Archive pour 'Opposition politique en Algerie'

A QUELQUES JOURS DU CONGRÈS NATIONAL: Le FFS fin prêt

A quelques jours de la tenue de son quatrième congrès national, les préparatifs battent leur plein au sein du FFS, qui veut faire de ce rendez-vous le grand tournant de l’histoire du parti. C’est ainsi qu’après la tenue de la conférence nationale de l’audit, et celle des élus, le FFS a organisé, trois précongrès nationaux, avant de passer aux dernières touches pour le bon déroulement de ce  » grand rendez-vous « , qui verra la participation du père spirituel de la formation. En effet, Hocine Ait Ahmed est incessamment, attendu pour le 1er septembre prochain, soit trois jours avant le jour j; le congrès aura lieu les 5, 6, et 7 septembre. Selon les dernières déclarations de Karim Tabbou, premier secrétaire du parti, si le choix de la CPCN s’est porté sur le centre familial de la mutuelle de Zeralda, il reste que le FFS n’a pas encore, trouvé une salle appropriée pour cette ouverture du congrès afin d’en faire un événement politique et une manifestation publique. Car, pour lui, le FFS oeuvre pour une représentation sociale et politique large grâce à l’ouverture du parti à la société civile et à tous ceux qui s’y identifient. Il rappelle, qu’en boycottant les dernières législatives, sa formation a choisi le camp de la population plutôt que de répondre aux sirènes du pouvoir. « Il faut en faire un repère et un instrument pour une transformation sociale et politique en créant un large rassemblement autour de ce projet représenté par ce boycott massif  » a-t-il dit. Ce message de la population, estime-til, qui ne s’est pas exprimée doit être interprété à sa juste valeur. Dans ce contexte, il souligne que, le prochain congrès du FFS s’inscrit dans le prolongement du combat de Novembre 1954 et du congrès de la Soummam.  » Nous sommes les héritiers du legs du mouvement national et démocrate  » a-t-il martelé. Le congrès du parti socialiste vise également, la réconciliation entre tous les militants. « Le FFS a, certes, traversé une zone de turbulences mais ce n’est qu’une transition dans la vie du parti » a affirmé Tabbou.Tout en reconnaissant que la conjoncture a fait naître des dysfonctionnements locaux, et des déceptions personnelles, Tabbou explique que  » ce qui arrive au FFS est une décantation positive « . Pour lui, la crise, fait partie du passé, et le FFS a retrouvé ses militants, sa cohérence et sa sérénité. Vraisemblablement, tout indique que la formation chère à Ait Ahmed, n’a omis aucun détail pour la réussite de son congrès qui réunira tous les adeptes, notamment, de  » l’exilé  » tant attendu. Rendez-vous le jour «J» !

 

Farid Abdeladim, Le Courrier d’Algérie

Hamrouche peut-il succéder à Aït Ahmed ? Avis des internautes

haa2.jpgLa piste Hamrouche n’est pas la plus mauvaise dans le contexte actuel. Et s’il est parrainé par le FFS, je pense que les démocrates algériens doivent soutenir cette action inédite. Hamrouche, bien qu’il a été un homme du système, a permis une libéralisation réelle du champ politique algérien quand il était 1er ministre. dont acte.

 

Chater
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Je suis très favorable à Hamrouche.
Lorsqu’il était chef du gouvernement, il a fait preuve d’ouverture d’esprit tant sur le plan de la liberté que sur le plan économique. Il s’est entouré d’imminents spécialistes, contrairement à certains, pour se lancer dans l’économie de marché proprement dites. Dommage, ses successeurs n’ont pas manqué de changer d’orientation ce qui a conduit notre pays, en toute logique, droit vers le mur. Il demeure, à mon sens, le candidat idéal pour une éventuelle deuxième république!

 

Halim
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Hamrouche peut être une vraie alternative pour renverser la vapeur et venir à bout de ce système qui semble s’éterniser dans notre pays.
Mais tout cela reste au conditionnel, il faut mobiliser les forces vives et démocratiques et notamment réveiller les consciences sur le danger qui menace notre avenir et celui de nos enfants.
Faut – il encore croire que l’armée se tiendra hors du champ politique à l’écheance de 2009?
Nous espèrons quand même que le changement est toujours possible mais l’avenir nous le dira bien évidemment.

