7 mai, 2008
Nouvelles révélations d’un cadre de l’OAIC
Bulletin n°1, par l’oiseau du paradis
Connaissant l’équipe actuelle de cadres de cet honorable Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l’oiseau du paradis se permet de répondre :
A l’arrivée de cette nouvelle équipe, à la fin de l’année 2000, (l’Office était dans une situation de quasi-banqueroute, au regard de l’article 715 bis du code de commerce, puisqu’il se caractérisait par un actif net négatif de 10 milliards de DA, un important portefeuille de créances représentant 80% du bilan et un important découvert (13,7 milliards de dinars) de son compte bancaire, bien que l’Etat avait déjà assaini la situation de l’Office à fin 1998 en injectant une somme de plusieurs dizaines de milliards de DA.
Depuis la création de l’Office et jusqu’à fin 2000 aucun bilan de l’établissement n’avait été certifié.
Devant cette situation, l’autorité ayant la charge du secteur a préféré changer le staff de l’Office plutôt que de dissoudre l’organisme.
Il faut souligner également que jusqu’à la date de l’arrivée des envahisseurs des Transports ainsi que les qualifient ces (…), qui sont venus mettre de l’ordre dans cet établissement et l’assainir, toutes les cargaisons des navires n’étaient nullement la propriété de l’office mais celle de certains de ces (…): le produit était cédé avec des bons contre la remise de sachets noirs pleins de. .. Les ventes aux transformateurs se faisaient à Perte et avec des crédits illimités dans le temps et dans l’espace, sans se soucier de la situation de l’Office, pour soit disant faire face à la concurrence des opérateurs privés. Ce qui importait pour ces (…) c’était de vendre le produit pour pouvoir toucher au plus vite sa quote-part.
Au plan international, beaucoup de sociétés de négoce ont refusé de travailler avec l’Office, compte tenu du comportement de ces (…), et les armateurs hésitaient à fréter leurs navires compte tenu des retards énormes pour leur déchargement et leur libération.
Avec des retards de 1 mois et plus, pendant les périodes de juillet-août, les montants des suresaries dépassaient de très loin celui du produit, ces (…) n’hésitant pas à retenir les navires pour négocier une part sur les surestaries.
A titre de rappel au bon souvenir de ces (…), l’un des Ministres de l’Agriculture de l’époque avait même saisi son collègue de l’Intérieur pour lui demander d’ouvrir une enquête sur ces (…), allant jusqu’à les qualifier de CAMORRA.
Voila la bonne gestion dont se targuent ces (…), à comparer avec le redressement spectaculaire opéré à partir de la fin de l’année 2000 par les honnêtes gestionnaires qu’ils veulent salir, redressement opéré avec l’arrivée de Monsieur CHELGHOUM.
L’une des premières mesures avait été de prononcer la propriété de I’OAIC sur le produit, jusqu’à son arrivée chez le client, par circulaire n°798 de novembre 2000, ce qui avait fait à l’époque jaser beaucoup de ces (…)
La remise en ordre de la situation de l’Office était plus que nécessaire surtout si l’on se réfère aux rapports et enquêtes des institutions habilités, telles que I’IGF.
D’ailleurs, il serait très utile, pour confondre ces (…) de diffuser quelques extraits de ces rapports.
Avec cette première mesure, un vaste plan d’assainissement avait démarré à partir de 2001 permettant :
- de reconstituer la trésorerie de l’Office grâce à la mise en place d’un nouveau système de commercialisation qui repose sur la centralisation des recettes des ventes effectuées par les CCLS pour le compte de l’Office, alors qu’auparavant ces recettes étaient accaparée par les coopératives et n’étaient pas reversées dans leur totalité.
- de lancer des opérations de recouvrement des créances détenues sur les transformateurs publics et privés.
- de lancer les travaux d’assainissement de ses dettes et créances vis-à-vis des CCLS et de leurs Unions, des dettes et créances inter- organismes.
- d’assainir les stocks et les investissements réalisés.
La mise en œuvre de ce programme a permis d’améliorer de façon très nette la situation financière de l’Office permettant de réaliser des bénéfices à la fin de l’exercice 2001 et tous les exercices qui ont suivis.
Toute cette dynamique a été conservée et entretenue jusqu’à ces jours suscitant la convoitise, d’autant qu’avec la mise en œuvre des mesures de redressement beaucoup d’intérêts ont été dérangés. Voila le pourquoi de l’actuelle campagne de dénigrement des cadres intègre de l’Office qui n’ont pour seul souci que celui d’assurer le développement et le renforcement de l’Office et de pérenniser son existence.
Parmi cette bande de (…), un soit disant inspecteur général qui déclare être marginalisé, alors que lorsqu’il était à la tête de la Direction des Ressources Humaines et des Moyens Généraux, il ne faisait que signer des bons de commande pour récupérer de l’argent sans que la marchandise ne soit livrée pour utiliser l’argent le soir dans les boites de nuit. Il passait ses journées à harceler le personnel féminin de la Direction. S’il désire consulter son dossier il lui est possible de le demander avec même une cassette audio à l’appui (un document sera diffusé dans le prochain bulletin) l’honnêteté et la transparence de ces cadres.
Un autre (…), ex-cadre dirigeant à la Direction du Commerce extérieur, ne se contentait pas de ses transactions avec l’extérieur a poussé le culot jusqu’à créer une entreprise maritime de contrôle au nom de sa femme dénommée PROCONTROL usant de ses fonctions et de ses relations avec les fournisseurs pour s’accaparer de toutes les opérations de contrôle des navires de l’Office payables en devises. (Un document sera diffusé dans le prochain bulletin)
Parmi ces (…) un ex-cadre de la Direction des semences et d’appui à la production relevé de ses fonctions pour corruption avec les fournisseurs de produits phytosanitaires, grâce à quoi il s’est approprié de terrain et l’investissement dans une station de traitement et de conditionnement de semences dans une des wilaya de l’Ouest. L’intéressé en Congé de maladie au niveau de l’Office, travaillait pour le compte d’une coopérative privée spécialisée dans la commercialisation des produits phytosanitaires. Le nom de cette personne sera connu dans le prochain bulletin.