Archive pour 'Algérie Révolte'

Le MJIC appelle à une participation massive à la marche des étudiants demain à Alger

mjic.jpgLa communauté estudiantine traverse une situation de crise dont l’issue est incertaine,  marquée par des interventions musclées des agents de l’ordre qui guettent tout mouvement de protestation pour le réprimer. Que se soit à Béjaia, à Boumerdes, à Oran ou à Alger, les actions entreprises par les étudiants pour se faire entendre sont toutes réprimées par la police.

Certains étudiants ont été interpellés à Oran tandis que d’autres ont été agressés à Alger et à Bejaia. Cette situation ne peut et ne doit laisser indifférent personne. Elle interpelle les consciences.

Le Mouvement des jeunes indépendants  pour le changement (MJIC), indigné par le comportement des agents de l’ordre, condamne ces pratiques et toutes les exactions et pressions que les forces de répressions font subir aux étudiants Algériens, dont le seul tord est de vouloir libérer l’université Algérienne des carcans dans laquelle on veut  la confiner.

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Université de Béjaia: 11 étudiants devant le conseil de discipline le 15 avril

rectorat.jpgEl Mouhtarem « Algérie Politique » 

Le recteur de l’université de Béjaia, Djoudi Merabet, ne recule devant rien pour faire taire la voix des étudiants syndicalistes. Selon une source sûre, 11 étudiants membres de la coordination des étudiants de Béjaia ont reçu des convocations pour se présenter devant le conseil de discipline le jeudi 15 avril.

Un membre de la coordinataion que nous avons contacté, dénonce la procédure pour «vice de forme». «Dans le PV rendu public à l’issue sa réunion, le Conseil de direction de l’université de Béjaia a demandé au conseil de discipline qu’il a saisi d’exclure les étudiants de tous les établissements de l’enseignement supérieur. Le verdict est donc connu d’avance», dénonce notre interlocuteur.

En guise de solidarité avec leurs camarades, les étudiants ont décidé d’organiser un grand rassemblement devant le rectorat le jeudi 15 avril. Par ailleurs, nous apprenons d’une source sûre que l’étudiant agressé par le recteur, Djoudi Merabet, a déposé plainte contre ce dernier.

Béjaia: Marche des chômeurs demain lundi à 10h00

chomage.jpgLe Comité de défense des droits des chômeurs de la wilaya de Béjaia a lancé un appel pour une marche demain lundi 11 avril 2011 à 10h00. La marche va démarrer des Quatre chemins vers le siège de la wilaya. Dans son appel, les membres du comité de défense des droits des chômeurs affirment ne pas vouloir être des immolés, ni des haraga, ni des bénéficiaires du dispositif « ANSEJ » qui mène vers la justice…Les chômeurs réclament juste un travail et un salaire pour se sentir Algériens. El Mouhtarem

 

Comment les « services » ont fait marcher Alger à l’occasion de la « révolution » arabe

toufik.jpgPar Kamel DAOUD, militant des droits de l’homme (LADDH)

 

Il ne faut pas se leurrer, les cerveaux des «services» ne sont pas des rigolos. Ils sont nés grâce à Boussouf pendant la guerre de libération, à partir de la promotion  Tapis rouge formée au KGB aux techniques violentes de subversion et de manipulation des foules. Ils ont fait des enfants encore mieux formés qu’eux. 50 ans d’expérience, excusez du peu. Peut-être sont ils aujourd’hui la seule police politique au monde, résidu de la guerre froide. Héritiers du KGB, de la Stasi et de la Securitate à la fois. Nauséabonds et professionnels, sans états d’âme.

 

En face d’eux, ceux qui ont cru faire marcher les  Algériens, malgré l’interdiction du ministre de l’Intérieur, n’ont pas pris la mesure des forces en présence. Ils ont fini pourtant par se rendre à l’évidence : c’est eux qu’on a fait marcher car ils sont tombés dans le piège, à moins que …eux-mêmes étaient aux ordres.

 

En réalité le régime autoritaire qui règne en Algérie depuis l’indépendance a eu vraiment très peur quand  le malheureux Bouazizi s’est immolé en Tunisie. Les «services» ont flairé le piège : Alger pouvait s’embraser à tout moment tant la contestation sociale avait atteint le niveau maximum, le peuple était à bout. Et alors fini des privilèges des nantis du pouvoir, des colonels et des généraux en retraite (ou en activité), de leur progéniture et de leurs affidés. Finie la corruption «à ciel ouvert», au vu et au su de tout le monde, sans vergogne, sans pitié pour ceux qui souffrent dans ce pays.

 

Les «naïfs» ont cru que les émeutes de rue de janvier correspondaient au début d’un mouvement révolutionnaire. Ils auraient pourtant du se méfier : un embrasement sur l’ensemble du territoire au même moment et surtout sans slogan politique et qui cesse inopinément. Seule une organisation structurée dans tout le pays pouvait déclencher un tel mouvement puis le stopper. Suivez mon regard. Mais non, les «naïfs» se sont crus en novembre 1954 et ils ont appelé à des marches. Ils n’ont pas compris qu’il s’agissait en réalité d’un contre feu, technique classique de pompier quand la forêt brûle. Une manière de neutraliser l’incendie qui menace.

