Archive pour 'Algérie Révolte'

La « marche » de la CNCD empêchée

Les services de sécurité ont empêché pour la 11ème fois une marche de la CNCcopiedecncd2.jpgD. Ce matin  à la  Place du 1er mai à Alger, près de quarante personnes ont tenté de marche.  Apparemment plus personne ne croit à ces marches de la CNCD, puisque même Said Sadi n’y participe plus. El Mouhtarem 

Karim Tabbou à Sétif: « Le statu quo, encore le statu quo, toujours le statu quo, voilà le crédo de BOUTEFLIKA »

taboukarimffsphkadri21.jpgIntervention du premier secrétaire du FFS aujourd’hui vendredi lors d’un meetinf organisé dans la ville de Sétif. Cette allocution fait office de déclaration du Secrétariat national du parti réuni jeudi à Alger.

L’année 2011 aura été marquée dans l’aire maghrébine et du Moyen Orient par des bouleversements politiques qui ont vu la chute de plusieurs dictatures et régimes autoritaires.

Ce mouvement se poursuit encore.

Au-delà, des analyses superficielles, le peuple algérien bouge de tous les mouvements de changement qui se produisent dans ces pays. L’impact est d’abord psychologique.

Les révolutions en Tunisie et en Egypte auront prouvé la possibilité d’une voie pacifique vers le changement. Même si en Libye, au Yemen et en Syrie les chemins vers la démocratie se révèlent plus ardus en raison des complexités sociales, sociétales, politiques ou géopolitiques.
Les mouvements en cours ont permis de relativiser la menace terroriste et le danger islamiste. L’instrumentalisation et l’exploitation de ces menaces à des fins politiques par des régimes autoritaires, n’ont pas empêché ces peuples de s’impliquer et de provoquer le changement. Les événements montrent chaque jour que les régimes autoritaires en place ont besoin d’un niveau de violence comme atout intérieur et à des fins de légitimation extérieure.
Les peuples veulent le changement, ils n’ont pas peur du changement ! Il reste à convaincre les opinions occidentales et leurs gouvernements.
Ces peuples auront montré que les forces populaires sont le facteur fondamental pour faire avancer l’histoire, même si l’implication des élites a été déterminante.
Il faut enfin noter que les changements en cours sont d’essence politique et sociale. Tenter de séparer le politique du social voire de l’économique peut parfois relever de la bonne foi et de la naïveté, mais énoncé par des responsables politiques au plus haut niveau, cela relève de la manipulation, de la répression et de l’oppression.

En Algérie :
- La détérioration sécuritaire de ces derniers jours soulève bien des interrogations.
- Demander du travail, revendiquer un logement et un salaire décent, lutter pour un statut professionnel, lutter pour l’égalité des chances et une formation universitaire de qualité sont des revendications politiques.

En Algérie :
Le pluralisme politique est encore à venir; les droits de l’homme sont encore à enraciner, la construction démocratique de la Nation et de l’Etat reste un idéal à concrétiser; les Algériennes et les Algériens ne sont pas libres et ne vivent pas en démocratie.
Comment croire qu’un régime politique issu d’un coup d’Etat, qui survit par d’autres coups d’Etats grâce à l’état d’urgence et aux lois sécuritaires de lutte contre le terrorisme, qui se pérennise par des révisions constitutionnelles et des élections truquées, puisse édifier des institutions légitimes, crédibles et représentatives ?
Comment croire qu’un tel régime puisse en une année réaliser ce qu’il n’a pas fait depuis l’indépendance ?
Quelle est la réalité dans le pays en matière de libertés, quand même le rapport des Nations unies, sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, accable les autorités algériennes ?
Où trouver la nouvelle administration compétente, intègre, performante pour remplacer l’administration actuelle ?
Qui peut croire que des réformes politiques, économiques et sociales peuvent être menées avec ce gouvernement, cette assemblée nationale et ce sénat ? Il n’ya que le chef de l’Etat, les ministres, les députés et les sénateurs pour le croire !

Nous ne pouvons, une fois de plus, que regretter la complaisance et le laxisme des positions françaises et américaines qui feignent de croire aux réformes sans aucune garantie. Le pays a besoin d’un appui à de vraies réformes, de relations internationales imprégnées d’éthique et d’idéalisme politiques même si ces relations prennent en compte les rapports de force et les intérêts.
Gagner du temps, tenter de regagner un crédit international, s’adresser aux opinions occidentales, voila l’objectif primordial qui éclaire le contenu du discours récent du chef de l’Etat.

