Archive pour 'Algérie Révolte'

La Cour de M’sila ordonne l’ouverture d’une enquête sur les incidents survenus à Sidi Aissa

emeutealge1541.jpgLe procureur général de la Cour de M’sila a ordonné jeudi l’ouverture d’une enquête et l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans les évènements survenus mercredi à Sidi Aissa (M’sila) qui ont fait 4 morts et une soixantaine de blessés, indique le PG dans un communiqué. 
Selon le communiqué, les incidents ont éclaté suite au décès d’un citoyen qui a succombé à ses blessures au CHU Mustapha Pacha (Alger) après une dispute le 19 juillet dernier avec les gardiens de l’hôtel  »Ennaqa » -situé à l’entrée de la ville- et le fils du propriétaire. 
« Les faits, précise la même source, ont fait l’objet d’une enquête préliminaire diligentée par les services de la police judiciaire conformément aux instructions du parquet ». 
Le communiqué du PG explique qu’au « retour des funérailles du citoyen décédé la foule ayant assisté à l’enterrement s’est dirigée, à l’instigation de certains meneurs, vers l’hôtel pour procéder à sa fermeture et venger la personne décédée ». 
« En dépit de l’intervention des services de sécurité qui ont tenté de disperser le groupe d’individus qui a fermé la route nationale no 8 à l’aide de barricades et de pneus incendiés, la situation s’est aggravée au point de devenir incontrôlable », précise encore la même source. 
« La foule déterminée à prendre d’assaut l’hôtel a été rejointe par un groupe de jeunes dont la progression a été stoppée par des coups de feu tirés de l’intérieur de l’hôtel en réaction à cette attaque » , ajoute la même source qui précise que « les incidents ont fait 4 morts par balle dont le propriétaire de l’hôtel décédé suite à son agression et une soixantaine de blessés parmi lesquels 52 l’ont été par balles de type « Sachem ». 
« Le frère du propriétaire de l’hôtel et un gardien ainsi que des personnes suspectées d’avoir tiré de l’intérieur de l’hôtel ont été arrêtées et leurs armes saisies », poursuit le communiqué du PG qui fait également état de l’arrestation d’ »individus en possession d’objets volés de l’hôtel qui a été pillé et son personnel agressé ».

Des émeutes font quatre morts à M’sila

De violentes émeutes ont éclaté hier dans la localité de Sidi Aïssa, à 90 km du chef-lieu de la wilaya de M’sila et à 150 km d’Alger, faisant quatre morts et plusieurs blessés. La genèse de l’affaire, rapporte El Watan, remonte à une quinzaine de jours, lorsque le propriétaire de l’hôtel Naga de Sidi Aïssa a heurté avec son véhicule un citoyen de la localité, le blessant grièvement. Evacué sur Alger, la personne en question a rendu l’âme avant-hier. Après son enterrement hier au cimetière du village, des dizaines de citoyens en colère se sont dirigés vers l’hôtel Naga, qu’ils ont commencé à saccager. Ce sont les agents de sécurité de l’établissement qui auraient ouvert le feu sur les manifestants. Des sources évoquent la mort de quatre personnes dont le propriétaire de l’hôtel et plusieurs blessés. Jusqu’à une heure très avancée de la soirée d’hier, les émeutes se poursuivaient toujours, sans aucune intervention des services de sécurité.

FFS de Ghardaia: « L’administration joue au pourrissement »

