Archive pour 'Affaire Mecili'

Affaire Mecili: le geste de Paris

bouteflika4.jpgLe contrôle judiciaire imposé à un diplomate algérien mis en cause dans l’assassinat de l’opposant Ali Mecili a été levé par la cour d’appel de Paris. Le harcèlement des autorités algériennes a fini par payer. Depuis des semaines, les Algériens ne perdaient aucune occasion de rappeler à leurs interlocuteurs français à quel point ils étaient préoccupés par l’inculpation et la mise sous contrôle judiciaire, de Mohamed Ziane Hasseni, un diplomate algérien soupçonné d’avoir organisé l’assassinat de l’opposant Ali Mecili, sur le sol français, en avril 1987. 

Ils ont eu gain de cause, le vendredi 27 février. Certes, officiellement, le diplomate est toujours poursuivi, et censé répondre aux convocations du juge d’instruction. Mais la cour d’appel de Paris, suivant les réquisitions du parquet général, a décidé d’alléger le contrôle judiciaire qui pesait sur lui en l’autorisant à quitter
la France.  Comme on voit mal le diplomate, qui bénéficie de la protection des autorités algériennes, revenir à Paris pour comparaître devant ses juges, cette décision revient, purement et simplement, à enterrer une affaire diplomatiquement sensible. Ce n’est pas la première fois: quelques semaines après la mort d’Ali Mecili, le tireur présumé, Abdelmalek Amellou, avait été expulsé en urgence absolue vers l’Algérie, juste après son arrestation, par le ministre de l’intérieur de l’époque, Charles Pasqua.

Par Dominique Lagarde/ L’EXPRESS 

Mohamed Said se réjouit de la libération de Hasseni

said.jpgRéagissant à la levée partielle du contrôle judiciaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, le candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain, Mohamed Said, a déclaré à un quotidien algérien: « Je dirai tant mieux qu’il soit libéré. Je m’en réjouis. C’est dommage toutefois qu’il ne soit libéré qu’au bout de six mois de contrôle judiciaire. Si le ministère des Affaires étrangères avait été un peu plus actif, car il s’agissait d’un diplomate algérien, Hasseni aurait retrouvé les siens beaucoup plus tôt. »

Affaire Hasseni: « La levée partielle du contrôle judiciaire est une forme déguisée d’humiliation »

hasni.jpgDans un communiqué rendu public hier, la Fondation du 8 Mai 1945 considère que la levée partielle du contrôle judiciaire à l’encontre du diplomate Mohamed Ziane Hasseni n’a fait que «renforcer l’arrogance d’un pays qui bafoue les règles relatives au traitement bilatéral des questions diplomatiques.» Ce soi-disant dénouement, ajoute le même communiqué, n’est en fait qu’une «forme déguisée d’humiliation à l’égard de la diplomatie algérienne qui, de son côté, a préféré la démarche d’apaisement.» Le même communiqué a souligné que cette affaire n’est pas la première du genre, du moment que «nombre de nos hauts responsables durant la tragédie nationale et bien après, ont été interpellés et jugés sur le sol français en toute impunité sur simple présomption». Ainsi, selon le communiqué, la forme avec laquelle a été menée la procédure judiciaire est contraire aux principes des droits de l’homme contenus dans les conventions internationales. Tout en affirmant que la rétention d’un représentant officiel d’un pays malgré son immunité diplomatique est un acte inacceptable. L’association invite enfin à méditer sur l’avenir des relations entre les deux pays et mettre en place un arsenal juridique capable de répondre à de tels agissements déloyaux qui pèsent lourdement sur la souveraineté du pays.

Ils embrouillent tout et demandent des clarifications

medelci0121elkhabar.jpgIls embrouillent tout et ensuite ils demandent des clarifications. Soubhan Allah ! Vous vivez où, sur quelle planète, dans quelle dimension et à quelle époque ? Vous êtes réels ou vous n’êtes qu’une illusion ou peut-être une création de notre imagination? Vous êtes responsable de toutes les embrouilles, toutes les falsifications et de tous vos mensonges Mr le Ministre. Vous êtes responsable de la justice, de la police, de la gendarmerie et des services de sécurité Mr le Ministre, c’est donc à vous de clarifier la situation de notre pays. C’est donc à vous de trouver les coupables, de les juger et puis de les condamner d’une façon juste Mr le ministre. C’est à vous de défendre la cause des victimes algériennes où qu’elles se trouvent Mr le Ministre. Soyez un peu plus fin Mr le Ministre ! Soyez un peu plus vrai Mr le ministre car la victime c’est Ali Mr le Ministre.

