Archive pour 'Libre débat'

Hassiba Boulmerka et le sens de l’honneur

boulmerka.bmpLa championne olympique du 1500 m aux JO de Barcelone 1992, Hassiba Boulmerka, a refusé l’offre de la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera sport qui l’a sollicitée pour travailler comme consultante à l’occasion des JO de Pékin, a rapporté El Watan dans son édition d’aujourd’hui.  Boulmerka qui s’envole aujourd’hui pour Pékin, ajoute le journal, explique les motifs de son refus. «Je suis désolée, je ne peux pas travailler même deux semaines pour la chaîne qatarie qui a affiché son hostilité à l’égard de l’Algérie. Je ne veux pas de dollars à n’importe quel prix. L’honneur de mon pays passe avant tout », confie Hassiba.

Faut-il comprendre par là que l’ancienne gloire de l’équipe nationale de foot-ball,  Rabah Madjer, qui a accepté de travailler comme consultant à  Al Jazeera sport, a bafoué l’honneur de son pays ? Auquel cas, pourquoi l’Etat algérien l’a nommé en mars dernier, lors d’une cérémonie officielle au Palais des nations, à Club des Pins, ambassadeur de l’Environnement ?

Par ailleurs, contrairement à Rabah Madjer qui est resté digne tout au long de son parcours, Hassiba Boulmerka n’a jamais caché son opportunisme en apportant son soutien au candidat Liamine Zeroual, lors de l’élection présidentielle de novembre 1995, et au candidat Ali Benflis, lors de l’élection d’avril 2004.

Hassiba Boulmerka semble oublier également que son nom figurait, selon des sources crédibles, sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux participatifs (LSP) dans la commune de Staoueli ! Une liste, faut-il rappeler, qui a provoqué l’ire des habitants de la localité. Plusieurs rassemblements de protestation ont été organisés devant le siège de l’APC.  Enfin, comme disait l’autre:   »tant de gens échangent volontiers l’honneur contre les honneurs ».  Par El Mouhtarem

Les faux calculs des grévistes de la faim ou la grande désillusion

sona.bmpMaintenant M. Laouira mort par suite de la grève de la faim, gît dans une tombe pas loin des hautes torches du complexe gazier qui lui a refusé la stabilité professionnelle et la sécurité de sa pitance. Les flammes de ces troches flamboyantes, tenues par la pègre algérienne, illumineront son cimetière chaque nuit. Son âme s’y retournera et ne retrouvera pas la quiétude avant que les flammes soient toutes éteintes. Ce sont elles la cause de sa mort. Son âme attendra encore quelques décennies pour dormir enfin en paix. Quelques décennies ? C’est très court pour un mort qui a l’éternité devant lui.

M. Laouira est victime de Sonatrach certes, mais avant il est victime de sa propre candeur. Il avait fait plusieurs mauvais choix dans sa vie. Il s’est fait énormément d’illusions. Tandis que la plupart de ses concitoyens se résignent aux volontés dictées par l’oligarchie et se soumettent aux conditions de vie voulue par elle. Lui, involontairement, il a tenu à des illusions jusqu’au bout. Sa disparition ne va pas changer à la situation qu’il a laissée derrière lui, mais elle va peut-être faire réveiller ses amis de leur naïveté. Je suis sûr que maintenant, sous terre, désabusé, M. Laouira a bien saisi le grand drame de sa vie antérieure :
Il ne devait pas croire qu’il pourra gagner une cause avec la grève de la faim.
Il ne devait pas croire que Sonatrach est un havre de suffisance matérielle. Quinze ans de précarité suivie d’une indifférence royale l’ont suffisamment montré.
Il ne devait pas croire qu’il est sur une terre clémente.
Il ne devait pas croire que les Algériens qui ont un pouvoir, sont des frères qui vivent avec une conscience humaine.
Il ne devait pas naître sur cette terre maudite par la complicité des politi-chiens.
Il ne devait pas naître sur cette terre maudite par le silence monnayable de nos braves moudjahidin à qui on a créé tout un ministère pour défendre leurs intérêts qui sont bien sûr différents de ceux du reste des Algériens. Exit la bravoure et les principes.
Il ne devait pas croire qu’il est dans un pays qui se souci de sa santé, de sa condition, ou de ses enfants.
Il ne devait pas croire qu’il y a des hommes politiques à la morale intouchable avec un haut degré d’intégrité qui vont se lever de leurs sofas duveteux ou de leurs fauteuils capitonnés, se précipiter pour écouter ses plaintes et voir la précarité de sa famille.
Il ne devait pas croire un seul instant qu’un responsable, de quelque rang qu’il soit, soit prêt à compromettre sa place par pitié pour lui. Les assistances pour la vitrine ici et là, sont faites pour faire bonne figure, produit médiatique, et délestage de la conscience trop perturbée.
L’hostilité de cette terre à brigands, aux démunis que nous sommes, est telle que les O.N.G. et les personnes proclamées pour la défense des citoyens contre les injustices de l’État resteront dans l’ombre, muettes et ne referont surface que lorsque viendra « le signal d’en haut ». Elles retrouveront, alors, tout leur courage, leur militantisme et leurs consciences pour faire le grand tapage, comme il se doit, en faveur de… la candidature ou la politique de l’homme le plus fort.

