Archive pour 'Analyse'

Chavez un dictateur ?

chavez.jpgChavez un dictateur ? ! Bon sang soyez sérieux. Les Bush gouvernent le royaume des Etats-Unis de père en fils et nul ne trouve à placer un mot. Les Bush seraient des démocrates et leur royaume une démocratie exemplaire. Chavez, lui, un dictateur ! Et on lit cela sur un site un peu pro-FFS ! Mais au-delà de toute la campagne d’intox sur la volonté de Chavez de changer la Constitution pour s’offrir un autre mandat, la réalité est là : il n’a pas truqué les résultats du référendum; le “oui” a remporté 49% et le choix populaire a été respecté. Eh oui le “dictateur” Chavez a respecté le choix populaire. Alors, essayons de lire, avec un minimum de distance et d’esprit critique, ce qui s’écrit dans la presse “libre” et “indépendante” et éviter d’écrire des aneries genre “vous avez inspiré Chavez et Bouteflika”. Salim

Douze ans après le Contrat de Rome

 

rome.jpgC’est vrai que la confusion a beaucoup régné;
C’est vrai que le flou ne cesse d’être entretenu.
Le régime dictatorial qui sévit en Algérie depuis 1962 ne fait que consacrer la primauté du militaire sur le politique: (traiter en secret avec des chefaillons militaires: Accords de 1997, « wiaam de 1999; charte d’amnistie de 2005) les Benaicha, Madani Mezrag, ect…… représentent les partenaires privilégiés de l’Arépublique des blindés de 1962.
Par contre, quelle que soit l’initiative qui émane des politiques et de sages, et notamment de l’opposition à ce régime, elle est manu militari rejetée « globalement et dans le détail »; quitte à l’instrumentaliser, par la suite, en vue de la pervertir. Ex: le mot « PAIX » était banni du langage officiel entre 93 et 95; mais vu l’écho favorable reçu par le Contrat de ROME: OFFRE de PAIX dont les clauses furent co-élaborées par des Politiques qui ont pris leur responsabilité à l’époque où entendait dans la TV que les partis et les politiques n’ont rien fait de bon, il n’ont apporté que malheur au pays…. et toute la propagande du régime visant à fermer la parenthèse d’octobre 88.
Malgré toutes les diatribes staliniennes que recevra cette offre de paix de la part des « Décideurs », ils ne s’empêchèrent pas d’utiliser « la colombe » dans l’affiche de la campagne présidentielle de ZEROUAL : novembre 1995.
Pour finir: le contrat de Rome représente une vrai charte proposée à enrichissement au pouvoir et autres partis qui se sont opposés, dans le giron du pouvoir, aux vrais partis d’opposition.
Nombre de ces « partis du sérail » ont fini, progressivement, à une décade ou deux, près à lifter leur discours sur celui de l’opposition, en se démarquant de la logique du 11 janvier 1992 et ont fini par proposer: L’OPTION DU DIALOGUE SANS EXCLUSIVE Y COMPRIS AVEC LES ISLAMISTES.
Il est vrai qu’entre temps, il y a eu plus de 200.000 morts, vingt à trente mille disparus, un à deux millions de déplacés par la terreur; je ne veux pas m’attarder sur les milliards de pertes matériels; car la perte d’une vie humaine, la dislocation et le déracinement des familles, et la déstructuration des milieux sociaux représente pour moi, et j’en suis sûr, pour vous aussi plus que tout au monde.
Il est vrai aussi que le pouvoir réel, au delà de sa version de Oudjda, Tlemcen, Batna, etc.., et au delà de toutes ses vitrines successives, s’est renforcé d’avantage par l’instrumentalisation des:
-Intégristes religieux: qu’il s’était juré de combattre implacablement: l’intégrisme religieux est dans les institutions; il a de beaux jours devant lui.
- Intégristes de « Gauche » et des démocrates version « blindés » qui se retrouvent laminés et cantonnés dans des espaces réduits ( région, salons,….) et qui attendent impatiemment leur prochaines missions.
- l’exacerbation des antagonismes stériles qui opposent des chapelles politiques, on s’oppose le plus souvent les uns aux autres que de trouver des dynamiques unitaires à même d’imposer un changement radical et pacifique.
- les émeutes et à les canaliser en vue recomposer par la violence et la terreur le champs politiques.
Le FIS et ses contraires demeurent un alibi -moyen privilégié qui permettent à ce pouvoir de se pérenniser.
Dans le monde arabe et musulman on n’a que des HHoukkam collés à leur chaises, avec violence et matraques. Ils assujettissent leurs peuples et n’y voient dans leurs citoyens que des sujets (raîiya) et se considèrent comme leurs tuteurs divins (Ouli amrina raghma anfina) malgré la volonté des citoyens. Ces HHoukkam ont même inventé le concept de république héréditaire (Syrie, bientôt l’Egypte et la Libye).
Aujourd’hui, il y a nécessité de se doter de Houkamae (Nas El Hikma: sages lucides)
Llah yerzeqna menhoum ou bkethra.
Avec mes salutations fraternelles.
Youcef Mimouni
Casbah Alger.

