Archive pour 'Répression en Algérie'

Création d’un corps de sécurité dans les établissements scolaires

benbou.jpgUn dispositif sécuritaire comportant deux types de mesures sera bientôt mis en place au niveau des établissements scolaires. Il s’agit de l’installation de deux corps de sécurité, l’un à l’intérieur et l’autre à l’extérieur des établissements. Le premier sera composé d’enseignants auxiliaires chargés de la surveillance au sein même des écoles. Tandis que le second sera composé d’agents de l’ordre, postés aux portes des établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, Boubekeur Benbouzid, l’a annoncé jeudi matin, en marge de la cérémonie de clôture des journées portes ouvertes sur l’orientation scolaire et professionnelle.

Cadeau du 8 mars: 100 policières pour réprimer les femmes

femme.jpgLe coup d’envoi de la première promotion des femmes policières, relevant des Unités républicaines de la sûreté nationale (URS) a été donné samedi, au centre de formation des URS du Hamiz à Alger, par le directeur général de la police, Ali Tounsi. Dans son allocution d’ouverture, Tounsi a expliqué cette nouvelle démarche de son institution par le besoin ressenti dans le rétablissement de l’ordre public notamment dans les manifestations où il y aurait des femmes. «Il est normal que dans les troubles à l’ordre public où il y aurait des femmes nous préférons nous reposer sur des femmes policières avec toute la formation et l’instruction voulues.» Par ailleurs, le Dgsn a exhorté les futures policières de l’URS à être à la hauteur comme les moudjahidate qui avaient répondu à l’appel en 1954. «Vous devez être à la hauteur comme vos aînées qui ont fait la Révolution de Novembre et donc servir d’exemple aux futures promotions.»

Intimidations contres les cadres du MAK

ferhat291108a2.jpgDans une déclaration rendue publique hier, le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) a dénoncé une série d’intimidations contre ses cadres. En effet, le 18 février, la police a fait une descente chez M. Mouloud Mebarki, secrétaire général du MAK, pour l’interroger sur ses activités au sein du Mouvement autonomiste. Le 19 févier, Mohand Loukad, Secrétaire national à
la Culture et au Patrimoine du MAK a été saisi manu militari et engouffré dans un véhicule de type 4X4 (il porte le numéro 00740.196.15), à des fins d’intimidations alors qu’il était invalidé par une grave blessure au pied. Par ailleurs, le 18 février, Mohand Larvi Tayev, Président du Conseil National et Secrétaire National aux universités a reçu une convocation-télégramme du Président de
la Cour de Tizi-Ouzou, pour se faire sermonner sur l’usage qu’il fait des langues kabyle et française dans son cadre professionnel. (Enseignant universitaire et géomètre).  »Le MAK alerte l’opinion internationale sur les menaces qui pèsent sur la liberté, voire la vie des ses militants qui sont démocrates, pacifiques et laïcs », précise le communiqué.

Zerhouni « Les marches dans la capitale demeurent interdites »

zerh.bmpVingt-trois policiers et 40 citoyens, dont deux journalistes ont été blessés pendant les  marches de soutien avec le peuple palestinien de Gaza, organisées  vendredi à Alger, en raison d’actes de violence commis par des «  trublions » qui ont infiltré ces rassemblements, a annoncé le  ministère algérien de l’Intérieur et des Collectivités locales  dans un communiqué. 

« A Alger, ces marches ont été infiltrées par des trublions,  qui ont commis de actes de violence notamment par des jets de  pierres causant des blessures à 23 policiers et 40 citoyens dont  deux journalistes », selon le communiqué. 

Il a également été constaté le pillage de magasins et le  saccage de véhicules, de vitrines et de mobiliers urbains, causant un climat de panique chez les citoyens qui a nécessité  l’intervention des forces de l’ordre, qui ont procédé à  l’interpellation des auteurs de ces actes, a ajouté la même source. 

Le ministère a rappelé, dans son communiqué, que les marches  dans la capitale demeurent interdites, ajoutant qu’il a été  enregistré des marches, vendredi, à travers plusieurs départements du pays, en solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, qui se  sont déroulées dans le calme.