Il n’y eut même pas une solidarité syndicale locale ou nationale qui est, pourtant du fait même, naturellement requise dans une telle affaire. Aucune espèce d’implication citoyenne dans le quotidien de la population désemparée. Tout ce beau monde baigne dans l’insouciance déshumanisante.

Pour répondre à M. Zerhouni, qui s’était perfidement étonné de la prévarication et de l’absence sur le terrain des dizaines d’associations locales, agréées et subventionnées, qui n’ont pu prévenir les émeutes de Chlef ou d’Oran, c’est TON Pouvoir en fin de compte qui a sculpté, à coup de bâton et de carottes, ce comportement au sein de ces associations, et perverti les consciences pour produire des comparses incultes.

Le monde qui a laissé mourir feu Laouira, Allah yarahmou, celui de ses cogrévistes, des enseignants contractuels grévistes, des émeutiers de Baraki, du tabassé de Cherchell, pour ne citer que la toute dernière fournée des victimes du Pouvoir, qui étouffe un pays jusqu’à l’asphyxie, est partout le même. Il est fait d’indifférence meurtrière, d’inertie coupable, mœurs corrompues. Ce monde est définitivement stérile et sans espoir. Jamais la fameuse expression « Je me suis trompé de société » ne prend un sens aussi profond pour ces victimes.

 termine ici ma protestation contre ces injustices à répétition. Je dis seulement Allah yerahmek lui et tous les Algériens qui sont morts pour rien. Le jour où l’Algérie se libérera de ses jougs, elle honorera vos mémoires et vous restituera le respect qu’elle vous doit.

Par Sniper

Gève de la faim ou la banalisation de tout ?

greve.bmpHélas ! Aujourd’hui, on use et abuse de la grève de la faim. Ce moyen que des générations de militants ont préservé durant des moments de répression féroce est aujourd’hui devenu monnaie courante sur toutes les langues et à tous les coins de rues. La grève de la faim est un ultime moyen qui, implicitement, et en désespoir de cause, rime avec la dernière bataille !! Alors, la société est-elle à sa dernière bataille? Ceux qui pour un mal de tête décident de faire une grève de la faim, se rendent-ils comptent qu’ils jouent le jeu de leurs oppresseurs ? Banaliser tout acte de résistance. Que ceux qui veulent baisser les bras et démissionner, prendre un visa et aller quémander quelques quorouch à Paris ou ailleurs, le fassent, mais de grâce, respect pour les sacrifices des autres ! En Algérie, tout a été banaliser pour le faire admettre, le terrorisme ( il fut un temps où les assassinats étaient devenus une simple affaire de statistiques !) et aujourd’hui, la corruption ! ( des milliers de milliards sont détournés quotidiennement en toute impunité). Demain, il est fort à parier que la solution au SIDA viendra de l’Algérie.