Ali, celui qui n’a pas volé, celui qui n’a pas tué, celui qui n’a pas profité de votre système et de ses largesses et celui qui est assassiné alors qu’il n’était qu’un défenseur acharné de la cause humaine. De la cause humaine dans toute la noblesse du terme. Ali le moudjahid, le combattant, le digne, le défenseur des pauvres, des victimes de la folie des hommes, de la démocratie, de la liberté de vivre et de toutes les justices sans distinction de race, ni de couleur et de rang social. Ali qui veut mourir définitivement et qui attend patiemment que justice lui soit rendue. Ali qui ne sait pas qui l’avait tué et qui ne pourra plus témoigner, vous appelle de sa tombe Mr le Ministre, d’arrêter l’assassin et tout les commanditaires et de les déférer devant la justice pour un procès équitable et juste Mr le ministre. Ali ne sait pas qui l’avait tué mais vous, vous savez Mr le Ministre, alors clarifiez la situation et il n’y aura plus aucun Algérien qui subira ce qu’a subi Mr Hasseni, Mr le Ministre.

Dieu sait tout de ce que vous avez fait Mrs les ministres, Mrs les présidents, Mrs les généraux, Mrs les assassins…Il a tout vu, aucun détails ne lui a échappé, il a tout entendu même le moindre de vos murmures, il a tout lu de ce que vous avez écrit même le plus petit accent que vous avez oublié et il sait tout de vos manigances, de vos trafiques, de vos complots, de vos crimes, de vos vols, de vos mensonges…Il sait, tout et tout, le tout du tout et du peu, le tout du tout et du plus insignifiant…Vous pouvez continuer à nous tromper mais vous n’arriverez jamais à le tromper, soyez certain. Mais vous si vous êtes certains d’avoir l’immunité divine, alors, continuez à nous assassiner, nous humilier, nous torturer, nous terroriser, nous ignorer…Et, même, vous pouvez intensifier le mal que vous exercez injustement sur nous.
Fraternellement Ammi Said

Me Hervé Temmime, avocat de Hasseni: « La prochaine étape, une confrontation avec Samraoui »

maitre.jpgLa justice française vient de décider la levée du contrôle judiciaire pour Mohamed Ziane Hasseni. Cela veut dire quoi en termes juridiques ?

Me Hervé Temmime: Cela veut dire que la chambre d’instruction a considéré que les modalités de poursuites judiciaires imposées à M. Hasseni n’ étaient plus justifiées. Maintenant, il a pour obligation de répondre aux convocations des juges et de ne pas entrer en contact avec les personnes qui ont été entendues comme témoins dans la procédure.

Quelle sera la prochaine étape du procès ?

Les prochaines étapes sont pour le moment la fin de l’instruction avec une confrontation avec M. Samraoui, dans des conditions pas encore définies. Les actes de l’instruction seront communiqués.

Cette décision implique-t-elle pour vous un changement dans la stratégie de défense de votre client ?

Absolument pas, la stratégie de défense de notre client n’a jamais été compliquée, elle est claire, et nous sommes convaincus de l’innocence de M. Hasseni. Il va naturellement continuer à participer à la procédure de l’instruction au cours de laquelle nous espérons obtenir un non-lieu.

Est-il, désormais libre de ses mouvements ?

Il est totalement libre de ses mouvements, il peut rentrer en Algérie quand il le souhaite. Et je reste serein pour la suite des procédures. Source Le Temps

Maître Bouchachi: « L’affaire Mecili est une affaire politique »*

bouchachi1.jpgSilence honteux, silence coupable. Plus de 21 ans après l’assassinat à Paris de l’opposant Me Ali Mecili, les autorités d’Alger persistent sur la voie du déni de justice. Deux décades durant, la justice algérienne, peu ou pas du tout concernée par l’affaire Mecili, s’est efforcée de réinventer le crime politique impuni et d’entraver par sa démission caractérisée la manifestation de la vérité.

Malgré des éléments probants de la culpabilité de Abdelmalek Amellou, assassin présumé de Mecili, aucune enquête judiciaire n’a été officiellement ouverte. Aucune suite positive n’a été donnée aux deux commissions rogatoires internationales délivrées par la justice française. La première, en mars 1988, la seconde dix ans après, en 1998. Pis, l’assassin présumé, qui expédia froidement de trois balles dans la tête le militant nationaliste, brillant officier des services de renseignements de l’ALN, six pieds sous terre, bénéficie de la bienveillante indifférence des autorités algériennes. Pour ne pas dire plus.

