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Archive pour 'Terrorisme et violence en Algérie'

Deux attentats à Alger !

Deux attentats ont été commis à Bordj El Kiffan  dans la banlieue Est d’Alger dont l’un, contre une caserne de la garde  républicaine, a fait mercredi après-midi au moins un mort et cinq blessés. Simultanément, une autre bombe a explosé devant un magasin à Bordj El  Kiffan.

Par ailleurs, le président Bouteflika a relevé de ses fonctions, à la fin de la semaine dernière,  le général Layachi Gherid de ses fonctions de chef de la garde républicaine.  

Le syndicat du personnel de l’ONU relance l’enquête sur les attentats d’Alger

Le syndicat des personnels des Nations unies du siège de New York entend relancer l’enquête sur les attentats qui avaient ciblé, le 11 décembre 2007, le siège du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) d’Alger et qui avaient fait une cinquantaine de victimes. 

Selon le quotidien américain The Washington Times, les syndicalistes se sont déclaré non convaincus par l’action du groupe officiel nommé par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon baptisé « groupe indépendant chargé de la sûreté et de la sécurité du personnel et des locaux de l’ONU dans le monde » et dirigé par le diplomate algérien Lakhdar Brahimi. Les syndicalistes ont décidé, fin mars 2008, de reprendre l’investigation et dégagé, à cet effet, une somme de 150 000 dollars pour financer l’enquête. « La date du début de l’investigation alternative du syndicat des staffs sur les explosions d’Alger n’est pas encore précise. Comme ne l’est pas l’identité des personnes qui vont y travailler », souligne The Washington Times. Le président du syndicat, Stephen Kisambira, s’est refusé à tout commentaire.

The Washington Times souligne que le groupe Brahimi n’a pas pour mission de savoir pourquoi les attentats d’Alger, revendiqués par ce qui est appelé Al Qaïda au Maghreb, « n’ont pas été prévus pour être contrés ». (Sources El Watan)

Tizi Ouzou : Une bande de malfaiteurs démantelée

Un groupe de malfaiteurs auteurs présumés d’enlèvements de personnes suivis de demandes de rançon a été démantelé par les éléments de la Gendarmerie nationale dans la région de Tassaft (Iboudrarène), à une quarantaine de kilomètres au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris hier de source bien informée.

Les quatre membres présumés de cette bande, ajoute-t-on, ont été appréhendés par les gendarmes au moment où ils complotaient pour l’enlèvement d’un citoyen « très connu » au village Aït Abdelmoumène, près de la ville des Ouadhias. Deux des malfaiteurs sont originaires de Haute Kabylie et les deux autres d’Alger, mais résidant à Tizi Ouzou. Selon la même source, cette bande est soupçonnée d’être derrière des rapts et des tentatives de rapt dans le versant sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle sera présentée aujourd’huiau parquet. Cette arrestation intervient au lendemain de la mise en échec par des citoyens d’une autre tentative de kidnapping à Aïn El Hammam. Deux individus ont tenté mercredi dernier d’enlever un enfant qu’ils ont enfermé dans la malle de leur véhicule au village Aït Nzar, avaient rapporté des sources locales. Pendant que les malfaiteurs étaient à la recherche d’une autre victime, l’enfant s’est enfui en criant, alertant les villageois. Pris de panique, les ravisseurs ont démarré en trombe. Notons que la fillette Nabila, 11 ans, disparue le 6 février à Aïn El Hammam dernier, demeure introuvable à ce jour. Sources El Watan

Commentaire: Cet article dément les informatiosn faisant état d’enlèvements par le GSPC

Une lycéenne tuée dans un attentat à la bombe à Kadiria

Une lycéenne a été tuée et deux autres – une fille et un garçon – ont été blessés dans un attentat à la bombe perpétré ce matin, aux environs de 7h 30, à Kadiria, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira. Selon des sources locales, la bombe a été placée sous une passerelle située sur la RN5 et visait un barrage fixe de la Sûreté nationale. La victime a rendu l’âme sur place tandis que les deux blessés ont été évacués vers l’hôpital de Lakhdaria, à une dizaine de kilomètres. La passerelle, ajoutent les mêmes sources, est régulièrement empruntée par les élèves d’un lycée situé à proximité. Le bilan aurait pu être plus lourd si l’attentat n’était pas survenu en période de vacances de printemps. Les quelques passants qui se trouvaient sur les lieux au moment de l’explosion, ajoute-t-on, sont des élèves de terminale qui se rendaient au lycée pour assister à des cours de soutien. A l’heure où nous mettons sous presse, la RN5 demeurait fermée à la circulation au niveau de la sortie ouest de la ville de Kadiria. RN