Par Nuage de fumée

*Le titre est d’El Mouhtarem

La fermeture de la frontière avec le Maroc rime à de la stupidité

maroc.jpgVoilà Salima Tlemçani vient de décider: les frontières resteront fermées. Tous les Algériens sont à présent avisés.
Elle donne même les raisons. Merci pour cette attention.
C’est à cause, dit-elle du passif entre Alger et Rabat. Bien.
Sur cette base-là, l’Algérie devrait rompre ses relations avec la France dont le passif est lourd. Mais Salima Tlemçani ne refuse pas de petites excursions en France, la belle France, à l’invitation de ses collègues français avec qui elle trouve le bonheur de discuter et de jouer l’intéressante. Elle oublie volontiers que ce pays a massacré le peuple algérien pendant 132 ans, etc.
Mais le voisin, nonobstant le soutien qu’il nous a apporté pendant la guerre de libération, eh bien on le voit toujours, un pays avec un passif.
Je dis cela tout en sachant que de l’autre côté de la frontière il y a les “Salima Tlémçani” marocaines. Bien sûr cela va de soi.
On a été cuit dans le même chaudron.
Les frontières “aériennes” sont déjà ouvertes. Et là on ne s’embarrasse pas avec les passifs et les actifs. Les couloirs aériens entre les 2 pays sont ouverts à nos nababs pour passer d’agréables vacances. À quoi rime la fermeture des frontières terrestres. À de la stupidité puisque pour se rendre au Maroc, les Algériens de l’ouest du pays sont obligés de prendre l’avion et de faire un détour par Alger.
Ouvrir les frontières ne signifie pas abandonner la cause du Sahara occidental. Elle ouvre une possibilité à trouver enfin une solution juste et équitable. On cause plus facilement avec des amis qu’avec des ennemis.

Par Sniper

Pour les Européens, s’agit-il de contenir le Sud ou de s’ouvrir à lui ?

upm.jpgPoint de vue de Ali Bensaad*
Le Monde du 11juillet 2008
    
Qui, en Méditerranée, et plus encore sur sa rive sud, pourrait ne pas souhaiter un rapprochement entre ses deux rives ? L’arrimage de celles-ci pourrait devenir l’événement le plus important depuis les indépendances.

Mais l’Union pour la Méditerranée (UPM) risque de reproduire la déception de Barcelone en la creusant. Au-delà du flou qui continue à entourer le projet, il reste marqué du péché originel du lieu de son annonce : le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon, le 7 février 2007. Ce discours, matrice du projet, est aussi le plus musclé du candidat à destination de la frange la plus extrémiste de son électorat. Il a balisé l’annonce du projet par des déclarations hantées par l’obsession de contenir le Sud plutôt que s’ouvrir à lui.

C’est dans ce discours qu’il a développé une réhabilitation de la colonisation qui ne « ne fut pas tant un rêve de conquête qu’un rêve de civilisation ». Comment envisager des rapports apaisés avec la rive sud dont quasiment tous les pays ont été colonisés et le plus souvent par la France ? C’est dans le même discours qu’allant à l’encontre des décisions de l’Union européenne, il a fermé les portes de cette dernière à la Turquie pour lui offrir l’adhésion à l’UPM comme un succédané à son exclusion. Comment ne pas en conclure que la conception de la Méditerranée est celle d’une banlieue de l’Europe dont la gestion est livrée à un partenariat inégal, que cette union ne peut être qu’un sous-produit du projet européen et que les frontières de l’Europe se définissent de plus en plus sur une base confessionnelle qui ne peut que raviver les crispations en Méditerranée ?

Mais c’est surtout dans ce discours que l’inversion des priorités, par rapport aux déclarations d’intention de Barcelone, a été opérée : la question migratoire devenait première et se substituait au développement alors que la question de la convergence sur les droits humains était complètement évacuée, marquant un recul grave par rapport au processus de Barcelone que le projet se proposait pourtant de dépasser.

L’intérêt de ce processus était d’avoir fait le lien entre développement économique, lutte contre la pauvreté et sécurité de l’Europe, reprenant une vieille revendication des pays du Sud selon laquelle il n’y a pas de sécurité sans développement. Son échec tient à ce qu’il ne s’est pas donné les moyens de cette ambition, ce qui explique l’insuccès de tout le processus et l’amertume des pays du Sud : l’UE y a investi 30 fois moins par tête d’habitant que dans les pays de l’est de l’Europe.

