Archive pour 'Elections Algérie'

Au marché couvert des élections

 

 

wilaya.jpgMardi 9 octobre. 22h30. Nous arrivons au siège de la wilaya d’Alger pour déposer des dossiers de candidatures aux élections locales.* Au niveau de la porte d’entrée, le passage est contrôlé par des agents de sécurité. Tout le monde passe sous un scanner. Une fois à l’intérieur, nous tournons à gauche avant d’emprunter des escaliers menant au sous-sol de la bâtisse. En bas, c’est la salle des délibérations de l’APW d’Alger. Avant d’y accéder, un agent nous délivre un jeton que le candidat doit remettre à l’agent chargé de collecter les dossiers de candidature.
La salle l’APW est pleine à craquer. Les strapontins sont tous occupés par des candidats qui remplissent les formulaires de candidature. Une véritable corvée. Pour la commune de Kouba par exemple, les candidats doivent remplir 35 formulaires. Le candidat n’a pas intérêt à se tromper. Les formulaires se font rares. Il est vrai qu’il existe encore des candidats illettrés qui risquent de se tromper. Un climat de stress règne dans la salle. Les candidats sont angoissés. Ils ont peur de l’éventuel rejet par l’administration de leurs dossiers…
Les candidats se connaissent déjà. Pour la plupart, ils ont travaillé ensemble durant tout un mandat. Ils ont cohabité pour œuvrer au développement de leurs localités. Là, je plaisante ! Beaucoup d’élus ne sont, en réalité, intéressés que par les privilèges que leur procure leur statut. Un élu qui «gagne» un logement à Alger, c’est un élu qui gagne 1 milliard de centimes ! Un élu qui pratique la Tchippa, n’est pas prêt à lâcher son poste aussi facilement qu’on le pense.
J’ai aidé un camarade à remplir les 23 formulaires de sa liste. Les concepteurs du formulaire n’ont rien omis. Le candidat, en plus du dossier déjà compliqué, doit fournir tous les renseignements liés à son état civil et sa profession. Nom et prénom, date et lieu de naissance, niveau d’instruction, dernier diplôme obtenu, nom du père et de la mère, situation vis-à-vis du service national, nationalité (comme si nos élections intéresseraient les Suédois). La nationalité d’origine n’est pourtant exigée qu’au candidat à la présidence de la République. Nous avons même des ministres binationaux…
Je fais des va-et-vient à l’intérieur de la salle. Je discute avec les candidats… Je rencontre un élu du FFS de la commune d’El Biar. Le connaissant, j’ai vite deviné qu’il est candidat sur une liste d’un autre parti. Je ne me suis pas trompé. Il me confirme qu’il est sur la liste du PT de Louiza Hanoune en m’expliquant que le FFS l’a jeté. Je lui dit : « mais tu as trouvé ceux qui t’ont ramassé. Je suis certain qu’en 2012, tu seras encore là, mais sur la liste d’un autre parti… » Un autre élu du FFS de la commune de Gué de Constantine est dans la salle. Il conduit une liste du RCD ! Je discute avec lui. Il essaye de justifier ce changement rapide. « Tu es libre de changer de parti, mais tu n’a pas le droit d’insulter le FFS. On ne peut pas justifier ses revirements politiques en salissant son parti d’origine… », était ma réponse. Au fond de la salle, je vois un autre élu du FFS de Bir Mourad Rais. Ce dernier était radié du parti suite à sa participation à la fronde. Il est assis comme un bon élève à attendre son tour pour déposer sa liste. Il conduit la liste du RPR. Un petit parti dirigé par Abdelkader Merbah dont Smail Mira est député.
A la cafétéria, je rencontre un jeune que j’ai connu dans les années 1990. Il a mon âge. Il est jeune, mais il a progressé. En tout cas, mieux que moi. Lui est tête de liste dans un parti de l’Alliance, moi je suis entrain d’écrire des conneries ! J’apprends qu’il conduit la liste de son parti. Moi, quand je l’ai connu, il était agent de sécurité. Il travaillait dans le dispositif « emploi de jeunes ». J’espère qu’une fois Maire, il pensera à la jeunesse!
Un candidat du FNA de Moussa Touati s’affole. Un de ses candidats retire son dossier. Le « tête » de liste (je ne sais pas si réellement il a une tête) se dirige vers un candidat d’un autre parti pour lui demander s’il n’aurait pas un dossier en plus ! Au milieu de la salle, je vois un ancien membre du conseil national du FFS, radié du parti pour avoir participé à la fronde. Il conduit une liste du PT…
Bientôt l’Adhan. Le S’hour est raté. Deux élus, non reconduits sur les listes du FFS, rentrent en négociation avec un autre parti à l’intérieur même de la salle. Après des tractations qui n’ont duré que quelques minutes, ils réussissent à conduire deux listes d’El Islah dans deux communes différentes. Je prends la bouteille d’eau pour boire. Un des nouveaux candidats d’El Islah, me dit : « Attention, c’est bientôt El Adhan ». A mon tour de répondre : «Je pense que ne pas observer le Carême est moins grave que ce que vous venez de commettre».
Enfin, selon des témoins crédibles, un chef d’un parti politique a désigné son frère pour vendre les accréditations pour les candidats. Le prix d’une accréditation est fixé à pas moins de 20 millions de centimes. Ce parti qui a déposé un millier de listes a réussi à gagner 20 milliards de centimes.