 

C’est quoi une APW ?

Les populations sont invitées, pour la troisième fois depuis la reprise du processus électoral, à choisir parmi des candidats qui prendront éventuellement en charge les problèmes qu’elles rencontrent dans la vie quotidienne. Elles savent maintenant que les autorités communales n’ont pas pour attributions de leur donner des emplois, ni de leur construire des logements, ni d’organiser la vie sanitaire de leurs communes… Bien des communes n’ont plus de terrain à bâtir pour les distribuer. La politique de mise à disposition massive des lots de terrain à bâtir depuis le début de la décennie 90 a, en effet, épuisé le gisement foncier. Pour ce qui concerne l’activité, il y a encore des possibilités de création de zones d’activité, mais presque partout, aux locaux du rez-de-chaussée se sont ajoutés, au-dessus, des appartements, ceci pour montrer que l’emploi et le logement restent encore les principaux maux dans notre pays.

Les populations vont élire les assemblées locales de wilaya sans savoir exactement à quoi celles-ci vont servir. Il y a un grand déficit en la matière. Ni les candidats, ni les partis, ni les autorités politiques et les autorités administratives n’ont pris la peine d’expliquer le sens de l’APW, comment celle-ci fonctionne et pour qui elle fonctionne. L’on comprend dès lors, en partie, pourquoi les populations boudent les élections dont elles ne comprennent pas le bien-fondé.

 

Il y a un président d’APW, mais a-t-il des pouvoirs? Contrôle-t-il le fonctionnement des APC? Peut-il être un recours contre une décision du président d’APC, contre une décision du wali? Pour les populations, le wali est certainement plus important que le président d’APW. La preuve? Il y a des réunions gouvernement-walis, des réunions président de la République avec les walis, mais jamais des réunions gouvernement-présidents d’APW, ni des réunions président de la République-présidents d’APW. Comment amener alors les populations à vouloir participer en masse à de telles élections?
Auteur: Rochdi Ould Yahia

Faut-il brûler Mohamed-Chérif Abbas ?

