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Archive pour 'Droits de l’homme en Algérie'

Question à Said Azamoum, un démocrate non-pratiquant

J’ai connu Said Azamoum en 1992. Il était chef de département-économie de l’université de Béjaia; j’étais étudiant en première année (Anglais), président du Comité de la nouvelle cité universitaire et membre du comité de l’université de Béjaia.

Au début de l’année universitaire 1993/1994, nous avions entamé un mouvement de grève pour protester contre une circulaire de Boubakeur Ben Bouzid (encore lui!), alors ministre de l’enseignement supérieur, visant le bradage de l’université algérienne. Notre mouvement avait duré plusieurs mois ! J’étais un membre très actif au niveau du comité universitaire et animateur, avec d’autres camarades, du mouvement de contestation.

Lors d’une AG tenue au centre culturel de l’université, les étudiants avaient pris la décision d’occuper le rectorat et faire évacuer le recteur et son personnel. Nous avions alors passé à l’action ! Une action qui avait déplu au recteur Messaoudi. Il avait déposé plainte contre moi et mon ami Mourad Fenzi pour « saccage du bureau du recteur »!

Nous nous sommes rendus au commissariat de Sidi Ahmed pour nous expliquer…L’officier de police était convaincu de notre « plaidoyer ». Il n’y avait aucune poursuite judiciaire à notre encontre.

Durant notre mouvement de contestation, Said Azamoum, Directeur de la scolarité, avait affiché des notes interdisant aux étudiants de tenir des AG. L’affichage de toute déclaration était également interdit !

En sa qualité de Directeur de la scolarité, Azamoum était président de la commission de discipline de l’université. Le 23 mars 1994, cette commission avait décidé de nous exclure de l’université, moi et mon ami Fenzi Mourad, pour une période de deux ans avec une mention bien spéciale : « Ils sont interdit de s’inscrire dans toutes les universités algériennes ».

Aujourd’hui, Azamoum peut-il nous expliquer pourquoi il avait fait le sale boulot ? Pourquoi nous a-t-il exclu de l’université ?

M. CHAFAA BOUAICHE

Ancien membre du comité universitaire de Béjaia.

Exclu de l’université pour ses activités syndicales par Said Azamoum !

Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU épingle l’Algérie

disparus.jpgParis, Genève, le 2 novembre 2007 – Le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) se félicitent des recommandations du Comité des droits de l’Homme, demandant instamment aux autorités algériennes d’abroger l’article 46 de l’Ordonnance 06-01- portant application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale- bafouant la liberté d’expression. Il s’agit d’une victoire importante pour tous ceux qui dénoncent le caractère liberticide de cette charte.

Le Comité demande également au gouvernement algérien que l’article 45 de l’ordonnance précitée, interdisant aux victimes tout recours devant la justice, soit amendé afin que les crimes de disparitions, tortures, massacres et viols fassent l’objet d’enquêtes et que les responsables soient enfin traduits en justice. Le Comité réaffirme en outre le droit fondamental des familles de disparus à obtenir réparation – notamment par une indemnisation adéquate, et exhorte l’Algérie à abolir l’obligation faite aux familles de disparus d’attester de la mort de leur proche pour pouvoir prétendre à l’indemnisation. Le Comité appelle l’Algérie à établir un registre national des centres de détention et des personnes détenues, accessible en particulier aux familles et aux avocats des détenus.

« Nous appelons le gouvernement algérien à mettre en oeuvre le plus rapidement possible ces recommandations au regard du climat d’impunité qui prévaut toujours en Algérie. La récente condamnation de Mohamed Smain, responsable de la section de Relizane de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) qui oeuvre activement pour la recherche de la vérité sur les disparus, témoigne du harcèlement subi par ceux qui se battent pour faire valoir les droits des victimes (1) », a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

Le Comité est préoccupé par le fait que de nombreuses organisations et défenseurs des droits de l’Homme ne puissent exercer librement leurs activités. A ce propos, le Comité demande à ce que l’Etat garantisse le droit de toute association de former un recours contre tout refus d’enregistrement, et qu’il s’engage à respecter et protéger les défenseurs des droits de l’Homme. Le Comité des droits l’Homme des Nations unies appelle aussi le gouvernement algérien à garantir pleinement la liberté de la presse et la protection des journalistes.

Enfin, le Comité rappelle au gouvernement algérien qu’il doit examiner la nécessité de maintenir l’état d’urgence, en conformité avec le Pacte international des droits civils et politiques.

« Nous nous félicitons des préoccupations émises par le Comité sur les nombreuses et graves violations des droits de l’Homme qui ont été commises en toute impunité, notamment par des agents publics, et qui continueraient de l’être en Algérie », a déclaré Nassera Dutour, présidente du CFDA.