emeutes2.jpgRéagissant aux récentes déclarations des pouvoirs publics qualifiant les tragiques évènements qu’a connus la localité de Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, de conflit intercommunautaire, le Front des forces socialistes (FFS), par la voix du secrétaire fédéral de Ghardaïa, le Dr Kameledinne Fekhar, réfute catégoriquement cette thèse. Dans un communiqué rendu public hier, le fédéral du FFS accuse l’administration de jouer le pourrissement. Le Dr Fekhar ne comprend pas l’attitude du procureur de
la République près du tribunal de Berriane qui n’a pas jugé utile de recevoir les mères, épouses, soeurs, fils et filles venus réclamer et exiger à ce que leurs fils et époux, frères et pères, arrêtés durant ces évènements, soient jugés dans le cadre des lois de
la République. Le responsable local du FFS prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur les procédés arbitraires auxquels ont recours les pouvoirs publics pour l’arrestation des manifestants. Ces femmes ont brisé le mur du silence en organisant une grande marche, mardi dernier, à travers laquelle elles ont crié leur ras-le-bol et leur désespoir quant aux souffrances quotidiennes qu’elles endurent. Les manifestantes ont rédigé un communiqué qu’elles ont transmis au président de l’APC de Berriane, au chef de daïra et au procureur de
la République près le tribunal de Berriane, précise le communiqué. 
La réaction courageuse et unique en son genre de ces femmes dans les wilayas de sud, ajoute le communiqué, illustre parfaitement le sentiment de peur de ces femmes quant à un avenir incertain. La manifestation de Berriane montre aussi le climat de méfiance qui s’est installé entre l’administration et les habitants de la localité et dénote de la situation qui ne cesse de se détériorer, lit-on encore dans le même document. Pour rappel, la localité de Berriane a vécu, depuis le 19 mars dernier, des émeutes ayant fait trois victimes, des dizaines de blessés et des dégâts matériels considérables.

Nouveaux incidents à Berriane (Ghardaia)

bouteflika1.jpgDes incidents ont éclaté, mardi, vers 5h30, à Berraine dans la wilaya de Ghardaia, lorsque des ouvriers qui venaient de quitter leur travail ont été assaillis par des jets de pierres et de cocktails Molotov sur la route de Gourara, dans le quartier ouest, où réside la communauté mozabite, a rapporté le quotidien El Watan. Les agresseurs ont brûlé la cabine du camion, avant de s’attaquer avec une violence inouïe aux ouvriers. L’information a fait le tour de la ville qui, en quelques heures seulement, renoue avec les émeutes. La présence des forces de sécurité a permis d’éviter le pire et de faire revenir le calme en fin de matinée. Les échauffourées se sont arrêtées, mais la tension est restée extrême. Des deux côtés, la condamnation est très vive. 

Réaction de la communauté mozabite 

« Nous, membres de la communauté des Azzaba et représentants des fractions ibadites et à la suite des actes de violence et d’agression à l’encontre des personnes et de leurs biens d’aujourd’hui (mardi), qui sont en violation avec les principes de l’Islam, des traditions et des lois de
la République, condamnons avec force ces agissements criminels et ce quels que soient leurs auteurs qui attisent le feu de la fitna et de la haine entre les deux communautés, dans le but de faire avorter la démarche de paix à laquelle veut arriver la djamaâ.»

Oran: 23 émeutiers devant le magistrat instructeur

emeutes.jpgVingt-trois jeunes, interpellés lors des émeutes qui ont éclaté, avant-hier, au quartier des Planteurs, ont été présentés au magistrat instructeur près le tribunal d’Es Seddikia à Oran. En effet, des jeunes ont exprimé leur colère suite à l’opération de relogement de plusieurs familles du quartier. Les manifestants ont dénoncé la hogra et l’injustice constatée lors de l’opération.

Le coordinateur des sinistrés de Chlef condamné

Le tribunal correctionnel de Chlef a rendu hier son verdict dans l’affaire opposant l’ex-wali de Chlef, Mohamed El Ghazi, au président de la coordination des cités en préfabriqué, Mohamed Yacoubi. Il a condamné le coordinateur des sinistrés à six mois de prison avec sursis et à une amende de 60 000 DA pour « outrage à fonctionnaire et usurpation de qualité ». 

Emeutes d’Oran : 42 mandats de dépôt prononcés

27 personnes étaient présentées au juge d’instruction près le tribunal d’Es-Seddikia pour avoir participé aux émeutes qui ont secoué, les lundi, mardi et mercredi derniers la ville d’Oran, 28 autres devaient répondre des mêmes chefs d’inculpation au tribunal d’Es-Senia.  