benchicou.jpgParis exige le bûcher pour Mohamed-Chérif Abbas ? Voilà que s’exécutent à Alger les caméristes du nouveau siècle ! Vite, vite, brûlons ce ministre «inconscient» en plus d’être «conservateur» et qui compromet «la normalisation des relations algéro-françaises» ! Mais de quelle normalisation parle-t-on ? Et au profit de qui ? Et à quel prix ? Encore une fois, nos intellectuels, nos opposants et nos analystes se scindent en deux tristes équipes : les muets et les nouveaux mendigots. Les premiers, manquant au devoir d’éclairage de la société algérienne sur la stratégie dominatrice de Sarkozy, évitent de se mêler des affaires qui les regardent et préfèrent laisser Mohamed-Chérif Abbas répliquer avec d’impardonnables arguments antisémites et le philosophe Labica défendre l’Algérie à leur place. Les seconds, plus exubérants, se découvrent une âme de soubrette au service de l’Elysée et vilipendent, à la volée, ce Mohamed-Chérif Abbas qui s’autorise à «fâcher la France» et à compromettre le «prochain sommet entre Bouteflika et Sarkozy ?» Ah, les plumes des babouches ! Il faudrait donc, à tout prix, gagner l’amitié de Sarkozy même aux dépens de notre mémoire, de nos martyrs, de nos enfants, de notre avenir, de nos intérêts ? A tout prix, même aux dépens de notre dignité ?
Mais enfin, ouvrons les yeux : c’est Sarkozy, et pas Mohamed-Chérif Abbas, qui a multiplié, en un an, les gestes de mépris et d’inimitié envers l’Algérie ! C’est Sarkozy qui blesse l’Algérie, qui relaie, volontairement, le discours des nostalgiques de l’Algérie française, qui refuse de s’arrêter sur les crimes coloniaux ; c’est Sarkozy qui a prononcé le discours humiliant de Dakar sur la colonisation; c’est Sarkozy qui a développé ces thèses dégradantes envers les musulmans ; c’est bien Sarkozy qui a choisi de donner un camouflet à la diplomatie algérienne en défendant les thèses marocaines sur le Sahara occidental, au mépris des décisions des Nations-Unies…
En un mot, c’est Nicolas Sarkozy, et pas Mohamed-Chérif Abbas, qui compromet « la normalisation des relations algéro-françaises » en se comportant en « nouveau maître », en exigeant de l’Algérie qu’elle se soumette à son arrogance, en piétinant ce qui nous reste de fierté…
Comment alors, ne pas se réjouir de ce qu’il existe encore une Algérie qui ose encore dire « non » aux nouveaux conquistadores mais qui, hélas, devant la démission des voix démocrates et l’obséquiosité des nouveaux indigènes, en est réduit à se faire entendre par la voix encombrante de Mohamed-Chérif Abbas et par quelques sirènes islamistes.
Car Mohamed-Chérif Abbas a dit « non à l’humiliation », à sa manière, c’est-à-dire à la manière des nationalistes chauvins, en empruntant à l’odieux antisémitisme les arguments que lui offraient pourtant les innombrables dérapages de Sarkozy.
Mais ne confondons pas : c’est son antisémitisme qui est en cause, pas son réquisitoire.
Alors, de grâce, ressaisissons nous : plutôt que d’adopter la posture du mort ou celle du caniche, réfléchissons à la stratégie algérienne de Sarkozy. Une « relance des relations algéro-françaises » qui reposerait sur notre silence devant le mépris du président français, ne conduirait-elle pas, d’une façon ou d’une autre, à une recolonisation de l’Algérie, à son arrimage à des intérêts obscurs, à un nouveau protectorat en quelque sorte ? Et cela n’a-t-il pas déjà commencé avec la concession de nos banques puis, demain, de l’énergie, à des holdings occidentaux ?
Réfléchissons comme des gens libres et souverains sur les risques et les avantages du projet de l’Union méditerranéenne, sur les conséquences de la privatisation du CPA, sur les appétits français (et autres) autour de nos télécoms, sur le naufrage qui menace notre pays, le naufrage ou la mort programmée…
Faut-il laisser un Etat faible hypothéquer le futur plutôt que de l’alerter sur le précipice qui nous attend ? Oh, bien sûr, répliquera-t-on,cet Etat est dirigé par l’artisan de notre déchéance, Abdelaziz Bouteflika, et par des clans gangrénés par la corruption…Est-ce une raison pour démissionner ? S’il faut aider Bouteflika à réaliser l’irréparable qui guette le pays, alors soit, aidons Bouteflika ! Mais finissons-en avec les courbettes ! Tirons de notre passé la fierté pour négocier, d’égal à égal, notre avenir. Arrêtons de nous faire les vils serviteurs des thèses françaises ou américaines, de renvoyer dos à dos « crimes coloniaux » et « crimes du FLN », de fuir le débat sous prétexte de tourner la page ! Et quelle serait la nouvelle page si nous n’aurions rien retenu de la précédente ?
Redevenons nous-mêmes ! C’est alors qu’on pourra parler de « relance algéro-française » et que, sans épouser les avanies de Mohamed Chérif Abbas mais sans le brûler, on pourra dire, souverainement : « Bienvenue M. Sarkozy ! »

Mohamed Benchicou

Alors trêve de plaisanterie, occupons nous de notre pays !

