Archive pour 'Election Algérie 2009'

Abdellah Djaballah: « Je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle »

lejour2.jpgLe leader du parti Islah, Abdellah Djaballah, n’est pas tenté par une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle. «Cette échéance ne me concerne pas. Elle n’est pas l’une de mes priorités», a déclaré hier, le cheikh à L’Expression. «Ma non-participation au prochain rendez-vous électoral ne signifie guère l’arrêt de mon combat, ni de mon militantisme…» Dans sa déclaration faite à L’Expression, Abdallah Djaballah a affirmé, textuellement, que sa candidature est officiellement exclue. 

Le RCD boycotte l’élection présidentielle et gèle ses activités

rcd.gifLe RCD a décidé, lors d’une réunion de son conseil national,  de ne pas prendre part à l’élection présidentielle d’avril prochain.  L’instance du RCD a également pris la décision de geler les activités politiques du parti durant les trois mois restant au rendez-vous électoral. «Jusqu’à la présidentielle d’avril au moins, nous sommes, de fait, dans une congélation politique», indique Sadi. Le choix du boycott passif est justifié par le leader politique comme une réponse au fait que «depuis le 12 novembre, l’étouffement de nos structures et l’agression qui cible nos représentants nous acculent à réadapter nos positionnements, ne serait-ce que par souci de protection. En tout cas, du moins jusqu’à la présidentielle ».

Adel Abderrezak* à El Watan: «La vitrine démocratique n’intéresse plus le pouvoir politique»

vitrerie.jpgQu’est-ce qui explique, d’après vous, le désintérêt de la classe politique pour l’élection présidentielle 2009 ?

C’est une élection qui n’a rien d’une dynamique électorale. Cela renvoie fondamentalement à la résignation profonde qui s’est installée dans la société d’une façon générale, au scepticisme très sévère qui, intellectuellement, travaille l’intelligentsia. Cela renvoie aussi à l’incapacité du politique, des partis d’opposition, y compris à pouvoir porter une autre alternative au champ politique dominant. 
 

Il semblerait que le pouvoir politique trouve des difficultés à recruter des « candidats » à même de servir de caution démocratique. Situation d’impasse, selon vous ? 

Oui, même si cela ne doit pas être pour le pouvoir une préoccupation essentielle. Jusque-là, la vitrine démocratique (d’une élection) servait surtout de leurre pour l’extérieur, mais les rapports de force (changeants) sur la scène internationale, la mondialisation et ses relais politiques ont fait que les puissances de ce monde s’accommodent très bien de l’autoritarisme du pouvoir politique algérien. Tant que les mécanismes fondamentaux, qui portent le système, le politique au sens « pouvoir », sont encore intacts, les règles du jeu seront inchangées même si ces dernières sont parfois perturbées par des logiques un peu émeutières, des mouvements spontanés. On l’a constaté récemment lors des marches de soutien à Ghaza, cela peut inquiéter le pouvoir politique parce que ça traduit une colère qui se fixe sur Ghaza, mais qui renvoie sur un quotidien (social) beaucoup plus désespéré. 

Que changera-t-il d’après vous dans l’Algérie post-élection présidentielle ? 

Sur ce plan, je suis fondamentalement pessimiste. Je ne vois pas de configuration nouvelle qui se dessine. Sauf surprise. L’Algérie de 2009 ressemblera tristement à celle d’avant. Les Algériens seront pris par leur quotidien désespérant, les élites occupées par leur carrière. Il reste le mouvement social, organisé ou pas, les manifestations, les grèves, tout ce qui peut en somme perturber les faux consensus existants. Peut-être aussi ces bouts de réveil intellectuels qui s’expriment plus par des pétitions on-line que par un activisme public. En dehors de cela…. 

Les partis de l’opposition semblent complètement tétanisés par la situation politique prévalant dans le pays. Pourquoi déserte-t-on le jeu politique ? 

Ces partis ne sont plus dans le jeu de l’alternative. Ils ne sont plus dans le jeu pour construire une alternative potentiellement attractive pour la population, les couches populaires et moyennes. Il y a une sorte d’aseptisation du politique qui fait que même certains partis supposés de l’opposition – opposants eu égard à leurs programmes – ont des difficultés réelles d’apparaître crédibles dans leur opposition. Je ne parlerai pas du RCD qui exprime une sorte d’aveu réel d’inutilité en voulant geler ses activités ; le FFS, qui malgré une totalité toujours radicale quant au pouvoir politique, est souvent décalé par rapport à la réalité sociale, à celle des mouvements sociaux. Il reste le discours critique du programme libéral du gouvernement développé par Louisa Hanoune, mais là aussi, il se fait vite rattraper par la réalité du « consensus » dans lequel se sont empêtrés le Parti des travailleurs et sa secrétaire générale avec le pouvoir politique. Les autres partis, par contre, nous interpellent sur une chose, à savoir ce qu’est la définition d’un parti politique en Algérie ! 

