9 avril, 2009
Urgent: Emeutes à Tazmalt
Nous apprenons d’une source sûre que l’arrivée, il y a quelques minutes, d’un renfort des CRS à Tazmalt (Béjaia), a déclenché des émeutes.
Nous apprenons d’une source sûre que l’arrivée, il y a quelques minutes, d’un renfort des CRS à Tazmalt (Béjaia), a déclenché des émeutes.
Le pouvoir annoncera probablement un taux de participation de 65 % avec plus de 87% de voix pour Bouteflika. On verra bien ce soir.
Les citoyens de la commune de Tazmalt dans la wilaya de Béjaia ont saccagé ce matin les urnes au niveau de la majroté des bureaux de vote. L’administration a procédé à leur remplacement pas d’autres urnes.
Un attentat à la bombe a été perpétré, jeudi 9 avril aux environs de 11 heures, dans le centre de vote du village de Imeghenine, à trois kilomètres de Naciria, dans la wilaya de Boumerdès. Deux policiers ont été blessés dans cette attaque terroriste. Le village de Imeghenine est situé au pied des monts de Sidi Ali Bounab. Source TSA
La mascarade 3inani avec un mépris total pour les citoyens. Sans prendre aucune précaution pour masquer la fraude, des indus citoyens ( policiers et militaires) débarqués par bus pour voter à la place des citoyens de Hammamet. Par centaines, ils sont ramenés pour voter à notre place. Ex: dans le centre de vote de Baïnem forêt, un nouveau bureau portant n° 24 a été créé pour la circonstance, des figures au teint très bronzé, au dialecte étranger au langage algérois remplissent les centres de vote. Une fois le vote substitution terminé, leur mission n’est pas finie, ils sont enmenés par bus vers d’autres centre de vote, ..dans d’utre localité;.. facile de vérifier avec les camarades de Ain Beniane, Cheraga, Rais Hamidou et Bologhine… Gonfler au maximum par n’importe quel moyen, et sans crier gare, le taux de participation. Par un citoyen de Hammamat
Le scrutin présidentiel se déroule dans un climat de tension, de menaces et de manipulations. Des militants du parti et des citoyens signalent des irrégularités graves, systématiques et nombreuses. Le bourrage des urnes semble devenir une instruction nationale.
Des informations indiquent qu’à l’échelle nationale, les chefs de daïras ont donné des instructions autorisant les votes sans procuration. Pire encore, les rares personnes qui se présentent aux bureaux, sont suppliées de voter à la place des membres de leurs familles en les assurant de la couverture de l’administration.
Un vrai tsunami et une fraude massive qui a atteint l’échelle industrielle. Les autorités du pays viennent de franchir une étape supplémentaire et dangereuse dans le retour par la force au système du parti unique, de la pensée unique et du candidat unique.
Dans leur aveuglement, ils annoncent déjà des taux de participation scandaleux et très loin de réalité de la rue. C’est le taux de 5% enregistré à 12H00 qui semble avoir provoqué la panique et qui explique le déclenchement prématuré de l’opération de bourrage des urnes. Le Premier secrétaire, Karim Tabbou
En effet, au moins 4 bureaux de vote ont été saccagés et les urnes incendiées au niveau d’au moins trois communes de la daïra de M’chedallah, à savoir le chef-lieu, Saharidj et Aghbalou. Ainsi nous apprenons que pas moins de 3 bureaux ont été saccagés dans la localité de M’chedallah (2 à Raffour et un à M’chedallah plaine), un centre de vote à Aghbalou et un autre à Saharidj Centre. Du coté d’El Esnam (12 Km à l’est de Bouira) c’est déjà l’échauffourée qui oppose les émeutiers aux services de rétablissement de l’ordre. Le wali de Bouira qui faisait irruption, il y a quelques instants, dans la cellule de communication, avait annoncé que les citoyens à l’origine des troubles dans la région ont été identifiés. Pour ce qui est de la surveillance de cette élection, l’on apprend que 3 observateurs étrangers (2 de l’union arabe et 1 de l’union africaine) sont actuellement sur le terrain à Bouira.
Plusieurs jeunes de la commune de Tazmalt dans la wilaya de Béjaia se sont rapprochés du siège du FFS pour faire part des menaces porférées à leur encontre par des policiers du commissariat de la commune. Les policiers ont demandé aux jeunes de ne plus parler de boycott du scrutin présidentiel. « Nous avons établi une liste de jeunes à arrêter », ont menacé les policiers.
Effectivement, juste après l’ouverture du bureau de vote et la venue de quelques personnes acquise à Boutef « la famille révolutionnaire », nos jeunes se sont rués vers l’intérieur pour saccager le bureau et prendre avec eux les urnes pour les amener à la place publique que vous voyez sur la photo. Donc, point de vote ici. J’espère que les autres habitants de la Kabylie et de l’Algérie feront autant, car c’est la seule solution pour troubler cette mascarade que le régime veut nous faire passer pour une fête via son ENTV et ses chiens de journalistes.
NB: j’ai regardé l’ENTV ce matin et j’ai constaté que les images sont fausses, c-à-d anciennes: on nous montre des chaînes de votants dehors à Skikda sous un soleil et donc un ciel très clair, et lorsque j’ai regardé la météo de cette région sur l’Internet, j’ai vu un ciel couvert et même pluvieux comme dans la plupart des régions nord du pays. Une arnaque de plus ! Par un citoyen de Takerboust
Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a eu hier des mots très durs, à l’égard de du président du RCD, Saïd Sadi. Ce dernier est accusé de porter atteinte délibérément à l’Etat en hissant sur son siège un drapeau noir à la place de l’emblème national. «Je ne m’étalerai pas sur les textes de loi qui pénalisent cet acte préjudiciable, commis sans respect ni pudeur. Je dirai simplement, poursuit-il, que cette démarche ne m’a pas étonné venant d’un homme qui a déclaré dans les années 90 qu’il s’était trompé de société. Aujourd’hui, Sadi dévoile son emblème», a lâché hier, le représentant de l’Exécutif sur les ondes de la Chaîne III. La justice sera-t-elle saisie de ce dossier? Zerhouni n’avancera pas dans les détails, préférant exposer les articles de loi qui réprimandent le geste du Rassemblement pour la culture et la démocratie, laissant entendre qu’effectivement le parti est passible de poursuite judiciaire.