Archive pour 'Algérie Economie'

Sonelgaz transformée en holding

sonelgaz.pngLa compagnie nationale d’électricité Sonelgaz devient désormais un holding de sociétés avec l’installation hier des PDG de deux filiales. En effet, le premier responsable de Sonelgaz, Nordine Bouterfa, a officiellement installé hier les PDG de deux filiales. Il s’agit des filiales CEEG (Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz) et d’ELIT (Système d’information). Dans un communiqué rendu public, Sonelgaz fait savoir que désormais la société holding exercera essentiellement les missions de gestion du portefeuille des actions détenues dans les filiales, celle de l’audit interne et du contrôle ainsi que l’élaboration et la mise en oeuvre de la stratégie de développement du groupe dans son ensemble. «A travers cette filialisation, le groupe entend mettre les premiers jalons afin de, d’une part, reconstituer sa force d’ingénierie et, d’autre part, consolider le développement de ses systèmes d’information en mettant à contribution toute l’intelligence de ses ingénieurs et techniciens », note-t-on dans le communiqué qui revient sur les raisons de la « filialisation » des systèmes d’information et d’engineering. «La création de ces filiales veut être un message d’espoir en la capacité de nos femmes et de nos hommes de se mobiliser et de montrer au monde notre capacité d’innover ».

La gestion des zones industrielles sera confié au privé

temmar026elkhabar.jpgInitialement placées sous la houlette des Sociétés publiques de gestion immobilière (SGI), les zones industrielles en Algérie peuvent être confiées au privé. C’est ce qu’a laissé entendre, hier, Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, en marge de sa visite d’inspection et de travail dans les zones industrielles de Oued Smar et de Rouiba qui s’étalent sur une superficie de 1200 hectares. «Nous avons reçu des demandes venant des quatre coins de l’Algérie concernant la gestion de ces zones. Nous sommes en train d’étudier la possibilité de les confier en concession au privé », a-t-il ajouté, en donnant l’exemple d’une zone industrielle située à Blida donnée en concession à un opérateur privé dans le cadre des missions de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref), dirigée par Mme Mokraoui. Source El Watan

MawdjAT ou un partenariat sans faire de « VAGUES »

wimax.jpgAlgérie Télécom vient de lancer son service internet sans fil, MawdjAT, basé sur la technologie Wimax. Ce service mis en place en partenariat avec Anwarnet couvre actuellement 80% de la capitale et sept wilayas du pays, a indiqué mardi dernier à Alger le P-DG d’AT, Moussa Benhamadi lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la présentation de ce nouveau service. MawdjAT, «qui dispose du plus grand réseau déployé sur le territoire national avec plus de 30 stations relais, assure une couverture optimale de 80% du Grand-Alger », ainsi que celles des villes d’Oran, Hassi Messaoud, Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Constantine, Annaba et bientôt Tlemcen, Blida et Béjaïa, a-t-il ajouté. Ce partenariat avec Anwarnet a-t-il été conclu en violation de la loi régissant le marché ? En effet, aucun avis d’appel d’offres n’a été lancé pour la réalisation de MawdjAT avec des étrangers.  El Mouhtarem

Hamiani « Les IDE ont ciblé d’autres secteurs que ceux générateurs d’emplois »

hami.jpgIntervenant ce matin sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, a regretté que les Investissement directs étrangers (IDE), en Algérie, ont été non seulement insuffisants, mais en plus mal placés. Les chiffres de la Banque centrale sont une illustration parfaite de cet état de fait. «On a enregistré, selon les années, entre 1,5 milliard et 1 milliard de dollars, ce n’est pas suffisant.» « Nous attendions les IDE dans la manufacture, dans les projet structurants. Malheureusement ces IDE sont plutôt dans les services et dans le tourisme alors que la priorité doit être donnée aux secteurs qui relancent notre économie, qui créent de la valeur et qui créent de l’emploi», a encore regretté M. Hamiani. Synthèse d’El Mouhtarem

Omar Benderra: LA CRISE ECONOMIQUE MONDIALE, SON ORIGINE ET SES PERSPECTIVES

Un entretien du Maghrebin.com avec Omar Benderra, consultant bancaire, ancien président de banque publique en Algérie.Le Maghrébin : Comment appréhender cette crise qui secoue la planète ?