Affaire de l’attentat kamikaze avorté à Lakhdaria

24 heures après la conférence de presse au cours de laquelle deux officiers de la Sûreté de wilaya de Bouira ont rendu compte de l’affaire de l’attentat kamikaze avorté à Lakhdaria et où furent arrêtés un terroriste notoire et deux filles dont l’une était supposée être la potentielle candidate à l’attentat kamikaze qui allait être commis le lendemain matin, au niveau de la Sûreté de daïra de Lakhdaria, la DGSN a rendu public un communiqué dans lequel elle remet en cause toute l’information rapportée.
Dans ce communiqué, la DGSN fait état effectivement de l’arrestation d’un certain B. T. qui a des antécédents terroristes mais nie complètement avoir procédé à l’arrestation de deux autres filles, ni qu’elles aient une quelconque intention de se faire exploser dans un attentat kamikaze, comme rapporté par les différents comptes rendus de presse. Plus loin, le communiqué fait état d’un subterfuge utilisé par le terroriste arrêté pour se venger contre cette fille appelée effectivement Sabrina laquelle avait des relations passionnelles avec lui mais qu’elle aurait refusé de prendre comme époux. Cependant, pour notre part, rappelons certaines vérités : lors du point de presse animé par les deux officiers, celui chargé des relations avec la presse et le second qui n’est autre que celui cité dans l’article, celui qui avait déjoué l’attentat kamikaze, il n’a jamais été question d’une quelconque relation passionnelle entre le terroriste arrêté, auteur du coup de fil suspect, ni de la libération de la fille Sabrina. Il a été dit à cette conférence que la fille Sabrina, arrêtée au même titre qu’une autre aux environs de 1h 20mn, ont été confiées le lendemain aux éléments du Centre national de lutte antiterroriste. Dans la même conférence, tous les correspondants présents ont compris que la fille Sabrina qui a été arrêtée, allait être utilisée par le terroriste B. T. comme kamikaze. Le lendemain, nous avons appris par la voix du communiqué de la DGSN que la fille Sabrina est victime de B.T. qui voulait se venger d’elle. En d’autres termes, il n’a jamais été question d’une opération kamikaze. Par ailleurs, en plus du communiqué de la DGSN, au niveau local, le mercredi, soit le jour de la parution de l’information dans plusieurs titres de la presse nationale, les deux officiers qui avaient divulgué l’information ont été suspendus et soumis à une enquête interne. Hier, nous avons appris que l’un des deux officiers a été libéré alors que le deuxième, l’officier du centre opérationnel est, lui, toujours en garde à vue et qu’il devait comparaître ce jour pour délit de divulgation de secrets professionnels. S’il est vrai que les correspondants avaient traité cette information avec une certaine légèreté, il est tout aussi vrai qu’ils l’avaient fait en ayant à l’esprit que celle-ci, en la relatant en détail, allait promouvoir ses auteurs c’est-à-dire les deux officiers, surtout celui qui était derrière l’arrestation du terroriste et des deux fillettes. De là à les voir en prison ou radiés du corps pour avoir divulgué cette information, personne ne savait que le fait de sauver des vies humaines et éviter un carnage certain au niveau de la Sûreté de daïra de Lakhdaria, allait coûter à cet officier une radiation à vie. A moins que la réconciliation nationale oblige … Dont acte !
H. M. Le Soir d’Algérie

Commentaire: 24 heures après, le correspondant du Soir d’Algérie dans la wilaya de Bouira reconnait que les correspondants avaient traité avec une certaine légèreté l’information. Ce qui est choquant dans cet article, c’est le fait d’affirmer qu’en relatant en détail l’information, les correspondants voulaient contribuer à la promotion des officiers de police… Depuis quand un correspondant de presse joue le rôle de promoteur d’officiers de police? Pis, le correspondant du Soir d’Algérie remet en cause la décision de radiation de l’officier auteur de fausses informations.

