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Archive pour 'Affaires en justice en Algérie'
2 janvier, 2012
Il refuse de se présenter devant la justice de son pays, Mohamed Bedjaoui soutient le général Nezzar !
Après avoir déposé sa candidature à la tête de l’UNESCO au nom du Cambodge, http://bit.ly/tmpqZg l’ex-ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, disparu depuis quelques années, revient sur la scène. Et de quelle manière ! L’ancien président du Conseil constitutionnel a signé une pétition de soutien au général à la retraite Khaled Nezzar objet d’une enquête en Suisse. L’ancien ministre de la Justice (1964-1970), époque où des centaines d’Algériens dont Hocine Aït-Ahmed, avaient été condamnés à de lourdes peines, Mohamed Bedjaoui, lui-même cité dans le scandale lié au marché de réalisation de l’autoroute est-ouest, s’érige en donneur de leçons en matière de justice. El Mouhtarem
Photo : Mohamed Bedjaoui à Montparnasse (Paris)
15 octobre, 2011
Affaire Bachir Belharchaoui : Le tribunal militaire de Blida exige de la famille de changer d’avocat
«Le président du tribunal militaire de Blida nous a demandé un changement d’avocat sans avancer de motif. Il ne veut pas que notre frère soit représenté par Me Amine Sidhoum», affirme Hafida Belharachoui, sœur de Bachir Belharchaoui, ex-sous officier du DRS, présentement «en détention provisoire» à la prison militaire de Blida depuis le 28 août dernier. Selon Hafida Belharchaoui, «le président du tribunal militaire de Blida nous propose deux avocats d’office». La famille de Bachir Belharchaoui campe sur ses positions. «Nous voulons que Bachir soit défendu par Me Amine Sidhoum», souligne-t-elle.
27 juillet, 2011
Malika Matoub à La Nation: La vérité nous finirons par la connaître.
Entretien réalisé par Bouaiche Chafaa
Malika Matoub ne veut pas se taire ni accepter que la vérité sur l’assassinat de son frère Lounes soit occultée. Elle persiste à réclamer une enquête sérieuse et un procès juste que seul pourrait garantir un Etat de droit.
Que vous inspire le procès des assassins présumés de votre frère Lounes ?
Toutes les personnes présentes au procès et tous les observateurs ont dit la même chose: «on vient d’assister à une mascarade judiciaire». L’arrêt de renvoi n’a pas été lu et le nom de mon frère n’a jamais été cité lors de ce procès. A partir de ce constat, on comprend que la justice a reçu l’ordre de faire passer le procès, même en ne respectant aucune norme juridique.
Depuis plusieurs années, nous mettons en garde contre le bâclage du procès de l’assassinat de Lounes. Le temps a fini par nous donner raison. Ce qui s’est passé à la cour de Tizi-Ouzou est une honte pour la justice algérienne. Lire la suite www.lanation.info
22 juillet, 2011
Malik Medjnoune condamné pour un crime qu’il n’a pu commettre lors d’une mascarade judiciaire
Alkarama, 20 Juillet 2011
Enfin, le procès tant attendu a eu lieu ce 18 juillet 2011. Présenté comme étant celui de l’assassinat du célèbre chanteur Lounès Matoub, commis le 25 juin 1998, deux hommes étaient au banc des accusés: Malik Medjnoune et Abdelhakim Chenoui. Arrêtés en 1999, ils ont été sauvagement torturés dans un centre du Département du Renseignement et de la sécurité (DRS). Tous deux ont été maintenus pendant douze ans en détention provisoire et viennent d’être condamnés à une peine de 12 ans de prison pour un crime qu’ils n’ont pas commis.
20 juillet, 2011
Nadia Matoub et ses soeurs ont refusé de cautionner cette parodie de justice
Me Hanoun, avocat de la partie civile, explique que «Nadia Matoub et ses deux sœurs, Farida et Warda, en leur qualité de victimes, ont refusé de cautionner cette parodie de justice après avoir constaté que les autorités judiciaires avaient décidé de faire de ce procès, tant attendu par toute la Kabylie, celui de deux accusés de droit commun, vidant de facto la procédure de sa sève et de sa charge symbolique inhérentes à la vérité sur l’assassinat du Rebelle».
Le même avocat ajoute: «En ne se constituant pas partie civile durant l’audience, après avoir présenté leurs motivations au tribunal criminel publiquement par le biais de leur avocat conseil, les trois victimes se sont démarquées de cette mise en scène qui tend à juger deux accusés mais sans toucher au fond du dossier: la vérité et toute la vérité sur les véritables assassins de Lounès Matoub et leurs commanditaires.»
Me Hanoun a précisé aussi que le tribunal a retenu seulement le chef d’inculpation lié à «l’appartenance à un groupe terroriste» pour les deux mis en cause pour «utiliser une pirouette juridique qui lui évite, compte tenu de la nature de ce dossier et du contexte sensible dans lequel s’est déroulée l’audience, de se prononcer sur la véritable question : quels sont les auteurs et les commanditaires de l’assassinat du Rebelle et quelles en sont leurs motivations ?»
La famille Matoub dépose plainte contre X
La famille Matoub Lounes a décidé de déposer une autre plainte contre X. Selon la soeur de Lounes, « si la plainte n’est pas acceptée, nous allons prendre d’autres dispositions. Nous irons jusqu’à internationaliser l’affaire », rapporte El Watan. « Le procès de lundi est une dérive judiciaire. Nous avons assisté à une première dans les annales de la justice algérienne. Pour nous, c’est une victoire. Nous avons tout fait pour que le nom de mon frère ne soit pas cité dans l’audience. » « Pour nous, le procès Matoub ne s’est pas tenu. Le dossier Chenoui et Medjnoun est clos, a-t-elle insisté.
18 juillet, 2011
Procès Matoub: les deux accusés condamnés à 12 ans de prison
Les deux accusés dans l’affaire de l’assassinat de Matoub Lounès, Malik Medjnoune et Abdelhakim Chenoui ont été condamnés à 12 ans de prison ferme par le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou dans un procès expéditif. Ayant déjà purgé prés de la totalité de la peine, Medjnoune et Chenoui seront libérés dans 8 mois.
Il est à signaler que le procès n’était pas celui de Matoub mais le procès de deux personnes impliquées dans des affaires dite de terrorisme. El Mouhtarem
Scandale: L’audition des deux assassins présumés de Matoub n’a duré que 30 minutes !
L’audition des deux assassin présumés de Lounes Matoub, Malik Medjnoune et Abdelkrim Chenoui n’a duré que 30 minutes, selon un avocat sur place. L’intention du pouvoir de bâcler un procès éminemment politique est clairement établie. La justice algérienne est aux ordres du DRS. El Mouhtarem