El Mouhtarem www.ffs1963.unblog.fr
*Je ne suis pas candidat à ces élections.

Belkhadem: « Les élections locales auront lieu à la date prévue »

Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a affirmé, ce matin, que les élections locales auront lieu à la date prévue et que le corps électoral « sera bientôt convoqué par le Président de la République ». « Les élections locales auront lieu à la date prévue et elles ne seront pas reportées, comme certaines rumeurs l’ont colporté », a déclaré Belkhadem, au cours d’une conférence de presse donnée à la résidence El Mithak. Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, « convoquera bientôt le corps électoral », a-t-il ajouté.

La nouvelle loi électorale en chiffres

Elections législatives: les 3 % de signatures exigés doivent être répartis sur un minimum de (50 % +1) des communes de la wilaya avec l’exigence d’un minimum de 3 % de signatures d’électeurs inscrits dans chacune des communes de la wilaya.
Elections de l’Assemblée populaire de wilaya (APW): les 3 % de signatures doivent être répartis sur un minimum de (50 % +1) des communes composant la wilaya avec l’exigence d’un minimum de 3 % de signatures d’électeurs inscrits dans chacune des communes.
Elections des APC: il est exigé du candidat 3 % des signatures des électeurs inscrits dans la commune, avec un minimum de 400 signatures par commune, à l’exception des communes de moins de 1 000 inscrits sur la liste électorale pour lesquelles il est exigé seulement 3% des signatures.
Les critères de candidature: le candidat doit être parrainé par un parti politique ayant une assise politique nationale confirmée, tel que le stipule la loi sur les partis politiques dans son volet relatif à la tenue de leur congrès constitutif et à la validation des candidatures aux élections présidentielles.
Le critère de parrainage par 5 % des inscrits est déjà exigé par la loi actuelle pour les listes indépendantes. Il ne s’agissait que de 5 % des inscrits dans la circonscription électorale où la liste est présentée, à l’inverse, les 4 % des suffrages exprimés exigés pour les partis politiques dispensés du parrainage citoyen sont calculés sur la totalité des suffrages exprimés au niveau national.
Les données font apparaître que 9 partis politiques ont obtenu 4 % des suffrages exprimés répartis sur 25 wilayas (50 % +1 des wilayas selon le texte amendé par l’APN), à raison de plus de 2 000 voix par wilaya. Ce niveau des 4 % correspond à la ligne qui sépare les 9 partis qui constituent «le peloton de tête» des 19 autres partis dont les performances oscillent entre 0 et 2 % des voix obtenues dans un nombre limité de wilayas.
Le parti politique est considéré comme ayant une assise nationale lorsqu’il obtient lors de l’une des trois dernières élections législatives, soit un minimum de 4 % des suffrages exprimés au niveau national, soit un nombre respectable de représentants nationaux ou locaux (600 élus).
En ce qui concerne les partis qui ne remplissent pas les critères suscités, ils seront soumis, lors des rendez-vous électoraux, à l’exigence d’un parrainage en faveur de leurs listes, par au moins 5 % des inscrits dans chacune des circonscriptions où ils présentent des candidats et ce, au même titre que les candidatures indépendantes (seuil qui a été ramené à 3% après débat à l’APN).

