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Archive pour 'Terrorisme et violence en Algérie'

Urgent: Explosion d’un véhicule piégé à Tizi Ouzou: 21 blessés dont 6 policiers

Un véhicule piégé à explosé, ce matin, à  proximité de la première Sûreté urbaine à Tizi Ouzou, faisant 21 blessés dont 6  policiers, indique le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.  L’explosion qui s’est produite vers 5h00 du matin a également endommagé des bâtiments situés aux alentours du lieu de l’explosion.

218 peines capitales par contumace contre des islamistes en 6 mois

justice.jpgDeux cent dix-huit peines capitales par contumace ont été prononcées en six mois de janvier à juillet 2008 par le tribunal criminel algérien de Boumerdès (est d’Alger) à l’encontre d’islamistes armés en fuite, a appris l’AFP d’une source judiciaire.
Ces jugements ont été rendus dans 211 affaires liées au terrorisme traitées par ce tribunal entre janvier et juillet, a-t-on précisé de même source. 
Le tribunal de Boumerdès, une des régions les plus touchées par le terrorisme, a par ailleurs prononcé durant la même période 72 condamnations à des peines de réclusion à perpétuité par contumace, et 291 condamnations à des peines allant de cinq à vingt ans de prison contre des terroristes en fuite ou en détention préventive, selon la même source. 

Infos sécuritaires…

Deux bombes explosent à Aomar (Bouira)

Une bombe de fabrication artisanale, enfouie sous la bande d’accotement a explosé, hier à 11h sur le CW 25 reliant la localité d’Aomar (22 km au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira) à la localité de Draâ El Mizan (dans la wilaya de Tizi Ouzou) causant de légères blessures à un chauffeur de camion.

Quelques instants plus tard un autre engin a explosé, vers 13h, faisant un mort et pas moins de 6 blessés parmi les éléments des services de sécurité.

Des citoyens rackettés dans un faux barrage Sidi Naâmane (Tizi Ouzou) :

Un groupe armé a dressé, dans la nuit de dimanche à lundi, un faux barrage dans la localité de Sidi Naâmane, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou. Les individus armés ont surgi aux environs de 22h, sur la piste qui mène à l’oued Sebaou où ils ont intercepté les extracteurs et transporteurs de sable qui ont été, ensuite, délestés de leur argent et de tout autre objet de valeur.

Deux terroristes abattus à Boudouaou (Boumerdès):

Trois jours après l’assassinat d’un citoyen par deux terroristes à la cité des 350 Logements de Boudouaou, deux terroristes ont été abattus à la sortie sud de la ville. Les terroristes, Belouakene Redouane (28 ans) et Kebir Khaled (25 ans), au maquis depuis plus de deux ans, sont tombés dans une embuscade que leur ont tendue les forces de sécurité sur la route de Kharouba, au lieu-dit « Decolon », dimanche dernier un peu avant minuit.

Urgent: un cuisinier de la police assassiné à Boudouaou

Nous apprenons de sources bien informées qu’un cuisinier de la police a été assassiné dans la soirée d’hier à Boudouaou (Alger).  EL Mouhtarem

Attentat à Bouira

Un convoi de l’ANP a été la cible, aujourd’hui, d’un attentat kamikaze à la sortie-est de la ville de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira. L’attentat s’est produit à 6h30 du matin, a fait au moins dix blessés parmi les militaires. L’attaque a été perpétrée par un kamikaze qui était à bord d’une moto qu’il a dirigée contre un camion qui faisait partie du convoi militaire ciblé. Il convient de signaler qu’une visite du président Bouteflika est programmée pour dimance prochain.

30% des dossiers d’indemnisation des victimes du terrorisme rejetés

«La question de la Réconciliation nationale se déroule comme sur des rails», a déclaré, hier au Conseil de la nation, le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas. «Je suis chargé de gérer les dossiers de ceux qui étaient renvoyés de leur travail…L’Etat a indemnisé ceux qui ont repris leur travail et a payé les cotisations de la sécurité sociale des années pendant lesquelles ces travailleurs étaient renvoyés ». Le ministre a poursuivi que son département a rejeté environ 30% de dossiers qui n’étaient pas conformes à la loi sur la Charte de la réconciliation nationale. Quant aux familles concernées par le capital décès ou la mensualité, Djamel Ould Abbas dira que l’opération se poursuit le plus normalement du monde, indiquant que le montant alloué à cette opération est estimé à près de 9 milliards de dinars.