Et malgré le consensus sur le constat de l’importance de ce décalage et de ses effets négatifs, il se perpétue : tous les pays méditerranéens réunis vont recevoir, dans les cinq ans qui viennent, 6 fois moins que la seule Pologne (60 milliards d’euros contre 11 dont la moitié sous forme de dettes). Cette situation n’est pas seulement préjudiciable à la rive sud. Elle l’est tout autant pour l’Europe. C’est aussi la région qui connaît, et de loin, le plus bas niveau d’intégration. Alors que l’Europe échange et investit peu dans ses périphéries sud, où la part de ses investissements directs à l’étranger est inférieure à 1 %, les Etats-Unis en consacrent à l’Amérique latine 18 % et le Japon consacre le même taux à ses « périphéries » (Chine et « dragons » du Sud-Est asiatique) où il a relocalisé son appareil de production. Résultat, la Méditerranée est la région où les écarts entre le Nord et le Sud sont les plus importants, mais c’est aussi la seule région où ces écarts s’accroissent.

C’est là que se situe la seule et véritable opposition entre les deux rives et non pas dans une prétendue fracture culturelle que d’aucuns voudraient essentialiser et « naturaliser ». Au contraire, proximité géographique et historique ont produit une exceptionnelle proximité culturelle et humaine et une interpénétration entre les sociétés des deux rives d’une rare densité et plus forte qu’entre beaucoup de sociétés européennes. C’est ce tissu humain très dense que les politiques migratoires, au lieu de le valoriser, malmènent, hypothéquant le développement de chacune des deux rives.

En faisant de la question du contrôle de l’immigration le premier pilier légitimant sa nécessité, le projet d’UPM creuse encore plus le divorce consacré par le processus de Barcelone entre espace économique et espace humain et qui fut la raison première de son échec. En réduisant la thématique de la circulation aux formes contraintes aux voies irrégulières qui sont stigmatisées et criminalisées (« l’immigration clandestine »), en refusant de s’interroger sur ses ressorts et ses mobiles et en la dramatisant (« une catastrophe », ainsi que l’a qualifiée le candidat Nicolas Sarkozy dans son discours), en persistant à solliciter les pays méditerranéens comme auxiliaires de politique antimigratoire, le projet évacue la question humaine. Il la transforme en problème et élude le besoin premier, qui est de gérer la Méditerranée comme un espace humain commun comme le fut l’Europe.

Or la fuite en avant dans une fermeture toujours plus grande des frontières continue à accentuer ses effets pervers. Elle a transformé la nature des migrations, les poussant plus vers l’installation que la circulation. Elle a suscité et dopé les migrations irrégulières. Elle a repoussé les frontières migratoires et décuplé la dangerosité des itinéraires et le nombre de morts.

Mais elle a surtout ferré l’opinion publique et les politiques eux-mêmes en faisant de la question des mobilités un sujet tabou. Ce processus rend malaisée l’inversion du discours : l’immigration revient comme une nécessité dans les analyses de scientifiques et dans les propos des responsables politiques qui butent sur le conditionnement de l’opinion publique et ne parviennent pas à concevoir le phénomène migratoire autrement qu’en termes d’invasion fantasmée.

Et avant même que l’Union soit scellée, elle hérite d’un enfant illégitime : « la directive retour », rebaptisée par les opinions « directive de la honte », qui humilie citoyens et dirigeants du Sud, en criminalisant plus que jamais la mobilité des premiers et en contraignant les seconds à être les geôliers de leurs citoyens assujettis à un interdit de mobilité.
*Ali Bensaad est maître de conférences à l’université de Provence, CNRS (Institut de recherche et d’étude sur le monde arabe et musulman)

Tel est pris qui croyait prendre

kablia.jpgCommentant votre populisme avec minutie et sans tomber dans l’invective, le Professeur Houari Addi vous a magistralement répondu et dans un langage comme seuls les universitaires rompus à la critique objective et constructive en sont capables.

Quelle mouche vous a piqué, Monsieur Dahou Ould Kablia, de vous attaquer à un esprit vif et lucide, témoin impartial de notre temps et de vos incohérences !?

Vous mettez d’emblée l’accent sur “la courageuse initiative” du «soir d’Algérie» d’ouvrir ses colonnes aux débats contradictoires, reconnaissant implicitement que c’est un exercice périlleux que de débattre en dehors des sentiers battus. Soit. Mais pour être en osmose avec cette subite liberté d’expression retrouvée, je vous propose de joindre la parole aux actes et de commencer par ouvrir le champ audiovisuel du pays à la parole étouffée, si vous voulez être crédible. Sinon, tout ce que vous avancez n’est que pure langue de bois.

