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Affaire Mécili: Bouteflika manœuvre en sous-main

bouteflikasarkozy.jpgwww.Bakchich.com, 10 mars 2009 |

La diplomatie algérienne a étrangement peu couiné lors de l’arrestation à Marseille d’un diplomate algérien dans le cadre de l’affaire Mécili, en août dernier… Des manœuvres politiques étaient en cours à Alger.
  

Encore un rebondissement dans l’affaire Mécili, du nom de cet opposant algérien assassiné devant son domicile parisien le 7 avril 1987. Le 27 février dernier, la chambre d’instruction de
la Cour d’appel de Paris a partiellement levé le contrôle judiciaire qui frappe un diplomate algérien mis en examen pour « complicité d’assassinat » dans le cadre de l’affaire Mécili, l’autorisant ainsi à rentrer dans son pays s’il le désire.

Mohamed Ziane Hasseni est le directeur du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères en charge du cérémonial. Il a été arrêté le 14 août 2008 à l’aéroport de Marseille alors qu’il se rendait en France pour un voyage privé. En effet, en décembre 2007, le juge alors en charge de cet épineux dossier, Baudouin Thouvenot, avait délivré un mandat d’arrêt contre un certain capitaine Hassani pouvant également répondre à l’identité de Mohamed Ziane Hassani ou Hasseni. Depuis son arrestation, le diplomate, qui n’a jamais changé de version, affirme ne pas être la personne recherchée et se dit victime d’une homonymie. 

La diplomatie algérienne muette

Comme Bakchich l’a déjà raconté, très vite après l’arrestation de Mohamed Ziane Hasseni, plusieurs échanges discrets entre autorités françaises et algériennes ont suivi : coup de fil du Premier ministre Ahmed Ouyahia à Rachida Dati et, suite à des pressions en tous genres, ouverture la nuit du centre de détention français où le diplomate était embastillé pour que le consul général d’Algérie puisse lui rendre visite. 

Si la diplomatie algérienne s’active en coulisses dans les heures et les jours qui suivent l’arrestation de Mohamed Ziane Hasseni, elle reste par contre publiquement muette. Or, Alger a pour habitude de méchamment étriller l’ancien pays colonisateur dans le cadre d’affaires sensibles. Et pas seulement. 

On se souvient par exemple des déclarations antisémites, en novembre 2007, du ministre des Moudjahidines, Mohamed Cherif Abbès, toujours en poste. A quelques jours de l’arrivée de Nicolas Sarkozy en Algérie pour une visite officielle, il s’en était pris dans la presse aux « origines du président français » avant de déclarer que les « véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir » est « le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France » ! 

En ce qui concerne l’arrestation de Mohamed Ziane Hasseni, il faudra attendre dix jours — soit le 24 août 2008 — pour que les autorités algériennes réagissent enfin officiellement. D’une manière on ne peut plus modérée : au détour d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion du conseil de gouvernement, le ministre de la Communication Abderrachid Boukerzaza a qualifié « d’incident regrettable » l’arrestation du diplomate qui «a été victime d’un traitement humiliant de la part de la police française». 

Manœuvres dans les coulisses d’El Mouradia 

Pour ce haut-fonctionnaire algérien qui souhaite garder l’anonymat, ce silence assourdissant n’a rien d’étonnant et relève de la volonté du président Abdelaziz Bouteflika qui a la main haute sur les affaires diplomatiques et notamment celles concernant la France. « Les diplomates du ministère des Affaires étrangères ont vite rédigé un communiqué dénonçant l’arrestation en France de leur collègue mais la présidence en a empêché la diffusion » affirme-t-il. Pour des raisons de politique politicienne qui feraient de Mohamed Ziane Hasseni une victime collatérale de jeux d’influence algéro-algériens au sommet de l’Etat. 

A l’été 2008, le président Bouteflika a réussi depuis plusieurs mois déjà à rallier les différents acteurs du pouvoir algérien à l’idée de son troisième mandat qu’il a officiellement obtenu lors de la révision de la Constitution en novembre 2008. Mais, selon plusieurs témoins privilégiés, l’ancien homme fort des années 90, le général Larbi Belkheir, n’est pas de cet avis. Il a été envoyé en exil doré au Maroc en 2005 par Bouteflika qui l’a nommé ambassadeur d’Algérie au royaume chérifien et lui tient rancœur. 

Faire taire le général Larbi Belkheir 

«Dans ce contexte, le président Bouteflika voulait faire taire Larbi Belkheir » explique un homme d’affaires bien au fait des joutes au sein du sérail algérien. Car, depuis quelque temps, le général, qui souffre d’une maladie rare des poumons, milite en coulisses contre le prolongement du bail de Bouteflika à El Mouradia, le palais présidentiel. 