 

Boussad
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Bonjour, je retiens une bonne chose concernant la personnalité et les intentions de Mr M.Hamrouche durant son passage comme premier ministre : Il a projeté de remettre les jeunes chomeurs, les hitistes et les trabendistes sur le chemein de la dignité en important une énorme quantité de matériel, outillage et autres utiles à la campagne “emploi de jeune”, ce materiel s’est retrouvé en vente en détail dans les galeries et les souk el fellah à l’aube de leur disparition. Un programme mort-né. Esperant bien que ce bon citoyen puisse redonner confiance au peuple meurtri. Merci.

 

Nacer T
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L’option Hamrouche via le FFS est à encourager!
L’ancien chef du gouvernement a la capacité d’inventivité et de modernisation qui manque tant aux gouvernants actuels.
Il l’a prouvé en 1990-1991 avec l’équipe des réformateurs, au double plan économique et politique.
Maintenant, je pose une question de fond : le système ne verra t-il pas, le moment venu, Hamrouche comme une de ses bouées de sauvetage, et, à ce titre, recyclable voire “corruptible” politiquement s’entend ?
Dans de telles conditions, la trajectoire Hamrouche serait-elle viable ?
En d’autres termes, le système ne va t-il pas de nouveau exercer sa suprématie ?

 

Stamlouti R
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J’ai admiré Hamrouche dans le passé à travers ses réformes, sa consécration et ses approches scientifiques dont il tire en grande partie sa particularité parmi ses pairs. Toutefois, il est à se demander si un jour il ne finira pas comme les autres ; c’est à dire dans les filets du système. J’espère que sa sincérité et son intégrité l’empêcheront de tomber dans ce piège. Mais surtout, c’est le type de relations qu’il entend entreprendre avec l’armée qui nous indiqueront s’il sera entièrement ou partiellement libre de ses actes.
En tout cas, si Hamrouche devient président, nous aurions misé non pas sur le « moins mauvais » mais sur un des meilleurs candidats qui se sont présenté à ce jour.

 

Faycel
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Le FFS est un parti politique qui a toujours milité pour que le peuple algerien récupère sa souverainneté,la confiscation du pouvoir politique économique et social par certains cacites.Avait tout au long des trentes dernières années provoquée des crises cycliques qui ont failli emporter le pays aux désastres de tout ordre.Le FFS avait refusé de marchander ses principes politique, il en avait payé fortement le prix,les meilleurs de ses militants ont payé de leur vie.Le leader historique en a fait le preuve quand les généraux putchites lui ont fait la proposition de présider le haut comité d’état,il avait refusé la proposition,éstimant que seul le peuple souverain décidera de lui confier de telles responsabilités.Aujourd’hui si MR HAMROUCHE ,homme de grande éxperience, et qui connait parfaîtement les rouages du système décide de s’affilier au FFS celà est une bonne nouvelle ,l’homme a un passé politique singulier ,il est le père des réformes politiques,son entente parfaite avec le leader AIT AHMED est un signe que le personnage avait compris que la seul alternative pour sortir le pays de la crise moral,politique ;économique et social passe par l’avennement et la naissance d’une deuxième république en algerie.

 

Benhadid
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Il parait que Mouloud Hamrouche va adhérer au FFS et se présenter à l’éléction présidentielle de 2009. Je crois que c’est une trés bonne idée et c’est tout bénef pour notre pays, car représenter le FFS à la place de Aït Ahmed c’est une veritable caution historique, de plus Hamrouche renferme toute les composantes algériennes dont je cite quelques unes
1- Il connait bien la maison,
2- Issu d’une trés grande famille révolutionnaire (fils de chahid) fréres, soeurs, mère et oncles tous des anciens maquisards (son pére a été assasiné sous ses yeux alors qu’il avait 11ans). Après la révolution, il a fait des études,
3- c’est lui qui a essayé de réformer le FLN,
4- c’est lui qui a déverouillé la presse algérienne: souvenez-vous des réformes de 1990 par la suite il a démissionné, car il voulait discuter avec tout le monde y compris le FIS. Malheureusement le coup d’Etat du général Nezzar a tout fait capoter et la suite des évenements tout le monde la connait,
5- la mafia en place ne peut plus jouer avec la kabylité de Aït Ahmed puisque ce dernier a décidé de se retirer de la présidence du FFS et d’être président honorifique.