Vous reprochez au professeur d’avoir quitté le pays lui déniant, par une grossière tentative de manipulation des lecteurs, le droit de s’impliquer dans la vie publique de son pays. Eh bien, sachez Monsieur, que l’apport intellectuel d’un Addi El Houari dans le débat critique propice à un éveil des consciences en Algérie, tout en étant physiquement absent, est infiniment plus productif pour le pays que tout ce que vous avez pu entreprendre en étant présent et qui a fini par casser le ciment qui constitue le liant nécessaire aux enfants d’une même nation. L’indigent quotidien de mes compatriotes en est la malheureuse illustration.

La preuve de cet incommensurable apport de l’intelligensia de part le monde nous est donnée, entre autres, par le rôle prépondérant joué par la diaspora juive dans l’édification et le développement de l’état hébreu.

Et afin de vous enlever définitivement ce fond-de-commerce et répondre on ne peut plus sincèrement à cette espèce d’épée de Damoclès que vous suspendez continuellement au-dessus de la tête de ceux qui ont quitté le pays, je dirai que j’aurais tant aimé que les Mekbel; Alloula; Djaout; Liabes; Faredheb, et tant d’autres encore soient partis sous d’autres cieux et restés vivants car ils manquent cruellement à ce pays meurtri.

Enfin et en guise de conclusion, j’ai essayé de déchiffrer ce qu’on pouvait tirer comme enseignement des signatures des deux articles:

Il en ressort que l’un est professeur d’université dans un pays exigeant où la réussite est à la force des neurones et le mérite loin d’être un vain mot, que l’autre est un khobziste dans un pays où le système de cooptation mène aux hautes sphères de l’Etat et où l’intérêt de la nation est éludé au profit de considérations bassement viles. Que l’un décline ses travaux de recherche, livres et publications en conformité avec les exigences scientifiques du monde d’aujourd’hui, que l’autre, ne pouvant dépasser le cap de l’été 62, est responsable d’une association budgétivore représentant les anciens du MALG, comme si la fonction de ministre pouvait s’accomoder d’une telle charge.

Fort de ces réalités et pour travestir quelque peu le concept du Professeur Addi, je me permets de vous dire, Monsieur le Ministre, que vous incarnez la véritable régression. Celle-là même qui ne sera jamais féconde.
Par A. Mazari pour
www.ffs1963.unblog.fr

Réaction à la grève des commerçants de Bab El Oued

beo.jpgLe marché de Bab El Oued, c’est l’histoire de tout un quartier. Les commerçants ambulants ont existé depuis des dizaines d’années. La revendication de les éradiquer des alentours du marché date depuis des années. Le président de l’association de la protection de l’activité commerciale à Alger, M. Hfaifa Ayachi, bien connu de tous pour son opportunisme, est aussi connu de tous.
L’association en question est illégitime et illégale. Elle est utilisée en moyen pour exercer la pression surtout sur les P/APC. Un certain moment, Hfaifa exerçait de la pression sur le P/APC de la Casbah avec qui il a eu des démêlés, puis sur l’ex P/APC de Bab El Oued et après un petit passage en prison, il s’est porté candidat aux élections communales sur une liste du parti Nahda. Suite au rejet de son dossier par l’administration, il a promu une autre personne à la tête de la liste électorale. Sachant qu’il était le sponsor et vu sa renommée, la liste de Nahda n’a obtenu aucun siège. En 1999 et en 2004, il a participé à la campagne de Bouteflika en usant des associations pour amasser des fonds.
Moi, j’habite le quartier de Bab El Oued, je peux supporter le vacarme du marché que l’opportunisme des gens en exemple ce Hfaifa. De l’islamisme, il se reconvertit en politicien et après en défenseur des causes…