23 parmi ces derniers ont participé aux émeutes enclenchées dans la nuit du mardi au mercredi derniers, dans la localité de Chteïbo alors que 5 autres sont accusés d’être les auteurs de mêmes dépassements à Haï Es-Sabah. Il importe de signaler que 10 des émeutiers de Chteïbo ont été identifiés comme étant les auteurs de la casse enregistrée au bureau de poste et au centre culturel de cette localité et sont en fuite. 

Au niveau du tribunal de Gdyel, ce sont sept autres jeunes émeutiers de la localité de Hassi Bounif qui ont été présentés. Tous les émeutiers ont répondu des inculpations d’attroupement, trouble à l’ordre public, dégradation de biens publics et d’autrui ainsi que de vol.  

7 prévenus présentés à Gdyel ont été, tous, placés sous mandat de dépôt alors qu’à Oran 9 mineurs parmi 11 qui ont été, également, présentés au tribunal, ont été écroués alors que les mis en cause présentés au tribunal d’Es-Sénia 26 ont été placés sous mandat de dépôt et deux autres ont bénéficié de citation directe. 

Berriane :Prison ferme pour 10 prévenus et 3 relaxes

Le procureur de la République a requis la peine de deux ans de prison ferme et 20.000 DA d’amende contre quatre prévenus accusés de s’être organisés en bande d’incendiaires et de casseurs. Pour tous les autres, il a requis un an de prison ferme et 10.000 DA d’amende. 

Après des délibérations, la présidente du tribunal a livré le verdict. Dans le premier dossier, sur les deux prévenus, un s’en tire avec un non-lieu, tandis que l’autre écope de deux ans de prison ferme, 200.000 DA d’amende et deux fois 300.000 DA au titre de dédommagement pour ses deux victimes.  

Dans le second dossier, concernant onze personnes impliquées dans des actes d’attroupement illicite et destruction de biens d’autrui, deux ont bénéficié de la relaxe, un condamné à six mois de prison ferme et 5.000 DA d’amende pour incitation à l’émeute et les huit autres ont tous écopé d’un an de prison ferme pour attroupement illicite et obstruction sur la voie publique.  

La dernière affaire, a vu la comparution de huit individus. Deux d’entre eux ont bénéficié de la relaxe, cinq condamnés à un an de prison ferme pour attroupement illicite et obstruction sur la voie publique et le dernier a été condamné à six mois de prison ferme et 5.000 DA d’amende pour incitation à l’émeute.

60 personnes écrouées après les émeutes d’Oran

Soixantaine jeunes impliqués dans les émeutes qui ont éclaté à Oran de mardi à jeudi ont été écroués à l’issue de leur présentation au parquet près le tribunal correctionnel, a rapporté l’AFP. 
Une centaine de personnes, dont des mineurs, interpellées également dans la cadre de ces émeutes, ont été mises en liberté provisoire. 
Les émeutes avaient suivi la relégation du Mouloudia Club d’Oran (MCO), en deuxième division du championnat national, pour la première fois depuis la création de ce championnat en 1963. 
La colère des supporteurs avait dégénéré, donnant lieu à des actes de destructions, de pillages et d’incendie d’édifices publics, de magasins et de véhicules. 

Emeutes de Berriane: 12 personnes écrouées

Douze personnes ont été écrouées hier, mercredi, par le juge d’instruction près le tribunal de Ghardaïa et deux autres placées sous contrôle judiciaire pour leur implication dans les incidents survenus récemment à Berriane. Selon Infosoir, ces individus sont poursuivis pour «incendie volontaire, attroupement armé sur la voie publique, destruction de biens d’autrui et vol». Les investigations menées par les éléments de la sûreté ont conduit également à l’arrestation de cinq personnes soupçonnées d’avoir participé aux événements et qui sont en délit de fuite.

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