L’aveu du président du RCD qui évoquait jeudi une probable « mise au frigo » de son parti ne rejoint-il pas une autre réalité, celle d’une démission collective, non assumée publiquement des formations politiques se réclamant de l’opposition ? 

Et il n’est pas le seul. En gros, Saïd Sadi a voulu nous dire : « Je suis incapable, je suis inutile et je me mets entre parenthèses en attendant des jours meilleurs. » Ce sont des formations qui, encore une fois, n’arrivent pas seulement à se faire entendre par le pouvoir politique mais qui n’arrivent pas à accrocher la société. C’est une chose que de se faire entendre et c’en est une autre que d’être dans la proximité de la société, de ses pulsions, espérances, contradictions, dans ses espaces. L’enjeu c’est toujours la société, c’est d’abord cela et c’est après qu’on pourra parler de politique comme programme de pouvoir.

Par Mohand Aziri

* Ancien porte-parole du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES)

Quelles sont les conditions de candidature à l’élection présidentielle en Algérie

lievre.jpgLe Conseil constitutionnel a rappelé, dans un communiqué rendu public hier, un certain nombre d’obligations notamment la jouissance des candidats de la nationalité algérienne d’origine, la présentation d’une déclaration sur l’honneur légalisée justifiant leur foi musulmane ou encore l’attestation de la nationalité algérienne du conjoint.

Le candidat qui doit avoir 40 ans révolus le jour de l’élection, doit par ailleurs jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques et justifier, s’il est né avant 1942 de la participation à la Révolution du 1er Novembre 54 ou justifier de la non implication des parents dans des actes hostiles à la Révolution si celui-ci est né après 1942 tout comme il devra fournir la déclaration publique du patrimoine mobilier et immobilier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Algérie.

Outre le dossier de candidature qui lui sera exigé et qui comporte notamment une copie de son programme, le candidat doit signer un engagement en langue nationale officielle portant sur 14 points entre autres, la non utilisation des composantes fondamentales de l’identité nationale dans sa triple dimension, islamique, arabe et amazighe, à des fins partisanes, le refus de toute pratique féodale, régionaliste et népotique, la préservation de la souveraineté nationale ou encore le respect de l’alternance au pouvoir par la voie du libre choix du peuple Algérien.

Zeroual rappelle qu’il avait renoncé définitivement à sa carrière politique

zeroual.gifExtrait du communiqué de presse de l’ancien président Liamine Zeroual

 

« Enfin et tout en renouvelant le témoignage de mon profond respect et celui de mon immense estime à l’ensemble des citoyens qui ont sincèrement voulu susciter ma candidature à la prochaine consultation électorale, je voudrais saisir cette opportunité pour rappeler à l’opinion publique algérienne que ma décision annoncée le 11 septembre 1998 d’organiser une élection présidentielle anticipée ne résultait pas d’une manœuvre politique ou d’une pression quelconque, interne ou externe, comme elle n’était pas dictée par l’accumulation de difficultés insurmontables. Elle rejoignait, en fait, ma profonde conviction qu’une démocratie ne saurait s’établir véritablement et s’ancrer sans donner une chance à l’alternance au pouvoir et qu’un développement économique équilibré et bénéficiant à toutes les couches de la société ne saurait être durable en dehors de la pratique effective de la démocratie et sans le strict respect de la volonté populaire. En décidant, en toute liberté, de renoncer définitivement à ma carrière politique, j’ai estimé qu’il était temps que l’alternance se concrétise afin d’assurer un saut qualitatif à nos mœurs politiques et à la pratique de la démocratie, tant était loin de ma conception la notion d’homme providentiel à laquelle je n’ai jamais cru. »

Mohamed Hadef: « Je suis un homme libre »

lievref.jpgLe Dr Mohamed Hadef, président du Mouvement national d’espérance (MNE) (!!!), candidat à la candidature pour la présidentielle d’avril prochain, s’est qualifié, lors d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, à l’hôtel Safir d’ »homme libre qui aime la fiabilité et la loyauté des gens ». M. Hadef a lancé un appel au président de la République pour « garantir l’accès à la candidature » à la présidentielle aux candidats qui le désirent.

Concernant la fraude électorale, le chef du MNE estime qu’ « il pourrait y avoir  et elle est inévitable dans une certaine mesure » et dénonce comme une première fraude le fait qu’il y a   »une phase préliminaire administrative ». 

Dépôt de 7 lettres d’intention de constituer un dossier de candidature

lievre.jpgSept lettres d »intention de constituer un dossier de candidature à l’élection présidentielle d’avril prochain ont été déposées, a indiqué samedi le ministère de l’intérieur dans un communiqué. Les postulants à la candidature concernés ayant effectué le retrait des formulaires de souscription de signatures sont : Mme Louiza Hanoune du PT, Moussa Touati du FNA, Ali Zeghdoud du RA (Rassemblement algérien), Ali Faouzi Rebaine (AHD 54), Mohamed Hadef du MEN, Amar Bouacha (MNJA) et Belaid Mohand Oussaid.
Pour rappel, chaque candidat à la candidature devra réunir 600 signatures d’élus ou 75 000 signatures de citoyens dans 25 wilayas. Par ailleurs, le président procèdera, par décret présidentiel, à la convocation du corps électoral 60 jours avant la date du scrutin.

