieur J’sais tout ».
Après la téléphonie mobile, la voilà qui entre dans le domaine de la pétrochimie, avec cependant un gros bémol à signaler. Au lendemain de la signature du contrat avec la Sonatrach pour la réalisation de l’usine d’Arzew, Orascom s’est retournée vers une société d’engineering allemande de renom à laquelle elle a sous traité pratiquement l’ensemble du projet, tout comme on la retrouve également sur le projet El Merk signalé plus haut. Vraiment Orascom sait tout faire, y compris acheter des cimenteries algériennes à un prix nettement inférieur à celui proposé par le cimentier français Lafarge, auquel elle revendait quelques semaines plus tard ces mêmes cimenteries avec un bénéfice de 600 à 700 %.
Quel est le secret de la réussite de l’entreprise égyptienne ?
Réside-t-elle dans le sens des affaires de son PDG, Mohamed Ali Shorafa, ou dans le fait qu’il fut à une certaine époque directeur du protocole du cheikh Zayed Ibn El Nahyane, émir d’Abou Dhabi ?
Ce ne sont là que quelques uns des dossiers sur lesquels vous devriez, à mon avis, vous pencher, car il y en a encore beaucoup d’autres. Il y a tellement de choses à dire et à faire à propos de la corruption. Pour peu que l’on vous lâche la bride que l’on vous a mise sur le cou, je suis certain que vous parviendrez à des résultats qui dépassent de très loin les dizaines ou centaines de milliers de dollars de commissions que vous avez découvertes. Vous aurez alors rendu un service énorme à votre peuple et vous aurez débarrassé votre pays de cette gangrène qui le ronge.
Bonne chance, Messieurs les enquêteurs ».
En trois ans qu’est ce qui a été fait? Pratiquement rien sur tous ces dossiers et pourtant l’Algérie est saignée à blanc par une petit « groupe ».
On peut dire merci à la Justice milanaise qui a en quelques semaines est parvenu à des résultats clairs. On se rappelera aussi (et on oubliera pas) le procureur d’Alger, qui a ouvert le dossier sonatrach2. Il a chargé un juge d’enquêter!
Souhaitons que ces dossiers ne connaitront pas le même sort que beaucoup d’affaires dont l’affaire Khelifa 2 par exemple.
Au fait que devient le liquidateur , il dort la majeure partie de sont temps,en fait il se contente de comptabiliser le montant qu’il encaisse chaque mois soit 500.000 DA,comme un Ministre.
A suivre.
Lettre de M. Malti.
Voici un extrait sur les pistes qu’il avait évoquées.
1°/ – Intéressez-vous d’abord aux ventes de pétrole par la Sonatrach. Vous constaterez que la compagnie nationale fait peu de ventes spot et que l’essentiel de ses ventes se fait à destination de quatre ou cinq clients seulement.
Si vous allez fouiller un peu plus profondément, vous vous rendrez compte que derrière chacun de ces clients se trouve un membre du sérail, que ces « barons » ont leurs hommes de paille à Alger, mais aussi des « correspondants » auprès des bureaux de Londres ou de Houston de la Sonatrach.
Quand on sait que les ventes de pétrole de la Sonatrach génèrent 60 à 70 milliards de dollars US par an, on ne peut qu’être frappé par le montant que représentent les commissions perçues par certains.
2°/ – Allez jeter un coup d’œil sur ce que l’on appelle le projet de gaz intégré de Gassi Touil, sur lequel la Sonatrach était associée aux Espagnols de Repsol et de Gas Natural, un projet qui était estimé à 3,6 milliards de dollars US et qui devait être réalisé en deux à trois ans au maximum. Puis, voilà qu’il y a de cela quelques trois années, la Sonatrach rompait ce contrat pour des raisons pas très nettes et décidait de réaliser le projet toute seule. Aujourd’hui celui-ci a été saucissonné en deux parties :
a/ – une première partie portant sur la construction à Arzew d’un complexe de GNL, d’un coût estimé à 4,7 milliards de dollars US qui a été attribué à l’entreprise italienne Saipem. La presse algérienne de ces derniers temps a relevé que le nom de cette société revenait un peu trop souvent dans les projets de la Sonatrach . Elle a de même traité, à deux ou trois reprises, de faits se rapportant à des contrats attribués à cette société qui devraient attirer votre curiosité. A signaler que Saipem a aussi décroché dans le courant de 2009, un nouveau contrat de 1,1 milliards d’euros et 30,45 milliards de dinars, portant sur la construction d’installations de production à Menzel Ledjmet Est.