Par Youcef de Bab El Oued

Merci pour ce blog

Bonjour a tous,  

Ce site est une fenêtre ouverte sur le monde.
Il faut l’utiliser pour apaiser les tensions et faire de cet espace un outil d’échange d’idées positives et constructives au profil de la commune de Souk Ou Fella et de tous les villages qui l’entourent.
Notre jeunesse est très fragile, elle a besoin de repères pour pouvoir prendre le relais un jour.
Nos hommes politique de tous bords (R.C.D-F.F.S et autres) doivent transmettre l’art de faire de la politique avec intelligence et respect même dans la critique qui a toute sa place, seule condition que cette dernière soit exercée dans le but d’améliorer les choses et de ne pas se mêler de la vie privée de nos politiques et de la vie privée de leurs familles.
Il faut débattre;
Il faut se parler;
Il faut échanger des idées;
et surtout se respecter mutuellement.
Je ne vous fais pas une leçon de morale, c’est juste ma façon de concevoir la politique.
Amicalement…
Akli

Ce pseudo-militant des droits de l’Homme

amnesty2.jpgJe trouve écœurant le comportement de ce monsieur qui s’est fait bombarder représentant d’Amnesty International en Algérie et militant droit-de-l’hommiste dont on n’a jamais entendu parler durant les années de sang. Alors que la direction du FFS, fidèle à ses principes s’est élevée le jour-même de son interpellation, contre cette arrestation arbitraire, voila que ce droit-de-l’hommiste de salon, vient de pondre un communiqué dans lequel il dément avoir été arrêté et déclare “qu’il ne s’agissait que d’une opération de contrôle de routine au niveau de l’autoroute près de la ville de Boudouaou”. Il ajoute qu’au cours de la fouille de son véhicule les gendarmes avaient retrouvé un exemplaire du rapport d’ Amnesty international 2008 qu’il venait de récupérer de la poste et que les services de sécurité ont vérifié s’il représentait réellement cette organisation en vérifiant son accréditation et s’il avait le droit de transporter ce rapport!!!!!!!!!

Ce pseudo-militant des droits de l’Homme trouve normal qu’on le conduise à la brigade de gendarmerie et qu’on le garde durant toute la journée pour vérifier son “accréditation”, tout comme il trouve normal qu’on l’arrête pour avoir trouvé sur lui un document public qu’est le rapport d’Amnesty International. Et pour faire plaisir au pouvoir qui l’a arrêté, il publie un communiqué pour “démentir” le communiqué du FFS! Drôle de militant des droits de l’Homme. Et triste Amnesty International qui recrute des “militants” aussi lâches pour la représenter.
Dieu merci, l’Algérie combattante a ses véritables militants des droits de l’Homme à l’image d’Abdenour Ali Yahia, Salaheddine Sidhoum, Mustapha Bouchachi et feu Mahmoud Khelili.

Par Aldjabane Mahieddine

L’Algérie 88ème consommateur de technologies nouvelles : qui y perd le plus ?

classement.jpg« Il vaut mieux un ennemi intelligent qu’un ami bête » ! Vous savez pourquoi ? Parce qu’un ennemi intelligent respecte les règles du jeu et sait reconnaître sa valeur à son adversaire; pas un ami bête, tout le monde sait cela.

Ceux qui classent les sociétés et les pays en fonction du volume de leurs consommations de biens … consommables sont à la fois des ennemis bêtes et des faux amis (des amis qui vous … fauchent). Quand ils font des cadeaux, il faut dire non merci, ils sont empoisonnés. Tapez: perche du Nil, trafic d’armes, OGM, Bill Gates en Afrique … sur Google et naviguez. Contrairement à ce que vous pouvez penser, ça nous concerne tous directement, même si vous êtes convaincus de votre sécurité par rapport à tout ça.

Pour ces raisons et bien d’autres encore, tout en restant dans le cadre des travaux du forum sur les nouvelles technologies, posons-nous la question suivante: quel poison peut nous offrir le forum en question ? Celui-ci : si les sociétés productrices s’inquiètent de l’insuffisance des acquisition par les nouveaux pays consommateurs, et ce « malgré les encouragements accordés”, soyez sûrs que ce n’est pas par amitié pour les pauvres consommateurs. C’est pour compenser une baisse ou une perte de leurs gains à eux sur le marché mondial (dont celui de l’armement et de ses déchets). 
Les classements réalisés ne sont qu’un moyen … interactif de détecter (avec leur consentement !) les nouveaux marchés sensibles à une politique de drague économique. La drague consistant soit à flatter les naseaux jusqu’à faire saliver (et donc brouter !), soit à sanctionner sévèrement les retardataires la modernité !) pour leur manque de fringale pour le produit concerné. 