«Alors que c’est lui qui a fait Bouteflika président en 1999, il disait qu’il le déferait et organisait des petites réunions pour rallier les gens à son point de vue » explique un témoin. « Abdelaziz Bouteflika est un tacticien machiavélique. Il ne lui a pas échappé qu’une absence de réaction officielle de l’Algérie suite à l’arrestation du diplomate ne manquerait pas de jeter le trouble et de remettre l’assassinat d’Ali Mécili et ses commanditaires sur le devant de la scène en excitant des journalistes français prompts à montrer du doigt les généraux algériens. En 1987, le général Larbi Belkheir occupait un poste clé puisqu’il était le chef de cabinet du président Chadli… ». 

Il faut savoir que dans une interview accordée au Nouvel Observateur en juin 2001, Hichem Aboud, un ancien chef de cabinet du directeur de la Sécurité militaire aujourd’hui réfugié en France, affirmait que l’assassinat d’Ali Mécili avait été commandité par la présidence algérienne de l’époque : « J’étais chargé du dossier du Moyen-Orient au cabinet du général Lakhal Ayat, le directeur central de la Sécurité militaire. (…) Le général Ayat a eu une réunion à la présidence avec Larbi Belkheir, qui était à l’époque directeur de cabinet du président Chadli. Des instructions lui ont alors été données pour monter une opération contre Mécili » a-t-il déclaré. 

Encore et toujours de la sobriété 

Toujours est-il que le général Belkheir a perdu la partie face au président Bouteflika. Comme Bakchich l’a révélé le 1er novembre 2008, il a dû quitter Paris (où, affaibli par la maladie, il se faisait soigner) pour rentrer à Alger le 30 octobre dernier : il était prévu qu’il soit entendu le lendemain par le juge Thouvenot dans le cadre de l’affaire Mécili… 

La diplomatie algérienne tenue d’une main de fer par Abdelaziz Bouteflika et la présidence est-elle pour autant devenue plus virulente publiquement au sujet du maintien sous contrôle judiciaire de Mohamed Ziane Hasseni et des lenteurs de la justice française que dénonce allègrement la presse algérienne ? Que nenni ! 

Plutôt que de se fendre d’une déclaration solennelle, voire de convoquer l’ambassadeur de France à Alger pour protester en bonne et due forme, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Médelci, a privilégié une communication par dépêches de l’APS, l’agence de presse officielle algérienne, interposées. 

Par exemple, le 23 décembre 2008, Médelci s’est sobrement interrogé en ces termes : « nous ne comprenons pas pourquoi la justice française n’a pas pris la décision de non-lieu » avant de déclarer que Mohamed Ziane Hasseni « n’a rien à voir avec l’affaire pour laquelle il est mis en cause ». Faut-il comprendre que cette surprenante mansuétude signifie maintenant qu’un soutien public de Nicolas Sarkozy à la réélection d’Abdelaziz Bouteflika programmée pour avril 2009 serait le bienvenu ? 

Justice française : l’avocat de la famille Mécili voit rouge 

La famille d’Ali Mécili attend la vérité sur son assassinat depuis maintenant vingt-deux longues années. Pour leur avocat, Antoine Comte, le fait que la justice française accepte que Mohamed Ziane Hasseni puisse rentrer dans son pays est « la troisième fois que l’on tue Mécili ». 

En juin 1987, soit deux mois après l’assassinat de l’opposant, le tueur présumé, Abdelmalek Amellou, est arrêté par la police française mais expulsé sans vergogne en « urgence absolue » vers Alger par le duo Charles Pasqua-Robert Pandreau, respectivement ministre de l’Intérieur et responsable de la Sécurité publique. Ils n’attendront même pas la fin de la garde-à-vue du tueur présumé ! 

Par ailleurs, maître Comte relève que le contrôle judiciaire de Mohamed Ziane Hasseni a été partiellement levé avant même que ne soient communiquées au juge les conclusions d’une analyse graphologique effectuée à partir d’un ordre de mission de la sécurité militaire algérienne trouvée sur l’assassin présumé. Autre bizarrerie dénoncée par l’avocat : à ce jour, la justice n’a pas organisé une confrontation entre le diplomate et son unique accusateur, Mohamed Samraoui, un gradé algérien réfugié politique en Allemagne. 

Ce dissident a en effet affirmé en 2003 au juge Thouvenot que le diplomate était le fameux « capitaine Hassani » qui, en sa présence, avait versé à Amellou une partie de l’argent du contrat en Algérie, à l’été 1987. 

«Samraoui a dit qu’il ne pouvait pas venir en France car il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par Alger. Pourquoi, alors, ne pas organiser une confrontation par visio-conférence avec Mohamed Ziane Hasseni ? », s’interroge maître Comte. 