b/ – une deuxième partie, concernant les installations de production sur le champ de Gassi Touil lui-même, a fait l’objet d’un contrat attribué à Japan Gasoline (JGC). D’un montant de 1,5 milliards de dollars US, les travaux objets du contrat étaient censés débuter à la fin de 2009 et devraient durer 42 mois.
Voici donc un projet qui devait coûter à l’origine 3,6 milliards de dollars US qui reviendra finalement à 6,2 milliards, soit 72% plus cher que prévu, qui devait se terminer dans le courant de cette année ou en 2011 au plus tard, mais qui, dans le meilleur des cas, ne sera achevé qu’en 2013. Cela ne vaudrait-il pas le coup de regarder de plus près ce qui se passe dans cette affaire ?
3°/ – Un autre dossier devrait également attirer votre attention. Il s’agit du projet dit d’El Merk, monté en association entre la Sonatrach et Anadarko qui porte sur la construction d’un gros hub de production par lequel devrait transiter le pétrole brut en provenance d’une myriade de champs situés tout autour du point central d’El Merk. Dans une première phase, ce projet avait été attribué de gré à gré à BRC, avant qu’il ne soit mis fin au contrat après la dissolution de cette entreprise. Ce projet a été, lui aussi, saucissonné en deux parties, dont la plus importante a été confiée à SNC Lavalin, dans le cadre d’un contrat en trois phases. La première tranche coûtera à elle seule 1,1 milliards de dollars US, tandis que le projet global reviendra probablement à plus de 3,0 milliards de dollars US. Quel « Monsieur J’sais tout » que cette entreprise qui, par ailleurs, se trouve toujours bien placée dans les appels d’offres de projets algériens et de plus en plus dans ceux de la Sonatrach ! Après s’être faite connaître en Algérie par la construction de Houbel et de Riadh El Feth, elle s’était lancée en 2005 dans la construction d’une station de traitement et d’une station de pompage dans le cadre du projet de transfert d’eau de Taksebt pour un montant de 750 millions de dollars canadiens. Voilà qu’aujourd’hui SNC Lavalin s’engage dans la réalisation d’installations de production de pétrole assez complexes, mais aussi dans des projets d’urbanisme. Le montant du contrat qui lui a été attribué pour les études, le suivi, le contrôle et la coordination des travaux de construction de la ville de Hassi Messaoud, s’élève à un peu plus de 500 millions de dollars US.
4°/ – Autre piste que je vous signale, celle portant sur la construction à Arzew d’une usine de production d’ammoniac et d’urée, une affaire d’un montant de 1,6 milliards de dollars US attribuée à Orascom, via la création d’une joint venture constituée pour l’occasion avec la Sonatrach.
Voici encore une entreprise du type « Monsieur J’sais tout ».
Après la téléphonie mobile, la voilà qui entre dans le domaine de la pétrochimie, avec cependant un gros bémol à signaler. Au lendemain de la signature du contrat avec la Sonatrach pour la réalisation de l’usine d’Arzew, Orascom s’est retournée vers une société d’engineering allemande de renom à laquelle elle a sous traité pratiquement l’ensemble du projet, tout comme on la retrouve également sur le projet El Merk signalé plus haut. Vraiment Orascom sait tout faire, y compris acheter des cimenteries algériennes à un prix nettement inférieur à celui proposé par le cimentier français Lafarge, auquel elle revendait quelques semaines plus tard ces mêmes cimenteries avec un bénéfice de 600 à 700 %.
Quel est le secret de la réussite de l’entreprise égyptienne ?