Webster Tarpley au Courrier d’Algérie : « Robert Gate est le fondateur d’Al Qaïda »

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, les Etats- Unis ont lancé leur guerre contre le terrorisme. L’objectif étant de démanteler Al Qaïda et d’arrêter son leader Oussama Ben Laden. Cette guerre n’a, à ce jour, pas encore obtenu les résultats annoncés au départ. Ben Laden court toujours et Al Qaïda sévit sans discontinuer. Webster Tarpley, historien, journaliste d’investigation sur les réseaux terroristes, a eu à mener par le passé l’enquête sur l’assassinat d’Aldo Moro, à la demande de parlementaires italiens. L’auteur écrit dans son livre « La terreur fabriquée made in USA » qu’Al Qaïda est un outil de déstabilisation. «ROBERT GATE EST LE FONDATEUR D’EL QAÏDA»
Le Courrier d’Algérie : Vous dites qu’Al Qaïda et son chef Ben Laden n’auraient pas existé si les Etats-Unis ne les avaient pas créés pour les utiliser contre la Russie en Afghanistan et continuent de les soutenir à ce jour ? 

Webster Tarpley: Oui, c’est cela. Al Qaïda a été créée pendant la guerre d’Afghanistan pour monter une guerre armée contre les Soviétiques. Le fondateur d’Al Qaïda n’est autre que ce «petit bonhomme» qui est aujourd’hui ministre de la Défense, Robert Gate. Il était, à cette époque, le numéro deux ou trois de la CIA, il a écrit dans ses mémoires que je cite dans mon livre : «Nous avons pensé à créer une légion arabe contre les Soviétiques.» Si on suit l’histoire d’Al Qaïda, on trouve que cette organisation attaque toujours par principe les ennemis des Etats-Unis. Si une nation est visée par Washington, elle va aussi subir les attaques d’Al Qaïda. Par exemple: aujourd’hui, les Etats-Unis sont en train de déstabiliser le Pakistan. Dick Cheney s’est rendu à Islamabad et a demandé à Musharaf de s’associer à la nouvelle guerre que les Etats-Unis planifient contre l’Iran. Musharaf a dit non. Actuellement, la déstabilisation est en plein processus; le relais est pris par Ben Laden qui déclare la guerre au Pakistan. Les Etats-Unis veulent à tout prix déclencher une guerre contre l’Iran; Musharaf a eu le mérite de dire non à Cheney !! Après cela, le New York Times a commencé à publier tout de suite après les noms des généraux parmi lesquels il serait susceptible de choisir un nouveau président pour le Pakistan. 

Dans votre livre «La terreur fabriquée made in USA», vous citez un ancien officier du MI5 ? Vous dites que Sheller a déclaré à des journalistes que les services secrets britanniques avaient financé la tentative d’assassinat contre El Kadhafi ? 

David Sheller qui était un officier du contre-espionnage britannique du MI5 a observé que les services secrets britanniques étaient en train de donner 100 000 livres sterling à Al Qaïda pour assassiner le président Al Kadhafi, et offrir ainsi le prétexte à l’invasion anglo-américaine de ce pays afin de s’emparer de son pétrole. C’est toujours la même chose qui se passe, le même scénario. Si vous trouvez  maintenant en Algérie Al Qaïda, cela indique une volonté de déstabilisation contre votre pays. Il y a aussi le fait qu’au moment où un chef de gouvernement dit : «Je veux me libérer de l’hégémonie du dollar, je ne veux pas de dollars, je veux me faire payer en euro, en yen etc.. Il va être défini comme terroriste, cela s’est déjà passé : vous avez l’exemple de Poutine qui était le pôle de résistance contre les Etats-Unis. Poutine voulait vendre son blé et son pétrole en rouble, résultat : il a été l’objet d’une violente campagne de propagande, même chose avec le président Chavez au Venezuela, ce dernier a cherché à remplacer le dollar dans son pays et à avoir des accords avec Cuba. Il a été catalogué comme terroriste. Il est même défini, lui le catholique de l’Amérique du Sud, comme étant un suppôt d’Al Qaïda. 

Vous dites également que Ben Laden n’aurait pas survécu bien longtemps sans ses protecteurs et un vaste réseau de soutien. Qui sont ses protecteurs ? 

L’avocat légal de Ben Laden c’était Madeleine Allbright, qui était alors la secrétaire d’Etat US. Les Soudanais voulaient, à cette époque, livrer Ben Laden à l’Administration américaine directement, et madame Albright a refusé cette opération, disant que c’était impossible, car il n’y a pas d’accusation contre lui. De plus, le président de l’association des amis de Ben Laden, c’est Michael Shayer de la CIA  et le valet personnel de Ben Laden, c’est le sergent Ali Mohamed qui était dans l’armée égyptienne, devenu ensuite membre des forces spéciales des Etats-Unis en Caroline du Nord. En tout cas, pour moi Al Qaïda est une véritable machination destinée à déstabiliser les régimes récalcitrants. Vous trouverez des détails appuyés de noms et de lieux dans mon livre «La terreur fabriquée made in USA».

