Archive pour 'Les élus en Algérie'

Ath Mellikeche (Béjaïa). Le député Smaïl Mira tire sur un citoyen

L’ex-président d’APC de Tazmalt, Smaïl Mira, fraîchement élu député lors des dernières élections législatives, a ouvert le feu à l’aide d’une arme de poing sur un paisible citoyen habitant la commune d’Ath Mellikeche.

 

Béjaïa. De notre bureau

 

Grièvement blessée, la victime a succombé à ses blessures, hier dans la matinée, après une hospitalisation qui a duré 14 jours. Les faits se sont déroulés, vendredi 13 juillet en fin d’après-midi, sur les hauteurs d’Ath Mellikeche, une commune montagneuse, située au sud de la wilaya de Béjaïa. Kamel Saâdi, 31 ans, chômeur et sportif assidu, faisait son jogging sur une piste, non loin de son village natal Lagachène. L’ex-maire de Tazmalt et chef des patriotes de la région, Smaïl Mira, vint à passer à ce moment-là, à bord d’un véhicule de type 4×4, accompagné, selon les témoignages de la famille de la victime, de deux personnes. Arrêtant son véhicule sur le bord de la route, il s’est mis en tête de vérifier l’identité de la victime en lui demandant ses papiers. Vexé, Kamel Saâdi a refusé d’être fouillé, considérant cela comme un abus de pouvoir caractérisé. Une altercation verbale s’en est suivie puis en sont venus aux mains. Un coup de poing est parti. De la part de la victime, disent certains témoignages. De la part de l’auteur de l’homicide, selon d’autres témoignages. Toujours est-il qu’à ce moment précis, Smaïl Mira a dégainé son arme de service et tiré une balle qui atteint Kamel Saâdi à l’abdomen. « Selon le chirurgien qui l’a opéré, la balle est rentrée par l’abdomen pour ressortir de l’autre côté, touchant le rein et le côlon », dira le frère de la victime que nous avons rencontré hier en fin d’après-midi. C’est Smaïl Mira qui évacué lui-même la victime à bord de son véhicule au pavillon des urgences de l’hôpital d’Akbou où elle sera prise en charge et opérée vers 18h. Après son opération, la victime a retrouvé tous ses esprits et donné sa version détaillée des faits aux membres de sa famille qui lui ont rendu visite. Après plusieurs jours de convalescence, son état s’est subitement détérioré et il a succombé à ses blessures dans la matinée d’hier. Pour rappel, Smaïl Mira a déjà défrayé la chronique par un fait similaire lorsqu’il a été accusé du meurtre du jeune Hamza Ouali, le 28 juin 1998, durant les émeutes qui ont secoué la Kabylie suite à l’assassinat de Matoub Lounès. Un fait, cependant, pour lequel sa culpabilité n’a jamais été prouvée. Hier, malgré nos nombreuses tentatives de le joindre pour avoir sa version des faits, Smaïl Mira restait injoignable. En fin de journée, nous avons appris que la famille de la victime préparait un communiqué qu’elle avait décidé de rendre public.

 

Djamel Alilat El Watan du 25 juillet 2007

Le Maire de Béjaia remercié !

bouaoudia.jpgAbdelhafid Bouaoudia P/APC de Béjaïa (FLN), importateur de la viande congelée, a été révoqué de son poste. Le wali de Béjaia a pris la décision de le révoquer en raison de son implication dans une affaire judiciaire.

 

Abdelhafid Bouaoudia a été récemment condamné à une amende et à une peine de sursis par le tribunal d’Amizour pour “insultes” proférées contre l’un de ses pairs de l’APC.

 

Pour rappel, le maire déchu a été élu à la faveur des élections partielles de novembre 2005, sur une liste FLN.

Blida: 16 maires sur les 25 que compte la wilaya sont poursuivis en justice !

Sur les 25 communes que compte la wilaya de Blida, 16 P/APC et 14 membres dont la majorité sont d’obédience FLN ont été suspendus, lesquels se trouvent ainsi au box des accusés. Les chefs d’inculpation retenus contre ces derniers sont multiples. Il s’agit de dilapidation de deniers publics, de vol prémédité à des fins personnelles, de passation de marchés contraire à la réglementation en vigueur et de faux et usage de faux.