APN: le projet de loi portant régime électoral adopté

Les députés de l’APN ont adopté, samedi, le projet de la loi organique portant régime électoral, lors d’une séance plénière présidée par Abdelaziz Ziari. Selon le rapport préliminaire, les députés ont adopté les propositions d’amendement des articles 82 et 109 de cette loi organique, dont « l’introduction de nouvelles dispositions qui prévoient des conditions supplémentaires relatives aux candidatures aux élections locales ou législatives, consistant notamment en l’exemption des partis ayant une base nationale de la collecte des signatures de parrainage des listes et des candidatures à ces élections ».
Concernant l’article 82 modifié, et au vu de l’impossibilité d’appliquer la disposition portant collecte d’au moins 400 signatures au niveau de certaines communes en raison du nombre faible des électeurs inscrits, selon les statistiques, et pour lever cet obstacle de forme, la commission a estimé nécessaire d’introduire une nouvelle disposition qui exempte les communes dont le nombre d’électeurs inscrits ne dépasse pas les 14.000 électeurs du champs d’application de la disposition, tout en maintenant la condition de collecter 3 % des signatures des électeurs inscrits.

 

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a présenté une proposition d’amendement de cet article, portant « maintien de l’exigence de 400 signatures, à l’exception des communes dont le nombre d’électeurs inscrits est inférieur à 1000 électeurs au lieu de 14.000″, ajoutant qu’au niveau de ces communes, au nombre de 9, les candidats « doivent, tout de même, collecter 3 % » des signatures.

 

Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a estimé que ce texte « est en mesure d’éviter les dérapages constatés lors des précédents scrutins », précisant qu’il ne visait guère « à minimiser l’importance des partis ne participant pas au gouvernement, preuve en est que parmi 9 partis ayant une base nationale, cinq formations politiques ne font pas partie de l’Alliance présidentielle ».

9 partis remplissent les critères de la nouvelle loi

“Il faut qu’on soit sincères entre nous, tous les Algériens savent que le business est entré en politique dans la confection des listes électorales à tel point qu’il y a création dans notre pays d’une bourse des listes électorales”, a déclaré, devant les députés, le ministre de l’Interieur, Yazid Zerhouni. “Il y a un nouveau type de spéculation financière autour de l’agrément des listes de candidature qui, alimentée par de l’argent sale, a pollué notre environnement politique d’une manière inacceptable” et d’ajouter que “certains partis n’ayant plus de base militante se sont livrés sans vergogne à de telles manipulations”. Étayant ses dires, Zerhouni a cité l’exemple d’une candidature qui a été achetée à “5 millions de dinars dans une wilaya donnée”.
Au sujet du parainage des candidatures, Zerhouni a expliqué que le candidat ait “un ancrage et une assise significative”, précisant que le postulant aux élections “doit être parrainé, soit par au moins 5% des électeurs inscrits dans la circonscription électorale, soit par un parti politique ayant une assise politique nationale confirmée”.
“Un parti politique sera considéré comme ayant une assise nationale lorsqu’il aura obtenu lors de l’une des trois dernières élections ayant précédé l’échéance électorale envisagée, soit 4% des suffrages exprimés au niveau national, répartis dans 25 wilayas à raison d’au moins 2 000 voix dans chacune de ces wilayas, soit un nombre respectable de représentants nationaux ou locaux.”
À ce titre, le ministre propose “un minimum de 600 élus nationaux ou locaux répartis dans au moins 25 wilayas avec un minimum de 20 élus dans chaque wilaya”. “les données dont nous disposons font paraître que 9 partis politiques sortent d’une manière assez constante du lot pour avoir obtenu un score supérieur à 4% des suffrages exprimés répartis dans 25 wilayas et à raison de plus de 2 000 voix par wilaya.”
Ces partis sont : FLN, RND, MSP, FFS, MRN, RCD, PT, FNA et Ennahda.

Boycott des législatives: écoutant Zerhouni !

Tout le monde se rappelle l’explication donnée par le ministre de l’Intérieur sur l’abstention des Algériens lors des législatives du 17 mai 2007. Pour Zerhouni, les familles algériennes se sont rendues à la plage!