La FIDH et le CFDA appellent les autorités algériennes à mettre en oeuvre l’ensemble des recommandations. Les deux organisations continueront de suivre avec la plus grande attention la situation en Algérie et notamment l’état de la mise en oeuvre de ces recommandations.

www.fidh.org

Affaire du charnier de Relizane: deux mois de prison à l’encontre de Hadj Smaïn

smain.jpgLe tribunal d’appel de Relizane a prononcé, au début de la semaine, une peine de deux mois de prison ferme à l’encontre de Hadj Smaïn, président du bureau de Relizane de la Ligue de défense des droits de l’homme (LADDH). Par ce verdict, la justice maintient la condamnation prononcée au terme du procès de première instance. A souligner que M. Smaïn a été condamné une première fois à deux mois de prison ferme avant de faire appel. Cette peine a été alourdie puisqu’il a été condamné à une année de prison ferme, au terme d’un procès en appel. Après un deuxième appel, et sur décision de la Cour suprême, un autre procès a eu lieu la semaine dernière et un verdict a été prononcé avant-hier maintenant la peine de deux mois de prison ferme. Ce procès a été, rappelle-t-on, intenté par sept patriotes de la wilaya de Relizane à l’encontre de Hadj Smaïn après que celui-ci eut accusé leurs camarades d’avoir assassiné, en 1990, des citoyens dont les corps ont été retrouvés dans un charnier qui venait d’être découvert dans cette wilaya.

 

 

 

La réponse de M. Loïc Rousseau à Nadia Matoub

nadia.jpgLa mise en cause de la Ville de Paris suite à l’annulation du colloque sur le thème « la consécration de l’impunité comme mode de gouvernance et son incidence sur la problématique des droits humains : le cas de l’Algérie » qui devait se tenir à l’Hôtel de Ville de Paris le 26 septembre nécessite plusieurs précisions. La décision de ne pas mettre à disposition des organisateurs de ce colloque un salon de l’Hôtel de Ville n’a en aucun cas été prise sous la pression de qui que ce soit. Ce choix a été fait en respect de l’article L 52-1 du code électoral qui interdit aux collectivités, depuis le 1er septembre, d’organiser des opérations de promotion de leur politique ou de leurs actions.

Considérant que la communication autour de ce colloque aurait pu être assimilée à une opération de promotion de la politique Ville à l’attention de la communauté Kabyle parisienne, les services de la mairie de Paris on fait le choix de la prudence et ont préféré qu’elle ne se tienne pas à l’Hôtel de Ville.Par ailleurs les salons de l’Hôtel de Ville accueillent depuis deux ans les berbères de Paris pour célébrer Yennayer, le nouvel an berbère, et un colloque s’y est tenu en avril dernier, à l’occasion des 20 ans de l’assassinat de Ali Mecili. Les services de la mairie de Paris sont d’ailleurs disposés à étudier avec les associations concernées la tenue d’une manifestation à l’occasion des 10 ans de l’assassinat de Lounès Matoub.

Enfin la décision de la mairie n’est intervenue que peu de temps avant le 26 septembre car si la demande de réservation d’un salon a bien été effectuée en août, les informations quant au contenu et aux participants de ce colloque n’ont été fournies aux services compétents qu’une semaine avant le début de cette manifestation.Recevez, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Le Chef du Cabinet du Maire de Paris, Loïc Rousseau. Paris, le 11 octobre 2007

 

Depuis 1967, Israël a emprisonné 700 000 Palestiniens

jerusalembarbele.jpgSelon un rapport détaillé du chef de la division du recensement du ministère palestinien des détenus, Abdul-Nasser Farawna, ce sont au total 700 000 Palestiniens qui ont, au cours des quarante dernières années, été arrêtés dans les territoires occupés et détenus par Israël.

Questions à Ali Yahia Abdennour

A la question de savoir pourquoi il n’était pas convié au travaux du 4ème congrès du FFS, le président d’honneur de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) Ali Yahia Abdenour a répondu: « Depuis ma rencontre à Paris avec Hocine Aït-Ahmed en 2004, j’ai décidé de rompre mes relations avec le FFS » (In Le Jeune indépendant).

Question à Ali Yahia: pouvez-vous rendre public le contenu de votre  rencontre parisienne avec Hocine Aït-Ahmed ? Pour rappel, cette rencontre a eu lieu avant les présidentielles d’avril 2004.  

Par ailleurs, dans un entretien accordé au quotidien El Khabar du 20 septembre, Ali Yahia n’a pas trouvé mieux que de s’attaquer au FFS. En effet, le président de la LADDH s’est mêlé de la gestion du FFS lui reprochant sa décision de ne pas avoir inviter les partis politiques à son 4ème congrès. Cela relève pourtant du fonctionnement d’une organisation autonome.

Ali Yahia doit nous expliquer plutôt pourquoi la LADDH a interdit aux cadres des partis politiques d’occuper des postes de responsabilités au sein de la LADDH. Il est vrai que Ali Yahia Abdennour était le premier à avoir quitter le FFS…pour rejoindre le gouvernement de Houari Boumediène.     

Questions à la Ali Yahia Abdennour

 Contrairement à LADH de Boudjemaa Ghechir qui a réagi à l’assassinat de Rabah Aissat, president de l’APW de Tizi Ouzou, assassiné l’année dernière à Ain Zaouia, la LADDH de Ali Yahia n’a pas dit un mot sur l’assassinat. Plus récemment, la LADH de Ghechir a réagi à l’assassinat du jeune Saadi Kamel assassiné par Smail Mira, alors que la LADDH a choisi le silence. Ali Yahia peut-il répondre à ces questions au lieu de s’attaquer à Hocine Ait Ahmed via le blog de Benchicou.

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