Enfin, comme l’avocat l’a révélé à Rue89, « à cinq jours d’intervalle, deux réquisitoires identiques au mot et à la virgule près, portant la même signature, ont abouti à une décision radicalement différente ! » Le premier, du 12 février 2009, concluait que la levée du contrôle judiciaire n’était pas d’actualité. Le second, du 17 février, donne son feu vert à cette levée. 

Décidément, vingt-deux ans après les faits, les voies de la justice française sur l’affaire Mécili demeurent impénétrables. Quand à Mohamed Ziane Hasseni, selon l’AFP, le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a indiqué que depuis la levée partielle de son contrôle judiciaire, il préférait rester en France jusqu’à son acquittement. La justice doit, elle, encore se prononcer sur son sort.

Exclusif: Mohamed Samraoui répond aux avocats de Hassani

sam.bmp« Je réaffirme mon souhait à une confrontation avec la personne mise en examen pour mettre un terme à toute spéculation ». 

La levée partielle du contrôle judiciaire de Hassani par la chambre d´instruction de la cour d´appel de Paris n´a suscité aucune déclaration de ma part car j´estime n´avoir aucun droit de commenter une décision de justice, par contre, les propos tenus par deux avocats de l´accusé, tels que publiés dans les colonnes d´El Watan m´obligent à rompre le silence que je me suis imposé, car il ne s´agit plus de délires d´un guignol auquel je ne prête même pas attention, mais de personnes averties qui connaissent parfaitement le dossier.

Je concède qu´ils défendent leur client ou qu´ils minimisent sa culpabilité, mais asséner des contre-vérités en vue d´induire l´opinion publique en erreur en excellant dans l´art de la désinformation est à mon sens intolérable.
Les assertions des avocats tels que rapportées par le quotidien El Watan (cette précision mérite d´être signalée) sont inexactes et fausses, qu´il m´est très facile de réfuter.
1-  Les avocats affirment: «Quel élément pourrait apporter un témoin qui se contredit au fil de ses dépositions devant le juge d’instruction, qui pose les conditions de sa confrontation avec Mohamed Ziane Hasseni quand, arguant d’un mandat d’arrêt lancé contre lui par l’Algérie, il demande à ce que ce soit Mohamed Ziane Hasseni qui se déplace en Allemagne où il est réfugié ou que le face-à-face ait lieu par visiophone ?».

a- Comment pourrais-je me contredire au fil de mes dépositions sachant que je n´ai fait qu´une SEULE déposition et que je MAINTIENS l´intégralité de ma déclaration faite au juge Baudoin Thouvenot en juillet 2003 ?
b- Pourquoi tenir des propos imaginaires ou erronés  alors que les avocats devaient être au courant que je n´ai jamais formulé de  demande en ce sens (que le mis en examen se déplace en Allemagne), ni suggéré qu´un face à face puisse avoir lieu par visiophone ? C´est à travers la presse que j´ai pu lire cette version.
c- Au contraire, je réaffirme mon souhait à une confrontation avec la personne mise en examen pour mettre un terme à toute spéculation. La seule condition que j´ai posée relève du domaine de ma sécurité personnelle car il m´est impossible de me déplacer hors d´Allemagne sans document de voyage et de surcroit en étant sous le coup d´un mandat d´arrêt lancé par les criminels d´Alger que j´accuse d´avoir commandité l´assassinat d´Ali Mecili. Pour ceux qui évoquent l´espace de Schengen je rappellerai simplement que l´Espagne fait également partie de cet espace et pourtant cela n´a pas empêché mon arrestation en octobre 2007, bien qu´étant muni d´un passeport et résidant dans un pays européen. Sur conseil de mes avocats je n´ai pas pris le risque de me rendre en France sans garantie.

2-  Mohamed Samraoui avait-il déjà vu, connaissait-il réellement Mohamed Ziane Hasseni avant un reportage de France 3 qui l’avait filmé montant les marches du tribunal de Paris, alors que dans une précédente audition par le juge d’instruction c’est une autre personne que Samraoui avait désignée comme étant Mohamed Ziane Hasseni ?

Je mentionne une nouvelle fois que je ne suis pas responsable de ce qu´écrivent les journalistes ou les blogueurs dont le parti pris en faveur du régime des généraux est flagrant. Dans une affaire aussi grave, la raison nous dicte de ne nous tenir qu´aux faits. Les faits sont hélas têtus, primo je connais Rachid Hassani et je l´ai reconnu en visionnant le reportage de FR3 (d´ailleurs  je ne suis pas le seul à l´avoir reconnu), secundo je n’ai été auditionné par le juge d´instruction qu´une seule fois et mes propos n´ont pas varié d´un seul iota, malgré les menaces, les intimidations  et les tentatives de corruption.

Les chefs du DRS qui ont pris l´habitude d´acheter le silence de leurs victimes et de soudoyer leur clientèle, oublient qu´ils ont cette fois affaire à un homme de principe, guidé par l´unique souci de justice et de vérité, et que tôt ou tard, le régime devrait reconnaître ses crimes, assumer ses dérives mafieuses et répondre devant les Algériens et l´Histoire.