 

Mohamedi
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Etrange scène politique et médiatique algérienne. Un quotidien – suivi par d’autres – connu par son patron pour son obédience absolue au régime ouvre avec un article tout droit sorti d’un sous-sol de laboratoire, en annonçant que Hamrouche va succéder à Ait AHmed à la tête du FFS. Plus c’est gros, plus ça prend. Car, il faut ignorer la réalité du parti FFS, de Hocine Aït Ahmed et aussi celle du personnage Hamrouche pour se lancer dans une telle élucubration. Balancer publiquement une telle mixture – en la présentant comme quasi sure – n’est absolument pas innocent.
D’abord, elle vise à semer la zizanie au sein du FFS, ensuite entre Ait et Hamrouche et ensuite – car cette “piste” n’est soustendue par aucun raisonnement crédible – à brouiller la perception de l’opinion publique, si tant est qu’elle existe. Cette manipulation grandeur nature tend à faire accroire que le ffs n’est pas meilleur que le fln, le rnd ou même le pnsd, car il se livre à des combinaisons d’appareils et de salons. Donc, ils seraient tous pareils. Et donc, tout aussi méprisables.
Tout aussi étrange est le vide analytique au sein des rédactions de presse. Il n’y a pas eu une seule analyse qui décortique cette “piste”, pour démontrer sa viabilité ou non viabilité. Je ne pense pas que cela tienne aux journalistes de base, mais à leurs chefs. Est-ce àcause des vacances ? Probablement pas, puisque d’autres sujets sont traités en long et en large. C’est que les instructions ne sont pas les mêmes pour tous ! Y a bien eu un autre étrange article sur Bouteflika et sa ville natale, mais sans suite. Pour le moment. Etrange.
En réalité, c’est le vide organisé. Ni vie politique, ni médiatique, si ce n’est des erztaz , de la manipulation et du ridicule qui ne tue personne; genre le dg de la tv qui inaugure à oran un festival du cinéma arabe, alors qu’il a été le fossoyeur de l’enpa, du caic , de l’anaf quand il était ministre.
Ministre par la grace de Belaid abdeslem, un autre que le ridicule ne tue pas. Sa longue dépêche de 300 pages – sur blog – a révélé deux choses fondamentales: ce n’est pas un homme politique, et encore moins un économiste. Juste capable de taper la brosse à bouteflika. En réalité ce blog ne visait qu’a taper sur les adversaires de Boutef. Et, ce n’est donc qu’une combine de plus entre gens du régime.Une de plus et qui ne nous concerne pas. Le montage sur la présumée succession d’Ait entre dans cette logique de brouillage du paysage, et, de ce fait ne mérite aucun intérêt.

 

Kouider

Karim Tabbou: « Nous voulons que Aït Ahmed reste aux commandes »

Les militants du FFS sont décidés à demander au président du parti de garder son poste. C’est ce qu’a affirmé le premier secrétaire du parti, Karim Tabbou, dans l’entretien qu’il nous a accordé hier. Selon lui, le leader du FFS garde toujours ses capacités physiques et intellectuelles lui permettant de servir le parti. L’orateur dément, dans la foulée, l’information donnant l’ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, comme éventuel successeur de Hocine Aït Ahmed à la présidence du FFS. Mouloud Hamrouche, indique-t-il, est et restera un partenaire politique très proche du parti, sans plus.

 

- Vous n’êtes plus qu’à quelques semaines de la tenue du 4e congrès du FFS. Où en est le parti dans la préparation de cette importante échéance ?

 

- Nous avons réuni toutes les conditions permettant la réussite du congrès. L’essentiel de notre travail a été axé sur les questions de politique interne, l’examen des différents dossiers qui feront l’objet de débats et la mise en place d’une meilleure représentation des militants au congrès. Il est vrai que la démocratie exige plus d’efforts et plus de conditions de travail, ce qui a amené donc la direction nationale à préciser les modalités permettant à la fois de réaliser une représentation démocratique dans le parti et aussi concrétiser les objectifs fixés par le parti, à savoir l’ouverture vers la population, vers les acteurs politiques et sociaux autonomes. Je suis très heureux de voir que le parti fonctionne dans un climat apaisé et qu’il y a une cohérence et une communion retrouvées entre les différentes instances. Aucun compartiment n’a été tenu en marge. Donc nous avons une large représentation féminine, une présence particulière d’anciens militants de 1963, des acteurs politiques et sociaux à qui nous avons adapté des mécanismes de participation et une présence particulièrement intéressante des wilayas de l’intérieur du pays. Déjà, je peux vous dire qu’une quarantaine de wilayas seront représentées par des délégations fortes et qui ont des propositions concrètes à faire.