Réside-t-elle dans le sens des affaires de son PDG, Mohamed Ali Shorafa, ou dans le fait qu’il fut à une certaine époque directeur du protocole du cheikh Zayed Ibn El Nahyane, émir d’Abou Dhabi ?
Ce ne sont là que quelques uns des dossiers sur lesquels vous devriez, à mon avis, vous pencher, car il y en a encore beaucoup d’autres. Il y a tellement de choses à dire et à faire à propos de la corruption. Pour peu que l’on vous lâche la bride que l’on vous a mise sur le cou, je suis certain que vous parviendrez à des résultats qui dépassent de très loin les dizaines ou centaines de milliers de dollars de commissions que vous avez découvertes. Vous aurez alors rendu un service énorme à votre peuple et vous aurez débarrassé votre pays de cette gangrène qui le ronge.
Bonne chance, Messieurs les enquêteurs ».
En trois ans qu’est ce qui a été fait? Pratiquement peut de chose sur tous ces dossiers et pourtant l’Algérie est saignée à blanc par une petit « groupe ».
On peut dire merci à la Justice milanaise qui en quelques semaines est parvenu à des résultats clairs. On se rappelera aussi (et on oubliera pas) le procureur d’Alger, qui a ouvert le dossier sonatrach2. Il a chargé un juge d’enquêter!
Souhaitons que ces dossiers ne connaitront pas le même sort que beaucoup d’affaires dont l’affaire Khelifa 2 par exemple.
Au fait que devient le liquidateur , encaisse- t il toujours chaque mois 500.000 DA de salaire? comme un Ministre sans rien faire qu’à attendre.
y a El mouhaterem , je sens que tu débordé, le meme commentaire a été mis 2 fois à la suite. Désolé c’est probablement de ma faute.
Voici une suite logique à ce commentaire ce sont les dénonciations d’un autre compatriote Djamel BARA; il est pertinent , précis et il touche là où ça devrait faire mal aux escros du clan présidentiel.
Il cite également d’autres affaires d’autres dossiers dignes d’être analysés et défrichis pour saisir toute la problématique créée par un clan bien connu.
• BRC (Brown Roots and Condor) raflait des contrats de gré à gré avec Sonatrach et l’ANP, disparaitra et sera dissoute sur ordre de Boutef, pressé d’éttouffer le scandale.
• KBR qui a bénéficié entre autres du méga projet d’El Merkh,
• le scandale Technip,
• la création tout azimuts de filiales à l’étranger,
• la revente des méthaniers d’Hyproc,
• la dissolution de la filiale SIM
Sont autant d’affaires qui peuvent faire l’objet d’enquetes appronfondies.
• A propos de SIM, la filiale immobilière de Sonatrach, l’ex ministre et Pdg Khelil annonce sa dissolution à Hassi R’Mel le 14 Novembre 2002. » SIM, évoluait mal dans une activité qui n’est pas un métier de base de Sonatrach. Elle n’a pas atteint ses objectifs et faisait perdre de l’argent au groupe…Il fallait donc arreter les frais et nous avons dissous SIM » dixit Chakib Khelil. En vérité, l’opération était de s’accaparer des biens immobiliers de Sonatrach et non l’assainissement du patrimone immobilier exigeant la création de trois commissions ad hoc pour en finir avec ce parc tant ciblé par la nomenclatura et les hauts responsables du secteur. 2500 logements dont des villas luxueuses, 250 batiments sociaux, des mobiliers chèrement importés, des milliers de batiments servant auparavent d’oeuvres sociales pour les employés de Sonatrach, ont été ainsi mis en vente et bradés au dinar symbolique. Les algériens n’ont-ils pas droit de savoir qui s’est octroyé ces fameuses villas, ces immeubles et autres biens bradés pour « raison économique » ayant poussé Khelil à dissoudre la SIM?
• Khelil devrait par ailleurs expliquer aux algériens les bienfaits de ces opérations d’emprunts réalisés à l’étranger par Sonatrach, opérations à couts de milliards de dollars ayant servi à sauver certaines sociétés étrangères de la faillite.