Par ailleurs, six mois seulement ont suffi à Alger pour libérer son «soldat Hassen» des tenailles de la justice française, qui l’accusait énergiquement d’avoir commandité l’exécution de l’avocat des droits de l’homme et cheville ouvrière de l’opposition démocratique, le 7 avril 1987. Pourquoi la justice algérienne se désintéresse-t-elle du «cas Mecili» ?

 Le traitement inique réservé à cette affaire ne fait pas en soi «une exception», estime Me Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) «L’affaire Mecili est une affaire politique. Et comme la justice algérienne n’est pas indépendante, la possibilité pour elle d’ouvrir une enquête judiciaire paraît peu vraisemblable.» Si la justice sait se montrer, selon l’avocat, prompte à poursuivre les opposants politiques, elle l’est beaucoup moins quand il s’agit de leur rendre justice. «Les assassinats politiques en Algérie existent depuis l’indépendance. Néanmoins, ce n’est un secret pour personne, les autorités s’interdisent systématiquement d’ouvrir des enquêtes judiciaires, alors que c’est du devoir de la justice à chaque fois qu’un Algérien se fait assassiner.»

Extrait d’un article de Mohand Aziri d’El Watan/ Titre d’El mouhtarem

NB. Les propos de M. Bouchachi sont soulignés en bleu.

Affaire Hasseni/ Medelci: «Nous souhaitons d’autres clarifications»

medelci.jpgLe ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a réagi à la décision de la justice française de lever partiellement le contrôle judiciaire à l’encontre du diplomate Mohamed Ziane Hasseni. «Nous enregistrons avec une très grande attention cette décision. Nous nous attendions depuis  plusieurs mois à cette décision qui innocente comme chacun le sait notre diplomate.» Le chef de la diplomatie algérienne souhaite avoir des «clarifications» pour une innocence définitive du diplomate. «Nous espérons avoir, dans les prochains jours, un type de clarifications allant vers la levée définitive des charges qui pèsent sur un homme innocent», a-t-il souhaité.

Un crime justifié

mecili1.jpgCet acharnement de défendre non pas la victime du crime mais les criminels en question, prouve que l’ALGERIE est gouvernée par des assassins, est qu’en théorie ce pouvoir peut tuer tous le monde. C’est un secret de polichinelle pour la CONSCIENCE algérienne qui a enfin compris, à travers cet acte, la face cachée de ce régime. L’assassinat de Mecili répond à des calculs stratégiques, tactiques et politiques du régime. Ce dernier a mobilisé son personnel, en ces circonstances, pour brouiller les vraies pistes de l’assassinat d’un homme politique de valeur en l’occurrence Ali MECELI, car tout compte fait quelque soit Hassini, Hasseni, Hassina ou autres, Ali MECILI reste la victime principale et par respect à la dignité et à la justice humaine, ce régime se doit présenter le vrai HASSANI à la justice française pour le dénouement de l’affaire. Cette dernière est d’ailleurs nécessaire pour comprendre les tenants et les aboutissants du vrai pouvoir algérien ainsi que les commanditaires de cet assassinat. Cette remise en liberté de l’un des leurs,  n’en remet jamais en cause la continuité du combat pour l’éclatement de la vérité sur l´assassinat de Ali MECILI, au contraire l’opinion publique à pris acte et s’est informée de cette affaire et commence dors et déjà à se poser des questions sur la non condamnation du pouvoir algérien de ce crime crapuleux, qui, par ailleurs, démontre que le pouvoir «ALGERIEN» justifie ses crimes et défend ses criminels. Car cette victime n’est que cet enfant qui défendait la démocratie et la dignité du peuple algérien  pris en otage par ces monstres qui ne veulent pas comprendre qu’il est temps de rendre des comptes devant le peuple algérien et devant  l’histoire pour permettre l’émergence d’un système démocratique tel espéré par Ali MECILI.

Par Mohand Tahar MOHAMMEDI

Affaire Mecili:Rien ne peut enterrer le dossier !

mecili.bmpOn n’en attendait pas moins, des réactions tout azimut de satisfecit. Bien comme nous l’avons toujours dit, le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, s’il est établi qu’il n’est en rien concerné par le dossier, on ne peut que se féliciter de le voir libre. Notre satisfaction sera cependant encore plus grande si les criminels seront confondus plus tard.
Bien sûr l’aubaine est belle de tomber à bras raccourcis sur la cible des services secrets algériens, celui qui risque de leur faire perdre de leur superbe. Evidemment il y a les porteurs de messages qui ne manqueront pas de faire feu de tout bois dans le seul but qu’ils se sont assignés maintenant que la question est bien appréhendée. Les éléments du dossier d’instruction restent à l’abri des manipulations politiciennes et policières. Mais la logique veut que nous ne perdions pas de vue que l’assassin court toujours et les commanditaires et les complices eux sont tapis dans leurs coins.