3-  «Comment être certain de l’objectivité de ce témoin qui pose ses conditions», s’interroge Me Pelletier, qui nous affirme exprimer un point de vue personnel, tout comme il exprime son scepticisme sur l’efficacité d’une visioconférence. «Je n’attends rien de cette confrontation», nous dit, pour sa part, Me Temime. Quant à Mohamed Samraoui, «c’est un témoin tardif qui a un rôle trouble dans l’affaire et qui manque de cohérence».

a- C´est tout de même ahurissant de lire qu´un avocat n´attend rien de cette confrontation, alors qu´il s´agit de la clé qui pourrait innocenter son client s´il avait été étranger à l´affaire Mecili ? J´ajouterai que l´objectivité et l´honnêteté ont toujours guidé mes actes, malheureusement je confesse que ces qualités sont aujourd´hui une tare dans l´Algérie dirigée par des voyous, et où l´argent et la terreur sont les seuls moyens de gouvernance.
b-  Après le «témoignage d´un opposant ne doit pas être pris en considération», puis le «témoignage fluctuant», voici la nouvelle version «témoin tardif qui a un rôle trouble dans l´affaire et qui manque de cohérence».  Il est admis que les avocats ont cette propension à l´exagération, mais je constate malheureusement que dans l´affaire Mecili, la principale victime est occultée, le débat est sciemment détourné, et cette irrépressible recherche  à davantage brouiller une affaire claire et limpide engageant pleinement la responsabilité du régime.

M. Samraoui
05.03.2009

Les assassins de Ali seront jugés un jour

aliandremecili1.jpgMr Hasseni se défend et il le fait bien. Son affaire suit son cours. Il sera peut-être innocenté un jour. Mais l’Algérie suit, progressivement et sûrement, sa descente en enfer sous le reagard subjugué de ses enfants d’aujourd’hui et d’hier et avec la participation active de ceux qui la sucent comme des vampires. Les assassins de Ali seront jugés un jour, un jour sûrement encore très lointains mais, ils seront, certainement, jugés ici ou ailleurs entre nous ou devant l’humanité entière. Que dire à ceux qui refusent de voir la vérité qui montre sa souffrance et la profondeur de ses blessures ? Que dire à ceux qui refusent d’entendre: la vérité qui réclame sa dignité et son honneur, la vérité qui demande que cesse l’injustice laide et noire et la vérité qui s’oppose aux assassinats lâches d’un frère par ses “frères” ?

 Que dire à ces coeurs de pierre que dirigent un orgueil méchant, pervers et criminel et que leur fait croire que la richesse illicite, la puissance destructrice et meurtrière et le pouvoir malhonnête et menteur peuvent leurs assurer une belle mort ou une vie éternelle ? Que dire à ces mains qui volent le pain et la dignité de ceux qui vivent dans le deuil, la misère et la terreur quand elle refuse de partager avec eux ce qu’elle n’a pas mérité car elle ne l’a pas gagné par la sueur de son front et le travail qui mérite un salaire ? Que dire à cette langue qui ne cesse de mentir et qui fait des promesses pour tromper ceux qu’elle insulte et qu’elle méprise très forts car elle suit les recommendations de son esprit obtus, tordus et rigide comme le fer ?

Rien, continuez à nous détruire votre noblesse montera au dernier ciel. Continuez à nous humilier votre aura brillera comme une lune printanière. Continuez à exercer votre hogra sur un peuple innocent, patient et très peu exigeant, votre honneur grandira jusqu’à devenir visible de chacun coin de la terre. Continuez à jouer avec notre avenir et celui des générations vous resterez dans les livres d’histoires écrites en lettres d’or. Continuez à détruire nos valeurs ancestrales et à penser que vous avez raison même si vous avez, complétement, tort.
Fraternellement Ammi Said

Un suspect devient innocent dès qu’il paye bien

hasni.jpgJe suis curieux de savoir ce qu’aurait pu dire l’avocat de Hasseni si ses services avaient été loués par la famille Mecili…Un suspect devient innocent dès qu’il paie bien. Surtout que tout un Etat bananier soit derrière sont client.
Il nargue dans cette déclaration un témoin à charge tout en insinuant des accusations graves contre lui. De l’avocat de Hasseni est-ce qu’il ne se mue pas en agent à la solde du DRS.
Mais il n’a pas l’esprit assez intrépide pour accuser Pasqua qui fut le premier à jouer le jeu avec les assassins de Mecili. Ou a-t-il oublié que l’Etat algérien qui le paye est le responsable direct de l’assassinat et offre l’abri aux assassins et criminels qui ont abattu M. Mecili.
Chez les avocats pros, on ne s’attire pas les foudres sans contrepartie en nature (couscous et merguez assuré à vie) et en espèces sonnantes et trébuchantes.
Je suis d’accord avec lui sur un point. Tout est troublant dans cette affaire. L’attitude de Hasseni, de Samraoui, de l’Etat algérien, de Mesdoua, sa nomination comme ambassadeur, le silence de celui-ci et de ses collègues qui n’ont pas reconnu la photo de ce dernier, du silence de l’Etat français sur sa responsabilité. Une vraie chape de plomb autour d’un crime crapuleux. Chadli et Bouteflika partiront un jour avec une lourde charge sur la conscience. Mais cela reste une affaire qui dépasse la victime, les assassins et leurs avocats. C’est une affaire entre un homme, un peuple et l’histoire.