 

Et, alors que Tunis, Le Caire, Sanaa, Damas, Bahreïn, Benghazi s’embrasaient, Alger, petit à petit, s’éteint malgré quelques soubresauts et aussi grâce aux manifestions de force de la police qu’ils ont provoquée. Coordination après coordination, CNCD après Barakat. Pschitt !

 

Seul le FFS a flairé le piège et s’est contenté de dire sa présence et sa force avec la solidarité des partis démocratiques maghrébins. Histoire de dire aux services « FAKOU !»

 

Aujourd’hui il y a le foot, l’année de Tlemcen (capitale islamique ? arabe ? régionaliste ?). Et les annonces d’un grand discours d’un Président aphone depuis de longs mois. Ah le foot, l’équipe nationale, la coupe d’Algérie, et puis le bac et puis le ramadhan. Et nous voilà en octobre, la rentrée scolaire et  à nouveau confrontés  à …nos malheurs: une inflation galopante, le chômage, un coût de la vie insupportable pour les pères de famille (nombreuse).

 

Les cerveaux des «services» (la boite noire) ont commencé à réfléchir à la stratégie à adopter à partir d‘octobre prochain. Boutef reste ?  (détail),  il y a des «hommes» pour le remplacer ou peut-être une femme d’ailleurs, pourquoi pas ? Un changement d’APN avec de nouveaux larbins cupides appelés députés, apparus après des élections truquées ? Quelques attentats en Kabylie, ou ailleurs, de quoi justifier un nouvel état d’urgence ? Les choix sont variés et la réflexion est en cours.

 

Et les Algériens continueront de souffrir en regardant le monde aller de l’avant, en se connectant  à Internet ou à la télé parabolée, et sans eux. Sauf les nantis du régime, bien  évidemment.

 

Aujourd’hui c’est l’heure des bilans pour les militants des droits de l’homme comme pour les militants politiques de la démocratie. Comme dit CAMUS, il s’agit pour le Sysiphe que nous sommes de remonter le rocher vers le sommet. Avec détermination, obstination et aussi l’espoir en des jours meilleurs.

 

 

Long est encore le chemin !

Université de Béjaia: Les enseignants réagissent aux menaces du recteur

rectorat.jpgAu moment où les comités étudiants discutent des modalités de préservation de l’année universitaire en entamant les examens du S1, un climat de violence s’est installé au sein de notre université.

Selon les délégués des étudiants, un étudiant de première année de droit, membre du comité, a été victime d’une agression de la part du recteur de notre université et d’un agent de sécurité au niveau du bloc 5 d’aboudaou. Suite à cet incident, les étudiants ont spontanément marché depuis le campus d’Aboudaou sur le rectorat de Targa Ouzemmour pour protester. Le rassemblement a dégénéré et un début de saccage du rectorat a eu lieu.

Informés par des collègues, des membres du collectif des enseignants se sont rendus sur place (vers 13h50) pour apaiser la tension et éviter le pire. Les enseignants, une fois sur les lieux, ont intervenu pour faire entendre raison aux étudiants, très remontés, pour leur rappeler qu’aucun motif ne peut justifier un acte de saccage même en réaction à une éventuelle violence de la part du premier responsable de l’université à l’encontre de l’un des leurs. Les étudiants ont fini par se disperser dans le calme.

Les enseignants (plusieurs collègues et non deux) qui ont accouru, afin de ramener le calme et l’apaisement pour préserver le rectorat, n’ont rien fait d’autre qu’assumer leur responsabilité. Car rien ne peut justifier le recours à la violence, et seul le débat d’idées doit prévaloir au sein de l’espace universitaire. Les enseignants, de par leur crédibilité, ont réussi à convaincre nos étudiants pour agir de manière à éviter l’embrasement. Les délégués des étudiants présents, même dépassés par le mécontentement de leurs camarades, ont pu ramener ces derniers à la raison.

Les dégâts constatés sur place consistent en un micro et quelques chaises brûlés sur le parvis du rectorat, des bureaux saccagés particulièrement celui du vice-recteur chargé de la coopération, la loge des agents de sécurité… Aucun feu n’a été allumé à l’intérieur du rectorat, contrairement à certaines affirmations.
Les actes de destruction de nos biens, quel que soit leur degré, sont condamnables et ne doivent jamais se répéter.

En fin de journée, vers 16h, les responsables des différentes facultés se sont présentés pour tenir une réunion du conseil de direction élargi aux vices-doyens et aux SG des facultés. Il aurait, bien sûr, été souhaitable que ces responsables soient présents sur les lieux à 12h pour ramener le calme et non à 16h! Mais auraient-ils réussi quelque chose se sachant perçus comme des adversaires.

