Archive pour 'Algérie Révolte'

Commune d’El Eulma (Annaba): Après 95, 61% de vote, 100% d’émeutes !

berrianeemeutes.jpgLe siège de l’APC d’El Eulma dans la wilaya d’Annaba, dont l’administration a annoncé un taux de participation de 95,61% au dernier scrtin présidentiel, a été assiégé, hier, durant plusieurs heures à la suite d’un mouvement de protestation organisé par les jeunes chômeurs de cette localité déshéritée, rapporte El Watan. Vers 8h, plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés et ont interdit l’accès au siège de l’APC pour crier haut et fort à qui voulait les entendre leur mécontentement quant à la politique de l’emploi telle qu’adoptée dans leur commune. Après avoir dressé des barrages à l’aide de pneus brûlés, d’objets hétéroclites et ordonné aux automobilistes et conducteurs d’autobus de rebrousser chemin sous peine de voir leurs véhicules incendiés, ils ont exigé la présence du wali pour mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de situation de misère. «Nous vivons dans une commune où le chômage caractérise la majorité de sa jeunesse. Bien qu’il y ait une importante entreprise comme Coojal, les postes d’emploi sont offerts aux proches des autorités locales.Nous ne sommes bons que pour voter Bouteflika», expliqueront plusieurs jeunes manifestants.

Émeutes à Aïn Beïda (Ouargla): Le siège de la sûreté incendié

emeu.jpgAlors que les protestataires ont promis de calmer le jeu aussitôt les ralentisseurs posés en début de soirée, la commune de Aïn Beïda, à 6 km de Ouargla, a vécu une nouvelle nuit d’insécurité dimanche. La soirée a, en effet, vu l’agression de plusieurs automobilistes, de passage par Aïn Beïda, auxquels les émeutiers ont imposé leur diktat, pillant les uns, agressant les autres, endommageant leurs véhicules. Un peu plus tard, le nouveau siège de la sûreté urbaine en construction a également été la proie d’un pillage méthodique, puis d’un incendie qui a ravagé les lieux.

Algérie réelle: El Oued, Des habitants bloquent la route

berrianeemeutes.jpgDes centaines d’habitants de la localité agricole de l’Akfadou relevant de la commune de Debila, dans la wilaya d’El Oued, sont sortis, hier, dans la rue à la suite de l’accident de la route qui a coûté la vie à un jeune homme. Le drame a eu lieu lorsqu’un véhicule roulant à vive allure a percuté de plein fouet la victime de 17 ans qui traversait la route reliant sa localité à la commune de Trifaoui. Les manifestants ont coupé la route à l’aide de pneus brûlés et de pierres. Les protestataires ont déclaré qu’ils avaient à maintes reprises réclamé la pause de de dos d’âne sur la route précitée, en vain. Cette négligence, ont-ils précisé, a coûté la vie à trois autres personnes en l’espace de deux mois, a rapporté El Watan.

Nador (Tipaza): Des citoyens brûlent le poste de contrôle de la Gendarmerie

flammesml.jpgUn groupe de citoyens de la commune de Nador, localité située à 5 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tipaza, a incendié vendredi dernier vers 20h le poste fixe de contrôle de la Gendarmerie nationale, avant de prendre la fuite, rapporte El Watan. A l’origine du mécontentement des citoyens, la rupture de l’alimentation en eau potable et en électricité. La présidente de l’APC de Nador a affirmé qu’«il s’agit de voyous et de repris de justice fichés par les services de sécurité». «Notre petite commune a bénéficié d’un programme de développement intéressant, je ne comprends pas pourquoi ces citoyens s’attaquent aux gendarmes de cette manière», s’interroge la P/APC de Nador.  Synthèse d’El Mouhtarem

Les élus du FFS à l’APW de Ghardaia dénoncent les manoeuvres de l’administration

dag.jpgLes élus du FFS à l’APW de Ghardaia, Skouti Khoudir, Tabakh Belhadj, Khiat Yahia et Abouna Brahim, ont rendu publique hier une déclaration dans laquelle ils dénoncent les manœuvres de l’administration visant à récupérer la commission de suivi des événements de Berriane. «La cause principale de la situation à Berriane réside dans le refus des services de sécurité d’agir, au début des événements, pour contenir la crise», affirment les élus du FFS.

Les représentants du FFS ont constaté lors de la réunion de la commission de suivi des événements de Berriane, tenue lundi 9 février au siège de la wilaya de Ghardaia, sous la présidence du wali, une tentative de récupération de l’initiative par l’administration. «Les élus ont été empêchés de prendre part au débat », déplorent les élus. Les participants à la rencontre n’ont fait aucune proposition de sortie de crise et n’ont à aucun moment évoqué la mise en place d’une commission d’enquête sur l’implication des services de sécurité dans les événements et leur traduction devant la justice. Les élus du FFS ont alors décidé de se retirer de la commission. 

Par ailleurs, dans une déclaration au quotidien El Watan, le responsable local du FFS, Kamel Eddine Fakhar, a qualifié la sortie du ministre des Affaires religieuses de «ridicule». Les partis politiques sont reconnus par la Constitution, soutient-il, avant d’avouer qu’il n’y a pas de mot pour qualifier les déclarations de Ghlamallah, sinon «lui demander d’élever le niveau». El Mouhtarem  

Image de Berriane

provocation.jpgGeste obscène d’un policier envers des citoyens de Berriane. Hasheickoum a dit:
« L’obscénité, la voyoucratie ainsi que la vulgarité et une institution en Algérie ! Quand on sait que le “DRS” s’adonne au joie du supplice de la bouteille contre les récalcitrants dans ses locaux plus rien ne nous étonne. Cette image est la preuve évidente que même dans les rangs de la sûreté urbaine, c’est le règne de l’anarchie et la débrouille ! En clair, voila comment faire régner l’ordre tout simplement par le désordre !