Abdelkader Tigha:«En Algérie, la terreur sert les généraux et légitime leur pouvoir»

ABDELKADER TIGHA, ex-sous-officier algérien réfugié aux Pays-Bas
Il A TRAQUÉ pendant huit ans les terroristes du groupe islamiste armé (GIA) en Algérie. Durant ces années noires, Abdelkader Tigha a perdu un frère et vu de près tortures et disparitions. Ecoeuré, le jeune sergent quitte à l’époque son pays, les services algériens à ses trousses.
Après un périple qui l’amène de Tunis à Bangkok, il se réfugie dans la banlieue d’Amsterdam. Dans un livre qui paraît aujourd’hui*, il décrit les relations troubles entre armée et terroristes. Un témoignage qui coïncide avec la nouvelle vague d’attentats qui frappe actuellement l’Algérie. 

Pourquoi les Occidentaux sont-ils visés ? 

Abdelkader Tigha : Les terroristes algériens du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ont compris qu’il fallait médiatiser au maximum leurs attaques. De quelle manière ? En frappant les Occidentaux, comme avec la mort de l’ingénieur français. Malheureusement, d’autres vont mourir, c’est certain. 

La France n’appelle pourtant pas ses ressortissants à quitter l’Algérie… 

Il y a des intérêts économiques en jeu. Mais travailler à l’est d’Alger est aujourd’hui très risqué pour un ingénieur occidental. Je conseille aux Français se trouvant en particulier en Kabylie d’envisager un retour. 

Le GSPC se dit proche d’Al-Qaïda. Qu’en pensez-vous ? 

Il n’y a pas d’Al-Qaïda en Algérie. Il s’agit des mêmes hommes qui ont alimenté la période noire dans les années 1990, sous le nom de GIA. Seule l’appellation a changé. Ils n’ont aucun lien avec Ben Laden, même s’ils ne souhaitent qu’une chose : faire de l’Algérie un Etat islamique. Et ils sont prêts à tout pour y arriver. 

Les militaires sont-ils complices, comme vous l’affirmez ? 

L’Algérie, qui a une grande expérience dans l’antiterrorisme, ne serait pas capable d’enrayer un mouvement concentré, aujourd’hui, dans une seule région ? Je n’y crois pas. En vérité, la terreur sert les généraux et légitime leur pouvoir. Lorsque j’étais sous-officier, on recueillait des informations précises sur des attaques, mais on n’avait pas l’ordre d’intervenir. Sur la mort des moines de Tibehirine, je mets clairement en cause la direction du contre-espionnage. 

Le président Bouteflika a-t-il échoué dans sa lutte contre le terrorisme ? 

Oui. Il a accepté la concorde civile, c’est-à-dire le pardon national aux terroristes. Ils sont libres et agissent de nouveau aujourd’hui. D’autres «émirs» s’affichent même dans les médias. Le président Bouteflika prend aujourd’hui clairement un virage intégriste. Son Premier ministre, Abdelaziz Belkhadem, nommé en mai 2006, est connu pour son conservatisme. Les procès récents contre les Algériens chrétiens en sont un autre exemple. 

Quel rôle peut jouer la France ? 

Elle doit lutter activement sur son territoire. Aujourd’hui encore, à Nanterre, Paris, Marseille ou Lyon, des intégristes sont actifs. Des sites écrits en arabe pullulent sur Internet. Ces activistes utilisent la France et d’autres pays européens comme plate-forme pour envoyer des armes. 

* « Contre-espionnage algérien : notre guerre contre les islamistes », d’Abdelkader Tigha avec Philippe Lobjois. Nouveau Monde éditions. 

Propos recueillis par Azzeddine Ahmed-Chaouch
jeudi 12 juin 2008 | Le Parisien 

Attentat de Beni Amrane: 12 morts

attent.jpgDeux attentats successifs ont fait une douzaine de morts dont un ingénieur français, son chauffeur algérien et des membres des forces de l’ordre, dimanche près de Lakhdaria. La voiture de l’ingénieur français a sauté sur une bombe à la sortie du chantier d’une entreprise française de travaux publics pour le compte de laquelle il travaillait et qui remettait en état la voie ferrée près de la gare de Beni Amrane. Les autres victimes ont été tuées par une seconde bombe qui a été déclenchée lorsqu’elles se sont portées au secours de l’ingénieur français. Parmi ces victimes figurent des membres des forces de l’ordre et de la protection civile.

 

 

 

Bernard Kouchner: « L’Algérie est un pays dangereux ! »

kouc.jpgLe ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner a déclaré ce matin, sur la radio RTL, que l’Algérie « est un pays dangereux puisqu’il y a eu cinq attentats en quelques jours ». Par ailleurs, M. Kouchner a appelé les Français à continuer de travailler en Algérie, malgré une nouvelle vague d’attentats dont une double-attaque la veille qui a coûté la vie a treize personnes, dont un ingénieur français. «C’est un pays où nous devons travailler, c’est un pays où nous travaillons, où les rapports commerciaux, amicaux, sont évidemment très importants, et il faut les développer », a-t-il déclaré.

 

 

 

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