A notre grand étonnement, ils ont commis une déclaration incendiaire au vu de la situation dans laquelle se débat l’université algérienne. En effet, au lieu de tenter d’apaiser les esprits pour sauver ce qui reste de l’année universitaire et de se désoler de l’injonction de la violence au sein de notre établissement, ils accusent « deux enseignants », parmi ceux qui ont intervenu pour ramener le calme, de soutenir un groupe d’étudiants et menacent d’exclure des étudiants…

Cette déclaration du Conseil de direction est une atteinte grave à l’éthique universitaire. Ses signataires assumeront seuls les conséquences qui risquent de surgir. Son contenu rend légitime la question qui suit : Les membres du conseil de direction auraient-ils souhaité que le rectorat brûle ?
Nous appelons toutes les enseignantes et tous les enseignants à participer à l’AG qui se tiendra le Mardi 12 Avril à 11h au niveau de l’Amphi 3 du campus d’Aboudaou pour en débattre.

Non à la violence ! Non aux provocations du conseil de direction !
Pour le respect de l’éthique universitaire ! Pour le respect des franchises universitaires !

Collectif des enseignants de l’université de Béjaia

Skikda: La police harcèle des chômeurs !

chomage.jpgLe comité national pour la défense des droits des chômeurs dénonce énergiquement les tentatives d’intimidation de nos camarades du comité local de Skikda, à leur tête Riadh Lamri, membre du bureau exécutif de l’organisation. Le seul tort de ces camarades harcelés par les forces de police, c’est d’avoir organisé des rassemblements devant le siège de la wilaya de Skikda pour dénoncer les passes droits dans le recrutement et demander un travail décent pour les chômeurs de la région.

Ces pratiques nous renseignent sur la nature autoritaire et hypocrite des autorités qui sont incapables de résoudre nos problèmes et ignorent ce que le mot dialogue signifie.

Le CNDDC réaffirme son entière solidarité avec la lutte des chômeurs de la wilaya de Skikda, et invite les autorités locales à trouver des solutions aux problèmes des chômeurs et cesser cette campagne d’intimidation qui ne fera qu’envenimer la situation.

Le CNDDC réitère encore une fois son appel à tous les chômeurs au niveau national pour rejoindre notre organisation et renforcer nos rangs pour défendre ensemble nos intérêts les plus élémentaires.

« Jil Jadid », le nouveau parti de Djilali Soufiène sera annoncé le 16 avril prochain

sofiane.jpgL’ancien secrétaire général du Parti du Renouveau Algérien (PRA), Djilali Soufiène, a choisi la « Journée du savoir » coïncidant avec le 16 avril, pour annoncer la création d’un nouveau parti politique « Jil Jadid » (Nouvelle Génération). L’annonce sera faite lors d’une conférence de presse qui se tiendra à Zeralda (Alger)

 

Voici la déclaration de principe:

 

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PV de réunion du conseil de direction de l’université de Béjaia

pv.jpg

Le recteur de l’université de Béjaia veut exclure 70 étudiants !

djoudii.jpgEl Mouhtarem « Algérie Politique »

Le recteur-dictateur de l’université « Abderrahmane Mira » de Béjaia, Djoudi Merabet veut exclure 70 étudiants  de tous les établissements de l’enseignement supérieur et licencier deux enseignants. En effet, lors d’une réunion du conseil de direction de l’université le 5 avril après l’incendie du rectorat, il a été décidé de la saisine du conseil de discipline de l’université pour statuer sur le cas des étudiants auteurs des infractions en lui proposant leur exclusion définitive de tous les établissements de l’enseignement supérieur.

Par ailleurs, le conseil de direction de l’université accuse deux enseignants d’avoir participé à l’incendie du rectorat. Selon notre source, les deux enseignants avaient, au contraire, tenté d’empêcher les étudiants de commettre leur acte.

A la tête de l’université de Béjaia depuis 11 ans, Djoudi Merabet doit sa nomination , selon les mauvaises langues, à l’ex- ministre des Transports, le défunt Mohamed Meghlaoui (RND) qui était son beau-frère. Très proche du parti de Ouyahia, Merabet a nommé en 2001 un militant du RND au poste de directeur de cabinet. Ce dernier a d’ailleurs conduit la liste du APW à Béjaia lors des élections partielles de septembre 2005.

DUC et DLEP : Sit-in devant le ministère de l’Habitat

dlep.jpgPlus de 2000 fonctionnaires des directions de l’urbanisme et de la construction (DUC), et leurs collègues des directions du logement et des équipements publics (DLEP) des 48 wilayas ont organisé, hier, un sit-in devant le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme à Alger.

Leur principale revendication: la revalorisation des salaires. «C’est insensé, un mètre cube de béton armé vaut plus que le salaire perçu par un ingénieur en génie civil», a ironisé un jeune ingénieur de Tizi Ouzou. «On gère près de 20 milliards de centimes par mois et on ne perçoit que 20 000 DA comme salaire. C’est pour ça que la corruption ronge tous les secteurs dans notre pays», a-t-il ajouté. Synthèse d’El Mouhtarem/ Source El Watan

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