 

Hier, le ministre de l’Intérieur, est intervenu sur les ondes de la chaîne I. Il impute en grande partie le phénomène de l’absetention au fait que les citoyens qui ont changé de domicile après avoir obtenu des logements n’ont pas été inscrits dans leurs nouvelles communes et n’ont pas pu donc voter. Idem pour les femmes nouvellement mariées. Le score aurait pu, selon lui, atteindre l’étiage de 50% si ces deux catégories s’étaient rendues aux urnes.

Les élections locales auront lieu dans la deuxième quinzaine de novembre

urne.jpgLe ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, a annoncé hier à Alger que les élections pour le renouvellement des assemblées locales se tiendront durant la deuxième quinzaine de novembre prochain.
“Si le texte est adopté par l’APN, ces élections (des Assemblées populaires communales et de wilaya) se tiendront durant la deuxième quinzaine de novembre prochain”, a déclaré le ministre.
Le Conseil des ministres avait examiné et approuvé, le 13 juin dernier, un projet de loi organique portant report des élections pour le renouvellement des assemblées locales issues des élections du 10 octobre 2002 et des élections partielles du 24 novembre 2005. Le communiqué du Conseil des ministres avait indiqué que ces élections auront lieu, à titre exceptionnel, dans les 50 jours qui suivent l’expiration du mandat des assemblées.

Les élections locales après l’Aid El Fitr

lections.jpgLe Conseil du Gouvernement vient de mettre fin aux spéculations relatives à la date de la tenue des élections locales. En effet, plusieurs titres de la presse nationale ont annoncé la date du 6 septembre pour la tenue des élections locales.

 

Lors de sa réunion d’hier, mardi, le Conseil du Gouvernement a rendu public un communiqué dans lequel est précisé qu’il avait examiné et endossé deux avant-projets de loi présentés par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et des collectivités locales.
Le premier a pour objet de modifier et de compléter l’ordonnance du 6 mars 1997, modifiée et comlplétée, portant loi organique relative au régime électoral. Les dispositions proposées introduisent de nouvelles conditions pour présenter les listes de candidatures aux élections.
Le second avant-projet vise à proroger le mandat électoral des membres des Assemblées Populaires Communales et de Wilaya issues des élections du 10 octobre 2002 et des élections partielles du 24 novembre 2005. Ceci permettra d’éviter la tenue des élections communales et de wilaya dans une période peu propice en raison de la rentrée scolaire et universitaire, du mois sacré de Ramadhan et des fêtes de Aid El Fitr. Ces différents facteurs risquent, en effet, de peser sur la préparation et la tenue du scrutin.

 

Commentaire: les élections locales n’auront pas lieu avant l’aid El Fitr.

Verdit du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a apporté, hier dans un communiqué, ses précisions sur le contentieux électoral dont il a été saisi par certains candidats et partis politiques. Après examen des recours, le Conseil a déclaré rejeter 668 recours car ne remplissant pas les conditions légales pour des raisons de défaut de qualité du requérant, défaut de pouvoir habilitant le dépositaire de la requête et défaut de pouvoir pour présenter le parti politique. Bien que recevables dans la forme, des recours, au nombre de 65, ont été rejetés dans le fond pour absence ou insuffisance de preuves. La plupart des faits évoqués dans cette catégorie de recours revêtent, selon le Conseil, «un caractère général et s’appuient sur des données manifestement invérifiables». Seuls trois recours ont été déclarés recevables dans la forme et dans le fond. Il s’agit, rappelle le Conseil, des résultats du scrutin qui s’est déroulé au niveau de trois bureaux de vote relevant du centre de vote Halima Essaâdiya dans la commune de Souk-Ahras en «raison des dépassements enregistrés au niveau de ces bureaux, sans que toutefois cette annulation affecte les résultats définitifs proclamés».
R.N

Elections communales le 6 septembre ?

Le ministre de l’Intérieur Nouredinne Yazid Zerhouni a presque fixé la date de la tenue des élections locales. Interrogé sur la date du prochain rendez-vous électoral, le ministre de l’Intérieur a indiqué, hier soir à Chlef, que ce scrutin aura lieu «dans trois mois, avant la fin de mandat des assemblées locales, le 11 octobre». Zerhouni a ajouté qu’«il faut tenir compte du ramadan et de la rentrée scolaire, car beaucoup d’écoles sont utilisées pour les opérations de vote».

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