Le blocus de Gaza et le blocus d’Alger

police.jpgDepuis le début des attaques criminelles de l’armée israélienne contre les populations de Gaza, notre pouvoir a imposé un blocus à l’Algérie pour empêcher notre peuple d’exprimer sa solidarité avec les frères palestiniens.  Après avoir interdit plusieurs rassemblements et marches notamment à Alger, le pouvoir totalitaire d’Alger a réprimé, hier, un rassemblement de solidarité avec Gaza, organisé à l’appel de cinq syndicats autonomes de l’éducation et de l’enseignement supérieur.  La place du 1er Novembre (!!!) de la ville d’Oran, lieu où devait se rassembler la famille de l’Education, a été quadrillée par les forces de sécurité.  Ces dernières ont usé de la violence pour faire disperser les manifestants. A cet effet, on note l’arrestation de plusieurs syndicalistes dont M. Rachid Malaoui, Secrétaire général du SNAPAP. Aujourd’hui, les Algériens sont en droit de réclamer la levée du blocus qui pèse sur eux depuis le coup d’Etat de janvier 1992. El Mouhtarem

Alger: 20 000 policiers en 2010

revolteflic1.jpgLe directeur général de la Sûreté nationale Ali Tounsi a indiqué, hier à Alger, que le taux de couverture sécuritaire au niveau national oscille entre 70 et 75%. En procédant à l’inauguration hier de 9 nouveaux sièges de sûreté urbaine au niveau des circonscriptions administratives de Baraki, El-Harrach et Bir-Mourad-Raïs, Ali Tounsi a affirmé que «le taux de couverture sécuritaire au niveau national atteindra les 100% dans les deux prochaines années».

Par ailleurs, Tounsi a déclaré qu’actuellement «il y a 155 000 agents travaillant dans le corps de la police». D’après le programme 2009-2010 de la Dgsn qui continue de recruter annuellement 15 000 nouveaux policiers conformément aux directives du gouvernement, l’effectif de ce corps de sécurité atteindra 200 000 policiers d’ici deux ans dont 20 000 dans la capitale.

Photo (Newpress) prise lors d’une marche du FFS à Alger

Affaire « Journal d’un homme libre »:

benc.jpgCette année encore, le Salon international du livre d’Alger sera marqué par un grave scandale : la police algérienne vient de bloquer, et à l’imprimerie même, la sortie de mon nouveau livre Journal d’un homme libre, sortie qui était programmée à l’occasion du Salon.

C’est la deuxième année consécutive que la censure méchante, absurde et irréfléchie frappe mes écrits.
L’an dernier, l’abus de pouvoir consistait à prohiber Les geôles d’Alger du Salon du livre d’Alger et à murer le stand de mon éditeur, ce qui nous plaçait déjà dans l’outrance médiévale et le grotesque.

Cette année, pour ne pas innover, c’est au moyen d’une descente policière musclée dans les locaux de l’imprimerie Mauguin de Blida, où le livre Journal d’un homme libre était en fabrication dans la perspective du Salon, que la censure s’est magnifiquement réalisée.

L’escouade de police, instruite par je ne sais quelle sombre autorité, et après une spectaculaire perquisition, a saisi tous les documents se rapportant au livre et intimé l’ordre à la directrice de surseoir à son impression !

Tout dans cet inqualifiable procédé est illégal et arbitraire.
Le livre Journal d’un homme libre ne souffre, en effet, d’aucune entorse à la réglementation. Il a été dûment enregistré auprès de
la Bibliothèque nationale qui, en retour, lui a délivré un numéro de Dépôt légal et un numéro d’ISBN.

La fabrication du livre a fait l’objet d’un bon de commande règlementaire auprès de l’imprimerie Mauguin.
Nous sommes donc, une fois encore, devant un fait du prince qui se moque des lois et du droit.
Seul compte l’impératif de brûler un livre dont on redouterait, à tort ou à raison, qu’il écorne l’unanimité de façade sur laquelle repose la légitimité du pouvoir.

A quelques jours du 13è Salon du livre d’Alger, cet oukase d’un autre âge vient, hélas, nous rappeler que nous sommes plus proches de
la République de l’autodafé que d’une République moderne qui ambitionne de tenir salon à la face du monde.

Par cet acharnement contre mes écrits, et après m’avoir emprisonné et suspendu le journal que je dirige, le pouvoir algérien entend me désigner comme le récalcitrant à une sorte d’allégeance collective qui ne dit pas son nom, qui s’imposerait au monde de l’édition en Algérie, et à laquelle nul écrivain ou éditeur ne saurait se soustraire sans se rendre coupable de la fitna

Je refuse ce statut d’insoumis, je ne suis qu’un auteur parmi ceux qui font vivre l’expression dans mon pays.
Je dénonce, et je dénoncerai toujours, la censure médiévale,  cet étranglement du verbe et de la parole qu’entend instituer le pouvoir par la force et la prébende, un fait accompli qui abolirait, dans l’Algérie du 21è siècle, la liberté d’éditer et de lire et qui  consacrerait, à jamais, le livre comme une affaire de clous, de grandes planches et de brigades de police.