Par Tinawiren

Un avocat de Hasseni: «Je n’attends rien de la confrontation avec Samraoui»

sanstitre.bmpSes avocats en sont convaincus: les charges qui pèsent sur le diplomate Mohamed Ziane Hasseni dans l’affaire de l’assassinat de Me Ali Mecili, militant du FFS, le 7 avril 1987, sont inexactes et le témoignage de son accusateur, Mohamed Samraoui, non crédible, écrit El Watan. Soulignant que M. Hasseni est décidé à aller jusqu’au bout de cette affaire, Mes Jean-Louis Pelletier et Hervé Temime – deux des trois avocats de M. Hasseni – ont affirmé, à El Watan, que les charges retenues contre leur client «ne sont pas valables». Quel élément pourrait apporter un témoin qui se contredit au fil de ses dépositions devant le juge d’instruction, qui pose les conditions de sa confrontation avec Mohamed Ziane Hasseni quand, arguant d’un mandat d’arrêt lancé contre lui par l’Algérie, il demande à ce que ce soit Mohamed Ziane Hasseni qui se déplace en Allemagne où il est réfugié ou que le face-à-face ait lieu par visiophone ? Mohamed Samraoui avait-il déjà vu, connaissait-il réellement Mohamed Ziane Hasseni avant un reportage de France 3 qui l’avait filmé montant les marches du tribunal de Paris, alors que dans une précédente audition par le juge d’instruction c’est une autre personne que Samraoui avait désignée comme étant Mohamed Ziane Hasseni ? «Comment être certain de l’objectivité de ce témoin qui pose ses conditions», s’interroge Me Pelletier, qui nous affirme exprimer un point de vue personnel, tout comme il exprime son scepticisme sur l’efficacité d’une visioconférence. «Je n’attends rien de cette confrontation», nous dit, pour sa part, Me Temime. Quant à Mohamed Samraoui, «c’est un témoin tardif qui a un rôle trouble dans l’affaire et qui manque de cohérence», ajoute l’avocat.

Un ministre de la République confirme les propos de Aït-Ahmed !

ould.jpgLe ministre de la Solodarité nationale, Djamel Ould Abbès, a déclaré hier, en marge des travaux du conseil de la Nation, que, dans le cadre des relations bilatérales, la France voulait marchander avec l’Algérie la libération du diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a rapporté El Khabar. « Nous avons refusé le marchandage », a affirmé le ministre. Les propos de Ould Abbes ont le mérite de montrer que la justice française n’est pas indépendante. Ould Abbes ne dit pas seulement si la France a obtenu gain da cause avant de  libérer Hasseni. Par ailleurs, le sinistre de la République a indiqué que son ministère s’apprête à organiser une grande fête à l’occasion du retour en Algérie de Mohamed Ziane Hasseni. El Mouhtarem

Ouyahia: « Hasseni préfère rester en France jusqu’à son acquittement »

ouya.jpgAutorisé, vendredi dernier, par la justice française à rentrer au pays, le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni préfère rester en France jusqu’à son acquittement. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général du RND et Premier ministre, Ahmed Ouyahia. « Cette affaire n’a pas encore été tranchée par la justice française. Le diplomate a décidé personnellement de rester en France jusqu’à ce que son acquittement soit prononcé », affirme-t-il lors de son passage, dimanche dernier, au Forum de l’ENTV. Selon lui, la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Ziane Hasseni « est un acte regrettable et incohérent ».