Ce matin à 6h30: Attentat kamikaze à Thénia

Une violente explosion a secoué ce matin, vers 6h 30, la ville de Thenia dans la wilaya de Boumerdès. Un kamikaze, à bord d’une fourgonnette, s’est fait exploser à proximité des deux établissements sécuritaires de la ville, en l’occurrence le commissariat de police et le siège de la Bmpj, faisant 2 morts dont 1 citoyen et 23 blessés, selon un premier bilan officiel. A notre arrivée sur les lieux, nous avons constaté que les deux bâtisses de la police n’ont subi que des dégâts légers. En revanche le bureau de poste de la ville, non loin des deux bâtiments ciblés, a été sérieusement endommagé. Selon des témoignages recueillis sur place, le kamikaze n’a pas pu s’approcher de la cible. Le véhicule suspect a été aperçu par les sentinelles de la police, qui, ayant compris qu’il s’agissait d’une attaque, ont ouvert le feu sur lui. Le conducteur de la fourgonnette bourrée d’explosifs, s’est fait exploser loin du commissariat et du siège de la Bmpj qui sont situés l’un à proximité de l’autre. La vigilance des policiers a permis de réduire les pertes en vie humaine qui auraient été plus lourdes si le terroriste avait pu atteindre sa cible. Toutefois, des dégâts matériels sont à signaler notamment les bâtiments situés dans l’environnement immédiat du lieu de l’explosion. En effet, des fissures sont visibles et les vitres ont volé en éclats. Rappelons enfin que cet attentat intervient quelques jours seulement après l’élimination, cette semaine à Boumerdès, de deux terroristes dont l’un était pendant plus de dix ans parmi les groupes du Gspc. Enfin il y a lieu de signaler que le bilan risque de s’alourdir et une source non officielle parle de 10 morts, une autre de 4. S. M. S. Infosoir

Youcef Yousfi : « l’ONU a agi sous pression »

Le représentant permanent de l’Algérie aux Nations Unies, Youcef Yousfi, a considéré la décision de l’ONU de créer une commission d’enquête sur les attentats du 11décembre comme «un précédent», soulignant que l’organisation « a commis une erreur flagrante en prenant une décision aussi importante sans nous consulter». Le représentant de l’Algérie aux Nations Unies a indiqué à El Khabar qu’il avait rencontré le chef de cabinet de Ban Ki Moon et «je l’ai officiellement informé que l’Algérie n’était pas d’accord avec cette décision et je l’ai appelé à éclaircir les raisons qui ont conduits à cette décision mais il ne m’a rien apporté de nouveau ». Il a ajouté « je crois qu’ils se sont précipités, les travailleurs de l’ONU ont exercé une grande pression sur eux, leur demandant de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs onusiens ».

Louiza Hanoune contre la commission d’enquête…

La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louiza Hanoune a qualifié jeudi à Alger, a rapporté l’APS, d’ « inutile » la décision du secrétaire général des Nations unies relative à la création d’une commission d’enquête sur l’attentat ayant ciblé, le 11 décembre dernier à Alger, le siège de l’ONU « en dépit du fait que cette opération eut été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb ». Mme Hanoune s’est demandée pourquoi « l’ONU n’a pas créé une commission d’enquête après les attaques du 11 septembre 2001 qui ont ciblé le World Trade Center à New York causant la mort de plusieurs étrangers ». Les attentats terroristes perpétrés en 2007 en Algérie ayant ciblé les institutions de l’Etat « démontrent que la Nation est ciblée dans son entité ».

Zerhouni contre la commission d’enquête de l’ONU

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, s’est élevé contre la décision du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, de désigner une commission « indépendante » pour « enquêter » sur l’attentat ayant ciblé le 11 décembre dernier à Alger la représentation onusienne, a rapporté l’APS. « Que va apporter de plus cette commission par rapport au travail déjà fait par les autorités algériennes ? A-t-elle une baguette magique qui nous permettra d’aller faire sortir les auteurs de ces attentats du maquis ? » s’est interrogé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une séance à l’APN consacrلe aux questions orales.