Ce n’est pas Abdelhamid Mehri ni les autres qui s’aventureront à éclairer la justice. Il y a for à parier que Charles Pasqua et Pandraud pourront être entendu même s’ils peuvent invoquer les raisons d’Etat. On oublie aussi que rien n’est secret en Algérie pour les services français spécialisés. La seule appréhension que nous pouvons avoir est que l’Etat français est impliqué directement ou indirectement dans cette affaire. Sinon, avec de la ténacité des parties civiles, tout se sera ou du moins tous seront entendus puisqu’ils courent le risque d’être accusé d’empêcher le déroulement normal de l’instruction et de la justice. Il y a aussi un témoin visuel et une autre personne assez bavarde…. l’affaire n’est pas terminée et tant mieux. L’assassin et ses complices demeureront justiciables encore longtemps. Les justices française et européenne ne les laisseront jamais tranquilles comme le fait le Pouvoir algérien qui apparaît comme un complice, dans l’assassinat de Mecili. La constitution de Boutef donne des droits… pourtant.

Pour ma part, je considère que c’est tout à fait logique, que les conditions de la mise en examen de Hasseni soient assouplies, le délit sur lequel porte les investigations est complicité de meurtre. La justice a agi de la même manière pour la Rwandaise accusée de complicité de crimes.  Rien ne peut enterrer le dossier, sauf si la famille Mecili, abandonne (pour n’importe quelle raison), sinon tout ira à son terme même s’il faut encore 30 ans. La déclaration de Me Comte, ne disait pas exactement ce qui a été rapportée. Il a dit que le dossier Mecili risquait d’être enterré pour des raisons d’Etat, comme du temps de Pasqua. Ce dernier avait téléphoné à MEHRI, alors ambassadeur d’Algérie à Paris,  pour lui annoncer ce qu’il avait fait pour couvrir le pouvoir d’Alger. Les comportements des hommes politiques de l’autre coté de la méditerranée ont changé, les lois européennes aussi. Disons cependant que l’affaire Mecili reste vivace et beaucoup de partisans n’abandonneront pas ce dossier. Tous les charlots algériens qui ouvrent la bouche sur la manière dont ce dossier est géré outre méditerranée devraient être mieux inspiré par ce qui se passe dans le pays dont ils sont les maîtres incontestés. La manière dont la justice est rendue est à leur image, catastrophique. 

Si l’association pour la vérité sur l’assassinat de Mecili dont le Ministre français des AE est membre ne suffit pas, nous créerons une association algérienne. Nous dirons alors à la justice française, à Nicolas Sarkozy et Mme Rachida Dati, nous dirons à l’Europe, nous rappellerons aux Algériens qui semblent l’oublier que MECILI est Algérien et ses frères veulent savoir qui l’a tué et pourquoi ? Enfin ceux qui s’acharnent sur leur ami d’hier sont sans intérêt. Ils le font car ils savent et on leur a dit, qu’il est l’une des voix libres qui peut dire des vérités et qui feront mal aux menteurs. Les Elections présidentielles vont se passer sans ombrages, puis les choses sérieuses vont recommencer à poindre le bout de leur nez. Ceux qui s’imaginent pouvoir continuer à faire ce qu’ils ont toujours fait se fourrent le doigt dans l’oeil. Le monde a changé gare aux criminels tapis dans les salons feutrés, ils ne pourront pas continuer à gérer le pays à la Staline, et ça c’est sûr ! Et la montre avance inexorablement tic tac tic tac. Par Mohand

Zerhouni se félicite du dénouement de l’affaire Hasseni

zer.jpgLe ministre de l’Intérieur, Nourddine Yazid Zerhouni s’est félicité du dénouement de l’affaire du diplomate Mohamed Ziane Hasseni. «Notre diplomate a été arbitrairement incarcéré par les autorités françaises. Nous ne pouvons que nous féliciter du dénouement de cette affaire car elle commençait à peser sur l’atmosphère des relations des deux pays», a déclaré aujourd’hui  Zerhouni en marge de la visite de Bouteflika à Biskra. «Finalement et très tardivement, la justice française a compris qu’elle faisait fausse route. Elle a fini par prendre une bonne décision», a-t-il ajouté.

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