• Ainsi, en 2003 comme le rapportait la revue de Sonatrach dans son numéro 37 daté de février, Sonatrach avait signé 8 accords cadre de financement pour un montant global de 3,2 milliards d’euros dont 500 millions d’euros auprès de la BNP Paribas et un autre demi milliard d’euros auprès de Fortis Belgique. 2,1 milliards d’euros empruntés par Sonatrach chez les banques françaises pour les mettre à la disposition de sociétés françaises qui souhaiteraient signer des contrats avec elle . Dans le jargon algérien, on appèle ça: « menzitou aklih ».
• Qui a signé au nom de Sonatrach pour ces prêts? Personne ne le saura même si la revue indiquait dans son numéro 37 que le PDG de Sonatrach, Chakib Khelil était présent lors de la signature de ces contrats qui a eu lieu le 5 janvier 2003 au siège de Sonatrach à Alger.
• Pis encore, Mohamed Meziane alors PDG de Sonatrach avait avoué lors de la signature d’un accord de prêt canadien pour 500 millions de dollars US ( septembre 2004), que Sonatrach avait signé en 2 ans, pas moins de 17 accords de prêt pour un total de 7 milliards de dollars américains. Pour ce qui est du prêt canadien, il servait à financer les sociétés canadiènnes liées avec Sonatrach, dont SNC Lavalin.
• Dans le rapport « financier » de 2008, on apprend que Sonatrach avait même acheté des bons de trésor US sans indiquer les montants des Heddgs Funds cédés ni la valeur d’achat de ces bons de trésor. A qui a -telle cédé les Heddgs Funds et à quel prix? Personne ne le saura.
• Mais le flou absolu sur la gestion de Sonatrach pour ce qui est de ses investissements à l’étranger touche surtout ces filiales créeees tous azimuts. Pourquoi Sonatrach a-elle crée une société d’assurance (Sonatrach RE) au Luxembourg en versant 20 millions d’euros?
• Pourquoi Sonatrach a -telle crée sous le règne de Khélil le holding Sonatrach International Corporation (SIHC) doté de 282 millions de dollars en 2007 alors qu’il avait démarré en 2001 avec seulement 108 millions de dollars?
• Pourquoi Khelil avait réorienté les exportations du pétrole brut algérien beaucoup plus vers les USA où la part des ventes vers l’oncle Sam est passée de 1,6% seulement en 2001 à 46% en 2007?
• Khélil était-il un assassin financier, qualificatif accordé par l’ancien agent de la NSA à ceux qui sont envoyés par la CIA pour exiger des chefs d’états du tiers monde de céder aux tentations US et leur livrer pétrole et gaz à prix raisonnable? Etait-il juste en mission en Algérie dans le but d’obéir aux ordres des décideurs de la maison blanche en charge du dossier énergétique?
• Si l’état algérien, présidence et DRS compris voulait la tête de l’ex ministre, il n’avait qu’à bien consulter les dérives signalées dans bon nombre de dossiers liés à Sonatrach et Sonelgaz. Pourquoi avoir jété par la fenêtre un milliard de dollars rien que pour ces fameuses journées sur le gaz tenues à Oran. Des dépenses inutiles qui font sursauter plus d’un, à commencer par la location de ces 2 bateaux hotels à prix d’or.
• La réfection du siège Gharmoul de Sonatrach et son ameublement fait frissoner les plus calmes.A lui seul le bureau du PDG devait nécessiter pour sa réfection 509 077 euros. Celui de son sécrétaire général 326 627 euros. Le contrat a été résilié dès que l’opinion avait eu vent de l’enquête diligentée par le DRS et touchant la tête dirigeante de Sonatrach. Là aussi, on se demande si Sonatrach est une société comme toutes les autres ou a-t elle un statut particulier? Auncune société du même gabarit n’a dans son effectif un poste de SG, ni Total, ni BP etc….
