C’est une fâcheuse habitude des intellectuels de se croire au-dessus de la mêlée et de refuser, sous prétexte de neutralité, l’engagement politique. Et pourtant, les intellectuels, comme les autres, sont engagés dans la société. Ils en partagent, non seulement les valeurs, mais aussi les préoccupations. Or sans organisation politique qui assure la sécurité et la justice, aucune création artistique n’est possible. L’intellectuel algérien est aujourd’hui devant le choix, non seulement d’un président, mais aussi d’un choix de société. On aura entendu, durant la campagne, des discours pompeux et des promesses fallacieuses, mais il y a aussi les faits qui parlent, les réalisations socio-économiques de ces dix dernières années, les avancées de notre société et les espoirs suscités par l’ouverture de grands chantiers. Aujourd’hui, Bouteflika est certainement le candidat qui incarne le mieux les aspirations des intellectuels algériens et de tous les Algériens. Les raisons ne manquent pas pour le choisir de nouveau à la tête de l’Algérie :
1- Il est celui qui a rendu la paix et la sécurité et réconcilié les Algériens qu’une décennie de haine séparait.
2- Il a redonné à l’Algérie une place dans le concert des nations.
3- Il s’est montré le défenseur des valeurs nationales, l’Islam, l’arabe et l’amazighité et confirmé les appartenances culturelles de l’Algérie au monde berbère, musulman, arabe, africain et méditerranéen.
4- Il a été le premier dirigeant du Maghreb à constitutionaliser la langue amazighe et à lui donner, en plus des institutions mises en place, de nouveaux moyens de son développement.
5- Il a brisé les carcans du monolithisme politique et linguistique et ouvert l’Algérie sur le monde.
6- Il a su réaliser les réformes et développé les infrastructures économiques.
7- Il a favorisé l’émancipation de la femme et renforcé ses droits, faut-il rappeler que tous les Algériens sont scolarisés, que des dizaines d’universités accueillent des milliers d’étudiants, que les hôpitaux sont gratuits, que le système de sécurité sociale couvre les frais de maladie de tous les citoyens, y compris pour les actes chirurgicaux coûteux, que le réseau routier est le plus performant du Maghreb et de l’Afrique ?
Le 9 avril, j’irai voter et je voterai, non pour un parti, mais pour un homme : Bouteflika !
M. A Haddadou, Docteur d’Etat en linguistique, professeur
Commentaire: Depuis l’annonce de Bouteflika de la création d’une académie berbère, M. A. Hadadou, un grand oppotuniste, fait tout pour plaire au clan présidentiel dans l’espoir de le désigner à la tête de cette académie. Cet opportuniste ne sera jamais désigné à ce poste. La présidence désignera M. Kahlouche. El Mouhtarem