Abdelhafid Yaha: “Oui, j’ai rencontré l’ancien président Zeroual »

liami.jpgLa Dépêche de Kabylie: Vous vous êtes rendu à Batna, en délégation, rencontrer le général Zeroual pour le solliciter à revenir aux commandes du pays, pourquoi ce geste de votre part ?  

Abdelhafid Yaha: Effectivement, nous nous sommes rendus à Batna et avons rencontré le général Zeroual, ancien président de la République. Il faut signaler, d’abord, qu’il nous a reçus chaleureusement, ensuite, je dois vous avouer que la situation que vit le pays depuis l’indépendance ne prête guère à la sérénité.  Nous qui avions combattu pour la démocratie, le respect de la dignité des Algériens et celle des martyrs n’a pas trouvé de terrain d’application dans l’Algérie indépendante. Il suffit juste de voir:  une seule langue, un seul pouvoir…!

Pourquoi votre choix se porte-t-il sur l’ancien président, le général Zeroual ?

Il faut dire et reconnaître que le président Zeroual a essayé de changer les choses durant son mandat. D’ailleurs, il a changé des tas de choses. Ensuite, Liamine Zeroual est un homme très estimé par le peuple et un vrai nationaliste. En plus, Zeroual est au courant de tout ce qui se passe dans le pays, il est très informé et très conscient.

A cela s’ajoute le vœu de plusieurs militants sincères qui réclament son retour à la tête du pays. Il faut signaler, tout de même, que notre seul idéal est l’amour du pays, l’esprit patriotique et le nationalisme.

 

Selon ce qui a été rapporté, hier matin par la presse, l’ancien président a émis des conditions quant à sa candidature, peut-on les connaître ?

 

Il n’a pas émis de conditions. Lui, qui est très informé, comme je l’ai déjà dit, a tout simplement indiqué qu’il ne faut pas qu’il soit élu par d’autres à la place du peuple.

Pour lui, seul le peuple peut élire un président, afin d’instaurer la véritable démocratie. Une démocratie pour laquelle nous nous sommes battus durant la guerre de Libération. Et j’ajouterai une petite chose en disant que l’espoir de revoir Zeroual est permis. 

Vous dites que l’espoir de voir Zeroual revenir aux commandes est permis, peut-on connaître vos prochaines rencontres ou activités allant dans ce sens ?

 

Je dois d’abord avouer que nous sommes un groupe de militants issus d’horizons divers. Pour le moment, aucune activité ou rencontre ne sont programmées. Nous, nous ne voulons pas nous engager dans cette bataille d’une manière prématurée.

 

De ce point de vue, peut-on dire que la délégation dont vous faites partie est contre la récente révision constitutionnelle et de fait, contre un troisième mandat pour Bouteflika ?

 

Oui ! Nous sommes contre le troisième mandat et contre la révision de la Constitution. Une révision constitutionnelle doit avoir l’aval du peuple et donc doit passer par un référendum populaire.

De tous temps, j’étais contre une révision constitutionnelle sans consultation populaire, même lorsque j’étais membre d’un parti de l’opposition qui réclamait, à cette époque, une révision pour une Constituante.  (FIN)

Commentaire: En l’absence de candidats crédibles à la prochaine élection présidentielle, le pouvoir a décidé de recourir à la manipulation. Liamine Zeroual acceptera-t-il de jouer le lièvre ? El Mouhtarem

Du porte-à-porte pour assainir les listes électorales

bidon.jpgDans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle d’avril prochain, le ministre de l’Intérieur a annoncé, hier, une révision des listes électorales. Il est question d’inscrire tous ceux en âge de voter qui ont changé de lieu de résidence. Et pour ce faire, l’administration va mobiliser quelque 10 000 personnes de personnel féminin de l’administration, de la Protection civile et de la DGSN, qui feront du porte-à-porte en ciblant les résidents du 1,5 million de nouveaux logements occupés ces dernières années !! L’opération qui débutera à la mi-janvier devra s’achever une quinzaine de jours plus tard, a indiqué Yazid Zerhouni.

L’élection présidentielle aura lieu le 2 ou le 9 avril

zerhounielectionspresidentielles.jpgL’élection présidentielle aura lieu probablement le 2 ou le 9 avril prochain, a indiqué le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nourredine Zerhouni, lors d’une rencontre hier sur les préparatifs de l’élection présidentielle qui a regroupé les directeurs de la réglementation et des affaires générales (DRAG) des wilayas. 
Le ministre a précisé que, selon la Constitution, l’élection présidentielle doit être organisée dans les 30 jours qui précèdent la fin du mandat du président en exercice, rappelant que le mandat actuel de 5 ans du président Abdelaziz Bouteflika «se termine légalement le 18 avril».

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