 

- Quel est le nombre de congressistes devant prendre part aux 4e assises du parti ?

 

- Nous avons choisi d’intituler notre congrès : le congrès du millénaire. Le premier dossier à débattre est celui des objectifs du millénaire en faisant de la déclaration des Nations unies une base de travail et un socle politique, économique et social. Parallèlement nous avons introduit dans l’organisation du parti un certain nombre d’amendements qui sont tirés de notre expérience sur le terrain. Nous allons créer un atelier qui va débattre essentiellement des statuts et des chartes en vue d’élaborer la charte du militant, celle de l’élu et la charte politique du parti ainsi que les statuts internes. Le troisième atelier sera constitué des questions politiques (audit politique du pays et analyse de la situation générale du pays). Environ 42 wilayas seront représentées au congrès. Les six wilayas restantes seront représentées symboliquement. Le nombre de congressistes varie entre 1000 et 1100 élus essentiellement par la base militante. Ajoutez à ceux-ci tous les invités du parti.

 

- On évoque avec insistance le nom de Mouloud Hamrouche comme éventuel successeur de Hocine Aït Ahmed à la tête du FFS. Qu’en est-il exactement ?

 

- Nous sommes dans un pays où les absurdités deviennent des produits médiatiques. Pour être précis, Mouloud Hamrouche ainsi que d’autres personnalités politiques ont eu à partager avec le FFS des positions politiques et des démarches. J’ai eu à le dire plusieurs fois que nous sommes un parti qui refuse que des regroupements se fassent par un phénomène d’association de sigles ou d’appareils. Toutes les actions doivent se faire sur la base de convictions, d’idées et de valeurs communes. Je peux vous affirmer que nous avons beaucoup de valeurs communes avec Mouloud Hamrouche, Abdelhamid Mehri et d’autres personnalités qui ont eu à partager avec le FFS son combat, ses idées et ses prises de positions. La convergence s’est créée d’elle-même et tout naturellement dans l’exercice de la politique et non pas dans les rencontres de salons. Mouloud Hamrouche est une personnalité crédible que les militants du FFS respectent. Le parti en fait un partenaire privilégié. Nos rencontres et nos échanges sont essentiellement d’ordre politique. Il n’est pas du tout envisagé d’aller vers des alliances de type organique puisque nous sommes un parti politique avec nos structures et nos instances. Mouloud Hamrouche est une personnalité politique qui a ses conseillers, son cabinet et ses proches. A chaque fois qu’il y a un besoin qui se fait sentir, que ce soit de nous vers lui ou de lui vers nous, nous avons une tradition de rencontres, d’échanges de points de vue et de recherche de la compréhension de ce qui se passe dans le but de trouver les solutions à envisager. Quant à l’information donnée par la presse, les journalistes qui l’ont donnée n’ont pas pris le soin de la vérifier ni auprès de Mouloud Hamrouche ni auprès du FFS. Mais derrière cette opération, il y a quelque chose qui est visé et qui n’a pas été clairement dit. J’ai l’impression que les articles faits sur la question cachent une arrière pensée qui est celle de vouloir précipiter la fin d’Aït Ahmed. Une personne qu’elle soit morale ou physique ne doit pas être évaluée en fonction de la page dans laquelle elle est inscrite dans le livret de famille. Elle doit être évaluée plutôt en fonction de sa capacité d’analyse, de sa production et d’observation. Je pense que Aït Ahmed a non seulement la force qu’il faut, mais il recèle un potentiel intellectuel, un engagement, une lucidité dans l’observation politique et une analyse de la situation qui dépasse les capacités de beaucoup de ceux qui se considèrent comme homme politique dans ce pays. Il est l’un des rares hommes politiques à faire autant de déplacements et à mener autant d’activités et à produire autant d’analyses. Donc, même si Aït Ahmed demandait à ce qu’il soit déchargé d’une responsabilité quelconque, la majorité pour ne pas dire la totalité des militants du FFS vont exiger de lui à ce qu’il continue à gérer le parti et à être le président du parti et assumer ses responsabilité de militant.