Bonjour!
“Tout à fait Thierry!” comme le disait Jean-Michel Larqué.
El Moutarem, tu as tout à fait raison de dire que les journaux ne peuvent et ne doivent pas se substituer aux partis politiques pour porter la revendication populaire sur la tribune !
Le problème c’est que la légitimité de ces partis de salons est totalement obsolète face au mûrissement politique de notre peuple et cela en dépit de la croyance répandue qui veut que ce peuple n’a aucune culture politique ! Postulat largement “MOUZZAKKA (béni)” par nos dirigeants car les arrange, d’infantiliser ce peuple. “Les Algériens ne peuvent pas être plus Palestiniens que les Palestiniens” : ”Tout à fait Thierry !” Karim tu as raison. Aucun peuple ne peut se substituer à un autre et combien même Zaki nous parle de :El Qods est ”awla El Qiblatayn” même s’il se trompe légèrement. El ka3ba qui est Aouel El Qiblatayeine est sous l’autorité saoudienne qui nous impose des visas et des Qotas ! Les Palestiniens ne sont pas des anges! Demain leur souveraineté recouvrée, ils feront ce qui les arrange chez eux. Ils pourraient même refuser l’entrée dans leurs territoires aux Algériens. “Hé oui ce n’est pas un mythe. Je suis cependant d’accord pour placer chaque lieu Saint des trois religions monothéistes sous une autorité internationale neutre! Quant à Enrico Macias, je rejoins Karim qui dit que c’est un débat stérile. Qu’Enrico Macias veuille venir en Algérie, qu’il introduise une demande de visa comme tout le monde et qu’il se fasse accueillir par ses adeptes! Que la venue de Macias devienne une affaire d’Etat, je trouve là que les dirigeants algériens sont bêtes à pleurer ! Mami, chanteur algérien recherché par la justice française, est en fuite en Algérie depuis plusieurs mois déjà et aucun officiel français n’a même pas daigné y jeter un crachat Hachakoum. Alors trêve de plaisanterie occupons nous de notre pays!

Par Slimane Hamlouche

Le débat sur Enrico est d’arrière garde !

enrico2.jpgBonjour, Permettez-moi de me demander sur les raisons qui sont à l’origine de la publication des articles concernant Enrico Macias, les juifs, MOSSAD, … Est-il utile de rappeler que nombre de plus haut dirigeants de la hiérarchie militaire algérienne actuelle étaient des soldats, sous-officiers, et officiers de l’armée coloniale française ? Est-il utile de rappeler que de nombreux officiels algériens avaient et ont des liens plus qu’amicaux avec les réseaux sionistes français ? Est-il utile de rappeler que Mme Khalida Toumi doit son essor médiatique en France aux cercles ultra-sionistes, dont son amie Elisabeth Schemla ? L’instrumentalisation de la question palestinienne par les ‘indigènes’ et les islamistes de tout bord donne la nausée. On ne peut pas être plus palestinien que les palestiniens eux-même ! Il serait plus pertinent pour ce blog de s’ouvrir aux mouvements sociaux en Algérie qui essayent de se faire des espaces. La grève des cheminots se poursuit dans le silence ! Les Algériens, autres que tous les petits aparatchiks et potentats, essayent de défendre leurs acquis sociaux. Tout comme leurs semblables en France, Allemagne, Italie, Finlande. Les débats sur les colonialistes, les Enrico et consorts sont peut-être utiles mais pas urgents. Ces débats paraissent plutôt d’arrière garde et définitivement enfermés dans le passé par rapport à ceux qui vivent au présent de l’urgence, qui veulent la sécurité, la dignité et la liberté. La vie. Cordialement

Fouroulou

Algérie : de la décence, messieurs les députés !

Par said kaced, in www.toutsurlalgerie.com

 

 

 

 

Nos preux députés qui n’ont pour unique préoccupation que d’enrichir l’arsenal législatif et d’instaurer de véritables traditions démocratiques au parlement – si vous y croyez, tant pis ! – perçoivent plus de 13 millions de centimes mensuels en rémunération. Sans compter les frais de mission et autres prises en charge : téléphone, logement, voiture de fonction…

12 fois le salaire moyen qui, comme chaque Algérien lambda le sait, assure péniblement la survie à des millions de foyers plus que jamais dans la précarité. Mais, nos fiers «représentants» – au tarif de moins de 5% de participation dans certaines circonscriptions ! – considèrent, sur la foi de leurs lamentations recueillies par notre confrère l’Expression, qu’ils mériteraient, au vu des efforts «considérables» qu’ils déploient, d’être mieux reconnus par la collectivité.