Je continuerai à me battre, par tous les moyens, pour que le livre Journal d’un homme libre voie le jour dans les librairies de mon pays, comme je ne me renonce pas à imposer le retour du quotidien Le Matin sur les étals de nos buralistes.
Une conférence de presse aura lieu dimanche à 12 heures à
la Maison de la presse, à Alger.

Alger, le 16 octobre 2008

Mohamed Benchicou

Un professeur suspendu pour ses opinions à l’université de M’sila

Le département de Rachid Harraoubia cherche-t-il à museler les professeurs et chercheurs de l’université algérienne en instaurant un « délit d’opinion » ? Le cas du recteur de l’université de M’sila est, à ce propos, éloquent.

Le professeur Ahmed Rouadjia, enseignant-chercheur à l’université de M’sila, vient d’être suspendu abusivement de ses fonctions par le recteur de ladite université pour avoir simplement livré son analyse sur le marasme de l’université algérienne, une contribution publiée sur les colonnes des journaux El Watan et Algérie News (édition du 9 mai 2008).

Première réaction : le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), dans un communiqué signé, samedi 28 juin, par le coordonnateur national, « dénonce fermement l’abus de pouvoir et l’excès de zèle exercés par le recteur de l’université de M’sila et bien d’autres chefs d’établissement, tout en exigeant l’annulation de la suspension et le rétablissement du professeur Ahmed Rouadjia dans tous ses droits moraux, scientifiques et matériels ». Poussant la réprobation jusqu’à qualifier cette affaire d’« insolite », le CNES interpelle le Conseil d’éthique et de déontologie pour se prononcer sur ce problème qui pourrait avoir des retombées « plus graves, si les pouvoirs publics ne prennent pas des décisions urgentes ».

Le syndicat autonome appelle, également, les pouvoirs publics à protéger les universitaires de ce pays et leur garantir la liberté d’expression sur tous les problèmes touchant notre pays et en particulier ceux qui ont trait à notre université. Tout en rappelant que le professeur Rouadjia est revenu de l’étranger en 2006 pour rejoindre son pays, l’Algérie, dont il n’est pas resté insensible à ses incessants appels, le CNES considère la décision du recteur de l’université de M’sila comme « une démotivation supplémentaire pour faire revenir au pays d’éminents chercheurs afin de participer à l’effort national du démarrage de l’université algérienne qui sommeille dans son marasme permanent depuis au moins deux décennies». El Watan

La famille Berrekla demande une enquête sur la mort de Zineddine

Prés de quatre mois après la mort du jeune Zineddine Berrekla, tué par balle dans un point de contrôle militaire au niveau du carrefour de Oued Aïssi dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le 29 janvier dernier, la famille de la victime est revenue à la charge pour réclamer toute la vérité sur la mort de son fils.  A cet effet, elle dénoncé la décision du wali qui consiste à accorder la qualité de victime du terrorisme au défunt et sa prise en charge dans le cadre de victime d’accident survenu dans le cadre de la lutte antiterroriste. Pour la famille de la victime« L’Etat doit reconnaître que Zineddine est mort suite à une bavure militaire». Tout en qualifiant l’événement d’« acte ignoble, indigne d’un Etat libre », elle exige une enquête indépendante sur cet «assassinat, ses circonstances et ses commanditaires. Mais aussi le jugement de l’auteur de cet acte». La représentante de la famille Berrekla affirme que son frère avait observé toutes les consignes de précaution qu’un automobiliste doit respecter dans un barrage militaire. Docteur de son état, elle indique que les soldats avaient tiré sur la victime après lui avoir donné l’autorisation de passage. Atteint à la nuque par une balle, celle-ci ne lui laissa aucune chance de s’en sortir vivant. 

Le nombre de policiers va augmenter pour atteindre 200.000

140.000 policiers sont déployés actuellement à travers toutes les wilayas du pays dans le cadre du programme national de couverture sécuritaire, a déclaré, jeudi, le DGSN, Ali Tounsi. Ce nombre « va augmenter au courant de l’année pour atteindre 200.000 policiers », a-t-il précisé.

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