Image de Berriane

karouchi.jpgKarouchi Omar, 50 ans, était enseignant et ancien premier secrétaire de la section FFS de la commune de Berriane.

Lalchimiste a dit: « Mêmme si cette image choque elle doit être l’image symbole de la disparition de ce régime et ces responsables criminels qui nous gouvernent. Cette image comme toute les vidéos de ses événements d’oivent être diffusées à grande échelle à travers le monde entier.
Que Dieu Accueille le martyr de la démocratie dans Son Vaste Paradis. Je présente mes profonds sentiments de compassion avec sa famille et ceux de l’autre victime et de toutes les victimes de la bêtise islamo-pouvoiriste. »

Evénements de Berriane: communiqué de la LADDH

ben.jpgkarouche1.jpgLa LADDH apprend avec consternation la reprise des violences à Berriane. Ces violences déclenchées début d’après- midi du vendredi et qui se sont poursuivies toute la journée de samedi ont causé  la mort de deux personnes, lâchement assassinés par des groupes d’individus, et provoqué des dizaines de blessés.

La LADDH  exprime toute son inquiétude quant au déchainement de la violence au sein de la population de Berriane et l’embrasement de toute une région. Elle condamne la réaction des autorités qui ont prouvé encore une fois leur incapacité de prévoir et à minorer l’importance d’incidents qui provoquent  aujourd’hui la mort de citoyens. La LADDH continue de suivre avec inquiétude et vigilance, l’évolution de la situation dans la région de Berriane. 

Photos des deux victimes des affrontements de Berriane. M. Omar Karouchi était un ancien premier secrétaire de la section FFS de Berriane.   

Émeutes de Chlef: De lourdes peines pour les premiers accusés

chelf.jpgTrois jeunes, âgés entre 20 et 23 ans, ont été condamnés avant-hier chacun à trois ans de prison ferme par le tribunal criminel de Chlef, a rapporté El Watan. Des quatre chefs d’inculpation, les magistrats et les membres du jury n’en ont retenu que «la destruction de biens publics et l’attroupement illégal». Les inculpés sont détenus depuis huit mois suite aux émeutes qui ont secoué la région en avril dernier. Les parents des accusés jugent «très sévère» la condamnation de leurs enfants et comptent avec leurs avocats faire appel de ce jugement qui est le premier d’une série d’audiences programmées du 6 janvier au 2 février et lors de la prochaine session criminelle qui s’ouvrira le 15 février.

Au total, 130 jeunes, dont 96 sont incarcérés depuis avril dans les prisons de Ténès et d’El Attaf, comparaîtront devant les assises pour «destructions de biens publics, attroupement, pillage, vols, violences et incendies volontaires».

Émeutes à Berriane

chlef.jpgDes émeutes ont éclaté, dimanche en fin d’après-midi, dans cette localité, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre. Le calme est revenu hier mais la situation demeure précaire dans cette ville qui a été le théâtre en mai dernier d’affrontements.

La ville de Berriane, daïra située à 45 km  au nord de Ghardaïa, a renoué bien que brièvement, avec la violence et ce, quelques heures après le départ du président Bouteflika qui a effectué dimanche une visite de travail et d’inspection dans cette région meurtrie par les inondations du 30 septembre passé. En effet, des escarmouches, vite transformées en échauffourées entre les deux communautés, ont failli prendre des proportions dramatiques n’était l’intervention urgente et énergique des forces de l’ordre à la rue Abderrahmane-Bahbah, au centre-ville, ainsi qu’au quartier Echouf et à Madkhal Echâaba.

Selon nos sources, tout serait parti d’un jet de pierres sur des clients attablés à une terrasse de café connu de Berriane, qui ont immédiatement riposté en lançant eux aussi des pierres sur leurs agresseurs. Ce qui a failli mettre le feu aux poudres dans cette merveilleuse cité millénaire qui a vécu des heures dramatiques en mars et mai derniers où trois personnes ont trouvé la mort par le fait de  manipulations politiciennes et l’incapacité de l’administration à faire face comme il se doit à ce genre de conflit récurrent dans cette région. Les accrochages entre les forces de l’ordre et les citoyens d’une des deux communautés ont duré jusqu’au petit matin. Aux jets de pierres des uns ont répliqué des tirs de grenades lacrymogènes des autres, provoquant l’indisposition de quelques citoyens, dont l’inhalation de gaz moutarde a nécessité le transfert au centre de soins de la ville pour des problèmes respiratoires. Des blessés légers sont aussi à déplorer. Lors de notre déplacement sur les lieux, hier matin, le calme régnait. Les forces de sécurité, déployées en grand nombre dans les quartiers à risque, sont prêtes à intervenir à la moindre alerte.

La RN1, qui traverse la ville, est ouverte à la circulation. Par ailleurs, et toujours selon nos sources, aucune arrestation n’a été opérée. “Ce n’est quand même pas normal qu’à chaque visite importante dans la région, des incidents éclatent. Nous sommes en droit de nous poser des questions sur leur auteurs”, déclare le vieux Smaïl. Et d’ajouter : “Il n’y a rien d’innocent dans ces actes. Pour moi, ils sont prémédités par des parties connues qui n’ont pas intérêt à ce que la situation se stabilise, mais Dieu les démasquera.” Source Liberté

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