En rétribuant à sa juste valeur leur vote à main levée des textes de loi qu’ils font mine de débattre et leur présence anecdotique dans une assemblée réduite au rôle, indigne de la démocratie, de bureau d’enregistrement des desideratas du pouvoir réel. Dans tous les pays démocratiques, le salaire du député ne saurait se démultiplier jusqu’à susciter une réaction négative de l’opinion – le parlementaire est payé 5 fois le smic en France – chez nous, les élus «du peuple» n’hésitent pas à étaler sur la place publique leurs salaires exorbitants, voire indécents, et les déclarer conformes à leur activité parlementaire.

Comment un député, si mal élu et peu représentatif, peut être aussi grassement rétribué et pris entièrement en charge par les contribuables qui, pour des millions d’entre eux, règlent l’impôt à la source sur des salaires réduits en peau de chagrin devant l’inflation galopante ? Ce député, qui sait qu’il doit son siège à son degré de docilité ou à son appartenance clanique, peut-il avoir, dans un éclair de lucidité, la décence de toucher son enveloppe sans choquer ses compatriotes qui tirent le diable par la queue ?

Un jour, Zeroual, l’ancien président de la République qui se contenta d’un seul mandat écourté, aurait dit à un aréopage de décideurs : «le peuple algérien est si grand que nous devons raser les murs en marchant !». Une confession si rare dans la bouche de nos gouvernants, mais sans aucune incidence sur les mœurs des chasseurs de rentes qui, toute honte bue, participent à l’équarrissage de la vache à traire.

Pas de bonne gouvernance sans démocratie

Ca leur fait une belle jambe aux chômeurs de leur apprendre que le taux de chômage a baissé, a bel et bien baissé, et considérablement même. Ça leur fait également une belle jambe aux nouvelles familles victimes du terrorisme de leur apprendre que la violence a beaucoup baissé. L’Algérie n’est plus le pays (l’a-t-il jamais été?) où les statistiques servent de balises aux réorientations des politiques, du moins aux corrections de trajectoires. Non pas qu’il n’y ait aucun espoir, mais plutôt il y a, à l’évidence, une grosse incompréhension.

 

L’Algérie exporte la richesse et importe la pauvreté, disait Ahmed Benbitour, suivi sur la même voie par un autre économiste, selon qui la solution résiderait, d’après certains, dans le changement de régime, c’est-à-dire d’hommes. Or, il arrive parfois que ce ne soit pas toujours les mêmes hommes qui exercent au pouvoir. Il arrive également que ceux qui sont au pouvoir se mettent au vert, ou sont mis au vert, avant qu’ils ne reprennent du service. Ceux-là devraient normalement avoir plus de possibilité d’identifier les raisons pour lesquelles, sous leur commandement, l’économie n’avait pas démarré, les exportations hors-hydrocarbures n’étaient pas placées sur la bonne trajectoire, celle d’une perspective de substitut appréciable aux ressources provenant de la vente des hydrocarbures. N’y avait-il que des causes techniques? N’y avait-il comme causes que les incompétences, c’est-à-dire les mauvais choix portés sur les hommes?
Croissance sans emplois? Des tendances générales à des CDD (contrats à durée déterminée) dans la relation entre les employeurs et les employés?

Parmi les causes, entre autres, l’absence de rationalité dans les dépenses publiques, l’absence de la bonne gouvernance. Mais peut-il y avoir une bonne gouvernance sans démocratie?

 

Rochdi Ould Yahia, La Voix de l’Oranie

Opposition algérienne: Décès confirmé

tombe.jpgLes partis politiques algériens, contrairement à ceux des pays démocratiques sont paralysés. Tant qu’ils sont capables de payer leurs voyages, le loyer de leurs bureaux et les salaires de leurs responsables, ils ne s’intéresseront pas aux vrais problèmes du simple citoyen algérien. L’opposition est considérée morte et chaque parti attend son enterrement. On peut blâmer le régime de ce décès des partis politiques mais l’opposition algérienne n’a jamais été en mesure de passer de la simple politique de protestation (par voix de communiqués et articles dans les journaux ) à celle du ciblage direct du régime en place, bien sûr par la mobilisation de la population dont ils prétendent défendre, l’organisation des manifestations et marches populaires etc.. , d’ailleurs comme c’est le cas dans des pays démocratiques où le pouvoir doit écouter de force les messages de la rue.