A la différence des crises cycliques qui l’on récemment précédée, je pense à la crise des valeurs technologiques, qu’on a appelé la crise Internet, à la crise régionale qui a affecté les pays d’Asie, cette crise dite des  » subprimes  » débouche sur une crise globale polysectorielle, c’est à dire qu’elle affecte tous les secteurs d’activités et toutes les régions du globe. Elle a d’abord concerné la sphère  financière globale avant de s’élargir irrésistiblement à la sphère économique réelle. Ce qui se passe, c’est la traduction dans la réalité des effondrements d’un système construit sur la liberté, l’anarchie devait-on dire, des transactions financières introduite par la déréglementation de l’activité de crédit et le flottement des monnaies autour d’un dollar géré de manière irresponsable par le Federal Reserve. La levée des contraintes réglementaires a provoqué de très graves dérives spéculatives dont certaines sont extrêmement destructrices, tant par les volumes de pertes occasionnées par le collapsus du système que, surtout, par la logique récessive qu’elle engendre aujourd’hui. Cette crise singulière interpelle à des niveaux très divers. Elle pose en thématique centrale la question du rapport des marchés avec les Etats – et leur capacité à faire face à leurs responsabilités nationales – et celle du rapport du marché avec la mondialisation. Dans ses aspects les plus positifs, elle pose la question du modèle économique fondé sur la consommation effrénée de ressources non renouvelables au profit d’une minorité cupide et au détriment des plus faibles, condamnés à la misère et à la famine.

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Le SG de l’UNPA: Des personnes ont bénéficié de plus de 9 milliards de prêts bancaires qu’elles n’ont jamais remboursé

Des personnes ont bénéficié de plus de 9 milliards de prêts bancaires et n’ont remboursé aucun centime, a révélé M. Alioui, secrétaire général de l’UNPA, hier, à l’occasion de la tenue du conseil de l’UNPA de Boumerdès. Le secrétaire général de l’UNPA a également indiqué que des personnes ont bénéficié des fonds de soutien à l’agriculture, mais n’ont rien produit.

Algérie: Le budget de l’Etat 2009 basé sur un pétrole à 37 dollars

Le budget de l’Etat pour 2009, adopté à une majorité écrasante par les députés jeudi à Alger, a été établi sur la base d’un baril de pétrole à 37 dollars et une croissance de 4,1%, une inflation de 3,5%, une quasi stabilisation des exportations d’hydrocarbures, un accroissement de 10%, en dollar courant des importations de marchandises, selon l’APS.

Mohand Amokrane Cherifi à El Watan:«L’Etat doit préserver son pouvoir de décision économique»

cherif.jpgLe gouvernement algérien soutient que l’Algérie est à l’abri de la crise financière mondiale. Qu’en pensez-vous ?
Le pays est peut-être à l’abri de la crise financière internationale dans l’immédiat, mais pas de la récession économique durable que cette crise est en train de générer. Les conséquences économiques sont déjà perceptibles avec la chute du prix du baril du pétrole due à une évolution à la baisse de la demande mondiale. Ajoutons à cela un taux de change défavorable du dollar, monnaie de paiement des exportations, par rapport à l’euro, monnaie de règlement des deux tiers des importations. Si l’on prend également en considération l’augmentation prévisible des prix des biens et services importés ainsi que la hausse des taux des crédits à l’importation, il est à prévoir une détérioration sérieuse du montant des recettes et de la balance commerciale. Mais le plus inquiétant n’est pas là. Il se situe dans le désarmement économique du pays face à cette crise, avec la liquidation du secteur public, la désindustrialisation accélérée et le démantèlement des protections douanières de la production nationale. Alors que les pays les plus avertis sont en train de nationaliser et/ou de protéger leurs activités stratégiques, le nôtre croit encore possible le développement national par les investissements étrangers alors que l’on assiste à travers la chute des Bourses et l’encadrement des crédits à un désengagement planétaire durable des investisseurs. Les conséquences sociales de cette crise sont également prévisibles. L’aggravation du chômage et la détérioration du pouvoir d’achat, couplées avec les pénuries que provoquerait un ajustement à la baisse des importations, en cas de diminution des recettes d’exportation, entraîneront plus de frustration et de mécontentement de la population. Les émeutes d’aujourd’hui ne sont rien par rapport aux violences de demain si rien n’est fait pour prévenir ces événements sur le plan politique par la voie démocratique et sur le plan économique par d’autres choix stratégiques. 
 Des voix appellent à la réforme du système financier. Peut-on conclure à la faillite du capitalisme à la faveur de cette crise où s’agit-il uniquement de quelques « réglages » à opérer ?
Avec la mondialisation, les capitaux ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. La crise a révélé une interdépendance des pays et un large consensus pour une régulation mondiale de la finance internationale avec des instruments macro-économiques, monétaires ou budgétaires, qui satisfont tout le monde. Ce qu’il faut espérer c’est que les pays en développement aient voix au chapitre dans cette réforme. Ce n’est pas parce que les Etats capitalistes nationalisent partiellement certaines de leurs banques en difficulté, en y injectant des fonds, qu’il faut conclure que le capitalisme est mort. Bien au contraire, leurs élites sont en train de concevoir un nouveau capitalisme pour justifier l’intervention de l’Etat dans l’économie libre de marché et une dose de protectionnisme dans le libre- échange. Dans un tel contexte, que peut faire un pays comme l’Algérie ? Subir ou agir. Subir, c’est se résigner à attendre du capitalisme mondial en crise la solution à nos problèmes de développement. Il ne l’a pas fait dans le passé, il ne le fera pas à l’avenir. Et c’est bien triste de voir les gouvernants se déplacer à l’étranger à la recherche d’investisseurs, qui ne sont en général intéressés que par nos matières premières. Dans ces conditions, agir en comptant sur nos propres ressources humaines et matérielles me semble la seule voie de salut. 
 En Algérie, après une décennie de privatisation tous azimuts, le gouvernement dit ne pas exclure le retour aux sociétés nationales dans divers secteurs industriels. Qu’en pensez-vous ?
Invité ces dernières années à donner mon point de vue lors de l’examen du texte sur les privatisations, de la loi sur les hydrocarbures et de la stratégie industrielle, j’avais souligné les dangers qui menaçaient l’économie nationale, voire la souveraineté du pays : danger de libéraliser rapidement le commerce extérieur, danger de faire entrer les intérêts étrangers dans les secteurs stratégiques, notamment pétroliers et danger de réduire la place du secteur public dans l’économie. Face à la crise financière internationale, ces dangers sont réels. Gouverner c’est prévoir. Il est temps de faire une évaluation sérieuse des différents secteurs et de définir sur cette base une politique économique globale avec une stratégie industrielle qui exploite les avantages comparatifs nationaux et une stratégie agricole qui vise l’autosuffisance alimentaire, et ce, dans une perspective de développement indépendant qui nous préserve des aléas de la mondialisation et de ses quatre crises : alimentaire, énergétique, climatique et financière. Le développement indépendant ne signifie pas autarcie. Cela veut simplement dire que l’Etat doit préserver ses ressources naturelles, ses secteurs stratégiques et son pouvoir de décision économique.
Vous préconisez le retour au dirigisme des années 1970, pour recommencer l’échec, comme le soutiennent certains analystes ? 
 C’est fort de l’expérience de ces années-là et de l’appréciation du contexte nouveau que nous impose la mondialisation, avec ses aspects positifs et ses menaces potentielles, qu’il faut appréhender le présent et construire l’avenir. Ma position dans une organisation internationale m’a permis d’apprécier de façon neutre et sans préjugé idéologique les expériences économiques et sociales d’autres pays. J’ai observé que les pays en développement qui ont progressé sont ceux qui ont su mobiliser leurs potentialités matérielle et humaine et accaparer la technologie étrangère sans aliéner leur indépendance de décision. Cette mobilisation implique la participation des acteurs politiques, économiques et syndicaux nationaux sans exclusive et se réalise tout naturellement dans les pays qui ont réussi leur transition vers la démocratie et l’économie sociale de marché.