Ce faisant, le Premier ministre tente de justifier la réaction tardive et peu ferme de l’Algérie après l’arrestation, en août 2008, de son diplomate par les autorités françaises. Il avoue, dans ce sens, qu’Alger ne voulait pas froisser ses relations avec Paris. « L’Algérie a préféré faire prévaloir la sagesse pour éviter une tension dans les relations entre les deux pays. Ce qui n’aurait été ni dans notre intérêt ni dans l’intérêt de la France, mais aurait servi les intérêts des ennemis de l’Algérie, voire conçu comme une preuve à charge contre le diplomate algérien », soutient-il. Mohamed Ziane Hasseni, ajoute-t-il, « est un cadre qui a toujours honoré son pays ». L’orateur n’a pas raté l’occasion de critiquer les journalistes algériens traitant de ce sujet, en leur reprochant « d’avoir écrit des articles plus virulents à l’encontre de l’Algérie ». Source El Watan

Hasseni est un membre de la SM et toutes les manipulations ne servent à rien !

hasni.jpgJe ne vois pas la contradiction dans mes propos. Ce n’est pas la Journaliste, ni Ait Ahmed qui me dictent ce que j’écris. Je les lis car chacun d’eux a des données, ils sont des mémoires vivantes irreprochables. La journaliste ne tire pas de conclusion pour déplaire, comme vous semblez le comprendre, elle résume un tas de faits troublants et elle donne son ressenti. Monsieur Aït-Ahmed, sait de quoi il parle, il connait les bons et moins bons Algériens, c’est lui qui a dit cette superbe phrase, les autorités et plus généralement certains Algériens du sérrail, « On ne sait pas quand ils disent la vérité , ils mentent tous ».  Tout est dit. Je vais vous dire une chose, pensez ce que vous voulez, défendez qui vous souhaitez, mais Hasseni est un membre de la SM, toutes les manipulations ne servent à rien. Notez bien que je ne dis pas que c’est lui le commanditaire, ça je le laisse à la Justice qui a tous les éléments en mains. Vous savez un crime comme celui là, rentre dans l’histoire. Il sera loisible à nos enfants de lire plus tard les écrits éclairés, documentés, prouvés sur les voleurs et les assassins. Nous n’aurions peut-être pas le temps maintenant quoique nous avons encore une trentaine d’années mais qu’à cela ne tienne.

Comme nous savons comment des Algériens retournés ont trahi leurs frères et leur pays, comment des mains rouges se sont formées, comment l’OAS s’est constituée, comment de vénérables héros ont été assassinés pendant la guerre contre la France et depuis, comment ils manipulent les gens devenus des tubes digestifs, comment ils brisent tout état de souverraineté, comment ils ont volé des sommes astronomiques d’argent du peuple… comment ils passent de soldats de l’armée coloniale à l’ALN et le FLN, comment des harkis sont au pouvoir etc.. etc… tout ça les gens le savent. Nous saurons encore plus quand tous les vieux baroudeurs et la clique des frontières aura disparu.

L’histoire est un éternel recommencement disait quelqu’un, mais l’histoire s’écrit après c’est pourquoi les historiens ne s’embarassent pas de dire tout, ils n’ont rien à craindre et les enjeux changent. Ce qui reste c’est la vérité et le bon sens humain. Jugez moi comme vous voulez, mais moi je juge aussi à ma manière que ce que vous faites et ce que vous faites n’est pas intangible, il prête à interprétation. Comme nous connaissons les pratiques usuelles du mal qui veut s’arroger des vertus, nous regrettons que des ames sensibles, féminines sont utilisées pour commettre le mal.
Nous avons, comme je l’ai dit plus avant, tout le temps de raviser et de réflechir à nos rôles dans ce bas monde et si l’aveuglement nous a absorbé de n’importe quelle manière alors nous laisserons à d’autres le soin de dévoiler les errements et les mauvais coups que nous recevons nous qui croyons être dans le droit chemin, celui qui veut qu’un crime ne reste pas impuni.

En Algérie on ferme les yeux sur des délits sauvages et on écarquille des yeux pour admirer les auteurs et on se dit musulmans; ils s’imaginent pouvoir tromper le peuple tout le temps, ils donnent des leçons et ils continuent, c’est leur entêtement qui les perdra si la mort ne les surprend pas un jour dans leur palais avec des dorures et des décors tachés de sang et de mauvais goûts, souvent empruntés malhabillement de ceux que nous qualifions hier d’impérialistes ,de colonialistes et que nous parents ont combattus.
Quand un devoir se paie en argent il devient suspect et il est rejetté par les gens sensés. Il n’y a plus espoir de voir se lever les justes de si tôt, ils cédent la place aux injustices dont celle de Mecili tués par ses frères alors qu’on ne peut lui reprocher d’avoir fait un millioniemme de ce qu’ont fait ses compagnons en traitrise et en coups bas.

En Algérie les mots conscience, effort, travail, sont remplacés par convoitise, vols, larcins, tromperie, manipulation; comment voulez vous que le mot droit puisse avoir toute sa signification et ne serait-ce qu’une toute petite place? Quand des hommes partis de rien , sont arrivés à domestiquer à entrainer autant d’hommes sur leurs sillages il y a fort à parier qu’ils ne lacheront pas prise facilement. Ils oublient même que le soleil se couche, ils sont aveuglés par leur pouvoir et ils veulent que la clareté ne profite qu’à eux.  Bien à vous tous. Par Mohand

Hocine Aït-Ahmed: « Le pacte Paris-Alger scellé en 1987 est à nouveau reconduit »

haa.jpgL’impunité accordée par les Autorités françaises à l’assassin puis au commanditaire présumé de l’assassinat d’Ali Mécili, opposant Algérien, militant des droits de l’homme et cadre du FFS, ne se dément pas. Après avoir, en 1987 renvoyé l’assassin présumé en Algérie en procédure d’urgence absolue, le commanditaire présumé vient de bénéficier d’une levée de contrôle judicaire, lui permettant de quitter le territoire français et de rentrer librement à Alger.