Il faut rappeler que c’est l’ex-wali de Blida, Bouricha—son affaire a défrayé la chronique dernièrement à Blida— qui a été, à l’époque, à l’origine de la décision de suspension prise par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales à l’encontre de cinq des P/APC de la wilaya de Blida, à savoir ceux des communes de Blida, Bouarfa, Ouled Yaich, Oued El Alleug et Hamam Melouane. À l’approche de la fin du mandat des élus locaux prévue pour le mois de novembre prochain, il ne passe pas un mois sans qu’un P/APC ou un membre d’une APC ne soit convoqué par la justice pour répondre aux faits graves dont il est accusé. Rien que durant le mois juin, le P/APC de Beni Mered et trois membres impliqués dans une affaire de détournement de fonds publics ont été condamnés à quatre ans de prison fermes, celui de Ouled Yaich a été condamné à trois ans de prison fermes par le tribunal de Boufarik suite à un dépôt de plainte effectué par un citoyen l’accusant d’avoir démoli sa bâtisse, le troisième est celui de Boufarik, poursuivi en justice pour diffamation et pour avoir accordé l’autorisation à son adjoint d’obtenir un acte de naissance pour pouvoir se procurer, par la suite, un document B2 d’un citoyen. Ce dernier semble être leur concurrent dans le domaine de l’activité politique. Cette grave faute commise par le premier magistrat de la ville, qui est officier de l’état civil, est, selon le code communal, passible d’une condamnation, allant de 3 mois à 1 an de prison fermes. S’agissant du quatrième P/APC auquel il a été mis fin à ses fonctions, il n’est autre que celui de Bougara. Ce dernier vient d’être suspendu par la justice pour avoir signé des marchés contraires à la réglementation en vigueur.

Un député: combien ça coûte?

dilem80135f.jpgUn salaire de base de 97.000DA, une prime de logement de 54.000 et une prime de restauration de 20.000DA par mois sans compter les divers privilèges, de quoi donner le tournis au contribuable. L’entretien des députés revient cher au Trésor public.
Des députés de différents groupes parlementaires, notamment de l’Alliance présidentielle, ont signé une pétition demandant le paiement de la prime de logement, évaluée à 66.000 dinars, selon certaines indiscrétions. Cette prime est accordée aux députés qui viennent des wilayas de l’intérieur du pays. Ceux qui résident Alger se trouvent lésés et qualifient la formule de «discriminatoire». Ils exigent de la présidence de l’APN de faire profiter tout le monde de ces «largesses».
Sauf que parmi les signataires, on retrouve beaucoup de députés qui habitent Alger depuis très longtemps, avec, en sus, des maisons de campagne. Ce sont, pour la plupart, les têtes de liste qui ont eu, antérieurement, des mandats ou des postes de responsabilité et qui veulent bénéficier des primes de logement.
Aux dernières nouvelles, on apprend que cette prime a été versée à tous les députés, sans exception, le week-end dernier et qu’elle serait de l’ordre de 54.000 dinars. L’APN a fait ce choix parce que les factures des hôtels revenaient beaucoup plus chères que la formule envisagée. Rappelons que lors de la dernière législature, l’APN avait décidé d’octroyer une prime de restauration pour tous les députés de près de 20.000 dinars, même si, parfois, on rencontre des députés se restaurer dans les gargotes de la rue Tanger. D’autres primes, autant mirifiques sont accordées aux élus du peuple. Les présidents de commissions et vice-présidents ont des privilèges mirobolants qui font rêver plus d’un et qui expliquent la guéguerre qui a eu lieu récemment entre les pontes du FLN. Les députés bénéficient, également de crédits- logement et des crédits-véhicule sans intérêts ainsi que des billets d’avion pour ceux qui viennent des circonscriptions de l’intérieur.
Le crédit-véhicule est octroyé par le ministère des Transports et est remboursable dans un délai de 10 ans. Le salaire de base d’un député est de 97.000 dinars. Lorsqu’on y ajoute toutes sortes de primes, il dépasse le cap des 20 millions de centimes pour un député moyen qui n’a pas de responsabilité à l’Assemblée. Quand au salaire d’un président de commission, il est de l’ordre de 106.700 dinars. Soit 10% de plus que le salaire de base d’un simple député. Pour rappel, il existe 12 commissions au niveau de l’APN. De son côté, le vice-président de l’APN a un bonus de 20% sur le salaire de base. Soit une mensualité de 116.400 dinars. Tandis que le président d’un groupe parlementaire a droit à 15%, soit 111.550 dinars par mois.
A cette mensualité, il faudra ajouter la prime de restauration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’«élu du peuple» percevra une indemnité équivalente à son salaire pendant cinq ans à la fin de sa mandature. Et ce n’est pas fini, ces «élus du peuple» bénéficient de moult avantages allant de prêts sans intérêts pour l’acquisition de véhicules à la construction de villas en plus des voitures de service et des micro-portables et téléphones mobiles. Ainsi, il apparaît qu’un «élu du peuple» est rémunéré 171.000 DA par mois.
Le statut de député avait, rappelle-t-on, suscité un débat médiatique des plus acharnés, lors de l’avant-dernière législature. Le Conseil de la nation, dirigé alors par Bachir Boumaza, avait saisi le Conseil constitutionnel qui avait rejeté la loi, objet de polémique. Mais, depuis, on n’en a plus parlé. La présidence de l’APN a décidé de régler le contentieux loin des feux de la rampe, en octroyant des primes et des prêts sans attirer l’attention des médias. Le taux d’abstention -historique- des législatives de mai dernier est justifié en partie par les salaires mirobolants que perçoivent les membres du Parlement (sénateurs et députés). Les citoyens, écrasés par la misère, la précarité et la cherté de la vie, voient d’un mauvais oeil les luttes auxquelles se livrent les candidats pour figurer en têtes de liste. Les «élus du peuple» quand ils ne se distinguent pas par leur absence à l’hémicycle, ne se sont, le plus souvent, intéressés qu’à leur confort et privilèges. Ils ne voient que l’aspect financier de la chose. Le débat autour des salaires des parlementaires mérite d’être posé.
Certaines personnalités politiques, au fait des intrigues de coulisses, proposent aux autorités politiques de supprimer les salaires accordés aux représentants du peuple. Qu’ils leur laissent les avantages et les commodités pour leur faciliter le travail mais qu’ils gardent les salaires qu’ils percevaient avant leur élection, indique-t-on.
Les avantages sociaux et les dérogations de tous genres sont les principales motivations de cette gent qui se rue sur les listes de candidature parce que la députation est devenue source de richesses.
Le meilleur amendement à apporter aux lois, en cette période de canicule, est celui qu’on pourrait administrer au statut de député. Les électeurs ne feront qu’applaudir l’initiative quand ils sauront que les représentants qu’ils ont choisis militeront pour leurs intérêts.
A ce moment là, les députés au lieu de signer des pétitions pour gonfler leurs salaires, doivent faire de même pour régler les problèmes de ceux qui les ont mandatés. Mais ce n’est que chimère quand on sait que des hommes et des femmes sont prêts à tout pour bénéficier de ces avantages.