 

- Est-ce qu’on peut comprendre par là que Aït Ahmed sera candidat pour briguer un nouveau mandat à la tête du FFS ?

 

- Je peux vous donner la moitié de la réponse. Les militants du FFS sont décidés à exiger de lui de garder sa fonction et de continuer à gérer les affaires du parti. Mais je vous invite quand même à poser la question à Monsieur Aït Ahmed, après tout il est le premier concerné.

 

Maintenant que la présence du président au congrès est confirmée, peut-on savoir quand rentrera-t-il au pays et y a-t-il un programme spécifique qu’il va mener avant le début des travaux du 4e congrès ?

 

Il va être présent le jour du congrès, mais je ne peux pas vous donner une date précise ni de son entrée au pays ni de son programme pour une raison très simple : dans la préparation du congrès, nous avons une commission nationale de préparation du congrès qui fait une évaluation permanente de la préparation et qui fixe les conditions de déroulement du congrès en amont et en aval. Une fois que l’évaluation est faite, un rapport, conformément aux textes du parti, sera présenté au président du parti. C’est lors de cette séance de travail que la date de son entrée au pays va être fixée définitivement.

 

- Ça ne se fera pas avant le 20 août…

 

- Ça m’étonnerait. La célébration du 20 août est une activité traditionnelle que nous faisons chaque année. Ce n’est pas une activité que nous avons improvisée.

 

Madjid Makedhi

Le FFS a retrouvé ses militants, sa cohérence et sa sérénité

tabbou.jpgA la fin du meeting du FFS tenu ce jeudi à la salle Le Hoggar de Draâ-Ben-Khedda dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a répondu à quelques questions :

Tout d’abord, parlons de ces “anciens de 1963” combien sont-ils ? et quelle est leur prise en charge ?

Les “anciens de 1963” sont des militants de la première heure, ce sont ceux qui ont répondu à l’appel de la proclamation du 29 septembre 1963. Lors de ces évènements, le FFS a compté 3 000 blessés et 450 martyrs dans ses rangs. En 1963, le FFS comptait 700 à 1 000 militants structurés mais ces chiffres sont à revoir à la hausse. A la faveur de l’ouverture démocratique de 1989, le parti a milité pour accorder un statut de martyr à ces militants mais des évènements ont empêché l’examen de ce dossier. Aujourd’hui, ce dossier est complètement refusé et l’essence même de ce combat a buté sur la logique persistante du coup d’Etat. Sachez que le FFS a d’autre part nommé un secrétaire national chargé de ce dossier.

Où en est la préparation du congrès du FFS ?

Après la conférence de l’audit et celle des élus, nous comptons organiser trois précongrès régionaux, celui de Draâ-Ben-Khedda en est le premier. Le congrès du FFS aura lieu les 5, 6 et 7 septembre 2007 et Hocine Aït Ahmed sera parmi nous. Le choix de la CPCN a été porté sur le centre familial de la mutuelle de Zéralda et nous sommes à la recherche d’une salle appropriée pour cette ouverture du congrès afin d’en faire un événement politique et une manifestation publique. Le FFS œuvre pour une représentation sociale et politique large grâce à l’ouverture du parti à la société civile et à tous ceux qui s’y identifient. Faut-il rappeler qu’en boycottant les
dernières législatives, le FFS a choisi le camp de la population plutôt que de répondre aux sirènes du pouvoir. Il faut en faire un repère et un instrument pour une transformation sociale et politique en créant un large rassemblement autour de ce projet représenté par ce boycott massif. Ce message de la population qui ne s’est pas exprimée doit être interprété à sa juste valeur. Le prochain congrès du FFS s’inscrit dans le prolongement du combat de Novembre 1954 et du congrès de la Soummam. Nous sommes les héritiers du legs du mouvement national et démocrate.

Après la crise et la fronde, on parle au FFS de décantation, qu’en est-il au juste ?

Le FFS a, certes, traversé une zone de turbulences mais ce n’est qu’une transition dans la vie du parti. La conjoncture a fait naître des dysfonctionnements locaux, des déceptions personnelles… Ce qui arrive au FFS est une décantation positive. La crise fait partie du passé, le FFS a retrouvé ses militants, sa cohérence et sa sérénité.

