Les services de sécurité de la ville de Sidi Aissa dans la wilaya de M’sila ont dénombré 4 morts et 60 blessés dans les incidents nés des suites de la mort d’un homme de 50 ans. En effet, Arbaoui Saâd, dit Bariasse, avait eu une altercation, selon El Watan, avec le fils du propriétaire de l’établissement hôtelier « Djebel Ennaga ». Le fils du patron de l’hôtel, inauguré en 2005 par le ministre du tourisme, est passé avec sa voiture sur le corps de la victime, le blessant grièvement. La victime a rendu l’âme au bout d’une hospitailisation de 15 jours au CHU Mustapha Bacha. La question que posent les enfants de Sidi Aissa: pourquoi les aurorités n’ont pas pris de mesure à l’encontre du fils du propriétaire de l’hôtel après l’acte perpetré contre Bariasse ? Cette attitude est considérée par les citoyens de la localité comme un acte de hogra. « Le fils du patron de l’hôtel aurait bénéficié d’une certaine impunité », rapporte El Watan dans son édition de samedi.
Par ailleurs, ripostant contre la déferlante humaine qui s’est attaquée à son établissement, le propriétaire et ses agents de sécurité ont tout simplement tiré à bout portant sur la foule tuant 3 personnes et blessant une soixantaine dont 52 par balles de chevrotinen, ajoute El Watan. Le propriétaire de l’hôtel, vraisemblablement, à court de munitions, a été par la suite systématiquement lapidé par la foule jusqu’à ce que mort s’ensuive.
« Aucun policier n’est intervenu au moment où les pierres pleuvaient sur l’établissement, avant que l’on commence à tirer de l’intérieur. C’est le propriétaire, Benguenaoui Larbi, alias Daoudi, qui avait riposté en tirant sur la foule », selon un témoin du drame.
« D’aucuns diront, ajoute EL Watan, que la fin dramatique vécue par ces personnes et les horreurs qui s’en sont suivies auraient pu être évitées si les services de sécurité avaient fait preuve d’intelligence pour prévenir ces incidents, lesquels, somme toute, étaient prévisibles »
Une question mérité d’être posée: qui est responsable du drame ?
Par El Mouhatarem