Prodiguer un discours sur les réformes, faire quelques concessions sur le front social, resté inflexible et refuser toute ouverture politique, voilà la stratégie du régime. Le statu quo, encore le statu quo, toujours le statu quo, voilà le crédo de BOUTEFLIKA, voilà le crédo des décideurs, voilà le crédo du pouvoir.
Ce discours ne répond pas aux attentes et aux aspirations de la population et ne répond pas aux besoins de la situation.
Malgré les apparences, la période actuelle est une opportunité et une chance pour le changement pacifique. La fin de non recevoir opposée par le régime aux différentes propositions et aux différentes mobilisations populaires a gâché cette chance et ne fait que reporter l’échéance ; elle a rendu les choses plus complexes et plus difficiles.

Dans la société, les choses évoluent, les choses bougent, la décantation est en route ; à terme les vrais forces de changement se reconnaitront et convergeront, l’espoir est encore permis, le plus important n’est pas l’ORDRE PUBLIC A TOUT PRIX, c’est la réintégration et l’inscription dans le mouvement de l’histoire ; les forces du changement y travaillent. Le plus important ce n’est pas l’ordre public mais l’ordre historique. .Algériennes, Algériens Impliquez- vous
Ne pas faire de politique aujourd’hui est la pire des politiques.

Béjaia/ Les chômeurs montent au créneau: Un sit-in et une grève de la faim illimitée en perspective

cho.jpgR.Z pour « Algérie Politique »

Organisés au sein de l’association Action, qui a vu le jour récemment,  les collectifs des chômeurs de la wilaya de Béjaia comptent apporter leur voix aux mouvements de contestation sociale que connaît le pays.

Les membres de l’association qui ont tenu des réunions non-stop depuis quelques jours, dont la dernière s’est tenue aujourd’hui, à Amizour au siège de l’Association des chômeurs,  ont arrêté un certain nombre d’actions de protestation à même d’interpeller les pouvoirs publics.

Selon le président de l’Association Action, H. Messis,  les représentants des collectifs des chômeurs de différentes localités de la waliya sont parvenus à se mettre d’accord sur les différentes démarches et actions à entreprendre. ” Nous nous organisons pour observer un sit-in devant le siège de la wilaya mais aussi une grève de la faim illimitée” a-t-il-affirmé, en ajoutant: “seules l’action organisée et la mobilisation  comme moyens pour revendiquer nos droits”

Toujours selon la même source, les animateurs d’Action ont formulé des propositions contenues dans leur plate-forme de revendications dont, entres autres,  “la  décentralisation des organismes chargés de l’emploi (ANSEJ, ANEM…) vers les daïras pour garantir plus de transparence et de fluidité dans le traitement des dossiers, la levée des entraves bureaucratiques dans les projets créateurs d’emplois, ainsi  que l’institutionnalisation d’une allocation chômage conséquente, en faveur de tout demandeur d’emploi, jusqu’à son insertion professionnelle.”

Par ailleurs, les représentants des chômeurs  n’ont pas  manqué de dénoncer “l’opacité qui entoure les opérations de recrutements au niveau de certaines communes” et de pointer du doigt les services de la wilaya qui n’ont pas réservé une suite favorable à leur demande d’audience avec le wali, introduite depuis presque un mois, selon eux. 

 Le président de l’association Action a tenu à lancer un appel à tous ceux qui se reconnaissent dans ces initiatives et qui partagent les mêmes préoccupations à les rejoindre et à se rapprocher de leur siège, sis place SNTV.  

La police refuse de donner un avis de disparition à la famille de Keroumi

keroum.jpgAlors que M. Ahmed KEROUMI, militant politique et membre de la CNCD d’Oran n’a plus donné signe de vie depuis le mardi 19 avril aux environs de midi, heure à laquelle il était dans son lieu de travail, les services de la police d’Oran ont refusé de délivrer un avis de disparition à sa famille pour qu’elle puisse commencer les recherches. El Mouhtarem

La marche des familles des disparus empêchée

dispa.jpgLes services de sécurité ont empêché ce matin la marche nationale pour la vérité et la justice à la quelle ont appelé SOS Disparus et le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA). Les manifestants qui devaient se diriger de Grande Poste vers le siège de l’Assemblée Populaire Nationale ont été encerclés par les forces de l’ordre. Malmenées par la police, les familles des disparus ont organisé un sit-in au niveau du jardin de la grande poste. El Mouhtarem

 

 

 

CNCD Mostaganem: Rencontre samedi 23 avril à 9H 30 à la salle « Cheikh Hamada »

dalilat.jpgNous ne pouvons pas rester silencieux et spectateurs devant les luttes pour la démocratie et la dignité de la majorité des citoyennes et citoyens algériens, et des peuples arabes frères.