Dans ce sens, le classement fait ici office de cloche directive: c’est par ici les enfants (ou les moutons, les charognards, les opportunistes …). Et quand ça ne marche pas de cette façon, on emploie des moyens moins conventionnels (en conclusion). C’est une technique de COM qui vous épingle sur une échelle d’excellence qui vous prouve, preuves à l’appui, que vous êtes des perdants, des nuls, des vauriens mais que, grâce à leurs outils, vous remonterez rapidement dans LEUR estime ; la vôtre, qui s’en préoccupe ?

On ne peut même pas LES accuser de néocolonialisme ou de malveillance culturelle ou autre ; ILS agissement exactement de la même façon chez eux, avec leurs propres concitoyens, proches, enfants. C’est cela le capitalisme : tout est bon qui vous fait amasser encore et encore des richesses, même virtuelles, même en commercialisant le corps et l’esprit, les enfants (google : libéralisme, capitalisme).  

Mais ! Pourquoi cette offensive maintenant ? Peut-être pour couper l’herbe sous les petits pieds des petits chinois qui sont très forts en la matière et qui leur font très très peur ! A tel point qu’ils rêvent aujourd’hui d’une upm. Auparavant, ça leur rapportait plus de vendre leurs surplus au rabais : les méditerranéens et africains devenaient manchot en moins de deux et ça leur convenait bien comme deal (arrangement, d’où « dealeur »). La nouvelle politique de conquête territoriale des occidentaux est fondée sur l’indécence des moyens, libéralisme oblige : le mensonge y est érigé en outil de communication « international” grâce à quoi un forum « international » devient une tribune puissante pour publicité camouflée. Les non avertis tombent aisément dans le piège de l’autorité que confère à n’importe quelle farce informative un « forum international ». Les mafias nationales et régionales, privées et officielles, elles, participent à l’accomplissement du processus de déstabilisation des sociétés civiles comme les parasites participent à l’accomplissement du processus de décomposition d’un organisme mort. 

Car enfin, qu’est-ce que « un ordinateur par famille” changerait dans les conditions de vie des algériens (et des autres marchés potentiels) ? Cette formule n’a rien changé ailleurs, en rien. Dans les pays producteurs où les dépenses privées en informatique sont colossales par rapport à nous, on ne sait plus comment gérer les problèmes qui en découlent. Entre les risques psychiques, physiologiques, moraux et économiques liés à l’usage (excessif) de l’ordinateur et d’Internet, dont la pédophilie n’est pas le moindre des maux, on ne sait plus où donner de la tête. Les algériens sont-ils si peu soucieux de leur … souveraineté pour tomber dans ce piège grossier ? Tapez : ordinateur+risques sur Google et naviguez … 

Que les responsables politiques, économiques, éducatifs, ainsi que les usagers de la république, gardent ceci dans l’esprit :

1/ On peut démocratiser l’usage de l’outil informatique comme de tout autre outil par des moyens bien plus économique et dans des conditions bien plus sécurisées et plus conviviales qu’un ordinateur par famille.

2/ Les statisticiens sont très bien rémunérés pour établir leurs statistiques sur des critères qui correspondent à des besoins spécifiques de LEURS clients, pas aux besoins de la cible de leurs clients. C’est pour cela que, produire des outils pour créer des besoins et créer des besoins pour pouvoir produire des outils, cela justifie amplement que l’on crée des crises et des conflits afin de pouvoir offrir, au « bon » moment évidemment, des services de compensation. 

La logique des transferts des conflits dits ethniques en Algérie ? Evidente : ça n’a pas suffisamment réussi en Kabylie ? Qu’à cela ne tienne ! L’Algérie est un creuset ethnique et socioculturel ; il y a de quoi faire. Par ailleurs, les convoitises ne manquent pas dans ce beau pays dans lequel il est aussi possible de « ’ala karchou yakhli ârchou » (pour se remplir le ventre, il peut tuer père et mère ?). Entre les arabes, les berbères, le sud, le nord, le pouvoir, les autonomistes, les libéraux, les fondamentalistes … La liste est longue. Reste à savoir si les Algériens, les Africains, vont jouer longtemps encore à ce jeu de dupe dans lequel on ne sait qui court après qui pour être attrapé. 

Par Wi Yilan’

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