Le pacte Paris-Alger scellé en 1987 est à nouveau reconduit ; les rapports malsains qui semblent devoir lier, toujours pour le pire, le régime algérien aux dirigeants de l’ancienne puissance coloniale, sont toujours aussi étroits et aussi forts.

Au moment où le refus de l’impunité gagne du terrain sur le plan international, la France s’associe au régime algérien pour établir une discrimination exceptionnelle et singulière du peuple Algérien. Sans l’avouer clairement, les autorités françaises semblent penser que la vie des Algériens ne vaut pas la vie d’un être humain.

L’attitude des autorités Françaises conforte le régime Algérien dans l’idée qu’il peut tout se permettre, partout et en toutes circonstances. C’est pour cela que depuis 1988, les occasions perdues pour la paix, la démocratisation et l’ouverture politique ne se comptent plus.         

C’est la caution des pouvoirs français successifs qui a assuré l’omerta et l’impunité sur les assassinats politiques et les crimes contre l’humanité commis contre le peuple algérien.

C’est sa caution qui a permis au régime algérien de présenter une guerre civile qui a été une véritable guerre contre les civils, comme étant le premier affrontement contre le terrorisme international.

Les enjeux qui amènent les pouvoirs français à piétiner l’indépendance de la justice dans leur propre pays et à cautionner l’arbitraire, l’injustice et le non droit, dans la rive sud de la Méditerranée, sont connus : les intérêts économiques bien compris contre l’impunité politique, voila bien une transaction douteuse.

Autre transaction douteuse, autre marché douteux voire chantage : levée de contrôle judicaire contre le présumé commanditaire de l’assassinat d’Ali Mécili- contre l’adhésion d’Alger à l’UPM, version Sarkozy.

Cette Union, fondée sur la complicité et la compromission avec les dictatures, enterre les peuples et prend en otage la démocratie.

Tout se passe comme si la conception de l’UPM de M. Sarkozy en est toujours dans la guerre froide des années 70 et 80 qui avait gelé le grand mouvement de décolonisation en faisant proliférer la dynamique des dictatures indigènes, ghettoïsant peuples, sociétés et individus du Sud, les condamnant ainsi à toutes les formes de violences, de misères et d’aliénation.     

Aujourd’hui, il n’y a pas de justice sans éthique de la justice. Il n’y a pas de relations internationales sans respect du droit. Au lieu de se gargariser des droits de l’homme et de la  » civilisation « , il faut d’abord et avant tout civiliser le politique en garantissant l¹indépendance de la justice dans les deux rives. Les peuples Maghrébins méritent mieux. Le peuple français mérite mieux aussi.  

Le FFS, est convaincu que l’impunité définitive est un mirage.

Le FFS est convaincu que ni le peuple algérien ni les autres peuples du Maghreb n’accepteront la tutelle d’un ersatz de protectorat paternaliste.

Le FFS espère que la Communauté internationale refusera à l’avenir d’apporter sa caution à un régime violent, qui ignore son peuple et refuse toute ouverture politique.

Rappelons que le peuple algérien a conquis son droit à l’indépendance et à l’autodétermination qui est la raison d’être de l’Etat algérien, grâce au soutien de la communauté internationale.

Mais comment expliquer aujourd’hui cette dérive apocalyptique du droit à l’autodétermination vers l’autodestruction sinon par le silence, l’indifférence, le laisser faire, l’omerta exceptionnelle, la complicité flagrante de l’opinion et des Institutions internationales. »

Hocine Aït-Ahmed, le 2 mars 2009

Affaire Mécili: Alger récupère un agent, la raison d’Etat triomphe

aliandremecili1.jpgPar José Garçon/ Rue89

Six mois auront finalement suffi à l’Algérie pour récupérer l’un de ses agents Mohamed Ziane Hasseni, organisateur présumé de l’assassinat en avril 1987 à Paris d’Ali Mécili, porte-parole de l’opposition algérienne. Vendredi, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a en effet autorisé ce diplomate algérien, pourtant mis en examen pour « complicité d’assassinat », à quitter la France en levant partiellement le contrôle judiciaire auquel il était soumis depuis son arrestation le 14 août dernier à l’aéroport de Marseille.