L’Algérie interdit l’importation des médicaments déjà produits localement

Le gouvernement algérien a décidé d’interdire l’importation des médicaments qui sont déjà produits en Algérie, a annoncé mardi le ministre de la Communication Abderrachid Boukerzaza.

« Le Conseil de gouvernement a décidé mardi d’interdire l’importation des médicaments qui sont déjà produits en Algérie », a déclaré M. Boukerzaza au cours d’une conférence de presse à l’issue de ce conseil de gouvernement. Le gouvernement a décidé également de « faire obligation » aux opérateurs et laboratoires pharmaceutiques étrangers, souhaitant distribuer leurs produits en Algérie, « d’investir dans le pays », a-t-il ajouté, cité par l’APS.

L’Algérie va par ailleurs encourager davantage la production locale des médicaments, notamment génériques, selon M. Boukerzaza.

Ces décisions interviennent à la suite de l’ »augmentation croissante » de la facture d’importation des médicaments et de la « baisse » de la production nationale dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, a ajouté le ministre.

L’Algérie a importé pour 1,8 milliard de dollars de médicaments en 2007 contre 500 millions de dollars en 2000, selon les chiffres officiels. « La facture d’importation du médicament augmente de 20 à 30% par an », selon le directeur général du groupe public Saidal (médicaments), Rachid Zaouani.

M. Boukerzaza a indiqué également que la facture des remboursements au niveau de la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) est passée de 230 millions d’euros en 2001 à 700 millions d’euros en 2008.

Mohamed Alioui: «La CNMA ne sera pas dissoute»

« La Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) ne sera pas dissoute », a déclaré hier le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, lors d’une assemblée générale des agriculteurs qui s’est tenue à la salle Adda Boudjellal de Sidi Bel Abbès.

« Les instances financières n’ont toujours pas désigné de liquidateur, ce qui conforte l’idée que la banque ne sera pas dissoute», a-t-il indiqué. Pour le secrétaire général de l’UNPA, cette institution doit maintenir son activité afin de prendre en charge les aspects financiers liés à l’agriculture. Selon lui,«les créances détenues auprès de quelque 130 000 fellahs ont été ramenées récemment à 10 milliards de dinars, alors qu’elles étaient de 17 milliards de dinars il y a quelques mois ». « Un effort supplémentaire devra être consenti pour l’assainissement de la CNMA qui emploie plus de 1080 personnes », a-t-il déclaré. El Watan

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