 

Un groupe de citoyens de Mostaganem appelle l’ensemble des citoyennes et citoyens de la wilaya à assister à une rencontre le samedi 23 avril à 9H 30, à la salle « Cheikh Hamada« , pour:

 

Discuter des propositions de solutions face à la crise et à la gestion catastrophique des richesses du pays,

 

Dénoncer la marginalisation des cadres et des élites du pays,

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Tizi-Ouzou: Les manifestants du MAK étaient plus nombreux que ceux de la CNCD

ferhat.jpgEnvirons trois cents personnes ont marché aujourd’hui à Tizi-Ouzou à l’appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (proche du RCD). Les manifestants ont marché du carrefour « 20 avril » vers le siège de la wilaya en passant par le siège de la direction de la culture que dirige Ould Ali El Hadi.

Les partisans du MAK ont été plus nombreux à manifester dans les rues de la ville de Tizi-Ouzou. Selon notre source près de 700 personnes ont répondu à l’appel du Mouvement autonomiste. Arrivés devant l’ancien siège de la mairie de Tizi-Ouzou, les manifestants ont improvisé une prise de parole pour appeler à l’autonomie de la Kabylie. El Mouhtarem

La wilaya d’Alger n’a reçu aucune demande de meeting émanant du RCD

sadi2.jpgLa wilaya d’Alger affirme dans un communiqué publié mercredi n’avoir reçu, à ce jour, aucune demande de réunion publique émanant du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). “Certains quotidiens de la presse nationale ont fait état, ce mercredi, que le parti RCD s’est vu refuser l’utilisation de la salle Harcha Hacène et la coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf pour y tenir une manifestation publique”, note le communiqué.

A cet égard, la wilaya d’Alger informe qu’”elle n’a reçu aucune demande de réunion publique émanant du parti politique RCD”.

“Hormis la salle Harcha, dont les gradins sont en phase de réfection et de confortement, conformément aux recommandations émises par l’organisme CTC, toutes les salles de la wilaya d’Alger sont mises à la disposition des partis politiques et autres associations qui en feront la demande dans les formes et les délais requis”, assure encore la wilaya d’Alger.

Il est rappelé dans le communiqué que, conformément aux instructions du gouvernement, la wilaya d’Alger “avait déjà instruit tous les gestionnaires de ces espaces publics sportifs et culturels, dépendant des communes, de la wilaya et même établissements publics nationaux à caractère industriel et commercial, à l’effet de faciliter aux demandeurs, partis politiques et autres associations, l’utilisation, à titre gracieux, de ces salles et complexes. Ce qui a été toujours le cas”. “Une correspondance du cabinet du wali d’Alger, datée du mardi 19 avril 2011, a été adressée à ce parti pour marquer la disponibilité des services compétents de la wilaya à traiter la demande qui serait faite avec toute la diligence voulue”, ajoute le communiqué de la wilaya d’Alger.

Sit-in pour exiger la libération du journaliste Khaled Sid Mohand

khaled1.jpgPour exiger la libération du journaliste Khaled Sid Mohand, arrêté  le 9 avril 2011 à son domicile à Damas par la police syrienne, un sit-in sera observé demain mardi 19 avril 2011 à 12h00 devant l’ambassade de Syrie à Alger sise à quelques mètres du ministère des Finances à Hydra. Soyons nombreux pour demander la libération immédiate de Khaled, détenu dans les geôles de Bachar Al Assad alors qu’il ne faisait que son travail de journaliste.

 

Le comité algérien de soutien à Khaled Sid Mohand

Marche des étudiants de Béjaia pour demander le départ du recteur

rectorat.jpgDes centaines d’étudiants de l’université Abderahmane Mira de Béjaia ont organisé une marche ce matin pour réclamer le départ du recteur, Djoudi Merabet.  Les manifestants qui se sont dirigés vers le siège de la wilaya ont scandé des slogans hostiles au recteur.  »Recteur dégage » ont crié les manifestants en guise de protestation contre la décision prise par le conseil de direction de l’université de traduire 11 étudiants devant le conseil de discipline. Les enseignants de Béjaia, pour leur part, ont appelé récemment au changement au niveau de leur université. Pour rappel, suite à l’agression d’un étudiant en droit par le recteur, des étudiants ont brûlé le mobilier du rectorat. El Mouhtarem

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