On n’a jamais vu une gigantesque manifestation ou une vraie marche populaire s’opposer à ce pouvoir qui continue de gérer le pays par les mensonges et les magouilles. Malheureusement, certains partis politiques, au lieu de s’opposer au régime, ils s’opposent aux opposants du régime. Cette connivence flagrante de certains partis politiques avec le pouvoir actuel va mener l’Algérie vers un avenir qui ne sera pas porteur de bonnes nouvelles. Des contrats économiques d’une grande importance sont entrain d’être signés entre un pouvoir corrompu et plusieurs firmes étrangères sous les yeux de cette pseudo-opposition et personne n’a demandé des comptes au gouvernement algérien. Personne ne s’est soulevé contre l’importation d’une pomme de terre pourrie destinée au citoyen algérien sauf quelques titres de journaux . Les mines d’or seront exploitées par des firmes étrangères et qui va bénéficier de cette rente ? certainement pas le citoyen algérien.

 

Des que le coup d’envoi a été donné à la compagne électorale pour les élections municipales, les partis politiques se sont donnés la peine d’aller rencontrer le citoyen pour lui subtiliser son prochain bulletin de vote afin de mettre leurs amis à la tête des mairies. Ce divorce entre l’opposition et le citoyen est d’autant plus un signe que l’Algérie ne changera jamais. Une armée de partis politiques existe en Algérie qui ne sert pas à démocratiser, mais qui sert à donner l’impression au monde entier que l’Algérie est un régime pluraliste. Heureusement, il y a un nombre minime de journalistes algériens intègres qui ont pris des risques afin de dénoncer ce pouvoir dont bien sur, le journaliste Mohamed Benchicou, la bête noire de Bouteflika. Un seul homme et il faut le dire, avec un site internet, il est entrain de rendre des services à son peuple. Or des partis politiques, avec un financement, avec des bureaux et avec des députés à l’assemblée nationale sont la et ne font rien.

 

Il faut le noter que l’expérience a montré que ce pouvoir corrompu refuse d’obtempérer devant les articles des journaux ou les communiqués, mais ce pouvoir a toujours peur de la rue. Le 5 octobre 1988 et les manifestations massives des militants de l’ex-FIS dans les années 1990 l’ont démontré. La question est qui va mobiliser les citoyens ??

 

Enfin , l’Algérie a toujours désespérément besoin d’une “vraie” opposition, qui écoute et qui répond à son peuple, mais en attendant, le pouvoir continue à piller le pays.

 

Par AT www.tigha.unblog.fr

Mais pourquoi avoir peu de l’autonomie?

mak.gifJe n’arrive pas à comprendre pourquoi le mot autonomie vous fait-il peur! Pourtant, autonomie ne signifie pas indépendance, encore moins séparation. La Kabylie comme Ain Salah, Djanet ou Tindouf est une partie de l’Algérie. C’est seulement quand on définit une gestion de cette partie ou d’une « autre »- pour substituer le mot « Kabylie »- qui dérange.

Je reviens à mon explication. La gestion socioculturelle ? Soyons sérieux! D’une région à une autre, les coutumes, les mœurs, la langue diffèrent. Pourquoi les mettre toutes dans le même sac ? Laisser les personnes s’épanouir, laisser les gens vivrent, laisser les individus imaginer. Pourquoi mettre tout le temps des obstacles ? Nous avons bien vu ce qui s’est produit en Algérie avant et après l’Indépendance. Alors un peu de maturité ne fait certainement pas de mal ! Pour la gestion économique en Kabylie ou d’ailleurs dans chaque région du pays, on reçoit annuellement le budget que l’Etat lui alloue. Ce budget est le fruit de revenus de la richesse NATIONALE.

Chaque région gère selon l’urgence ou la situation qui prédit de la région. C’est une sorte de gouvernants indépendants de la sphère du pouvoir central. Ces gouvernants (gouverneur de la région décidera des orientations économiques, culturel et éducatif). Seule la défense est exclue de ses prérogatives. Celle-ci revient au Chef de l’Etat. Avec ce système, il y a une compétition des régions et l’ALGERIE produira de l’excellence. J’espère que le projet au fait est une autonomie régionale entière, mais je suis sûr que Ferhat Mehenni pense de la même manière que moi. J’espère, que cela ne se limitera pas à la seule Kabylie ! Peut-être que Ferhat veut d’abord lancer comme une expérimentation dans cette région ?

 

Mourad

NB/ ce texte a été corrigé.

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