• Contacté, B. Antonio, ancien cadre de la SIAC (société d’assurance italiènne pour les crédits) n’en revient pas sur les montants facturés pour l’ammeublement du siège Ghermoul. « Ils ont multiplié par 3, voire par 4. Je vais vous réveler une chose puisqu’actuèllement on parle de Saipem, de l’ENI de cette Sonatrach, j’ai fait un seul voyage en Algérie au début des années 2000 pour superviser une commande d’ameublement d’un grand hotel à Alger, les parties algériènnes ne me parlaient que de commissions, des taux, de ceci , de celà, personne ne s’interessait à la qualité des meubles qui leur était proposée, le seul point positif de ma mission c’est d’avoir assisté à une fête de mariage dans un quartier populaire et j’ai appris comment dansaient les gens de la capitale, depuis ce jour j’avais décidé de ne plus mettre les pieds là bas ». Sans commentaire.
• Et le DRS dans tout çà? Le doute sur la sincérité des services de sécurité algériens quant à la gestion rigoureuse de ce dossier persiste.
• Le DRS ne pouvait pas ignorer que Khelil s’attablait et à 5 reprises dans un hotel chic parisien avec les dirigeants de Saipem et en présence de Farid Bejaoui?
• Au sein même de Sonatrach, le DRS a ses oreilles partout. Comment pouvait-il ignorer ce qui se passait en matière de gestion.
• Le DRS ne se gênait pas d’exiger la résiliation de contrats d’armement même signés avec son fidèle allié le FSB (ex KGB) et laissait faire pour Sonatrach.
• L’affaire des Mig 29 défectueux refoulés sur ordre du général Toufik, le dossier des Sukhoi SU 30 commandés en 2007 chez le russe Irkut par l’armée de l’air qui s’est rendue compte que les calculateurs de vol étaient fournis par la société israéliènne Elbit Systems. C’étaient entre autres les élements qui ont secoué les relations DRS-FSB.
• En 2004 dèjà , le DRS avait détecté sur les 2 hélicoptères EC 225 achetés chez Eurocopter pour le compte du GLAM (groupe de liaisons aériènnes ministérielles), la présence de composants fabriqués en israel. Les deux hélicos devant servir pour transporter Bouteflika ont été immobilisés au sol avant d’être récupérés par Agusta Westland, filiale du groupe italien FINMECCANICA qui les avait revendu à un homme d’affaires malais après avoir livré au Glam d’autres appareils,des AW – 101. Là aussi, l’intransigeance des hommes de Toufik a été totale et sans concession.
• Toutefois, le dossier des contrats d’armements pousse des fois à des interrogations. En avril de l’année écoulée, les médias rapportaient que le groupe Thyssen Krupp Marine Système (TKMS) avait réussi à vendre à la marine algériènne 2 corvettes Meko A-200 propulsées et armées. Le site spécialisé en la matière Intelligenceonline se posait la question sur le lieu de la signature de cet accord: Singapour même si le groupe allemand disposait d’une filiale domiciliée dans ce paradis fiscal. Intelligenceonline est allé loin dans ses suspicions en affirmant que Kamerman directeur géneral de TKMS International Singapour s’est appuyé sur deux types de relais: d’anciens militaires est-allemands qui ont formé leurs homologues algériens et des proches de Said Bouteflika, frère du président algérien ».
• Ce que les médias algériens n’avaient guère jugé utile de rapporter l’année dernière à propos de cet achat de corvettes (jugé excessivement élevé par des organes de presse français) c’est que TKMS n’avait pas réussi de vendre la moindre corvette depuis 1999. Du pain béni donc pour la société allemande qui était au bord du gouffre financièrement au point où elle s’est alliée avec l’émirati Abu Dhabi Amr, simple constructeur de yachts.
La boite de Pandore Sonatrach risque d’exploser à tout moment. Le DRS servira-til de bouclier pour protéger ceux qui ont fait de la première compagnie pétrolière africaine leur bien privé?
Le cas Saipem n’est en fait que l’ombre qui cache une si dense forêt.
Bouteflika n’est qu’un menteur. Il vient de lâcher son chien préféré, Omar Mahdad, un sénateur qui n’a même pas été élu!