M. Zerhouni, ajoute l’aps, a également fustigé l’attitude des responsables de l’Onu qui se comportent, a-t-il dit, comme une « fausse vierge effarouchée ». « Pourquoi ceux qui parlent de commission indépendante n’ont pas avancé leur solution magique lorsque l’Algérie combattait seule le terrorisme », s’est encore interrogé le ministre.

Les institutions de l’Onu, à travers le monde entier, « ont été ciblées par le terrorisme », a rappelé M. Zerhouni, citant l’exemple de ce qui s’est pasé à Baghdad en Irak, en Europe et dans d’autres régions ». Le ministre a rappelé également les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis pour dire qu’ »aucun pays n’est à l’abri  » de la menace terroriste. « Faire face aux attentats terroristes nécessite une vigilance permanente » a dit M. Zerhouni, ajoutant que « c’est pour cette raison que nous avons toujours appelé à la mobilisation et à la vigilance des citoyens ».

S’agit-il vraiment d’une commission d’enquête de l’ONU sur l’attentat du 11 décembre 2007 ?

Algeria-Watch, 16 janvier 2008

L’Organisation des Nations Unies par la voix de son Secrétaire général Ban Ki Moon a annoncé le 14 janvier 2008 vouloir «nommer un groupe indépendant chargé d’établir tous les faits concernant l’attentat d’Alger» du 11 décembre 2007 qui a touché les locaux des Nations Unies provoquant la mort de dix-sept membres de son personnel.Cette décision fait suite à la remise le 11 janvier par le Secrétaire général adjoint à la sûreté et à la sécurité d’un rapport préliminaire sur les circonstances de l’attaque. La mission de cette commission se réduira-t-elle à l’élaboration d’une stratégie visant à renforcer la sécurité des locaux et du personnel onusiens, comme le laisse entendre la presse algérienne ?

Pour le moment nous ne connaissons ni la composition, ni le mandat de « ce groupe indépendant » mais il faut espérer qu’il sera habilité à mener une enquête sérieuse permettant de déterminer non seulement les défaillances évidentes du système sécuritaire mais aussi les véritables responsabilités dans cet attentat.Nous saluons cette décision de l’institution onusienne tout en constatant qu’il a fallu que ses membres soient touchés pour qu’elle envisage une telle action. Les sanglants attentats et les crimes de masse des années 90 visant les populations civiles algériennes, bien qu’entourés de zones d’ombre et entachés de suspicion sur les auteurs et commanditaires, n’ont jamais bénéficié d’une telle démarche. Nous rappelons que lors de l’examen en octobre 2007 par le Comité des droits de l’ONU du dernier rapport périodique algérien, l’un des experts a clairement défini les disparitions forcées, massacres, attentats et autres violations graves comme étant des « crimes contre l’humanité ».

La seule initiative qu’a prise le précédent Secrétaire général de l’ONU fut de dépêcher en juillet 1998 une délégation pour une mission d’information. Celle-ci était constituée de personnalités choisies en accord avec les autorités algériennes. Son mandat était très restreint, se limitant à des visites organisées par Alger. Et en conséquence cette visite a abouti à des conclusions qui ne rehaussent guère le crédit de l’Organisation. Faut-il rappeler que le ministre des affaires étrangères algérien de l’époque se félicita des observations de la mission dans les termes suivants : « Le rapport est conforme à ce qui a été conclu entre nous et l’ONU ».

Nous espérons que cette fois-ci l’ONU saura respecter son engagement « d’établir tous les faits concernant l’attentat d’Alger » en toute indépendance quelles que soient les manœuvres du régime algérien. Dès l’annonce, certains officiels ont déclaré que cette décision est « interne » à l’organisation et que « le groupe d’experts indépendants de l’ONU qui doit être constitué ne porte pas atteinte à la crédibilité des enquêtes des services de sécurité »* . Le chef du gouvernement quant à lui exprime déjà sa désapprobation déclarant que cette mesure «ne peut être accueillie favorablement car l’Algérie fait son devoir au sujet de cette question»**. Le Secrétaire général aurait-il pris une telle décision si les conclusions de l’enquête algérienne l’avaient satisfait ?

Nous prenons donc acte de cette décision du Secrétaire général et observerons les efforts déployés par le groupe mandaté. Nous souhaitons que les conclusions soient rendues publiques.

* El Watan, 16 janvier 2008.
** Le Quotidien d’Oran, 16 janvier 2008.

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