Quelle lecture faites-vous de la révision des listes électorales par le ministère de l’Intérieur ?

Zerhouni a une approche policière de la politique. Il veut gérer l’Algérie comme on gère un commissariat. Cette manière d’obliger les Algériens à donner leur voix n’est qu’une perfection des méthodes de la fraude électorale, une substitution politique à la population. C’est une logique policière d’obliger les gens à voter malgré eux, cette culture de flic ne nous étonne pas car on gère la société par le flic et par le fric.

Tayeb Bouamar Le Soir d’Algérie

Le FFS réunit les militants de 1963

Les anciens militants de 1963 du Front des forces socialistes (FFS) se sont réunis, jeudi, avec la direction du parti et en présence du premier secrétaire, Karim Tabbou, pour débattre des préparatifs en vue du quatrième Congrès du parti, programmé pour les 5, 6 et 7 septembre prochain. Ils étaient tous là, y compris ceux qui ont participé à la contestation ayant visé la direction du parti. Cette rencontre, qui a eu lieu dans la défunte salle de cinéma El Hoggar de Draa Ben Khedda, entre dans le cadre de la préparation du congrès et intervient après la Conférence nationale d’audit démocratique et transparent et la conférence nationale des élus et à la veille de la convention thématique.
Selon le premier secrétaire du FFS qui a animé un point de presse, «le Congrès est un événement politique important pour le FFS, qui a choisi le côté du peuple, notamment lors des dernières élections législatives, et ce, contrairement aux autres partis qui ont opté pour le côté du pouvoir». Quand les responsables du parti ayant initié la rencontre ont appelé les participants à s’inscrire pour prendre part au congrès, certains d’entre eux, visiblement ceux qui ont participé à la contestation, ont refusé et préféré quitter la salle. L’un d’eux dira même qu’il ne peut pas participer au congrès alors qu’il a été «tabassé» à l’intérieur même du siège du parti. Karim Tabbou abordera aussi le congrès pour dire : «C’est le seul cadre approprié pour débattre de tous les problèmes internes du parti.» Un congrès ouvert à la société, précisera-t-il, et auquel des syndicalistes et militants autonomes et personnalités intègres sont invités à participer. Karim Tabbou annoncera également que le congrès aura lieu sur la côte ouest d’Alger, à Zéralda, sauf que la cérémonie d’ouverture se déroulera dans une salle dans la capitale où entre 800 et 1200 congressistes seront attendus.
Interrogé sur la contestation, Karim Tabbou affirmera qu’«une décantation positive s’est faite. Certains militants sont partis, d’autres sont arrivés, mais la zone de turbulences fait partie du passé». «Le FFS a renoué avec ses militants et ses cohérences», ajoutera Karim Tabbou qui ne manquera de faire savoir que les préparatifs pour les quatrièmes assises de son parti ont avancé à 90%. Il précisera aussi que le président du parti Hocine Aït Ahmed sera présent.

Sources La Tribune

Déclaration du FFS en réponse à Zerhouni

FFS جبهة القوى الاشتراكية
الجزائر في: 01 أوت 2007
الأمانة الوطنية
بـــيـــــــان

أكد وزير الداخلية النبأ، الذي كنا في الأيام القليلة الماضية قد أخطرنا بشأنه الرأي العام، عن قيام مصالح وزارة الداخلية بإرسال برقيات للمواطنين الذين لم يتوجهوا إلى صناديق الاقتراع في الاستحقاق اللاشعبي الأخير .

إنّ هذا الإجراء الذي يزعم الوزير أنه من أجل تطهير القوائم الانتخابية لا يهدف في الحقيقة إلاّ للضّغط و ترهيب المواطنين الذين ضاقوا ذرعا من المسار المؤسّساتي المفروض عليهم. لم يعد المواطن الجزائري يؤمن بجدوى التوجه إلى صناديق الاقتراع في مناخ غابت عنه الحريات و في ظل قواعد لعبة يُعرَف فيها الرابح مسبقا.

يتظاهر النظام بعدم فهم الرسالة الموجهة إليه يوم 17 ماي 2007 و يحاول السيد الوزير تبرير العزوف الشّعبي عن الانتخاب: فمن توجُّه الشباب إلى شواطئ البحر في درجة حرارة لا تتجاوز18 درجة مئوية ! إلى تغيير الناخبين لمقر إقامتهم !…. يغلق النظام آذانه و يواصل سياسة الهروب إلى الأمام التي كانت و لا تزال وبالا على البلاد و العباد.