Des élus en prison , d’autres poursuivis !

Nous apprenons de sources informées que pas moins de 13 Présidents d’APC dans la wilaya de Skikda ont été poursuivis en justice pour dilapidation des biens publics. Par ailleurs, dans la wilaya d’Alger, nous apprenons que le P/APC de Ain Taya est poursuivi en justice. Le P/APC de Ain El Beniane est aussi poursuvis avec d’autres élus pour falsification d’une délibération. Dans la wilaya de Mascara, le wali a procédé à la suspension du P/APC de la commune de Sidi Abdelmoumene. Ce dernier est mis sous contrôle judiciaire. IL avait, selon des sources informées, bénéficié de terres agricoles illégalement.
Selon d’autres sources, 10 P/APC de la wilaya d’El Biadh ont été poursuivis en justice ces derniers jours.
Dans la commune de Ouled Sidi Mihoub (Relizane), selon un jugement du 12/05/2007 n°2881 émanant de la cour de Relizane, le 2ème vice président de l’APC a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 10.000 dinars de dommages et intérêts à verser à sa victime.
L’affaire remonte au 9 février de l’année dernière, lorsque la victime, F.A., âgé de 54 ans, a déposé une plainte auprès des services de la gendarmerie de la localité contre le vice-président de l’APC pour coups et blessures volontaires. La victime soutenait alors que l’élu lui avait asséné des coups à la tête à l’aide d’une barre de fer, entraînant une incapacité physique de cinq jours.
Pour rappel, le P/APC de la commune de Ouled Fayet a été mis sous mandat de dépôt pour pédophilie. Le maire de la commune de Baba Hacene dans la même région est également mis sous mandat de dépôt.
Le P/APC de Tichy (Béjaia) a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour diffamation contre un correspondant de La Dépêche de Kabylie.

Encore des élus en prison !

Les services de sécurité ont procédé, dans la matinée du lundi, à l’arrestation du président de l’APC de Baba Hassen (Alger) et de deux des ses adjoints. Les mis en cause sont mis sous mandat de dépôt à la prison de Beb Djdid pour dilapidation des biens publics !

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