15 juillet, 2009
Algérie: Arcelor Mittal investit 12 millions USD pour augmenter sa production
Le PDG d’Arcelor Mittal Annaba, M. Vincent Le Gouïc, a annoncé mercredi que son groupe avait investi 12 millions de dollars pour le renforcement des capacités de production du complexe d’El Hadjar. Cet investissement porte sur l’acquisition de trois nouveaux convertisseurs d’une capacité totale de 230 tonnes, a indiqué M. Le Gouïc lors d’un point de presse à Alger. Le patron d’Arcelor Mittal Algérie a, en outre, exclu de recourir à un plan de licenciement des 7.200 salariés du complexe. De son cote, le représentant des travailleurs du complexe, Smail Kouadria, a indiqué à la presse que l’accord signé la semaine dernière avec la direction de l’entreprise permettra une augmentation de 35% de la rémunération des travailleurs (salaire et indemnités), rapporte l’APS.
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Le groupe Sonatrach et la société sud-coréenne Samsung engineering et construction ont signé, samedi à Alger, un contrat portant sur la réhabilitation, l’adaptation et la modernisation de la raffinerie de Skikda. Le programme de réhabilitation de cette raffinerie, la plus grande en Algérie avec une capacité de 15 millions de tonnes/an, sera mis en oeuvre à partir de la première semaine du mois prochain et doit être achevé dans un délai de 36 mois, soit en août 2012, selon une présentation du projet.
Le géant émirati de l’immobilier Emaar a annoncé aujourd’hui avoir fermé son bureau à Alger, alors que ses projets dans le pays, estimés à plusieurs milliards de dollars, tardent à se concrétiser. Dans un communiqué, Emaar International, filiale du groupe émirati, précise « avoir fermé son bureau à Alger, chargé de superviser l’exécution de ses projets en Algérie en l’absence de développements pour (leur) réalisation ». « C’est une affaire qui échappe à la volonté d’Emaar », qui « avait préparé des plans pour de grands projets immobiliers en Algérie et remis ces plans aux autorités compétentes pour obtenir les autorisations nécessaires », ajoute le communiqué. L’Algérie est un marché « prometteur et Emaar est disposé à (y) investir conformément à sa stratégie à long terme », poursuit le groupe, sans préciser les raisons exactes de son retrait d’Algérie, rapporte l’AFP.
Le porte-parole du syndicat des travailleurs de ArcelorMittal El Hadjar, Smaïl Kouadria a lancé jeudi, lors d’un point de presse, un véritable pavé dans la mare du nouveau directeur général, Vincent Legouic. Documents à l’appui, le syndicaliste a étayé ses déclarations en affirmant que «ArcelorMittal a importé, durant 2008, 45 000 tonnes de billettes – un produit sidérurgique semi-fini – depuis ses usines de Galati (Roumanie) et Hambourg (Allemagne) dont le prix varie entre 500 et 690 dollars la tonne. Produite à l’usine d’El Hadjar, la tonne du même produit revient à 450 dollars. Soit une perte sèche totale de 6 millions de dollars pour l’usine et un important transfert de capitaux en Europe pour l’Indien car toutes les usines lui appartiennent.» Cette manière déguisée de transférer des capitaux que l’actionnaire Sider (30%) n’a pas dénoncé, selon la même source, est une des raisons qui a fait aboutir à un compromis avant le préavis de grève fixé pour le 6 juillet prochain à 5h, rapporte El Watan.
L’Algérie, le Niger et le Nigeria signeront aujourd’hui un accord intergouvernemental sur le projet du gazoduc transsaharien (TSGP) de transport de gaz nigérian vers l’Europe, a annoncé jeudi le ministère de l’Energie dans un communiqué. Le gazoduc transsaharien (TSGP) est un ouvrage gigantesque de transport du gaz nigérian vers l’Europe à travers le Niger et l’Algérie. Un mémorandum d’entente portant sur sa réalisation a été signé en 2002 entre les compagnies pétrolières nationales nigériane (NNPC) et algérienne (Sonatrach). Le gazoduc, d’une longueur de 4.200 km, dont la construction n’a pas encore démarré, devrait officiellement être opérationnel d’ici 2015-2017. Son coût est estimé entre 10 et 12 milliards de dollars. D’un diamètre de 48 ou 56 pouces (122 ou 142 cm), sa capacité annuelle est estimée à 20 à 30 milliards de mètre cubes. Le groupe pétrolier français Total, le Russe Gazprom et l’Italien Eni ont déjà fait part de leur souhait de jouer un rôle dans ce gazoduc transsaharien, rapporte l’AFP.
Après la remise de l’ancienne centrale laitière d’Oran aux services des domaines et le siège de la direction de l’ex-Orolait à la direction de la Jeunesse et des sports, la dernière structure, à savoir la laiterie sise à la zone industrielle d’Es-Sénia, qui appartenait au groupe Giplait, vient d’être officiellement affectée au ministère de la défense nationale. Ainsi et avec cette ultime opération, le groupe Giplait disparaît totalement de la wilaya d’Oran, alors que cette dernière unité, en abandon depuis 1997 et dont les travaux ont été achevés en 1989, pouvait, si toutes les conditions avaient été réunies pour sa mise en service, répondre en quantité et en qualité aux besoins de consommation locale, voire régionale, rapporte Le Quotidien d’Oran.
(CercleFinance.com)- ABB annonce avoir remporté un contrat de l’ordre de 223 millions d’euros en Algérie, pour l’équipement de trois sites gaziers de la compagnie publique Sonatrach. Le projet, dont la date de finalisation est prévue pour 2012, prévoit l’installation de nouveaux trains compresseurs, la réinstrumentation de plateformes existantes et la mise en place d’un système de contrôle intégré. Dans son communiqué, ABB explique que le projet permettra à Sonatrach d’améliorer l’efficacité de sa production en récupérant une plus grande quantité de gaz à basse pression. Le groupe d’électrotechnique fournira également aux trois sites des équipements d’automatisme, des systèmes d’organe de coupure à basse tension ainsi que des transformateurs.
Les sociétés importatrices détenues par des étrangers et basées en Algérie sont officiellement tenues de céder au moins 30% de leur capital à des Algériens avant le 31 décembre 2009, selon un décret exécutif publié mercredi dernier au Journal officiel algérien. La mesure touche les sociétés à capitaux étrangers déjà établies ou qui veulent s’installer en Algérie pour exercer les activités d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente, selon le texte. Passé le délai du 31 décembre, ces entreprises ne peuvent exercer en Algérie «que si 30% au minimum de leur capital social sont détenus par des personnes physiques de nationalité algérienne ou par des personnes morales dont l’ensemble des associés ou actionnaires sont de nationalité algérienne», précise le texte. Les importateurs concernés par cette mesure «ne peuvent effectuer de domiciliation bancaire pour leurs opérations d’importation que si elles présentent des copies de leur statut et de leur extrait du registre du commerce conformes à la nouvelle réglementation», ajoute le texte. Selon le Centre national du registre du commerce (CNRC), 1.665 sociétés importatrices sont détenues par des étrangers sur un total de 25.548 sociétés exerçant dans l’activité d’importation en Algérie. 