Ainsi, à vingt-deux ans d’écart, la justice et l’Etat français bégayent littéralement. En 1987 en effet, Paris avait renvoyé en procédure « d’urgence absolue » à Alger l’assassin de Mécili Abdelmalek Amellou sans même qu’il ait été présenté devant un juge d’instruction. Antoine Comte, avocat de la famille Mécili, s’indigne: « C’est une page sombre, une de plus, de la justice française. C’est la deuxième fois qu’on renvoie des responsables de ce meurtre à Alger. Autant dire qu’on tue Ali Mécili pour la troisième fois. »

Deux décennies plus tard, le « traitement politique » de cette affaire est tout aussi cynique et transparaît dans un double et incroyable réquisitoire du ministère public dont Rue89 a eu connaissance.

« Paris enterre l’affaire Mécili »

A cinq jours d’intervalle en effet, deux réquisitoires identiques au mot et à la virgule près, portant la même signature, ont abouti à une décision radicalement différente! Le premier, daté du 12 février 2009, conclut que la levée du contrôle judiciaire réclamée par les avocats de Ziane Hasseni n’a pas lieu d’être. Le second, daté du 17 février, autorise cette levée…

Un tour de passe passe dénoncé par Antoine Comte: « Les mêmes causes et les mêmes motifs font que, dans un cas, Ziane Hasseni doit rester en France et que, dans l’autre, il peut quitter le territoire et rentrer en Algérie. En réalité, Paris enterre cette affaire car l’organisateur présumé du meurtre de Ali Mécili ne reviendra certainement pas en France de son plein gré, même si le contrôle judiciaire lui impose toujours de se rendre aux convocations du juge d’instruction. »

Cet épisode pourrait prêter à rire s’il ne s’agissait du meurtre en France, sur ordre des services secrets algériens, d’un avocat français, véritable cheville ouvrière de l’opposition algérienne démocratique. Il prouve que face aux pressions des autorités algériennes, Paris finit toujours par céder. Or celles-ci se sont fortement accélérées ces dernières semaines, signe qu’Alger, habitué à jouir d’une totale impunité de la part de son partenaire français, s’impatientait de voir un processus judiciaire suivre trop longtemps son cours.

Les notes verbales au Quai d’Orsay se sont ainsi succédées. Le chef de la diplomatie algérienne a rencontré « en urgence » à Paris son homologue français Bernard Kouchner, tandis que se multipliaient dans la presse algérienne les menaces que cette « prise d’otage d’un diplomate ait des conséquences graves sur les relations algéro-françaises », comprendre notamment sur la participation de l’Algérie à l’Union pour la Méditerranée.

Le chantage de l’Algérie

Pire: Abdelaziz Bouteflika, qui devait se rendre à Paris avant l’élection présidentielle algérienne d’avril prochain, renvoyait sans explication cette visite à plus tard!

Ces pressions ont fini par porter puisque la levée du contrôle judiciaire de Ziane Hasseni aura eu lieu sans même attendre que soient connus les résultats d’une analyse graphologique ou que Hasseni soit confronté par vidéo-conférence à un témoin capital et dissident militaire algérien, Mohamed Samraoui. Réfugié en Allemagne, ce dernier avait formellement reconnu en Mohamed Ziane Hasseni un certain « capitaine Hassani » qui, en sa présence, avait versé à Amellou, le tueur de Mécili, une partie de l’argent de son « contrat » dans un hôtel algérien à l’été 1987.

Ce sont cette homonymie supposée et une sombre histoire de lieu de naissance qui ont été le leitmotiv d’Alger et de Ziane Hasseni pour nier tout rapport entre lui même et l’organisateur du meurtre de Mécili.

L’autorisation de quitter la France qui lui a été accordée anéantit quoi qu’il en soit vingt ans d’efforts de la défense de la famille de l’opposant algérien et du juge français Baudoin Thouvenot dont la ténacité et l’intégrité ont permis l’arrestation de l’agent d’Alger.

Le 7 décembre 2007 en effet, ce juge avait émis, déjà contre l’avis du parquet, un mandat d’arrêt international contre le tueur Amellou -qui coule des jours heureux en Algérie-, et contre son officier traitant, le « capitaine Hassani » devenu au début des années 1990 le diplomate Mohamed Ziane Hasseni.

Le 20 février dernier, au cours de l’audience où Hasseni réclamait l’autorisation de quitter le territoire, le représentant du ministère public n’a pas fait mystère du caractère politique de toute cette affaire. Arguant qu’ »au vu du dossier », il avait estimé que Hasseni devait rester en France pour y être confronté à Mohamed Samraoui, il expliquait son revirement par le fait que s’agissant d’un « dossier suivi », il l’avait « transmis » à sa hiérarchie.

Ce joli euphémisme explique comment l’affaire Mécili a été, une fois de plus, renvoyée dans le trou noir où deux raisons d’Etat s’évertuent à la maintenir depuis deux décennies.

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