تندد جبهة القوى الاشتراكية بهذه السّلوكات الغير مسؤولة، و تعتبر أنهّ إذا كان الانتخاب حق فإنّ المقاطعة بدورها حق لكل مواطن ، و لا يُجبر المرء على ممارسة الحق.
إن هذه الممارسات تذكرنا بموقف السلطات الاستعمارية إزاء الذين لبوا نداء الثورة بمقاطعة الانتخابات الفرنسية، و كان مصيرهم الاستنطاق في مراكز لاصاص.
إنّ مصالح وزارة الداخلية قد تجاوزت، كعادتها، صلاحياتها المحددة في القوانين و التنظيمات، فالمادة 14 من قانون الانتخاب تنص على أنّه  » إذا غيّر الناخب المسجل في قائمة انتخابية موطنه تعين عليه ( تعود على الناخب و ليس على وزير الداخلية ) أن يطلب خلال الأشهر الثلاث الموالية لهذا التغيير شطب اسمه من هذه القائمة و تسجيله في بلدية إقامته الجديدة. »
يخطأ من يعتبر أنّ الشّعب غبيا لهذه الدرجة و يهضم مثل هذه التفاهات التي لم تعد تقنع أحدا فالشّعب الجزائري على درجة كبيرة من الوعي ، فهو الذي رفض ضغوطات و أكاذيب الاستعمار في الماضي و ليس بإمكان أحد اليوم أن يقوم بمغالطته بحجج واهية .
يبدو أنّ رسالة 17 ماي 2007 أفقدت النّظام تركيزه و جعلته في حالة من الهذيان لم يفق منها إلى غاية اليوم، فندعوه أن يعود إلى رشده و يطلق الحريات وليترك الشعب يقرر بنفسه مصيره المصادر منذ 1962.

عن الأمانة الوطنية
الأمين الوطني المكلّف بحقوق الإنسان و القضايا المغاربية أحمد بطاطاش

www.ffs-dz.com

56, Avenue Souidani Boudjemaa Alger. Tel : 021 69 41 41, fax : 021 48 45 54

FFS: 3ème CONFERENCE NATIONALE DES ELUS

Dans le cadre de la préparation des échéances politiques et statutaires du parti et conformément à l’article 64 du règlement intérieur qui stipule « La conférence nationale des élus se tient une fois par année. La date et le lieu sont arrêtés par le secrétariat national aux élus », le FFS organise sa 3ème CONFERENCE NATIONALE DES ELUS les vendredi 13 et samedi 14 juillet 07.

La conférence aura lieu à l’I.T.H.T (Institut des Techniques Hôtelières et Touristiques) de Tizi Ouzou. Les travaux débuteront le vendredi 13 juillet 2007 à 10H30.

Les conditions de participations et le programme détaillé des travaux seront transmis aux élus avant le mardi 10 juillet 2007.

Installation du comité fédéral d’Alger

Le Conseil fédéral d’Alger, réuni ce matin, au siège national du FFS, en présence du premier secrétaire national, a procédé à l’installation du comité fédéral d’Alger. Ce dernier est composé des 10 délégués à la conférence nationale d’Audit démocratique et transparent.
Le camarade Mustapha Allouche, militant de la section d’Alger-centre et élu à l’APC est chargé de coordonner l’action du comité.
Liste des membres du comité:

M. Yahia Abane, premier secrétaire de la section de Belouizdad (élu APC)
M. Mohamed Negaa, premier secrétaire de la section de Sidi M’hamed
Rabah Boudiaf, militant de la section de Oued Koriche
Rezki premier secrétaire de la section de Bouzaréah (élu APC)
Djahnine Brahim, militant de la section de Dely Brahim
Haddou Djamel, militant de la section de Cheraga
Hassen Ferrah premier secrétaire de la section de Hydra (élu APC)
Houari Youcef, militant de la section de Bir Mourad Rais
Youcef Kasmi militant de la section de Ain Beniane (élu APC)

Conseil fédéral d’Alger

Le Conseil féréral d’Alger se réunira ce vendredi 6 juillet 2007 à 10 h 00 au siège national du FFS.

Conférence d’Audit en images

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